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Les investissements directs étrangers en Algérie et le rôle de la politique fiscale

MEKHMOUKH Sakina

Les investissements directs étrangers en Algérie et le rôle de la politique


fiscale

MEKHMOUKH Sakina
M-A-A Université de Bejaia

Résumé :
L’investissement direct étranger est reconnu comme un élément clé
pour stimuler le commerce national, et comme facteur essentiel de
croissance économique et de développement, susceptible de jouer un rôle
majeur en aidant à la transformation des économies planifiées en économie
de marché. De ce fait, l’IDE constitue une source de financement et de
savoir faire en matière technique et de gestion.
Bon nombre de pays, surtout ceux en développement, cherchent à
attirer les IDE, en accordant des incitations fiscales aux opérateurs étrangers
pour les encourager à venir investir. Certaines études faites par le FMI ou la
banque mondiale confirment que cette pratique n’as pas abouti aux résultats
souhaités, et que la majorité de ces pays ayant reçu un nombre important
d’IDE, n’ont pas usé le volet fiscal pour l’attraction des capitaux étrangers.
Ce qui sous entend que le facteur fiscal n’est pas un élément fondamental
pour attirer les IDE, mais d’autres facteurs environnementales liés a l’IDE
doivent être pris en compte tels que l’environnement sécuritaire et politique,
l’existence d’un marché financier et d’un système bancaire efficace, les
facteurs liés au marché, un système judiciaire transparent…etc.

Mots clés : Investissement directs étranger ; le système fiscal.

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Les investissements directs étrangers en Algérie et le rôle de la politique fiscale
MEKHMOUKH Sakina

Abstract :
Direct investment abroad is recognized as a key to stimulate the
domestic trade, an essential factor of economic growth and development, can
play a major role in helping to transform centrally planned economies into
market economies, thereby, FDI is a source of funding and expertise in
technical and management.
Many countries, especially developing ones, seeking to attract FDI,
and that by granting tax incentives to foreign operators to encourage them to
come and invest, some studies by the IMF or the World Bank confirms that
this practice did not yielded the desired results, and that most of these
countries received a significant number of FDI, have not used the tax
component for attracting foreign capital. This means that under the tax factor
is not fundamental to attracting FDI, but other environmental factors related
to FDI must be taken into account, such as environment and security policy,
the existence of a market Financial and an efficient banking system, market
factors, transparent judicial system ... etc..

Key words: Foreign direct investment; tax system.

Introduction :
L’investissement direct étranger est une activité par laquelle un
investisseur résidant dans un pays obtient un intérêt durable et une influence
significative dans la gestion d’une entité résidant dans un autre pays.

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Il est reconnu comme un élément clé pour stimuler le commerce


international, c’est un facteur essentiel de croissance économique et
développement.
C’est pourquoi tous les pays du monde s’efforcent d’attirer l’IDE
parce que c’est une source de capitaux particulièrement importante pour les
pays en voie de développement, car il représente un engagement à long
terme et des actifs durables, le tout sans créer d’endettement.
Les IDE peuvent être sous forme de création d’entreprise (ou d’un
élément à l’étranger), par l’acquisition d’au moins 10% du capital social
d’une entreprise étrangère déjà existante, ou bien par le réinvestissement de
ses bénéfices par une filiales ou une succursale située à l’étranger, comme ils
peuvent exister sous forme d’opérations entre la maison mère d’une firme
transnationale et ses filiales.
Les IDE sont souvent motivés par des considérations stratégiques, et ils sont
sensibles à un certain nombre de conditions économiques du pays hôte.
Parmi les conditions nécessaires pour attirer les IDE on trouve :
• La qualité des infrastructures ;
• La stabilité macro économique et politique ;
• La qualité des institutions ;
• La disponibilité d’une main d’œuvre qualifiée.
L’investissement est devenu depuis quelques années l’objet de
convoitise des politiques publiques. L’augmentation des opérations de
libération des investissements étrangers a poussé les Etats à utiliser un
ensemble de moyens et de politiques pour augmenter l’attractivité des IDE.
Parmi ces moyens on trouve l’impôt qui est considéré comme un élément
important de relance ou de récession de l’économie nationale.

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MEKHMOUKH Sakina

Plusieurs études et enquêtes des instances compétences placent le


facteur fiscal au sixième rang parmi les facteurs qui influencent sur la
décision de l’investisseur.
L’Algérie n’a pas échappé à cette loi générale de vouloir attirer les
investissements, elle a utilisé l’instrument fiscal à des degrés divers.
Depuis plus d’une quinzaine d’année, beaucoup d’efforts ont été
déployés par les autorités publiques algériennes pour améliorer
l’environnement des affaires, développer l’investissement local et attirer
l’investissement étranger.
Notre occupation consiste à étudier les investissements directs
étrangers en Algérie et le rôle de la politique fiscale dans l’attraction de ces
derniers. Notre méthodologie d’approche est à la fois analytique et
empirique, d’où notre étude se partage en quatre axes, comme suit :
- Facteurs limitant l’attractivité des IDE pour l’Algérie.
- Présentation et évaluation du système fiscal algérien.
- Les incitations fiscales et leur influence sur l’attraction des IDE.
- Analyse des flux, tendances et évaluation des IDE en Algérie.

I-Facteurs limitant l’attractivité des IDE pour l’Algérie :

Les atouts de l’Algérie en matière d’attractivité de l’investissement


direct étranger résident dans la robustesse de son équilibre macro-
économique, notamment en matière de contrôle de l’inflation et du déficit
budgétaire.
Toutefois, malgré ces atouts, un certains nombre de contraintes se
dressent toujours devant la promotion de l’investissement. Il s’agit du

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caractère volatile et insuffisant de la croissance, du faible dynamique de la


demande, notamment des marchés intérieurs, étroits et cloisonnés, et de la
faible productivité du travail. Concernant le marché des capitaux, les bourses
et les marchés financiers apportent peu de soutien à l’investissement
productif et le fonctionnement des systèmes bancaires demeure faiblement
concurrentiel.
Malgré les efforts entrepris, les facteurs institutionnels continuent
d’alimenter ces difficultés.
Les insuffisances relatives au régime d’acquisition du foncier, aux
rapports avec les administrations et le système judiciaire conduisent à une
faible sécurité des affaires.
De plus les entreprises algériennes opposent une certaine résistance
à l’entrée du capital étranger, et plus généralement à l’ouverture de leur
actionnariat.

1.Les accords et conventions en relation avec les IDE :


Depuis l’avènement de la réforme fiscale des années 1990, tournée
vers l’économie de marché, l’Algérie s’est engagée à développer son réseau
fiscal conventionnel.
En effet, la législation fiscale interne ne permettait pas
d’encourager l’investissement étranger, faute de proposer, dans la plupart
des cas une solution à la double imposition internationale et d’offrir par la
même, une stabilité juridique à de potentiels investisseurs.
L’investissement direct étranger peut prendre plusieurs formes,
selon Bernard Hugonnier(1) ils sont souvent présentés sous forme des
accords de licence, le franchisage, des contrats de gestion, des contrats clefs

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ou produits en mains, des contrats de partage de la production de gisement et


de service à risque, les sous traitante et les entreprises conjointes.
Il peut jouer un rôle important, du fait qu’il concourt à la transition
vers l’économie de marché en offrant d’importants privilèges a savoir (2):
• Attirer d’avantage des capitaux d’investissements ;
• Accéder à des technologies de pointe ;
• Accéder aux techniques de gestion de pointe ;
• Améliorer l’accès aux marchés occidentaux ;
• Faciliter la privatisation et la restructuration.
Depuis une vingtaine d’années, le régime de l’investissement
étranger s’est beaucoup assoupli, en particulier dans les pays en
développement et en transition.
Certaines mesures gouvernementales et de protection sont mise en
œuvre afin de promouvoir les IDE.
Cependant, les mesures de protection à l’IDE sont toutes mesures
législatives, réglementaires, administratives, accords qui limitent les entraves
à la réalisation des IDE au niveau national et international et qui protège les
intérêts de l’investisseur (3).
Lors de l’implantation d’une entreprise multinationale, il s’ensuit
une entrée de capitaux pour le pays d’accueil résultant du financement en
provenance de l’étranger. Une fois réalisé, l’investissement entraine des
effets sur la balance de paiement (balance courante et balance des capitaux).
L’entreprise nationale possède sur les entreprises locales des
avantages spécifiques qui tiennent à la détention d’une technologie avancée,
à des techniques plus performantes de gestion et de marketing lui permettant

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d’engager une production élevée, en conséquence, dans le moyen et long


terme.
Les effets sur la concentration peuvent être forts différents des
effets à court terme, puisque, grâce à la mise profit de ses avantages
spécifiques sans parler des avantages résultant de la multinationalisation,
l’entreprise étrangère peut mettre à mal la concurrence locale. On peut
remarquer à cet égard, que le rachat d’entreprises locales, procédé
généralement suivi par les multinationales pour s’implanter dans les secteurs
où il existe déjà une production domestique menant d’emblée à l’élimination
d’un concurrent.
Les entreprises multinationales offrent des salaires plus élevés que
les autres entreprises dans les pays hôtes.
Il est à signaler que l’effet positif sur le niveau d’emploi est
vraisemblablement plus important dans le cas d’implantation d’entreprises
multinationales tournées vers l’exportation.
Quant au niveau de qualification, en général il augmente dans le
cas de production de biens destinés à la demande intérieure et qui étaient
déjà consommée avant l’implantation de la multinationale, en utilisant des
méthodes de production plus rentable que celles des entreprises locales grâce
à une technologie ou des procédés techniques plus avancés.
En prospectant à s’implanter à l’étranger, la firme multinationale
cherche un profit plus élevé et une extension de son appareil productif et en
conséquence une amélioration de la production et la croissance de son pays
d’origine, ainsi comme il est bénéfique pour le pays d’accueil, l’IDE
constitue un facteur d’extension, de croissance et développement du pays
d’origine.

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Les investissements directs étrangers en Algérie et le rôle de la politique fiscale
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A cet effet, les flux internationaux de capitaux ont explosés depuis


les années 80 grâce à la dérégulation qui consiste notamment à supprimer un
certains nombre de restrictions aux flux entrants d’IDE tel les TRIMs (Trade
related Investment measures).

II-Présentation et évaluation du système fiscal algérien :


1. Présentation du système fiscal algérien :
Le système fiscal en tant qu’attribut de l’Etat sert d’outil à la
politique publique et on lui assigne souvent les objectifs suivants (4) :
- La redistribution des revenus ;
- La réalisation de la justice fiscale grâce à l’équité fiscale ;
- La réalisation de la rentabilité financière grâce à
l’extension des actions de la puissance publique.
Les différentes sociétés étrangères existantes en Algérie sont
soumises au paiement de différents impôts qui sont relatifs soit à leur
création ou à leur fonctionnement, c’est pour cela que la fiscalité est vue
comme l’une des stratégies de développement de l’entreprise. Avant tout
engagement de projet d’investissement, l’opérateur économique doit
s’intéresser à la structure de la fiscalité du pays en question, notamment
l’IBS qui frappe directement les personnes morales.
En Algérie, les sociétés de capitaux telles qu’elles sont reconnues
par le code de commerce, à l’exclusion des sociétés civiles, les sociétés de
personnes, les sociétés de participation et les organismes de placement

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Les investissements directs étrangers en Algérie et le rôle de la politique fiscale
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collectifs des valeurs mobilières, les SPA, les SARL et SCA sont imposables
obligatoirement.
En revanche, le législateur autorise des personnes morales ne
relevant pas de l’IBS à opter pour ce type d’impôt. Cette option est reconnue
essentiellement aux SNC, SCS, SP et les sociétés civiles qui ne sont pas
constituées sous la forme de la société par action.
Sont personnellement soumis à l’IRG pour la part des bénéfices
sociaux correspondant à leur droit dans la société ; les associés de société de
personnes, des sociétés civiles professionnelles, les membres de sociétés
civiles et SP.
Le chiffre d’affaire des sociétés est soumis au paiement de la TVA
compris de prix de vente des produits. A cet effet, la TVA est perçue à deux
taux 17% et 7%.
La société est également soumise au paiement d’autres impôts et
taxes à savoir la TAP à raison de 2% et TFPB et non bâties selon certains
paramètres retenus.
Un régime fiscal particulier pour les groupes de sociétés est prévu
par la législation fiscale, les sociétés éligibles à ce régime peuvent opter pour
le bilan consolidé. Pour cela ils doivent justifier que les résultats des deux
derniers exercices sont positifs.
Les sociétés de personnes étrangères possédant une installation
permanente dans le pays sont assujetties au paiement de l’IRG au titre des
bénéfices commerciaux sauf à opter pour les régimes de l’IBS. Quand aux
sociétés de capitaux elles sont soumises à l’IBS.

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Les sociétés étrangères ne possédant pas d’installation permanente


dans ces pays seront soumises à l’IBS/ IRG selon leur statut juridique, sous
forme de prélèvement à la source (régime fiscal dérogatoire).

2. Evaluation du système fiscal algérien


2.1 Paiement de l’impôt en Algérie :
Le milieu des affaires en Algérie signale une charge fiscale
excessive tant pour l’impôt sur les sociétés qui est de 25% sur les bénéfices
réalisés et de 12,5% pour les bénéfices réinvestis que l’impôt sur le revenu et
considèrent que le système de taxation constitue un frein majeur à
l’embauche, ce qui semble certain est la segmentation forte et inégalitaire de
la population fiscale, caractérisée par l’existence d’une économie informelle
non soumise à la fiscalité.
Selon le tableau ci-dessous, le nombre de paiements à effectuer
pour s’acquitter de ses impôts s’inscrit bien dans la moyenne régionale, et
par rapport à ses voisins l’Algérie n’est pas bien située, c’est surtout la durée
de temps nécessaire pour payer ses impôts qui est très longue.
Tableau n°01 : Paiement des impôts au Maghreb (septembre 2006)
indicateur Algérie Maroc Tunisie
N° de 61 28 45
paiement

Durée (H) 504 468 268

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Total de la 76,4 52,7 58,8


taxe payable
(% profit
brut)
Source : Banque mondiale

2.2 Rendement de l’impôt :


L’Algérie est alignée sur les pays considérés comme
« intermédiaires », elle a tendance à avoir un régime fiscal plus complexe et
à faire payer aux entreprises un plus grand nombre d’impôts en dehors de
celui sur les bénéfices, cette complexité du régime fiscal encourage la
fraude. A cet effet, plus de 40% des recettes fiscales échappent à l’Etat.
La fiscalité ordinaire en Algérie s’est caractérisée au cours du 1er
septembre 2007, par une évolution constante des recettes fiscales, elle passe
de 381,5 milliards de dinars au 30 juin 2006 à 379,4 milliards de dinars au
30 juin 2007, soit une hausse de 04%. A la fin du troisième trimestre de
l’année 2012 elle a enregistré un montant de 1 411 723 DA.

III-Les incitations fiscales et leur influence sur l’attraction des IDE :


1. Les incitations fiscales :
La performance de toute politique de croissance dépend
indéniablement de l’efficacité des politiques incitatives et plus
particulièrement fiscales ; qui correspond à une conception d’économie
libérale où l’Etat se désengage de la sphère économique laissant place à

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l’initiative privée en contrepartie d’incitations fiscales de divers forme afin


d’orienter l’activité économique.
Les incitations fiscales, appelées encore avantages fiscaux, sont
définis comme étant « une réduction du taux d’imposition de la base
d’imposition ou des obligations fiscales qui est accordée si le bénéficiaire
prend certaines mesures (5). Ces incitations touchent en particulier le secteur
privé. Elles peuvent prendre aussi l’appellation « allègement des impositions
fiscales » (6).
Les incitations fiscales comportent des caractéristiques propres,
leurs permettant de réaliser des objectifs bien déterminés. Elles sont souvent
caractérisées par la spécificité, l’absence de sanction, l’existence d’un couple
avantages contreparties, et le comportement.
Par l’introduction des incitations fiscales, les pouvoirs publics
peuvent réaliser les objectifs suivants :
- Agir sur le plan de la réglementation économique et juridique afin
d’aider les opérateurs économiques à réaliser des bénéfices dans un
contexte économique en pleines mutations ;
- Edifier des projets d’investissement à haut niveau de production
pour mettre fin à la dépense économique ;
- Favoriser au maximum la croissance en poussant à l’accumulation
du capital ;
- Canaliser vers les domaines d’activités créatrices d’emplois et
pourvoyeurs de richesses ;
- Réaliser l’équilibre de la balance de paiement par la réduction des
importations et l’augmentation du volume des exportations ;

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- Attirer les capitaux étrangers et la technologie dont le pays à grand


besoin ;
- L’objectif principal c’est d’accorder un meilleur traitement aux
investisseurs à travers l’allégement de la charge fiscale.
Les incitations fiscales peuvent revêtir les formes les plus
diversifiées, elles sont en fonction du but recherché par les pouvoirs publics.
Les plus courantes sont notamment les incitations fiscales à l’emploi, à
l’exportation et les incitations fiscales à l’investissement, ces dernières sont
des mesures qui visent à attirer des investisseurs potentiels à la réalisation de
projets.
Elles peuvent prendre la forme d’exonération soit permanente ou
temporaire, le traitement fiscal des pertes réalisées des différentes
opportunités d’investissement est considéré comme l’un des moyens
primordiaux pour réduire les effets négatifs de l’impôt et pour inciter
l’investisseur étranger, les allègements fiscaux basés sur des dépenses
consacrées à un certains types d’investissements qui ont pour but de déduire
le revenu imposable et le crédit d’impôt qui est accordé dans l’objectif de
minimiser le montant à payer, accorder des délais de paiement de l’impôt,
l’utilisation d’un taux d’amortissement accéléré que le taux économique, de
réduire le taux d’imposition….etc.
L’Algérie est dotée d’un code des investissements réformé par
l’ordonnance 01-03 du 20 Août 2001 modifiée et complétée par
l’ordonnance 06-08 du 14 Juillet 2006 relative au développement de
l’investissement qui fixe le régime applicable aux investissements nationaux
et étrangers réalisés dans les activités économique de production de biens et
services. A cet effet, certaines sociétés bénéficient d’une exonération totale

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(SARL, SPA, SCA) et d’autres bénéficient d’un régime ou avantages partiel


(SNC, SCS et SP).

2. La relation entre le système fiscal et les IDE :


Dans un pays donné, de nombreux facteurs autres que fiscaux
peuvent intervenir dans la décision d’investissement. Parmi ces facteurs,
certains d’entre eux ne peuvent pas être maitrisé par les pouvoirs publics par
contre d’autres peuvent être maitrisés ou du moins influencés par les
politiques gouvernementales. Dans certains cas ces facteurs revêtent plus
d’importance pour le secteur privé que le système fiscal, ce qui donne à
penser que les pouvoirs publics devraient s’en préoccuper tout
particulièrement. Selon certain représentants du secteur privé les décisions
d’investissement seraient fondées sur les opportunités et les risques
économiques.

2.1 Facteurs autres que fiscaux influant sur l'IDE


L’importance d’un certain nombre de facteurs autres que le
système fiscal a été mis en évidence, ces facteurs sont notamment les
suivants :
1- L'environnement juridique et macro-économique ;
2- Facteurs liées au marché : (la taille du marché, les incertitudes, accès
aux facteurs de production).
2.2 Facteurs fiscaux d’ordre général influant sur l’IDE :

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Les investissements directs étrangers en Algérie et le rôle de la politique fiscale
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Le système fiscal est un autre facteur pouvant influer sur les décisions en
matière d’IDE.
1- Facteurs liés à l’assiette d’imposition ;
2- Facteurs liés au système fiscal (transparence du système
fiscal, impôts autres que sur le revenu, taxes aux frontières, les
conventions fiscales).
2.3 Conclusion sur la manière dont doit être conçu le système fiscal pour
attirer les IDE :
La révision de la législation fiscale liée à l’imposition nationale et
internationale par :
- La mise en place des mesures visant à établir un cadre législatif clair
et stable pour l’imposition des revenus ;
- Des dispositions et règles générales visant à lutter contre l’évasion
fiscale devraient être ajoutées ;
- Des directives d’interprétation claires devraient être élaborées et
rendues publiques ;
- Les éléments fondamentaux de la législation fiscale relative à
l’imposition des bénéfices devraient être conformes aux normes
internationales :(nous retiendrons essentiellement : (taux
d’imposition, taux d’amortissement, report des pertes).
- Les conventions fiscales et les mesures de lutte contre la
concurrence fiscale devraient être conçues de manière à réduire les
risques d’érosion de la base d’imposition.
Incitations relatives à l'impôt sur le revenu et autre que le revenu par :

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- Les investissements susceptibles de bénéficier des incitations


doivent être clairement définis et les règles doivent demeurer aussi
simples que possible ;
- Les incitations doivent être limitées dans le temps ;
- L’actif ne doit bénéficier qu’une fois de l’incitation ;
- L’incitation ne soit accordée qu’à l’occasion de la première
utilisation de l’actif dans le pays ;
- La loi devrait contenir une disposition prévoyant que les opérations
entre parties liées doivent être réalisées à la valeur du marché ;
- Cibler les incitations sur les actifs tels que les machines et les
équipements pour lesquels on dispose des éléments de comparaison
avec des opérations extérieurs sur le marché d’occasion ;
- Accorder l’exonération temporaire à condition que plus que la
moitié des actifs ou des recettes de l’entreprise soient utilisées dans
l’activité visée ;
- Donner aux expatriés temporairement affectés dans le pays une
possibilité de ne pas participer au régime de sécurité sociale en
vigueur dans le pays ;
- Suppression des droits et taxes sur l’importation de biens
d’équipement pour usage propre ;
- Prévoir un dégrèvement d’impôt élargi pour le personnel expatrié.

3. Les organes chargés de l’investissement en Algérie


La promulgation des différents codes d’investissement en Algérie,
traduit la volonté de l’Etat algérien d’attirer, d’inciter et de mobiliser les

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capitaux tant nationaux qu’étrangers en vue d’atteindre une croissance


économique adéquate.
Pour pouvoir réaliser les objectifs du développement, un climat
incitatif à l’investissement a été mis en œuvre, des garanties sont offertes aux
investisseurs en vue de leur offrir un environnement fiscal et financier stable.
3.1 Le cadre organisationnel régissant l’investissement en Algérie :
Plusieurs organismes sont chargés des investissements étrangers en
Algérie, que ce soit au niveau des ministères ou des administrations relevant
de ces ministères. Cependant, aucun d’entre eux n’est chargé exclusivement
de l’IDE, en dépit de l’intérêt qui lui est accordé par le gouvernement.
Pour arriver à convaincre les opérateurs étrangers à venir
s’installer, bon nombre de pays ont eu recours à des politiques visant à
séduire les investisseurs étrangers, la formule la plus connue surtout en
Algérie est celle de l’incitation fiscale à l’investissement, qui peut prendre la
forme d’une exonération d’impôts pendant un certain temps ou encore des
déductions au titre des investissements, application d’amortissements
accélérés…etc.
En Algérie, le cadre juridique de l’investissement direct étranger
repose sur un ensemble de réglementations dont la plus importante est
l’ordonnance du 21 Août 2001 relative au développement de
l’investissement qui a abrogé le décret législatif n° 93-12 du 5 octobre 1993
relatif à la promotion de l’investissement. L’ordonnance de 2001 constitue
un progrès, sans toute fois changer fondamentalement le régime de
l’investissement.
A bien des égards, le cadre juridique algérien traduit peu la
volonté politique du Gouvernement d’encourager les IDE.

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4. Les apports du code mis en vigueur sur l’économie algérienne :

L’ordonnance de 2001 élargit le champ d’intervention de


l’investissement privé national et étranger à certains secteurs qui étaient
exclusivement réservés à l'État et organise le cadre juridique des
privatisations. Elle reconnaît le principe de la liberté d’investir.
De nombreux progrès ont été récemment accomplis en Algérie afin de
favoriser et de stimuler l’investissement étranger. Toutefois certaines
conditions sont restrictives, voir défavorables.
En matière de fiscalité des investissements étrangers, le législateur
algérien a opté pour deux types d’incitations cumulatives s’appliquant dans
des conditions d’égalité avec les nationaux conformément au principe du
traitement national affirmé par l'ordonnance de 2001: celles qui sont prévues
par le droit commun et celles qui son prévues par la législation relative aux
investissements.

VI-Analyse des flux, tendances et évaluation des IDE en Algérie :


Sous l’impulsion d’une série de réforme multidimensionnelle,
l’Algérie qui est rentrée tardivement dans la cours pour accueillir les IDE,
s’impose aujourd’hui comme une nouvelle destination parmi les pays du
Maghreb.

1. Evolution des flux d’IDE entrant pour la période « 1970-2000 » :


La stratégie de développement algérienne s’est axée sur
l’investissement interne centralement planifié, ce qui a fait que les flux

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d’investissements directs étrangers entrants en Algérie demeuraient jusqu’à


1994, en deçà du potentiel de son économie.
Le secteur qui était relativement ouvert à l’investissement étranger
est celui de l’énergie. En effet, les entreprises étrangères avaient dés 1971 la
possibilité d’investir dans la prospection et la production. Après une attitude
négligente et minimisant les effets positifs de l’IDE, qui a duré jusqu’à 1990,
l’Algérie a entamé une nouvelle étape dans ses rapports avec l’IDE.
Graphique N° 01 : Evolution des flux d’IDE entrants (en millions de
dollars) :

Flux d'IDE entants en Algérie

1400
1200
1000
800
600
400
Flux…
200
0
-200 197019721975197719801982198619901992199419982000
-400

Source : CNUCED 2004

La période allant de 1970 à 1994 : qui reflète l’importance des IDE


dans le secteur des hydrocarbures, suite à la décision prise par l’Algérie en

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1971 d’ouvrir cette industrie aux capitaux étrangers, l’attractivité de ce


secteur s’est caractérisé par une quasi absence d’IDE, les gouvernements de
cette période ont remis en cause le plan VALYD (Valorisation des
hydrocarbures) qui prévoyait un programme ambitieux d’investissement.
A la moitié de la décennie 1990, les flux annuels n’ont pas dépassé
la barre de 200 millions de dollars qu’à deux reprises : la première était en
1974 et la seconde en 1979. A partir du début des années 1980, les flux
d’IDE entrants ont complètement chuté pour ne représenter que des volumes
insignifiants. Cette tendance baissière, a toutefois, été inversée en 1994
quant l’Algérie commença à enregistrer des flux d’IDE d’un niveau
appréciable.
Ce n’est qu’à partir de 1996, qu’elle a reçu 260 millions de dollars,
depuis lors, sa part ne cesse de s’accroitre. L’année suivante, elle reçoit le
même montant. En 1998, le flux d’IDE a presque doublé, soit un montant de
501 millions de dollars. La pente de la courbe était encore une fois positive
en 1999, avec 507 millions de dollars, pour chuter légèrement en 2000 à 438
millions de dollars. L’année 2001 était celle où l’Algérie a enregistré le plus
grand flux d’IDE jamais atteint, plus 1196 millions de dollars.

2. Evolution des flux d’IDE entrant pour la période « 2000 à 2011 » :


L’année 2001 était celle où l’Algérie a enregistré le plus grand
flux d’IDE jamais atteint, plus 1196 millions de dollars. En 2002, malgré la
baisse généralisée des flux d’IDE vers la plus grande partie des pays,
l’Algérie a pu maintenir sa part au-delà d’un milliards de dollars, ce qui la
place en troisième position sur le continent africain derrière l’Angola et le
Nigeria.

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En 2003, et avec la baisse enregistrée dans les flux entrants,


l’Algérie se trouve en 9ème position avec seulement 0,634 milliards de
dollars. Ce n’est qu’à partir de 2004 que les flux d’IDE ont connu un
accroissement considérable pour atteindre en 2007 un seuil de 6000 millions
de dollars.
En 2010, l’Algérie a attiré 2,264 milliards de dollars des flux
financiers d’IDE, contre 2.571 milliards de dollars en 2011. Pour toute la
région du Maghreb, ces flux étaient estimés à 7.260 en 2010 contre 6.233
milliards de dollars durant l’année écoulée.
Ainsi, l’Algérie vient en première position parmi les autres pays
maghrébins en termes d’investissement direct étranger entre 2010 et 2011 (7).
3. Origine des flux d’investissements entrants en Algérie :
3.1 Flux d’IDE selon le pays d’origine :
Les principaux pays investisseurs en Algérie sont résumés dans la figure
suivante :

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MEKHMOUKH Sakina

Répartition des projets d'investissements


déclarés étrangers "2002-2008"
" en Algérie

2
2%

Europe Asie
Amérique Pays Arabes
Afrique Australie
Multinationalité
0%
0%
42%
47%

2% 7%

Source : ANDI

A partir de la figure n°01 on constate que, La première position est


occupée évidemment par l’Europe représentant un taux de 47% vue la
proximité de nos marché notamment avec la France, la deuxième position est
occupée par les pays Arabes avec un taux de 42% ce qui n’était pas le cas
lors des applications du décret de 1993 relative à la promotion des
investissements où les pays européens étaient privilégiées;
pr suivi de l’Asie
avec un taux de 07 % et cela est due de à la qualité de leurs productivité à un
moindre coûts.
L’Amérique quant à elle à enregistré que 04 projets
projet pendant la
période 2002-2008
2008 soit 02% de la totalité des projets, qui est due à la chute
de dollar sachant que avant l’Algérie entreprend de bonne relations de

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Les investissements directs étrangers en Algérie et le rôle de la politique fiscale
MEKHMOUKH Sakina

partenariats .Quant à l’Australie elle n’existe même pas dans le champ


partenarial de notre pays avec l’étranger.
Les réalisations des projets d’investissements déclarés au sein de
l’ANDI, ont permis à la direction générale des impôts de constater que en
matière de secteur d’activité l’industrie drainait l’essentiel des
investissements avec 46 %, par ailleurs en matière de localisation des projets
le nord centre occupe la première position soit 70% des projets déclarés sont
réalisés.
De ce fait, malgré la diversité des avantages fiscaux prévus dans le
dispositifs de l’ordonnance 01-03 du 20 Août 2001 modifiée et complétée
par l’ordonnance 06-08 du 15 Juillet 2006 relative au développement de
l’investissement, les investissements déclarées ne sont pas totalement
réalises et cela est due à une panoplie d’obstacles que les opérateurs
économiques ont rencontrés sur le terrain.
3.2 Flux d’IDE selon le secteur d’activité :
Le secteur qui reçoit le plus d’IDE en Algérie est incontestablement
celui de l’énergie. Ce dernier est le seul secteur qui avait continué à recevoir
des investissements étrangers même durant la période où l’économie
algérienne était presque complètement fermée à cette catégorie de flux de
capitaux étrangers. Depuis la loi 91-21 du 04 décembre 1991 qui a ouvert le
secteur aux capitaux étrangers, pas moins de 60 contrats d’exploitation ont
été signés entre la SONATRACH et les entreprises étrangères.
Après le secteur de l’énergie, le second secteur, en termes de
nombre de projets d’investissement reçus, est celui des activités
commerciales, financières et bancaires. Les principales formes de ces
investissements sont l’ouverture de représentations commerciales ou de

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Les investissements directs étrangers en Algérie et le rôle de la politique fiscale
MEKHMOUKH Sakina

succursales des banques étrangères en Algérie (BNP Paribas, Société


Générale…) sont les plus présentes en Algérie.
En troisième position vient le secteur du transport, stockage, BTP,
eau et services délégués avec un volume également de 13% de l’ensemble
des projets. Ce secteur trouve son dynamisme dans la croissance rapide du
BTP en Algérie, relancé par le premier plan du soutien à la relance
économique et par le second qui a prévu la construction d’un million de
logements et de plusieurs ouvrages d’art, etc. Pour l’année 2011, les secteurs
de l’industrie (hors hydrocarbure) et les services.

Conclusion :
Les résultats obtenus restent modestes par rapport au potentiel
d’investissement du pays. Bien que l’Algérie ait obtenu des résultats positifs
dans certains secteurs, tels que les hydrocarbures, les télécommunications, la
pharmacie, la sidérurgie et la chimie.
Les réformes introduites au cours des 10 années ont été
insuffisantes pour permettre au pays de bénéficier significativement des
externalités positives de l’IDE, tel que la création d’emplois, transfert de
technologie et de savoir faire, accès aux marchés internationaux…etc.
La stratégie Algérienne qui s’est axée sur l’investissement interne
centralement planifié demeurait jusqu’à 1994, en deçà du potentiel de son
économie.
La période (1970-1994) s’est caractérisée de l’importance des IDE
dans le secteur des hydrocarbures, suite à la décision d’ouverture au capital
étranger en 1971.

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Les investissements directs étrangers en Algérie et le rôle de la politique fiscale
MEKHMOUKH Sakina

L’attractivité de ce secteur s’est accrue en 1970 et 1980 et qui s’est


caractérisé par l’absence des IDE et la remise en cause du plan VALYD.
A partir de 1995, la baisse du prix du pétrole et la mise en place
des réformes macroéconomiques.
Ce n’est qu’à partir de 1993 que la législation fiscale est devenue
plus attractive (complétée par l’ordonnance de 2001 puis par l’ordonnance
de 2006).
Le secteur qui reçoit le plus d’IDE en Algérie est celui de
l’énergie, plus de 60 contrats d’exploitations ont été signés entre
SONATRACH et les entreprises étrangères, le deuxième secteur est celui
des activités commerciales financières et bancaires qui sont généralement
représentées par des succursales des banques étrangères à savoir : BNP
Paribas, Société Générale…etc.
Le troisième secteur est celui du transport, Stockage, BTP, Eau et
services délégués. Ce secteur trouve son dynamisme dans la croissance du
BTP.
La répartition des flux d’IDE (hors hydrocarbures) par grands
secteurs d’activité montre que le tertiaire est à l’origine de 57% des projets
d’investissements reçus, suivi par le secteur secondaire avec 37%, et enfin,
le secteur primaire avec seulement 06% du total des projets d’investissement
reçus.
L’Algérie souffre de tous les maux qui caractérisent un pays en
développement qui peine à décoller, elle souffre de certaines contraintes qui
sont généralement déterminées par la non existence d’une équivalence entre
les réserves de change importantes et un accès suffisant au capital de la part

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Les investissements directs étrangers en Algérie et le rôle de la politique fiscale
MEKHMOUKH Sakina

des investisseurs potentiels. Le système financier souffre aussi d’une


inefficacité.
L’environnement économique auquel font face les entrepreneurs
potentiels étant peu aidant, nous pensons que l’investissement privé est
faible d’une part du fait des carences du système financier et plus
généralement de l’environnement économique et institutionnel, d’autre part
du fait d’une insuffisance de projets.
Les IDE ont besoin donc d’un certain nombre de conditions
minimales pour choisir de se localiser dans tel ou tel pays. Pour que ces IDE
soient réellement profitables, il faut renforcer les capacités d’absorption de
l’économie. Entendons nous bien, pour que l’investissement national soit
entrainé par les flux d’IDE, il faut lever les contraintes qui pèsent sur lui.

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Les investissements directs étrangers en Algérie et le rôle de la politique fiscale
MEKHMOUKH Sakina

Références :
1-
Bernard Hugonnier : Investissement direct coopération internationale et
firmes multinationales : Economica 1984, P 18.
2- OCDE : Fiscalité et investissement direct étranger, l’expérience des
économies en transition, Paris 1995, P 17.
3-
Bernard Hugonnier : Investissement direct coopération internationale et
firmes multinationales : Economica 1984, P 246.
4- Duverger M, Eléments de fiscalité, presses universitaires de France, 1976,
P 119.
5-
F.SANCHEZ-UGART.1985. Cité par le FMI. Incitations financières à
l’investissement à l’exportation et à l’emploi .1991.P1
6-
M.C .AINOUCHE .La fiscalité et le traitement de la vie économique des
ces dernières années .Conférences n°1-1995.P3
7-
CNUCED, 2011.

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Les investissements directs étrangers en Algérie et le rôle de la politique fiscale
MEKHMOUKH Sakina

Bibliographique :
1-
.AINOUCHE M.C .La fiscalité et le traitement de la vie économique des
ces dernières années .Conférences n°1-1995.
2-
Bernard Hugonnier : Investissement direct coopération internationale et
firmes multinationales : Economica 1984.
3- Banque mondiale ,2007.
4-
CNUCED, 2011.
5-Duverger M, Eléments de fiscalité, presses universitaires de France, 1976,.
6-
F.SANCHEZ-UGART.1985. Cité par le FMI. Incitations financières à
l’investissement à l’exportation et à l’emploi .1991
7- OCDE : Fiscalité et investissement direct étranger, l’expérience des
économies en transition, Paris 1995.

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