Mi A Retenir
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Exposé sur :
1
Table des matières
INTRODUCTION ...................................................................................................................... 4
I. Les matériaux innovants à l’assaut du bâtiment .................................................... 5
2. Propriétés ..................................................................................................................... 6
2
F. Allwater, la maison isolée par l’eau ...................................................................... 31
3
INTRODUCTION
4
I. Les matériaux innovants à l’assaut du bâtiment
la résistance
la durabilité
le respect de l’environnement
l’économie en ressources
l’économie en énergie
l’économie en cout.
5
A. Le Béton de fibre
1. Définition
2. Propriétés
6
40% et plus. Les propriétés du béton de fibres dépendent de la qualité de
la matrice et des caractéristiques de fibres. La matrice considérée est
identique à la matrice d’un béton courant, les fibres sont de formes et de
dimensions différentes liées aux technologies d’élaboration. Chacune de
ces catégories de fibres donne au béton des propriétés spécifiques
lesquelles dépendent de la nature, la forme géométrique, l’élancement,
et la teneur en volume de fibre.
• Densité,
• Stabilité dimensionnelle,
• Coût,
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Les différentes fibres actuellement disponibles peuvent être classées
selon leur origine en :
Dureté superficielle
Résistance
Le verre est l’un des matériaux de construction les plus résistants que
l’on peut imaginer. Le verre:
Ne rouille pas
Ne se putréfie pas
N’est pas attaqué par les champignons
N’est pas altéré par les intempéries
Ne se décolore pas
N’absorbe pas d’humidité
Ne dégage pas d’humidité
8
Ne gonfle pas
Ne rétrécit pas
Ne se tord pas
Résiste au froid et à la chaleur
Ne devient ni cassant ni mou
Résiste à la lumière et aux UV
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dire la déformation du béton avec le temps sous une contrainte
constante. Par exemple, le fluage en traction d'un béton renforcé
de fibres d'acier peut représenter seulement 50 à 60 % de celui
d'un béton ordinaire et le fluage en compression, 10 à 20%.
10
Résistance en flexion de matériaux à base de ciment
renforcés de fibres par rapport à des matériaux non renforcés
11
4. Méthode d’élaboration
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5. Diverses applications et avantage du béton de fibre
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Ce matériau composite présente plusieurs avantages, on peut
notamment citer :
• Excellente rigidité,
• Usinage facile
B. Le rônier
Au Bénin, la flore comporte un grand nombre d’espèces variées. Le rônier et le
rotin font partir des espèces les plus rependues. La facilité avec laquelle on peut
y accéder fait de ces espèces une option intéressante pour l’étude de nouveaux
matériaux armatures. L’étude d’une poutrelle en armature végétale (rônier-
rotin) dans la zone tendue présente donc un double intérêt du point de vue enjeu
environnemental et développement durable pour le Bénin.
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1. Caractéristiques écologiques
a) Le stipe
Si la partie centrale de la colonne, assez spongieuse, pourrit
rapidement et ne présente aucun intérêt technologique, la couronne
extérieure dont la structure est très serrée s’avère résistante,
imputrescible, inattaquée par les insectes et les mollusques. Cette
zone qui s’étend sur 7 à 10cm de part et d’autre du diamètre chez
les sujets males, sur 4 à 5cm chez les femelles va de la base du tronc
au milieu du premier renflement. Au-delà, le bois est peu durable et
sans valeur mécanique. Il est impossible de scier et très difficilement
de raboter ou de poncer le bois des borassus. Par contre, il est aisé de
le fendre sur toute la longueur en quatre, en huit et même en seize
morceaux. Ceci explique l’utilisation du palmier à l’état brut pour la
confection de warfs ou de piles de ponts, sous forme de poutres, de
chevrons et de lattes pour l’établissement de lignes télégraphiques,
la construction de maisons légères ou de hangars, la couverture de
la cases l’édification de clôtures.
b) Le Limbe
Il sert à couvrir les cases installées dans les champs pendant l’hivernage.
Avec les fibres allongées et peu lignifiées, avec les nervures souples et
coriaces, on tisse des couffins pour l’emballage des fruits et des légumes,
des corbeilles à pain et à papier, des sacs à mains, des coupes, des
chapeaux, des éventails
2. Le rônier comme armature dans le béton
Avant son utilisation comme armature dans le béton, il serait indispensable de
connaître les propriétés chimico-physico mécaniques afin de les comparer à
celles de l’acier pour prévoir une substitution de l’acier dans le béton par ce
dernier.
Pour mieux faire connaitre au Bénin le Borassus en tant que bois d’œuvre,
(AHONOU & HOUINSOU, 2004) se sont intéressés aux caractéristiques physiques
et mécaniques. Ils ont étudié principalement la résistance à la flexion et à la
compression, le gonflement, le retrait et l’infra densité de ce bois.
Avec un taux d’humidité de 20% et avec des éprouvettes réalisées suivant les
normes, ils ont obtenu les résultats suivants :
𝐸𝐿12 (Mpa)
ADJOVI, Septime GBAGUIDI pour leurs travaux, ont réalisé l’essai de flexion en
trois points afin de déterminer le module de YOUNG en flexion simple. Ils ont
conclu au terme de leurs travaux que, certains paramètres doivent être revus afin
d’améliorer les résultats obtenus. Ces paramètres sont notamment le module de
YOUNG en flexion et compression ; le coefficient de poisson, la côte de
cisaillement. Dans la même logique, (KANTCHEDE & TOUSSE, 2005) sous la
direction de Dr Ingénieur. GBAGUIDI Gérard Aïsse, Dr Sylvain ZOHOUN se sont,
en 2005, appesantis sur certaines caractéristiques.
Pour un taux d’humidité de 20%, ils ont abouti aux résultats suivants :
𝐸𝐿 12
(Mpa)
(𝑀𝑃𝑎)
(𝑀𝑃𝑎)
(GUITARD, 1987) a réussi à déterminer quelques caractéristiques mécaniques du
borassus à un taux d’humidité d’environ 16% que voici :
QUELQUES CARACTERISTIQUES MECANIQUES DU BORASSUS
Une fois ces caractéristiques connues, (AHOUNDJINOU, 2009) a comparé
les résistances à la flexion 4 points de pièces en béton armé de borassus de sections
carrées et circulaires. Il est arrivé à la conclusion selon laquelle les sections
circulaires et carrées (pour les poutres en béton armé de borassus) offrent des
résistances très voisines
Allant dans le même sens, HOUNGBO (2010) s’est intéressé à l’étude expérimentale
du comportement mécanique des plaques en béton armé de bois de
17796,85 𝑀𝑃𝑎.
Après calcul, il ressort que les charges de rupture expérimentales des poutres
calculées sont nettement supérieures à celles théoriques avec des coefficients de
sécurité de l’ordre de 1,35. De plus, ils en sont arrivés à la conclusion selon laquelle
les crénelures en rainures alternées offrent une meilleure adhérence béton-bois
rônier que les crénelures en entailles V.
L’essence ;
-La direction de sollicitation par rapport aux fibres (anisotropie) ;
L’humidité (hygroscopie) ;
Ngouadjeu s’est penché sur les possibilités techniques d’utilisation du gros rotin
(Laccosperma secundiflorum) dans le béton pour les constructions. De ses travaux,
il ressort que l’utilisation du rotin comme armature dans les éléments faiblement
chargés et les poutres de petite portée est possible. L’approche consiste à utiliser
des cadres (armatures principales dont les deux bouts se prolongent dans la partie
comprimée de la poutre) pour reprendre le moment fléchissant. Ainsi on obtient
une adhérence apparente variant de 2,83 MPa à 5,43 MPa pour des contraintes
de rupture en traction du rotin allant de 52 MPa, à 100 MPa. BLACKBURN,
abondant dans le même sens, s’est intéressé à l’utilisation du bambou comme
armature végétale dans le béton dans le cadre de la construction de l’habitat
urbain au Vietnam. Il a cherché à améliorer l’adhérence béton-bambou en
s’appuyant sur les travaux de SHUI (1990), RAJ (1995) qui avancent que
l’adhérence moyenne observée entre plusieurs espèces de bambou et le béton est
de l’ordre de 0,25 à 0,5 MPa. Il ont alors tenté de déterminer l’influence du
traitement du bambou et de la résistance du béton sur la qualité de l’adhérence
entre le béton et les armatures de bambou, en tenant compte de certaines variables
comme par exemple la valeur de la résistance en compression du béton, la
présence de nœuds sur les tiges, la durée du séchage des tiges, le sablage des
surfaces de bambou etc. KHENFER et al
(2002) n’abondent pas dans le même sens pour l’utilisation de l’armature végétale
dans le béton, mais dans le sens de l’utilisation des fibres végétales pour améliorer
la résistance à la flexion des pièces en béton. Pour cela, ils utilisent des fibres
végétales de palmiers dattiers pour faire l’expérimentation dans trois milieux
différents avec des longueurs de fibres différentes en affirmant que les tissus des
tiges de palmiers sont composés de fibres cellulosiques qui expliquent sa grande
résistance. ;
D. Essais d’obtention des caractéristiques physiques et mécaniques du rônier et du
rotin
Le taux d’humidité est le rapport entre la masse d’eau et la masse du bois sec.
Il est exprimé en pourcentage (%).
But :
Le but de cet essai est d’observer le comportement du bois par rapport à son
degré d’humidité.
Principe :
Appareillage :
Une étuve
Une balance électronique de précision 0,1 gramme près
Une pince
Un plateau
Mode opératoire :
Principe de mesure
Equipement expérimental
D’un bécher contenant une quantité raisonnable d’eau pour les mesures de
volumes.
Un seau d’eau pour l’immersion des éprouvettes
Une étuve de séchage
Une balance
Méthodologie
But de l’essai
Matériels à utiliser
Méthodologie utilisée
Principe de l’essai
Matériels utilisés
Méthodologie
Ils sont exempts de bavures. Afin d’obtenir des résultats fiables, nous avons prélevé 3
échantillons de chaque éprouvette.
Matériels utilisés
Méthodologie
La prise de mesure commence avant l’introduction des éprouvettes dans l’étuve. Les
Des études réalisées par (GBAGUIDI-AISSÈ G. L., et al., 2010) et (VODOUNSI B., 2009)
révèlent que des traitements aux substances hydrofuges ainsi que les crénelures
créées sur les sections d’armature de borassus aethiopum (AHOUNDJINOU, 2009)
ont permis d’améliorer l’adhérence entre le béton et le Borassus. Cependant, ces
études ne nous renseignent pas sur le degré d’adhérence entre ces deux matériaux. Il
est donc important d’essayer de rendre compte de la cohésion qui pourrait exister
entre le rônier et le béton en effectuant un pull off test afin de conclure à la bonne
cohésion ou non de ces derniers.
Principe de l’essai
En nous basant sur les travaux de (AHOUNDJINOU, 2009), notre étude consistera à
éprouver en traction des tiges de résistance en tractions équivalentes (circulaires de
25cm et crénelées de 20cm) entourées par une éprouvette de béton afin de juger de
l’influence des crénelures sur l’adhérence avec un dispositif expérimental bien
précis.
Aussi, l’influence du taux d’humidité sur l’adhérence de chacun de ces deux types
d’éprouvettes (crénelés circulaires et circulaire) avec le béton sera évaluée. Pour cela,
nous aurons pour chaque type d’éprouvettes, deux catégories d’échantillons : les
éprouvettes saturées et les éprouvettes anhydres.
Matériels
Méthodologie
Une tige de rônier est ancrée sur une longueur de 100 mm dans un bloc de béton de
300mm. Un effort d’arrachement est exercé sur la tige d’armature jusqu’à ce que la
limite d’adhérence rônier-béton soit atteinte. Un comparateur permet de mesurer
chaque déplacement de la tige soumise à chaque effort d’arrachement. L’effort
maximal d’arrachement est divisé par la surface latérale de la barre d’armature en
contact avec le béton de façon à obtenir la contrainte d’adhérence maximale
apparente.
But
Matériels utilisés
Méthodologie
Pour l’essai, trois éprouvettes plates en rônier ont été fabriquées. Pour chaque
éprouvette, la section est constante sur une longueur suffisante pour obtenir un état
de contrainte homogène pendant l'essai. Aux deux extrémités sont usinées des têtes
d'amarrage (épaulement) avec des rayons de courbures suffisamment grands pour
éviter des concentrations de contrainte excessives.
Une éprouvette est serrée dans les mâchoires de l'appareil d'essai et une charge
est appliquée jusqu’à la rupture de l’éprouvette. Une jauge de déformation
(comparateur) mesure l'élongation. Le module de Young a été calculé par la pente de
la tangente à l’origine de la courbe contrainte– déformation limitée de 10 à 30% de
la force de rupture (Farah , Badorul , Megat , & Ramadhansyah, 2011). La contrainte
obtenue à la force appliquée la plus élevée est la résistance à la traction du matériau
testé. La limite d'élasticité est la contrainte pour laquelle une portion spécifique de
déformation plastique est produite. L'allongement (ΔL) est défini par la proportion
d'étirement de l'éprouvette avant rupture.
But :
Le but de cet essai est d’observer le comportement du bois par rapport à son
degré d’humidité.
Principe :
L’échantillon prélevé est mis à l’étude à 105°C jusqu’à masse constante
Appareillage :
Une étuve ;
Une pince ;
Un plateau ;
Mode opératoire :
Tarer le plateau
Principe de mesure
Equipement expérimental
D’un bécher contenant une quantité raisonnable d’eau pour les mesures de
volume.
Une balance
Méthodologie :
Pour la détermination de l’infradensité, nous allons exploiter la méthode
préconisée par la norme N FB51-005 qui consiste en la mesure des masses anhydres
et des volumes à l’état de saturation des éprouvettes.
Principe de l’essai
Matériels à utiliser
Une éprouvette de 200 cm3 de capacité
Méthodologie utilisée
remplir ensuite l’éprouvette d’eau tout en agitant pour éliminer les bulles d’air
piégées dans les concavités du matériau. La quantité d’eau additionnelle pour
maintenir le niveau constant est mesurée en fonction du temps.
Compte tenu des dimensions des éprouvettes, il est difficile de déterminer par
simples lectures l’augmentation du volume. Pour se faire, nous avons pris soin de
mesurer les côtes suivant deux directions, ce qui nous a permis de calculer les
volumes.
Pour déterminer la quantité d’eau absorbée par le matériau, il nous suffit de faire la
différence entre le volume initiale et le volume déterminer à un instant t donné.
But
Matériels utilisés
-Un bécher contenant une quantité raisonnable d’eau pour les mesures de volume ;
Matériels utilisés
Méthodologie
La prise de mesure commence avant l’introduction des éprouvettes dans l’étuve. Les
éprouvettes sont sorties de l’étuve et mesurées à des intervalles de temps
prédéterminés, jusqu’à atteindre l’état anhydre.
A chaque sortie, la prise de mesure est effectuée très rapidement pour éviter
non seulement l’absorption d’humidité pouvant influencer les côtes, masses et
volumes, mais aussi une variation de la température de l’enceinte.
Matériels utilisés
Méthodologie
Pour l’essai, trois éprouvettes en rotin ont été fabriquées. Pour chaque
éprouvette, la section est constante sur une longueur suffisante pour obtenir un
état de contrainte homogène pendant l'essai. Une éprouvette est serrée dans les
mâchoires de l'appareil d'essai et une charge est appliquée jusqu’à la rupture de
l’éprouvette. Une jauge de déformation (comparateur) mesure l'élongation. Pour
la prise des valeurs, nous avons adopté un système de camera qui consiste à
lancer simultanément deux cameras dont une pour enregistrer les valeurs de la
déformation et l’autre, les charges.
Matériels utilisés
Méthodologie
Une tige de rotin est ancré dans un bloc de béton coulé et est mise en observation
jusqu’à murissement du béton
A. Le carrelage écologique
BetR-blok est une start-up américaine qui a basé son activité sur la
conception de briques à partir de ciment et de cellulose provenant de
papier et de carton recyclés. Les briques ne présenteraient aucun souci
de solidité, et seraient même de très bons isolants thermique et
acoustique, tout en présentant une résistance aux moisissures et au
feu.Mais l’argument de poids, c’est leur vertu écologique. Comme
l’assurent les concepteurs du projet, « avec le papier gaspillé chaque
année aux États-Unis, on pourrait construire un mur de 15 mètres de
haut tout autour du pays ».
J. Recyclage du béton
L. D’autres innovations
Les tests effectués en laboratoire ont été assez encourageants avec une
réduction de la pollution allant de 20 % à 80 % selon l’orientation du
vent notamment et des essais grandeur nature en Italie ont mis en
évidence une réduction du nombre de pics de pollution et une baisse de
60 % de la concentration en oxydes d’azote dans l’air.
Un matériau accessible
Le bois résiste mieux aux incendies que les autres matériaux, du fait de
sa faible dilatation. D'ailleurs, les portes coupe-feu sont généralement
faites en bois
Le bois est un puissant moyen de lutter contre l'effet de serre à toutes les
étapes de son cycle de vie.
En fin de vie, le bois peut être recyclé. Ces maisons laissent une très faible
empreinte écologique
4. L'ossature acier
5. La terre cuite
Parmi les matériaux les plus utilisés en écoconstruction, on trouve les produits à
base de terre cuite comme les briques mono mur, alvéolées, qui assurent une
isolation thermique et phonique
La terre cuite est un matériau céramique obtenu par la cuisson d'argile. Elle est
utilisée pour réaliser des poteries, des sculptures et pour la fabrication de
matériaux de construction, briques, tuiles ou carreaux
Pour une bonne et meilleur gestion de l’environnement nous devrions faire des
choix judicieux et adaptés aux conditions économique et écologique des
matériaux de construction en accordant une particulière importance à la
protection conséquente et durable de notre environnement. Il s’agit de préserver
les ressources naturelles afin de garantir aux générations futures un avenir de
qualité.
Bibliographie
- Mémoire PORIMATE
- Saint Gobain
- Etin-construction
- Teralstructure
- Plasturgie
- Plasticseurope