‫اﻟــﺠــﻤـــﮭــﻮرﯾــﺔ اﻟــﺠـــﺰاﺋﺮﯾــﺔ اﻟﺪﯾﻤــﻘــــﺮاطﯿﺔ اﻟﺸــﻌــﺒﯿــﺔ‬

REPUBLIQUE ALGERIENNE DEMOCRATIQUE ET POPULAIRE

MINISTERE DE L’ENSEIGNEMENT SUPERIEUR ET DE
LA RECHERCHE SCIENTIFIQUE ‫وزارة اﻟــﺘــﻌـﻠــﯿﻢ اﻟــﻌـﺎﻟﻲ و اﻟﺒﺤـﺚ اﻟﻌﻠﻤﻲ‬
UNIVERSITE MOHAMED BOUDIAF DE M’SILA ‫ﺟﺎﻣـــﻌــــﺔ ﻣﺤﻤﺪ ﺑﻮﺿﯿﺎف ﺑﺎﻟﻤﺴـﯿﻠــﺔ‬
FACULTE DE TECHNOLOGIE ‫ﻛــــﻠـﯿــﺔ اﻟﺘﻜﻨﻮﻟﻮﺟﯿﺎ‬
DEPARTEMENT DE GENIE ELECTRIQUE ‫ﻗﺴﻢ اﻟﮭﻨﺪﺳﺔ اﻟﻜﮭﺮﺑﺎﺋﯿﺔ‬

Cours Schémas et Appareillages

Electriques
3ème Année : Electromécanique
Electrotechnique

Elaboré par Dr : BELKHIRI SALAH

Cours Schémas et Appareillages Electriques
2019

SOMMAIRE
AVANT – PROPOS……………………………………………………………….…01

Introduction………………………………………………………………………….02

I. Généralités sur l’appareillage……………………………………………………...02

I.1. Phénomènes de contacts électriques ……………………………………………O3

I.1.1 Définition………………………………………………………………………03

I.1.2 Types et caractéristiques……………………………………………………….O4

II. Phénomènes liés aux courants et à la tension…………………………………….O5

II.1 Surintensités ……………………………………………………………...…O5

II.1.1 Surintensités passagères …………………………………………...05

II.1.2 Surintensités anormales…………………………………………...05

II.1.2.1 Surcharges ……………………………………………………05

II.1.2.2 Courts - circuits ……………………………………………...O6

II.2 Surtensions ………………………………………………………………….O7

1. Effet de l’arc sur les contacts …………………………………………….O8

2. Les efforts électrodynamiques …………………………………………...08
3. Claquage électrique ……………………………………………………….08
4. Ionisation des gaz.………………………………………………………...O8
5. Rigidité diélectrique (gradient de potentiel) ……………………………..09
6. Isolation électrique………………………………………………………...09

III. Phénomènes d’interruption du courant électrique………………………………..10

III.1. Introduction ……………………………………………………………….10

III. 2. Définition ………………………………………………………………….10

III. 3. Naissance d’un arc électrique……………………………………………...10

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III.3.1 Dans l’air …………………………………………………………….10

III.3.2 Dans l’huile ………………………………………………………….11

III.4. Propriétés de l’arc …………………………………………………………....11

III.4.1 Tension d’arc ………………………………………………………...11

III.4.2 Energie de l’arc ……………………………………………………..12

III.4.3 Section de l’arc……………………………………………………...12

III.4.4 Longueur d’arc……………………………………………………...12

III.4.5 Mobilité de l’arc …………………………………………………….13

III.4.6 Volume de l’arc …………………………………………………….13

III.4.7 Milieux de coupure de l’arc………………………………………...13

III.4.8 Danger de l’arc………………………………………….…………..15

III.5 Principe de coupure de l’arc ……………………………………………...…….15
III.6 Condition d’extinction de l’arc ………………………………………………...16

III.6.1 Coupure de l’arc par blocage………………………………………...16

III.6.2 Coupure de l’arc par extinction……………………………………...16

III.7 Tension de rétablissement de l’arc (UR) ……………………………………...17

III.8 Différentes techniques de coupure de l’arc …………………………………..17

III.8.1 Coupure dans l’air ……………………………………………………17

III.8.2 Coupure dans l’huile ………………………………………………...18

III.8.3 Coupure dans le SF6 …………………………………………………18

III.8.4 Coupure dans le vide ………………………………………………...18

III.9 Les avantages et les inconvénients de l’arc ……………………………………19

III.9.1 Les avantages……………………………………………………19

III.9.2 Les inconvénients………………………………………………...19

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IV. Appareillages électriques………………………………………………………...20

Introduction ……………………………………………………………………...20

IV.1 Appareillages de connexions …………………………………………………..20

Contacts électriques …………………………………………………………..20

Bornes de connexion …………………………………………………………21
Prises de courants …………………………………………………………….21
Le sectionneur ………………………………………………………………...22

IV.2 Appareillages de commande et d’interruption ………………………………...25

Les interrupteurs ……………………………………………………………...25

Les commutateurs …………………………………………………………….27
Les boutons poussoirs ………………………………………………………...28
Les contacteurs ……………………………………………………………….29
a. Contacteur de puissance …………………………………………….29
b. Contacteur de commande (relais d’automatisme séparé) ……………36

V. Appareillages de protection……………………………………………………...37

Les fusibles …………………………………………………………………...38

Les Relais de protection ………………………….…………………………..45
a. Relais thermique…………………………………………………45
b. Relais Magnétique ……………………………………………….51
c. Relais Magnétothermiques ………………………………………53
Les discontacteurs …………………………………………………………….54
Les disjoncteurs ………………………………………………………………55

Différents types des disjoncteurs ……………………………………………..61

a- Disjoncteur thermique …………………………………………..61

b- Disjoncteur magnétique ………………………………………...62
c- Disjoncteur magnétothermique …………………………………63
d- Disjoncteur différentiel …………………………………………67

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VI. Elaboration des schémas électriques ……………………………………………71

Classification des schémas électriques ………………………………………….73

1- Classification selon le nombre de conducteurs ………………………….73

2- Classification selon l’emplacement des symboles……………………….74
3- Classification selon représentation topographique……………………….76

Détermination pratique de la section minimale des conducteurs………………..82

Travaux pratiques ………………………………………………………84

1- Installations électriques domestiques (circuits d’éclairage)………………………….84

a- Montage simple allumage ……………………………………………………….84
b- Montage double allumage ……………………………………………………….86
c- Montage va- et- vient ……………………………………………………………87
d- Montage avec télérupteur ………………………………………………………..88
e- Montage avec minuterie…………………………………………………………89

2- Commande électromécanique des machines électriques à courant alternatif……...91

a- Démarrage direct d’un moteur à un et deux sens de rotation………………...92
b- Démarrage statorique (moteur à cage)……………………………………….93
c- Démarrage étoile triangle…………………………………………………….94
d- Freinage par contre courant…………………………………………………..95
e- Freinage par injection d’un courant continu………………………………….96

Références Bibliographiques ………………………………………………………...98

Canevas du module…………………………………………………………………100

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AVANT - PROPOS

Tout le monde sait que notre spécialité GENIE ELECTRIQUE est une science
destiné à étudier trois principaux domaines qui sont la production, transport et
l’exploitation de l’énergie électromagnétique donc toute une chaîne d’électricité, la
compréhension des différents phénomènes qui se produisent et accompagnent son
fonctionnement nécessite la connaissance du rôle et la fonction de chaque élément de
cette chaîne.

Ce cours est adressé aux étudiants poursuivant des études en troisième année
licence options : Electromécanique et Electrotechnique ainsi à toute les personnes
intéressées par l’électricité et tout particulièrement aux installateurs électriciens.

L’objectif principal de ce support de cours est de présenter des notions de base

d’électricité fondamentale et de faciliter l’apprentissage des différents types
d’appareillages constituants une installation électrique, bien sûre après avoir cité les
différents phénomènes liés aux courants et à la tension, ainsi de savoir élaborer et
décoder les schémas électriques en se basant sur des règles et symboles normalisés.

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Introduction

Dans toute installation domestique et industrielle, le raccordement des appareillages

électriques est une des règles de base à respecter pour garantir la sécurité du réseau
électrique. L’absence de ces règles peut entraîner de réels dangers pour la vie des
personnes et la mise en risque des installations électriques et des biens. Les appareils
électriques jouent un rôle très important dans les circuits électriques, que ceux-ci
soient de puissance ou de commande, de très haute comme de très basse puissance. La
nature et la fonction de l’appareillage sont les paramètres technologiques
prédominants dans les applications. Pour améliorer les performances des appareils et
par conséquent les contacts électriques (résistance à l’érosion par l’arc, résistance de
contact, soudure au rebondissement….) il est indispensable de comprendre les
différents phénomènes qui se produisent lors de l’ouverture ou de la fermeture de
ceux-ci, notamment l’effet des différentes forces qui se développent entre les
électrodes de l’appareillage électrique. A fin d’influer le moins possibles sur le
rendement des installations ou des appareils électriques, un contact ne doit
consommer qu’une énergie très faible.

I. Généralités sur l’appareillage

L’énergie électrique, mise à la disposition des installations industrielles ou

domestiques par l’intermédiaire du réseau de distribution, ne peut être connectée en
permanence sur l’ensemble des récepteurs. Il est donc primordial d’employer des
systèmes de commande de puissance permettant le transfert ou l’interruption de
l’énergie électrique en origine du réseau vers les récepteurs.

Ce sont les appareillages (interrupteurs, disjoncteurs, sectionneurs, contacteurs

etc.……) qui assurent cette activité appelée « commande de puissance ».

Avant de lire un schéma électrique, il faut connaître les différents appareillages qui le
constituent et chaque fois que nous aurons à traiter un problème électrotechnique nous
serons conduits à regarder la fonction de l’appareillage adapté.

D’une manière générale, la classification des appareillages se fait selon plusieurs

paramètres :

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a. Les paramètres d’entrés de l’installation;
 La nature du réseau : alternatif, continu, monophasé, triphasé, la
fréquence.etc…….
b. Les paramètres de sortie de l’installation;
 La nature du récepteur : résistif, inductif, domestique, usin.etc…….
 La puissance nominale (courant assigné, tension nominale).
 La catégorie d’emploi.
 La taille : unipolaire, bipolaire, tripolaire et tétra polaire.
c. La fonction; l’appareillage est classé suivant la fonction qu’il réalise.
 Distribuer.
 Isoler, connecter, raccorder, séparer.
 Protéger.
 Commander.
 Gestion d’énergie.
 Convertir etc.…….
d. La classe de tension; l’appareillage est classé aussi suivant sa tension.
 B.T.A: 50 V < Un < 500 V. C'est la basse tension terminale (BTT) avec
400V entre phases.
 B.T.B: 500 V < Un < 1 kV. C’est le réseau basse tension (BT).
 H.T.A: 1 kV < Un < 50 kV. Ce niveau recouvre les réseaux
d'alimentation de la clientèle, dénommé réseau moyenne tension (MT)
avant 1989.
 H.T.B: tension nominale séperieure à 50 kV (HT).
e. La nature de la commande; deux techniques qui peuvent se présentées.
 Manuelle.
 A distance.
f. Endroit et destination; trois catégories selon l’endroit d’emplacement.
 Aérien, en plein air.
 Sous enveloppe métallique, muni des gaz comprimés de soufflage.
 Immergé dans l’huile.

I.1. Phénomènes de contacts électriques

I.1.1 Définition :
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On établit un contact électrique en pressant l’une contre l’autre deux électrodes
conductrices, pour améliorer les performances des contactes des appareils électriques
il est essentiel de comprendre les différents phénomènes qui se produisent lors de
l’ouverture ou de la fermeture de ceux-ci, notamment l’effet des différentes forces qui
se développent entre les électrodes (forces électromagnétiques, forces exercées par
l’arc sur les contacts….). Vue l’importance et afin d’influer le moins possibles sur le
rendement des circuits ou des appareils un contact ne doit consommer qu’une énergie
très faible, d’où l’intérêt des caractéristiques suivantes : Résistance de contact, chute
de tension et la densité de courant, aussi pour lutter contre les couches mauvaises
conductrices et permettre la création de passages conducteurs, on peut agir sur quatre
paramètres principaux : Le revêtement terminal des électrodes, la force de contact, les
courbures des surfaces des électrodes et le frottement d’une électrode par rapport à
l’autre.

I.1.2 Types et caractéristiques

Les contacts jouent un rôle très important dans les installations électriques. Du fait
qu’ils peuvent prendre des configurations extrêmement variées, il est difficile, voire
impossible d’établir une classification indiscutable des contacts électriques. Il existe
néanmoins des grandes familles que nous essaierons d’illustrer en fonction du rôle qui
leur est demandé.

 Contacts permanents (fixe) : assurant une continuité électrique permanente

entre deux pièces en immobilité relative, deux cas qui peuvent se présenter ;
1. Les contacts permanents non démontables (soudure, éclisses, cosses
et sertissage, etc.…).
2. Les contacts permanents démontables (visses ou par coincement).
 Contacts semi-fixe (temporaires) : assurant une continuité électrique entre
deux pièces en immobilité relative, la mise en contact et la séparation
s’effectuant par une manœuvre simple (prise de courant, douille de lampe,
borne d’interrupteur, etc.…).
 Contacts glissants : assurant la continuité électrique entre deux pièces en
mouvement relatif de translations ou de rotation (le cas des moyens de
transport électrique locomotive, trolleybus, métro, etc.….).

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II. Phénomènes liés aux courants et à la tension

L’expansion, des réseaux électriques en tous genres : transport, distribution

d’énergie, dans les secteurs tant industriels que domestique a fortement contribué à
l’augmentation des risques d’apparition de défauts, tels qu’une surtension ou
surintensité. Le rôle de la protection électrique des matériels est d’éviter ou de
limiter les conséquences destructives des défauts (les anomales liés aux courants et la
tension) et de séparer la partie défectueuse du reste de l’installation. Parmi ces
phénomènes on peut établir la classification suivante :

II.1 Surintensités : La détection de la surintensité est généralement installée

sur tous les conducteurs de phase. Elle ne provoque pas nécessairement la
coupure omnipolaire, on distingue :

Surintensités

Surintensités normales (passagères) Surintensités anormales

 Surcharges

 Les courts-circuits

II.1.1 Surintensités passagères :

Elles surviennent lors du démarrage des moteurs, de la mise sous tension des
transformateurs ou de l’allumage des tubes fluos, etc.…..

Ces surintensités ne doivent pas provoquer le déclenchement des dispositifs de

protection (pas de coupure de l’alimentation).

II.1.2 Surintensités anormales : deux cas qui peuvent se présenter

II.1.2.1 Surcharges :
Les surcharges sont dues généralement à une surabondance momentanée de
récepteur en service surtout dans les heures de pointe. A titre d’exemple dans

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l’été la demande successive de l’électricité consommée par les dispositifs de
refroidissement ; ventilateurs, climatiseurs, etc.… provoque des surcharges.
L’appel de puissance mécanique (cas des moteurs électriques) plus importante
que la normale, peut également entraîner les surcharges. Dans ce cas les
circuits électriques sont sains, les valeurs des courants sont en générale de
l’ordre de 1,5 à 03 fois le courant nominal, sans jamais dépasser dix (10 In). La
prolongation de ces surcharges provoque un échauffement thermique excessif
dans l’installation, la protection contre les surcharges est assurée par les
disjoncteurs et relais thermique (la coupure de l’alimentation se fait après
certains délais d’attende)

II.1.2.2 Courts - circuits :

Tout fonctionnement d’un réseau électrique peut être sujet à l’apparition de défauts
se manifestant souvent par des courants élevés de « courts-circuits », le court-circuit
est un régime transitoire de caractère électromagnétique pendant lequel l’impédance
du système est diminuée puis s’annule. Plusieurs types de défauts existent selon le
réseau de distribution (ligne aérienne ou câble souterrain), selon le lieu de défaut,
selon le nombre de phases qui sont en contact et également selon la durée du défaut
(fugitif lorsqu’il est inférieur à 0,3 secondes, semi-permanent pour des défauts
inférieurs à 15 seconds ou permanents si la durée dépasse 15 secondes). Beaucoup
d’autres facteurs peuvent encore intervenir sur le type de défaut, comme le mode
d’exploitation, le régime de neutre ou les performances des protections.

Les réseaux électriques doivent non seulement être dimensionnés pour supporter leurs
régimes nominaux (courant assigné et tension nominale), mais aussi en cas de défaut.

Les courants de court – circuit comme prévue sont consécutifs à un défaut dans un
circuit (erreur de connexion, détérioration de l’isolement.etc…), ces courants sont
nuisibles pour les réseaux, soit pur des raisons thermiques (fusion des conducteurs,
dégradation des isolants), soit pour des raisons mécaniques à cause des déformations
provoquées par les forces électromagnétiques, soit pour des raisons de coût car ils
provoquent des vieillissements prématurés du matériel. On distingue les types
suivants :

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L1 L1
L2 L2
L3 L3
La terre La terre

a) Court circuit triphasé symétrique (LLL). b) Court circuit entre phase, isolé (LL).

L1 L1
L2 L2
L3 L3
La terre La terre

c) Court circuit entre phase, avec la Terre (LLT). d) Court circuit phase terre (LT).
Les valeurs des courants de court circuit sont, en general, supérieures à 10
fois In et peuvent atteindre 100 fois In ou plus.

Les protections sont généralement assurées par les disjoncteurs ou des fusible ( la
coupure de l’alimentaion se fait immédiatement).

II.2 Surtensions :

Toute installation électrique peut être soumise à des surtensions occasionnelles

d’origine très diverses telles que :
 Surtensions d’origine atmosphériques (cas d’un coup de foudre) : ces
surtensions sont dues et causées par le coup direct ou indirect de foudre sur
tous les éléments conducteurs et particulièrement sur les câblages et les
équipements électriques.
 Surtensions de manœuvre : dues par une modification du régime établi
dans un réseau électrique (lors d’une manœuvre d’appareillage,
l’ouverture d’un circuit inductif en charge une surtension
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proportionnelle au facteur L dl /dt est générée au moment de la
coupure.etc...).
 Surtensions dues un défaut : causées par un changement d’état
permanant du réseau (suite à un défaut d’isolement, rupture de
conducteur neutre. etc.…).
 Surtensions consécutives à un amorçage MT/BT : localisées dans les
postes de transformation.

1. Effet de l’arc sur les contacts : au niveau des contacts, notons que les
matériaux doivent présenter les caractéristiques suivantes :
- Une bonne conductivité électrique et thermique.
- Bonne tenue à l’oxydation en présence de SO2 et H2S.
- Grande dureté mécanique superficielle pour résister aux contraintes De
frottement.
- Résistance à la soudure et à l’érosion électrique.

2. Les efforts électrodynamiques : quand deux conducteurs parallèles sont

parcourus par des courants de même sens, il ya une force d’attraction ; s’ils
sont parcourus par des courants de sens inverse, il ya répulsion, il peut aussi y
avoir création de forces électrodynamiques lorsque un conducteur forme une
boucle et est parcouru par un courant.
En cas de surintensités importantes (court- circuit), ces forces d’attraction ou
de répulsion peuvent avoir des effets destructifs.

3. Claquage électrique : lorsqu’on augmente suffisamment la différence de

potentiel appliquée sur deux électrodes métalliques séparées par un isolant, un
arc électrique prendre naissance et peut être observé. La tension qui engendre
l’arc électrique entre les deux électrodes est appelée tension de claquage
(tension disruptive).
4. Ionisation des gaz : dans les conditions habituelles, les gaz sont isolants. Mais
sous l’action d’une élévation de température, ils peuvent devenir conducteurs.

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5. Rigidité diélectrique (gradient de potentiel) : Si on augmente la tension à
laquelle est soumis un isolant au-delà d’une certaine valeur appelée tension de
claquage, il apparaît un arc électrique dans l’isolant sous forme d’un courant
intense traversant l’isolant en suivant un chemin formé par l’arc lui-même.
Dans ce cas, l’isolant est percé (il y a rupture de la rigidité diélectrique), cette
dernière est exprimée en KV /mm et elle dépend de :
 La fréquence, la forme et la durée d’application de la tension.
 La température, la pression et l’humidité de l’atmosphère.
 La présence d’impuretés dans l’isolant (bulles d’air,…).

6. Isolation électrique :
Les isolants sont des matériaux ayant une résistivité très élevée : 108 à 1016
Ω.m, ne conduisent pas le courant électrique, car il contient très peu
d’électrons libres dans la bande de valence. Ils sont caractérisés par des
propriétés chimiques, mécaniques, thermiques et électriques dont l’objectif de
remplir les fonctions suivantes :
 D’assurer une séparation électrique entre des conducteurs portés à des
potentiels différents.
 De supporter les éléments d’un réseau électrique et les isoler les uns
par rapport aux autres et par rapport à la terre.
 De réaliser les fonctions de diélectrique d’un condensateur.

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