Ronéo Pharmasqués 2A 2024-2025

Sciences végétales et fongiques

Semaine du : 2 au 6 septembre 2024 Professeur : A. Fruleux

Date et heure du cours : 6 septembre Binôme écrivain : 21
2024 14h/16h Binôme correcteur :

Remarque du professeur :

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 PLAN
I- Avant propos sur la taxonomie
II- Plantes à graines nues : Gymnospermes

A. Appareil végétatif
B. Croissance en épaisseur

C) Conifères (“résineux”)
D) Ginkgo Biloba
E) Espèces intéressantes
II- Plantes à fleurs : Angiospermes

A. Innovation de l’appareil végétatif

B. Innovation de l’appareil reproducteur
C. Structure de la fleur
D. La fécondation
E. Points principaux

III- Plantes à fleurs : Angiospermes

A. Organographie des angiospermes

IV- Grands groupes d’Angiospermes

V- Angiospermes basales et magnoliidées

A. Angiospermes basales
B. Magnoliidées

VI- Monocotylédones

​
 I- Avant propos sur la taxonomie

​ La classification des espèces repose sur un système hiérarchique qui regroupe les
organismes vivants selon des niveaux de similarité croissante, allant des groupes les plus
larges aux plus spécifiques. Chaque niveau hiérarchique comprend un ensemble d'espèces
qui partagent un ancêtre commun. Autrefois, cette classification était principalement basée
sur des caractéristiques morphologiques (la forme et la structure) et anatomiques des
organismes. Cependant, avec les avancées scientifiques, la génétique joue désormais un
rôle crucial dans cette classification, permettant une analyse plus précise des relations
évolutives entre les espèces.
​
​ **Exemple de la camomille romaine :**
​
​ La camomille romaine (Chamaemelum nobile) est une plante appartenant à la famille des
Asteraceae. Voici comment elle est classée dans la hiérarchie taxonomique :
​
​ - Règne : Plantae (Plantes)
​ - Embranchement: Magnoliophyta (Angiospermes ou plantes à fleurs)
​ - Classe : Magnoliopsida (Dicotylédones)
​ - Ordre: Asterales
​ - Famille : Asteraceae (famille des marguerites)
​ - Genre : Chamaemelum
​ - Espèce: Chamaemelum nobile (Camomille romaine)
​
​ Traditionnellement, la classification de la camomille romaine aurait été basée sur des critères
comme la forme des fleurs, la structure des feuilles, et d'autres aspects visibles. Avec les
techniques modernes, les analyses génétiques permettent de comparer directement l'ADN
de différentes espèces, confirmant ou révisant les relations établies par les méthodes
morphologiques. Ainsi, les scientifiques peuvent déterminer avec plus de précision l'ancêtre
commun des différentes espèces de camomille, ainsi que leur degré de parenté avec
d'autres plantes au sein de la famille des Asteraceae.
​
​ Ce changement de méthode permet une compréhension plus fine et objective des liens
évolutifs entre les espèces, comme c'est le cas pour la camomille romaine.
​
​ II- Plantes à graines nues : Gymnospermes
​

A) Appareil végétatif

​ Les gymnospermes sont un groupe de plantes vasculaires qui comprennent des espèces
primitives comme le **Ginkgo biloba** et les **cycas**, ainsi que les **conifères** (pins,
sapins, cèdres). Contrairement aux angiospermes, elles produisent des graines nues, non
enfermées dans un fruit. Ce sont exclusivement des espèces ligneuses, c'est-à-dire qu'elles
 forment du bois, ce qui leur permet d'atteindre des tailles imposantes et de vivre longtemps.
Leur système vasculaire est composé de **trachéides**, des cellules allongées qui assurent
le transport de l'eau et des nutriments tout en apportant un soutien structurel. Les conifères,
en particulier, jouent un rôle écologique majeur en dominant les forêts des régions tempérées
et boréales. Ils sont également d'une grande importance économique, fournissant du bois, du
papier, des résines et des huiles essentielles.

B) Croissance en épaisseur

La croissance des gymnospermes en épaisseur et en largeur est assurée par les méristèmes
secondaires, principalement le **cambium** et le **phellogène**. Le cambium produit du xylème
secondaire (bois) vers l'intérieur et du phloème secondaire (écorce) vers l'extérieur, permettant
l'épaississement du tronc et des branches. Le phellogène, quant à lui, génère le liège, contribuant à
la formation de l'écorce protectrice.
- exemple avec une tige de pin :

Les tissus colorés en rose sont des tissus cellulosiques ; les tissus de phloème secondaire.
Les tissus colorés en vert sont des tissus de xylème secondaire, correspondant au bois.
Il existe une zone de division à la frontière de ces tissus qui est cellulaire : le cambium, qui va
permettre la formation de cernes de bois (anneaux) lorsque l’arbre ne grandit plus en automne et en
hiver.

Le bois a un aspect homogène en étant composé de petites cellules, c’est le “bois homoxylé”.

C) Conifères (“résineux”)

La majorité des espèces de conifères sont à feuilles assez longues mais très étroites et solides sous
formes d’aiguilles persistantes, la plupart des conifères gardent leurs aiguilles l’hiver.

Les cônes mâles et femelles sont isolés et la pollinisation se fait par le vent, cependant cette
stratégie de fécondation n’est pas la meilleure car elle nécessite beaucoup de grains de pollen.

Les conifères produisent de la résine (d'où l'appellation résineux).

D) Ginkgo Biloba

Le Ginkgo Biloba est une espèce de gymnospermes intéressante car les sexes sont séparés : il
existe dès pieds mâles (pollen) et des femelles (graines). Le Ginkgo Biloba ne produit pas de fruits
mais des ovules de grande taille se différenciant par une odeur nauséabonde dès pieds femelle en
automne lors de la chute des ovules.
 E) Espèces intéressantes

1. La résine des conifères permet de produire de l’essence de térébenthine et de la colophane.

2. L’if, une espèce de conifères produit du paclitaxel (ou Taxol), qui est un alcaloïde, poison du
fuseau mitotique. Le paclitaxel est utilisé en chimiothérapie anticancéreuse.
Celui-ci est contenu dans l’écorce des Ifs américains et nécessite de couper de nombreux
arbres pour en extraire une petite quantité. Pierre Potier a eu l’idée d’observer l’If européen
et à trouvé une molécule ressemblant beaucoup au Taxol, qu’il extraira et transformera en
laboratoire pour faire du docétaxel, qui lui est renouvelable contrairement à la première
méthode.

3. Le Ginkgo à dès propriétés de vasodilatateur et antioxydant, il est utilisé en phytothérapie

pour dès problèmes de mémoire et de concentration souvent liés à la démence. Il sert aussi
pour les troubles mineurs de la circulation.

4. Le genévrier possède des cônes aromatiques qui facilitent la digestion, on en met dans les
plats “lourds”, il permet également la fabrication d’alcool.

5. Les espèces à pollen allergène (cyprès, genévrier) causent des allergies car elles en
produisent énormément.

​ III- Plantes à fleurs : Angiospermes

plante à graine protégée dans un fruit

groupe principal ( 300000 espèces, 90 % des plantes )
espèces herbacées ou ligneuses ( arbres, arbustes) portant fleurs et fruits
contrairement aux gymnospermes l’ovule n’est pas nu mais dans un ovale

A) innovation de l’appareil végétatif

concerne les vaisseaux de xylème

chez les angiosperme : trachées en plus ou vaisseaux parfaits
 B) innovation de l’appareil reproducteur

par rapport au gymnospermes, différences principales =

- organes reproducteurs groupés en fleur
- présence d’un ovaire devenant un fruit
- deux structures produites par gamétophyte femelle sont fécondées
oosphere -> embryon
autre structure -> albumen ( réserves )
double fécondation
- la pollinisation se fera par les animaux ( insectes )
fleurs colorées, parfumées
production de nectar : relation de symbiose entre l’insecte et la plante
gros grains de pollen collants

axe qui relie la fleur a la tige : pédicelle ou pédoncule quand on a qu’une fleur
sépale : protection
pétales : colorées, attraction pollinisateur
étamines : mâles, filet + anthère ( sac pollinique fabriquent pollen )
pistil : stigmate ou se dépose pollen en haut
style : effectue la communication avec l’ovaire
ovaire : contient l’ovule

C) structure de la fleur

Les fleurs sont groupées en inflorescences

ce qui stimule l’attraction des pollinisateur
ex : la tulipe est isolée, ombelle qui est regroupée
capitule : tout ce qui est relatif à la tête
le chapeau : inflorescence également
autre inflorescence : cyme scorpioïde

D) la fécondation
ovaire et fruit
après fécondation ovule devient fruit : protection de lobule puis dissémination de la graine
dissémination de la graine par :
- le vent
- les animaux
- intérieur des animaux : ingestion fruits charnues, juteux, sucrés

E) points principaux :
ce sont des embryophytes, trachéophytes, spermaphytes
nouveaux vaisseaux de xylèmes plus efficaces, trachées, vaisseaux parfaits

protection des structures reproductrices :

- périanthes ( sépales et pétales ) protège pièces fertiles
- ovaire protège ovule puis se transforme en fruit protégeant la graine
- recours aux animaux plus efficace que le vent : pour pollinisation et disséminations
CONCLUSION
Les angiospermes : contiennent beaucoup d’espèces, qui contiennent des sous espèces
au niveau de l’appareil végétation : passage de structure pas différenciée ( thalle) à structure
différenciée ( racines, tiges, feuilles )
Apparition d’organes spécialisés et de vaisseaux transportant la sève ( trachéides puis trachées )
Apparition de végétaux de grandes dimensions ( croissance en longueur et épaisseur : bois )
Au niveau de l’appareil reproducteur : passage d’un cycle gamétophyte ( haploïde ) dominant à
sporophyte ( diploïde ) dominant
Chez spermaphytes présence d’eau est plus requise pour que fécondation ait lieu
L’entité de dissémination passe des spores aux graines et pollens
Les structures reproductrices sont de plus en plus protégés
Les angiospermes ont recours aux animaux pour pollinisation et dispersion

Systématique des plantes à fleurs

​ III- Organographie termes utiles

A) Organographie des Angiospermes

1) Morphologie des feuilles

Le pétiole peut être absent, la feuille est dite sessile

2) Morphologie des fleurs

Symétrie zygomorphe : un seul axe de symétrie
Symétrie actinomorphe : plusieurs axes de symétrie

3) Inflorescences

4) Fruits
Le fruit est une structure essentielle chez les plantes à fleurs (angiospermes), formée à partir de
l'ovaire après la fécondation. Il joue un rôle crucial en protégeant les graines en développement et
en facilitant leur dispersion.

Types de fruits :
Les fruits se classent en deux grandes catégories : les fruits charnus et les fruits secs, chacun ayant
des sous-catégories spécifiques.

1. Fruits charnus: Ces fruits sont caractérisés par leur chair moelleuse et juteuse, qui entoure les
graines. Ils se divisent en deux types principaux :

- Baies : Les baies contiennent plusieurs graines, souvent appelées pépins, dispersées à l'intérieur
de la chair du fruit. Exemples : les tomates, les raisins, et les oranges.

- Drupes : Les drupes, en revanche, possèdent un noyau dur à l'intérieur, qui contient la graine
unique. La chair charnue entoure ce noyau. Exemples : les pêches, les cerises, et les olives.

2. Fruits secs : Ces fruits, contrairement aux fruits charnus, ont une enveloppe sèche à maturité. Ils
se subdivisent en deux catégories selon leur comportement à maturité :

- Fruits déhiscents : Ces fruits s'ouvrent naturellement à maturité pour libérer les graines, facilitant
ainsi leur dispersion. Il existe plusieurs types d'ouverture chez les fruits déhiscents :

- Follicule : S'ouvre par une seule fente. Exemple : le fruit de l'hellébore.

- Gousse: S'ouvre par deux fentes longitudinales. Exemple : le pois et le haricot.

- Silique : Similaire à une gousse mais plus allongée, s'ouvre par deux fentes laissant une
membrane centrale. Exemple : le colza.
 - Capsule : S'ouvre de diverses manières, souvent par plusieurs fentes ou pores. Exemple : le
pavot.

- Fruits indéhiscents: Ces fruits ne s'ouvrent pas à maturité, gardant ainsi leurs graines enfermées
jusqu'à ce que des conditions externes les libèrent. On distingue principalement :

- Akène : Un fruit sec contenant une seule graine, non fusionnée avec la paroi du fruit. Exemple :
le pissenlit et le tournesol.

- Caryopse: Un fruit sec où la graine est fusionnée avec la paroi du fruit. Exemple : les grains de
maïs et de blé.

WOOCLAP :

1- Quel type de fruit est la pastèque ?

● baie
● drupe

● akène

● capsule

La pastèque est une baie car c’est un fruit charnu dans tout son ensemble. Ce n’est pas un fruit sec
et il ne contient pas de noyau comme dans une pêche. Tout de suite, on voit que l’on a des graines
et des pépins.

2- Quel type de fruit est la noix de coco ?

● baie
● drupe

● akène

● capsule

Les gens qui regardent Koh-Lanta sont sans doute un peu aidés car ils peuvent voir comment sont
ramassés et préparés les noix de coco. Autour de la noix de coco, on a une partie charnue. Au
supermarché, on ne l’achète pas sous cette forme.

3- Quel type de fruit est la noisette ?

● baie
● drupe

● akène

● capsule

La noisette est un fruit sec indéhiscent qui ne s’ouvre pas à maturité (on a besoin d’un casse noix
pour ouvrir l’enveloppe du fruit pour manger la graine de la noisette à l’intérieur).

4- Quel type de fruit est l’avocat ?

● baie
● drupe

● akène

● capsule

La baie est un fruit où toutes les parties sont charnues avec à l’intérieur un pépin. Le problème avec
l’avocat, c’est que tout le monde appelle la partie centrale “le noyau” alors qu’en fait, c’est “la
graine/le pépin”. Le fruit correspond à toute la partie verte de l’avocat. Même si le pépin est très gros
et dur, ça reste une baie. Ce n’est pas un noyau que l’on va pouvoir ouvrir pour récupérer la graine à
l’intérieur.

5- Quel type de fruit est la noix ?

● baie
● drupe

● akène

● capsule

C’est un petit piège ;-) En effet, pour les gens qui ont un noyer dans leur jardin, ils ont sûrement fait
attention que ce qui se développe sur l’arbre, c’est un fruit vert (la partie charnue) qui se dégrade
ensuite donnant alors la noix que l’on achète au supermarché. La noix possède une coquille à
l’intérieur de laquelle se trouve la graine.

​
 ​ IV- Grands groupes d’angiospermes

Quand une plante germe, un « bébé » plante se développe, les premières feuilles qui sortent sont
appelées cotylédons, il en sort 1 ou 2, et le grain de pollen peut s’ouvrir en 1 ou 2 ouvertures ou au
moins 3 ouvertures.

Les angiospermes, ou plantes à fleurs, sont divisées en trois grands groupes basés sur le nombre
de cotylédons et la structure de leur pollen.

1. **Monocotylédones** : Ce groupe est caractérisé par la présence d'un seul cotylédon, qui est la
première feuille à émerger lorsque la plante germe. Les monocotylédones présentent également un
pollen avec moins de trois ouvertures, souvent une seule. Ce groupe comprend des plantes bien
connues comme les graminées, les orchidées, et les palmiers.

2. **Angiospermes basales et Magnoliidées** : Ces plantes ont deux cotylédons, c'est-à-dire que
deux premières feuilles émergent lors de la germination. Leur pollen possède moins de trois
ouvertures, généralement une ou deux. Les angiospermes basales et les magnoliidées représentent
des groupes plus anciens et primitifs d'angiospermes, avec des exemples comme les magnolias et
les avocats.

3. **Triporées (Eudicotylédones)** : Les plantes de ce groupe ont également deux cotylédons, mais
leur pollen se distingue par la présence d'au moins trois ouvertures, ce qui les différencie des autres
groupes. Les eudicotylédones sont le groupe le plus vaste des angiospermes, incluant une grande
variété de plantes, comme les roses, les haricots, et les chênes.

Ces distinctions morphologiques et structurales aident les botanistes à classer les angiospermes et
à comprendre leurs relations évolutives.
 V- Angiospermes basales et Magnoliidées

A) Angiospermes basales

Les angiospermes basales constituent un petit ensemble avec dès feuilles simples.
Ce sont dès fleurs a caractère primitif ; les pétales et sépales ne sont pas différenciés, ce sont des
tépales.
Les pièces florales sont en nombre variable et insérées en hélice.
exemple : la badiane, plante médicinale inscrite dans la pharmacopée
Les angiospermes basales sont un groupe de fruits car chaque branche de l'étoile est un fruit, ils
sont souvent utilisés en cuisine pour aromatiser les plats, on peut aussi les mettre dans des plats
lourds pour lutter contre les troubles digestifs.

B) Magnoliidées

Les magnoliidées constituent un groupe de plantes angiospermes comprenant environ 9 000

espèces réparties en 20 familles. Ces plantes se distinguent par leurs feuilles simples et entières,
qui sont souvent caractérisées par une forme lisse et sans division.

Les fleurs des magnoliidées présentent une disposition florale unique : les nombreuses pièces
florales (comme les étamines et les carpelles) sont disposées en spirale sur un réceptacle allongé,
ce qui leur confère une apparence caractéristique. Contrairement à de nombreuses autres plantes,
les pétales et les sépales des magnoliidées ne sont pas distincts, mais se présentent sous la forme
de tépales, des structures uniformes qui forment l'enveloppe florale.

Parmi les espèces notables, le Magnolia officinalis, une plante officinale utilisée en médecine
traditionnelle, est particulièrement prisée pour ses propriétés bénéfiques sur le système digestif,
aidant à soulager divers troubles digestifs.

VI- Monocotylédones

Les monocotylédones sont un groupe de plantes principalement herbacées, regroupant

environ 62 500 espèces réparties en 80 familles. Leur appareil végétatif est simplifié, avec un
seul cotylédon (d'où leur nom), des tiges non ramifiées et l'absence de cambium, ce qui les
rend exclusivement herbacées. Leurs feuilles présentent typiquement une nervation
parallèle, et leur anatomie diffère de celle des autres angiospermes, notamment au niveau
des feuilles et des racines. De nombreuses monocotylédones possèdent des organes
souterrains, comme des rhizomes et des bulbes, qui leur permettent de survivre durant
l'hiver.

Appareil reproducteur :
- Calice et corolle non différenciés = tépales
- Fleurs parfois isolées (tulipe) parfois groupées en inflorescences
- Pièces florales généralement cyclisées
—> 5 cycles trimères (pièces par 3)
Beaucoup d’espèces toxiques ressemblent à l'ail des ours, qui ne sont pas comestibles et toxiques
(les principales sont le muguet et le colchique).