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11.-L’APTITUDE-ENTREPRENEURIALE

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L’APTITUDE

ENTREPRENEURIALE
One Mokgatle

LES COMPÉTENCES
ACTES 29
-1-
Le fondement biblique
Il nous faut souligner d’emblée que la Bible ne dit rien d'explicite sur l’entreprenariat ou
l’aptitude entrepreneuriale. Ce document ne peut donc débuter par un verset qui donnerait
un commandement clair du type « Tu entreprendras ». Nous devons plutôt rechercher des
passages qui révèlent la nature et les pratiques liées à l’aptitude entrepreneuriale. Dans ce
but, nous introduirons les réflexions qui suivent par une phrase courte mais puissante : « Je
me suis fait… »

Dans 1 Corinthiens 9.22, Paul déclare : « Je me suis fait tout à tous… » Une telle affirmation
peut nous déconcerter ou nous préoccuper. C’est souvent ce que l’on entend de la part de
chrétiens qui se compromettent, eux ou leurs croyances, afin d’être pertinents ou mieux
aimés. Évidemment, une telle interprétation n’a rien à voir avec l’aptitude entrepreneuriale,
mais évoque plutôt le fait de battre en retraite. Si nous voulons saisir pleinement le sens des
paroles de Paul, nous devons lire les versets 22 et 23 ensemble : « (…) Je me suis fait tout à
tous, afin d'en sauver de toute manière quelques-uns. Je fais tout à cause de l'Évangile, afin
d'y avoir part. »

Paul ne bat pas en retraite et n’évite pas la prise de risques, loin de là. Au contraire, son
intention est d’atteindre le plus grand nombre afin que beaucoup entendent la bonne
nouvelle de l’Évangile et soient attirés à Jésus-Christ. C’est ce qu’il explique au verset 23 :
il fait tout à cause de l’Évangile, et non parce qu’il cherche à être aimé de tous. Son but
n’est pas de vendre un livre à succès ou d’obtenir des « likes » sur Facebook. Son désir est
d’étendre les bénédictions de l’Evangile — c’est-à-dire que d’autres hommes et femmes
connaissent la joie d’avoir leurs péchés pardonnés et de recevoir la vie éternelle.

Paul ne préconisait absolument pas que nous fassions quelque compromis que ce soit avec
l’Évangile. Il enseignait ainsi que les croyants devaient « [s’abstenir] du mal sous toutes ses
formes » (1 Thessaloniciens 5.22). Il n’aurait rien fait de contraire à Christ et aux Écritures —
souvenez-vous de son opposition à Pierre lorsque ce dernier transigea avec l’Évangile dans
Galates 2.12-13. La mission que Paul avait reçue de Dieu était on ne peut plus claire dans son
esprit ; rien ne devait l’en détourner, surtout pas une pression extérieure pour se conformer
aux normes et aux préférences sociétales.

Comment Paul a-t-il pu donc se faire tout à tous sans courir après la notoriété ou faire des
compromis avec l’Évangile ? En étant serviteur. « Car, bien que je sois libre à l'égard de tous,
je me suis rendu le serviteur de tous, afin de gagner le plus grand nombre. » (1 Corinthiens
9.19.) En 1520, Martin Luther débute son ouvrage The Freedom of the Christian1 par ce
paradoxe : « Le chrétien est seigneur de tout, entièrement libre ; il n’est soumis à rien. Le
chrétien est serviteur de tous, parfaitement obéissant ; il est soumis à tous. »

Malgré son imposant curriculum vitæ et la longue liste de ses accomplissements, Paul se
considérait comme un serviteur (Philippiens 3.4-11, 1 Timothée 1.15, 1 Corinthiens 15.9-11). La

1
Le titre pourrait être traduit par « La liberté du chrétien », N.d.T.

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miséricorde de Dieu, si époustouflante, lui permettait de se voir tel qu’il était réellement :
un homme qui avait désespérément besoin de l’Évangile. Paul était donc attiré à Christ et
vivait en s’abandonnant totalement à Lui. Son existence entière tournait autour de son Père,
désirant que beaucoup d’autres se tournent vers Christ. Avant d’être le serviteur de tous,
Paul était d’abord le serviteur de Dieu (Romains 1.1, Tite 1.1-3).

Nous avons déduit, jusqu’ici, que Paul s’est fait tout à tous afin d’en gagner certains, et
qu’il savait quelle était son identité dans l’Évangile : un serviteur de tous, afin de gagner
encore plus d’entre eux à la cause de Christ. À partir de ces affirmations, nous pouvons donc
conclure que Paul s’est fait tout à tous pour la mission de Dieu — pour faire des disciples de
toutes les nations.

Paul élabore sur ce sujet dans 1 Corinthiens 9.20-22a :

Avec les Juifs, j'ai été comme Juif, afin de gagner les Juifs ; avec ceux qui sont sous
la loi, comme sous la loi — et pourtant je ne suis pas moi-même sous la loi — afin de
gagner ceux qui sont sous la loi ; avec ceux qui sont sans loi, comme sans loi — et
pourtant je ne suis pas moi-même sans la loi de Dieu, mais sous la loi de Christ —
afin de gagner ceux qui sont sans loi. J'ai été faible avec les faibles, afin de gagner
les faibles.

Paul explique qu’il adapte son enseignement à ceux qu’il tente d’atteindre par l’Évangile.
Il sépare le monde : d’un côté les religieux qui ont la loi (les Juifs), de l’autre ceux qui sont
sans la loi (les Gentils).

Le message de l’Évangile reste inchangé, mais la méthode selon laquelle il est présenté
dépend de la culture des auditeurs.

Lorsque Paul arrivait dans une ville, il posait deux questions :

1. Où sont les synagogues (les religieux) ?


2. Où sont les places publiques ou les institutions d’enseignement (ceux qui étaient
considérés comme étant loin de Dieu) ?

Sa vie et son ministère témoignent du fait que si son Évangile reste inchangé, la manière
dont il le présente pouvait varier, reflétant ainsi son désir d’atteindre le plus grand nombre.

Une réflexion théologique


Paul met ce principe à l’œuvre à maintes reprises dans les Écritures. Dans Actes 9.19b-
22, Saul (qui fut plus tard renommé Paul) ouvre les Écritures de l’Ancien Testament pour
démontrer à un auditoire juif que Jésus était bien le Messie :

Il resta quelques jours avec les disciples qui étaient à Damas, et aussitôt il se mit
à prêcher Jésus dans les synagogues (en disant) que c'était le Fils de Dieu. Tous
ceux qui l'entendaient étaient dans l'étonnement et disaient : N'est-ce pas celui qui

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persécutait à Jérusalem ceux qui invoquent ce nom, et n'est-il pas venu ici pour
les emmener liés devant les principaux sacrificateurs ? Cependant Saul se fortifiait
intérieurement de plus en plus et confondait les Juifs qui habitaient Damas, en
démontrant que Jésus est le Christ.

Dans Actes 17.1-3, Paul passe trois sabbats dans les synagogues à expliquer et exposer les
Écritures.

Dans Actes 13.14-16, les auditeurs sont du même groupe culturel que dans Actes 9 ; cependant,
ce passage mentionne également la présence des Gentils (v 16). Le message de Paul nous
est transmis. Il commence par rappeler l’exode, un des événements les plus importants de
l’histoire d’Israël, puis continue avec l’histoire d’Israël, puis le roi David, avant d’évoquer la
promesse messianique (Actes 13.23) et de faire le lien entre celle-ci et Jésus. Il en déduit que
toutes les Écritures attestent que Jésus est le Messie (Actes 13.27). Dans ce contexte, Paul
utilise l’histoire d’Israël, les Écritures, et l’espérance messianique.

Dans Actes 14.8-18, le contexte culturel change ; nous sommes alors parmi les Gentils. Paul
et Barnabas se trouvent dans la ville de Lystre et guérissent un homme infirme de naissance.
Les Gentils, en voyant ce miracle, s’imaginent que Paul et Barnabas sont des dieux (Zeus et
Hermès) et se mettent à les adorer. Voici comment Paul réagit aux versets 15 à 17 :

« Pourquoi faites-vous cela ? Nous sommes, nous aussi, des hommes de même nature
que vous, et nous vous annonçons, comme une bonne nouvelle, qu'il vous faut vous
détourner de ces vanités et vous convertir au Dieu vivant qui a fait le ciel, la terre,
la mer, et tout ce qui s'y trouve. Dans les générations passées, il a laissé toutes les
nations suivre leurs propres voies, quoiqu'il n'ait cessé de rendre témoignage de ce
qu'il est par ses bienfaits, en vous donnant du ciel les pluies et les saisons fertiles, en
vous comblant de nourriture et de bonheur dans le cœur. »

Remarquez comment Paul présente ici les vérités de l’Évangile. Son approche diffère
grandement de la présentation donnée aux Juifs. Il ne se réfère pas aux Écritures mais
en appelle à leur connaissance du monde naturel. Il souligne les preuves présentes dans
la nature pour soutenir l’existence d’un Créateur surnaturel, et prouve l’absurdité de
leur idolâtrie.

Dans Actes 17.22-34, Paul se trouve à Athènes et remarque l’idolâtrie de la ville. Alors qu’il
prêche dans la synagogue et parle sur la place publique, des philosophes stoïciens et
épicuriens lui demandent d’enseigner ce nouveau message aux philosophes à l’Aréopage.
Paul s’y rend, évalue la situation, puis, debout au milieu d’eux, déclare :

Athéniens, je vois que vous êtes à tous égards extrêmement religieux. Car, en passant,
j'ai observé tout ce qui est l'objet de votre culte, et j'ai même trouvé un autel avec
cette inscription : À un dieu inconnu ! Ce que vous vénérez sans le connaître, c'est
ce que je vous annonce. Le Dieu qui a fait le monde et tout ce qui s'y trouve, lui qui
est le Seigneur du ciel et de la terre, n'habite pas dans des temples faits par la main
des hommes ; il n'est pas servi par des mains humaines, comme s'il avait besoin de

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quoi que ce soit, lui qui donne à tous la vie, le souffle et toutes choses.

Une fois de plus, il ne base pas ouvertement son argumentation sur les Écritures mais se sert
de la vérité de celles-ci pour interpréter correctement ce que tous perçoivent — qu’il existe
un Créateur surnaturel et que l’homme a été créé pour l’adorer.

Le point de tous ces passages est clair. Paul critique toujours la culture à travers le prisme de
l’Évangile. C’est pourquoi il présente la même vérité de manières différentes — afin de faire
rayonner la lumière de Christ dans un contexte culturel spécifique. Beaucoup utiliseraient le
terme « contextualisation » pour qualifier cette façon de procéder ; toutefois, et pour les fins
de ce document, nous irons plus loin et l’appellerons la « contextualisation entrepreneuriale ».

Nous avons d’ores et déjà étudié cette manière de faire dans le Nouveau Testament, et nous
nous intéresserons désormais à ses occurrences dans l’Ancien Testament. Après plusieurs
décennies pendant lesquelles Dieu envoie des prophètes pour appeler Israël à la repentance,
Jérémie relate la façon dont Dieu envoie le jugement sur son peuple. Le changement de ton
entre les chapitres 28 et 29 de Jérémie est intéressant. C’est en Jérémie 29 qu’une note
d’espérance se fait entendre — l’espérance que Dieu sauverait son peuple de la captivité
et se rapprocherait de lui dans son amour. Jérémie 29.11-14a contient ainsi une promesse
bien connue :

Je connais, moi, les desseins que je forme à votre sujet, — oracle de l'Éternel —, desseins
de paix et non de malheur, afin de vous donner un avenir fait d'espérance. Alors,
vous m'invoquerez et vous pourrez partir ; vous intercéderez auprès de moi, et je
vous exaucerai. Vous me chercherez et vous me trouverez, car vous me chercherez
de tout votre cœur. Je me laisserai trouver par vous (…).

Le peuple de Dieu est ici dans une terre étrangère parmi des gens qu’il considérait impies et
éloignés de Dieu. Notez ce que Dieu ordonne au peuple d’Israël — il s’agit d’une condition
liée à la promesse ci-dessus :

Ainsi parle l'Éternel des armées, le Dieu d'Israël, à tous les déportés que j'ai déportés
de Jérusalem à Babylone : Bâtissez des maisons et habitez-les ; plantez des jardins
et mangez-en les fruits. Mariez-vous et engendrez des fils et des filles ; mariez vos
fils et donnez vos filles en mariage, afin qu'elles enfantent des fils et des filles ;
multipliez là où vous êtes et ne diminuez pas. Recherchez la paix de la ville où je
vous ai déportés et intercédez auprès de l'Éternel en sa faveur, parce que votre paix
dépendra de la sienne. (Jérémie 29.4-7)

Ces commandements auraient profondément choqué l’Hébreux moyen de l’époque — Dieu


les appelait en fait à s’immerger dans une culture païenne. Il les appelait à construire leurs
maisons, à planter leurs jardins, et à se marier au sein de cette culture étrangère. Ils devaient
être une bénédiction pour la ville. Ils n’étaient pas supposés adorer des dieux étrangers,
mais plutôt demeurer au milieu d’un peuple étranger afin que les Gentils puisse voir l’amour
et la grâce du seul vrai Dieu.

-5-
Pour mener à bien cette mission, notamment au début, le peuple hébreux devait s’entraîner
à mettre en pratique le « Je me suis fait… afin d'en sauver de toute manière quelques-
uns » (1 Corinthiens 9.22). Cela requérait de repenser et de redéfinir leurs attentes, de se
repentir profondément et de revenir à une vision du monde centrée sur Dieu. Israël devait
se détourner de son obéissance égoïste pour adorer Yahvé et bénir les autres nations.
Nous pouvons affirmer que cette nouvelle compréhension de leur contexte est un exemple
d’aptitude entrepreneuriale.

Enfin, Jésus nous donne le plus bel exemple de « Je me suis fait… afin d'en sauver de toute
manière quelques-uns » : « Au commencement était la Parole, et la Parole était avec Dieu, et
la Parole était Dieu » (Jean 1.1), puis « La Parole a été faite chair, et elle a habité parmi nous,
pleine de grâce et de vérité ; et nous avons contemplé sa gloire, une gloire comme celle du
Fils unique venu du Père » (verset 14).

Jean commence par expliquer que Jésus a quitté les cieux et s’est revêtu de chair ; alors qu’il
était pleinement divin, il est devenu pleinement humain afin de sauver ceux qui placeraient
leur foi en Lui. Dans Hébreux 4.15, nous apprenons que Jésus est devenu notre souverain
sacrificateur, « [capable] de compatir à nos faiblesses ; mais il a été tenté comme nous à
tous égards, sans (commettre de) péché ».

Jésus s’est fait tout pour nous afin que nous puissions venir à lui avec assurance. Voici
l’acte ultime d’un serviteur. C’est ainsi que Jésus nous touche ; c’est ainsi que l’Évangile
nous atteint.

L’engagement culturel
Dans toutes ces situations, le peuple de Dieu — et, fondamentalement, Dieu lui-même dans
la deuxième personne de la trinité — était motivé par le désir d’apporter l’Évangile à ceux
qui étaient indignes de Dieu, ceux qui semblaient trop loin de lui pour être rachetés par lui.

Peut-être qu’aujourd’hui, il s’agit du syndicat de la drogue dans votre ville, ou les personnes
qui appartiennent à d'autres religions. Peut-être est-ce ceux de la génération Y en recherche
de spiritualité, ou les érudits qui défendent l'athéisme. Ce sont ces personnes que Jésus est
venu sauver : « Ce ne sont pas les bien-portants qui ont besoin de médecin, mais les malades
(…) car je ne suis pas venu appeler des justes, mais des pécheurs » (Matthieu 9.12-13).

En réalité, nous sommes tous malades ; nous avons tous désespérément besoin d’un
médecin. Malheureusement, l’église a souvent battu en retraite et s’est contentée d’atteindre
certains « foyers de culture » qui semblent, au premier abord, plus « faciles ». Mais l’église
est appelée à atteindre tous les peuples. C’est précisément dans les groupes culturels où
Jésus n’est pas connu, où son nom n’est pas prononcé, que nous avons besoin d’envoyer des
implanteurs entrepreneuriaux — qui peuvent prendre les vérités immuables de l’Évangile et
repenser leur mise en application. L’aptitude entrepreneuriale, c’est la capacité à inviter de
nouveaux auditoires à entendre l’Évangile et à présenter ce dernier de manière à ce qu’il
confronte les cultures de manières innovantes.

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L’expression « aptitude entrepreneuriale » est habituellement utilisée pour décrire ceux et
celles qui sont doués pour lancer de nouveaux projets ; ce sont des visionnaires hautement
créatifs et stratégiques, énergiques et pleins d’initiative. Ceux qui obtiennent un score élevé
sur les tests d’aptitude entrepreneuriale sont réputées pour être capables d’enlister d’autres
personnes dans leurs projets. Ces compétences sont utiles aux implanteurs ; ils doivent
lancer une nouvelle initiative, lever des fonds, recruter des gens — mais plus important
encore, ils doivent, en tant que serviteurs, appliquer l’Évangile à de nouvelles cultures afin
d’en sauver de toute manière quelques-uns.

La portée missionnelle
Paul était conscient qu’il ne suffisait pas de présenter les vérités de l’Évangile de différentes
manières ; il était également nécessaire de développer des méthodes innovantes afin de
diriger cette « nouvelle » famille de Dieu où, désormais, des Juifs et des païens participaient
à l’Évangile. Paul déclare ainsi dans Éphésiens 3.6 :

« Les païens ont un même héritage, forment un même corps et participent à la


même promesse en Christ-Jésus par l’Évangile. »

La culture était en pleine transformation, et Paul devait apprendre à s’adapter afin qu’il
puisse s’y impliquer et converser avec elle de manière pertinente. Il s’agissait là d’un concept
totalement révolutionnaire à l’époque qui eut pour effet l’implantation et le développement
de nouvelles églises et de nouveaux mouvements ancrés dans l’Évangile à travers toutes les
populations.

Actes 29 est une famille diversifiée et mondiale d’églises qui implantent des églises. Si nous
prenons au sérieux la grande mission pour que la bonne nouvelle de Jésus-Christ atteigne
chaque centimètre carré du globe, il nous faudra faire preuve d’un grand sens de l’innovation
missionnel. Les nouvelles technologies et la globalisation créent des changements rapides ;
les méthodes que les églises, les réseaux et les mouvements utilisaient il y a cinq ou dix ans
deviennent vite obsolètes. Pour atteindre un monde en perpétuel changement, il nous faut
une aptitude entrepreneuriale saturée par le désir que des hommes et des femmes soient
sauvés.

Cette aptitude entrepreneuriale se manifeste lorsque nous essayons de comprendre la culture


de quelqu’un qui ne nous ressemble pas afin de créer de nouvelles manières d’atteindre
cette culture. Il s’agit d’inventer quelque chose de nouveau dans le but de communiquer les
vérités immuables de l’Évangile. Et le point de départ, c’est une vie basée sur le principe du
« Je me suis fait ».

Des lectures et des questions de réflexion complémentaires sont disponibles sur


acts29.com/competencies/?lang=fr

Sauf mention contraire, textes bibliques tirés de la Nouvelle version Segond révisée (Bible à la colombe) © Société
biblique française – Bibli’O, 1978. Reproduit avec autorisation. Tous droits réservés.

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