Rapport 2009
Rapport 2009
Rapport 2009
recrutement
Les rapports des jurys sont établis sous la responsabilité des présidents de jury
CONSEILS PRATIQUES AUX FUTURS CANDIDATS
Il est recommandé aux futurs candidats de s’informer à l’avance sur les modalités des
concours de recrutement en général et sur celles particulières au CAPES externe et au
CAFEP-CAPES de mathématiques.
http://education.gouv.fr
rubrique SIAC2.
Les informations spécifiques (programmes ; nature des épreuves) sont publiées dans
le bulletin officiel de l’éducation nationale, publication qui informe les enseignants : car-
rière, programmes, nominations, vacances de postes, concours, etc. Ces renseignements se
trouvent également, pour l’essentiel, dans le rapport du concours.
Le jury, pour faciliter la recherche d’information émanant des candidats et des forma-
teurs, a en outre créé un site à l’adresse :
http://capes-math.org
2
Table des matières
1 PRÉSENTATION DU CONCOURS 2009 4
1.1 Composition du jury. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 4
1.2 Programme du concours . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 8
1.3 Statistiques . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 26
1.3.1 Evolution et résultats généraux . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 26
1.3.2 Résultats par catégories . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 26
1.3.3 Résultats par académie . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 28
1.3.4 Répartition des notes . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 30
1.4 Les épreuves écrites . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 34
1.5 Les épreuves orales . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 34
1.5.1 Organisation . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 34
1.5.2 Conseils pratiques. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 35
1.5.3 L’évaluation des épreuves orales . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 35
1.5.4 Première épreuve : exposé sur un thème donné. . . . . . . . . . . . . 36
1.5.5 Seconde épreuve : épreuve sur dossier . . . . . . . . . . . . . . . . . . 37
1.5.6 Commentaires sur l’utilisation de la calculatrice . . . . . . . . . . . . 38
4 CONCLUSION 84
5 ANNEXES 85
5.1 Bibliothèque du CAPES . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 85
5.1.1 Programmes (documents disponibles dans les salles de préparation,
utilisables pour les deux épreuves orales) . . . . . . . . . . . . . . . . 85
5.1.2 Ouvrages disponibles seulement pour l’épreuve sur dossier . . . . . . 85
5.2 Calculatrices . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 95
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1 PRÉSENTATION DU CONCOURS 2009
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Mme CORTEZ Aurélie Maître de conférences Versailles
M. COUCHOURON Jean-François Maître de conférences Nancy-Metz
Mme COURBON Denise IA-IPR Lyon
M. COURILLEAU Patrick Maître de conférences Versailles
M. DAMAMME Gilles Maître de conférences Caen
Mme DARRACQ- Marie-Cécile Professeur Agrégé Grenoble
CALMETTES
M. DE BIÈVRE Stéphan Professeur des Lille
Universités
M. DE SAINT Arnaud Professeur Agrégé Montpellier
JULIEN
Mme DEAT Joëlle IA-IPR Versailles
M. DESCHAMPS Bruno Professeur des Nantes
Universités
M. DESROUSSEAUX Pierre-Antoine Professeur Agrégé Montpellier
Mme DESSAIGNE Aurélie Professeur Agrégé Versailles
M. DIGER Alain IA-IPR Orléans-Tours
M. DOMBRY Clément Maître de conférences Poitiers
M. DUBOULOZ Georges Professeur Agrégé Grenoble
Mme DUCOURTIOUX Catherine Maître de conférences Corse
Mme ERNOULT Monique Professeur Agrégé Créteil
M. ESCOFFIER Jérôme Professeur Agrégé Aix-Marseille
Mme ÉVRARD Sabine Professeur Agrégé Amiens
M. FAURE Christian IA-IPR Montpellier
M. FAURE Ludovic Professeur Agrégé Bordeaux
M. GARCIA Gilles Professeur Agrégé Paris
M. GEWIRTZ Alexander Professeur Agrégé Amiens
M. GLIÈRE André-Jean Professeur Agrégé Nantes
M. GOSSE Michel IA-IPR Lille
M. GRAS Hervé Professeur Agrégé Créteil
M. HARLÉ Jean Professeur de Chaire Amiens
Supérieure
M. HASSAN Azzam Professeur Agrégé Grenoble
M. HONVAULT Pascal Maître de conférences Lille
M. HUBERT Nicolas Professeur Agrégé Versailles
Mme HUG Patricia Professeur Agrégé Versailles
Mme HUMBERT Martine Professeur Agrégé Nancy-Metz
M. JAMET Pierre-Yves Professeur de Chaire Aix-Marseille
Supérieure
Mme JAUFFRET Brigitte IA-IPR Aix-Marseille
Mme JOINT Marie-Emmanuelle Professeur Agrégé Rennes
Mme KHERIEF Khamsa Professeur Agrégé Paris
Mme KOWALSKA- Anna Professeur Agrégé Nancy-Metz
CHASSAING
M. LAAMRI El-Haj Maître de conférences Nancy-Metz
Mme LACRESSE Christelle Professeur Agrégé Nancy-Metz
M. LAGRAIS Alain Professeur Agrégé Nantes
Mme LANÉRY Hélène Professeur Agrégé Amiens
Mme LANGLOIS Catherine Professeur Agrégé Lyon
M. LAOUES Mourad Professeur Agrégé Dijon
5
M. LASSALLE Olivier IA-IPR Créteil
Mlle LAURENT Céline Professeur Agrégé Versailles
M. LAZAR Boris IA-IPR Rennes
M. LE FLOCH Laurent Maître de conférences Poitiers
M. LEBRUN Guillaume Professeur Agrégé Nantes
Mme LÉCUREUX- Marie-Hélène Professeur Agrégé Toulouse
TÊTU
M. LEFEUVRE Yann Professeur Agrégé Amiens
M. LEGRY Ludovic IA-IPR Amiens
M. LEMPEREUR Robert Professeur Agrégé Versailles
DE GUERNY
M. LETORT Pierre-Yves Professeur Agrégé Bordeaux
Mme LOUVRIER Pascale Professeur Agrégé Caen
M. LUCAS Édouard Professeur Agrégé Paris
Mme MALLÉGOL Pascale Professeur Agrégé Nancy-Metz
Mme MALLET Nathalie Professeur Agrégé Poitiers
M. MARINO Alexandre Professeur Agrégé Nice
Mme MAROTTE Fabienne Maître de conférences Poitiers
M. MARTEAU Jean-Luc IA-IPR Lyon
M. MASSELIN Vincent Professeur Agrégé Rouen
M. MAUGER David Maître de conférences Paris
Mme MÉDARD Natacha Professeur Agrégé Grenoble
M. MERCKHOFFER René IA-IPR Versailles
M. MICHALAK Pierre IA-IPR Versailles
Mme MICHAU Nadine Professeur Agrégé Versailles
Mme MUNCK Françoise IA-IPR Nantes
M. NADIR Hachemi Professeur Agrégé Nantes
M. NEVADO Alain IA-IPR Nantes
Mme NIKOLSKAIA Ludmila Professeur Agrégé Bordeaux
M. NIN Gérard Maître de conférences Aix-Marseille
M. PAGOTTO Éric IA-IPR Caen
M. PAYET Willy Professeur Agrégé La Réunion
M. PETIT Francis IA-IPR Grenoble
Mme POLLAK Yolaine Professeur Agrégé Versailles
M. POMAGEOT Loïc Professeur Agrégé Amiens
M. RENIER Guillaume Professeur Agrégé Versailles
M. ROBLET Emmanuel Professeur de Chaire Paris
Supérieure
M. ROLLAND Hervé Professeur Agrégé Rennes
M. ROMOLI David Professeur Agrégé Nantes
Mme ROUANET Véronique Professeur Agrégé Créteil
Mme ROUDNEFF Évelyne IA-IPR Versailles
M. ROUX Hervé Professeur Agrégé Aix-Marseille
Mme SABBAN Chloé Professeur Agrégé Paris
Mme SANZ Monique IA-IPR Nantes
M. SASSI Taoufik Professeur des Caen
Universités
M. SCATTON Philippe IA-IPR Reims
M. SERRA Éric IA-IPR Nice
M. SOUVILLE Jean Maître de conférences Poitiers
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M. SUEUR Franck Maître de conférences Paris
Mme SZWARCBAUM Élia Professeur Agrégé Versailles
M. TERRACHER Pierre Maître de conférences Bordeaux
Mme TERREAU Corinne Professeur Agrégé Dijon
M. TESTUD Benoît Maître de conférences Amiens
M. TOUPANCE Pierre-Alain Professeur Agrégé Lyon
Mme TRÉFOND Marie-Christine Professeur Agrégé Amiens
M. TRUCHAN Alain IA-IPR Lyon
M. VANROYEN Jean-Philippe Professeur Agrégé Lille
M. VINAVER Georges Professeur Agrégé Versailles
M. ZARRABI Mohamed Maître de conférences Bordeaux
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1.2 Programme du concours
Le texte en vigueur, paru au B.O. no 8 spécial du 24 mai 2001, a été modifié par le B.O.
no 5 spécial du 20 mai 2004. Les modifications, mineures, visaient essentiellement à mettre
en cohérence le programme avec les évolutions des programmes des classes de lycée. Le
texte ci-dessous tient compte de ces modifications.
ÉPREUVES ÉCRITES
ANNEXE I
1. La réunion des programmes de mathématiques des collèges et des lycées d’enseignement général
et technologique en vigueur au 1er janvier de l’année du concours et de ceux en vigueur au 1er
janvier de l’année précédente.
2. L’utilisation des calculatrices électroniques est défini par les arrêtés du 15 mai 1997 complétés
par la circulaire no 99-018 du 01-02-1999 parue au BOÉN no 6 du 11-02-1999 ainsi que la circulaire
du 16-11-1999.
Dans ce cadre, les candidats doivent se munir d’une calculatrice scientifique programmable, al-
phanumérique ou non, et graphique. Ils doivent savoir utiliser leur calculatrice dans les situations
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numériques et algorithmiques liées au programme. Cet emploi combine les capacités suivantes, qui
constituent un savoir-faire de base et sont seules exigibles :
– Savoir programmer une instruction d’affectation.
– Savoir effectuer les opérations arithmétiques sur les nombres et savoir comparer des nombres.
– Savoir utiliser les touches des fonctions qui figurent au programme et savoir programmer le calcul
des valeurs d’une fonction d’une ou plusieurs variables permis par ces touches.
– Savoir programmer une instruction séquentielle, alternative ou itérative.
– Savoir afficher à l’écran la courbe représentative d’une fonction.
Ils doivent en outre munir leur calculatrice de programmes permettant :
– la recherche de solutions approchées d’une équation numérique à une variable ;
– le calcul de valeurs approchées d’une intégrale.
B. Programme complémentaire
Comme il est indiqué dans les instructions, les problèmes et les méthodes numériques et les aspects
algorithmiques et informatiques (construction et mise en forme d’algorithmes, comparaison de leur
performance, rédaction méthodique de programmes) sont largement exploités. Dans le texte du
programme, ils sont représentés par le signe §.
Occurrences libres (ou parlantes) et occurrences liéesR (ou muettes)P d’une variable dans une ex-
pression mathématique ; signes mutificateurs usuels ( · · · d . . ., , →
7 , { · · · | · · · } ; ∀, ∃ ; etc.) ;
mutifications implicites.
Utilisation des connecteurs et des quantificateurs dans le discours mathématique ; lien entre connec-
teurs logiques et opérations ou relations ensemblistes.
Opérations ensemblistes usuelles ; produit cartésien d’un nombre fini d’ensembles. Relations et
applications ; lois de composition internes ou externes.
Ensemble des parties d’un ensemble ; image directe ou image réciproque d’une partie par une appli-
cation ; comportement des opérations d’image directe et d’image réciproque vis-à-vis des opérations
ensemblistes.
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Construction de Z, de Q.
Équipotence de deux ensembles ; classe des ensembles équipotents à un ensemble donné ; notion de
cardinal.
Théorème de Cantor (« aucun ensemble n’est équipotent à l’ensemble de ses parties »).
Fonction caractéristique d’une partie d’un ensemble ; équipotence entre l’ensemble des parties d’un
ensemble E et l’ensemble des applications de E dans {0, 1}.
Ensembles dénombrables : exemples usuels (N2 , Z, Q, l’ensemble des suites finies d’entiers, l’en-
semble des parties finies de N, l’ensemble Q[X] des polynômes à coefficients rationnels, l’ensemble
des nombres algébriques, etc.).
2. ALGÈBRE ET GÉOMÉTRIE
I. Nombres et structures
1. Groupes
a) Groupes, morphismes de groupes. Sous-groupes, sous-groupe engendré par une partie. Groupes
cycliques. Ordre d’un élément ; théorème de Lagrange. Image et noyau d’un morphisme de groupes.
Sous-groupes distingués, groupe quotient. Groupe opérant sur un ensemble, orbites. Éléments
conjugués.
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1. Polynômes à une indéterminée
b) Fonctions polynômes
Équations algébriques. Relations entre les coefficients et les racines d’un polynôme scindé.
1. Espaces vectoriels
b) Sous-espaces vectoriels ; image et noyau d’une application linéaire. Sous-espace engendré par une
partie. Somme d’un nombre fini de sous-espaces vectoriels, somme directe. Sous-espaces vectoriels
supplémentaires, projecteurs.
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2. Espaces vectoriels de dimension finie
a) Espaces admettant une famille génératrice finie. Théorème de la base incomplète, existence
de bases ; dimension. Dimension d’un sous-espace, rang d’une famille de vecteurs. Existence de
supplémentaires. Dimension d’une somme directe.
d) Dualité. Bases associées d’un espace E et de son dual E ∗ . Orthogonal dans E ∗ d’une partie de
E, orthogonal dans E d’une partie de E ∗ : dimension de l’orthogonal, double orthogonal.
3. Matrices
a) Espace vectoriel Mp,q (K) des matrices à p lignes et q colonnes. Isomorphisme entre L(K q , K p )
et Mp,q (K). Produit matriciel, transposition. Algèbre Mn (K) ; matrices inversibles, groupe linéaire
GLn (K). Matrices symétriques, antisymétriques.
b) Matrice d’une application linéaire d’un espace vectoriel dans un autre, ces espaces étant munis
de bases ; matrice d’un endomorphisme d’un espace vectoriel muni d’une base, matrice d’une famille
finie de vecteurs relativement à une base. Matrice de passage (la matrice de passage de la base B
à la base C est la matrice dont la j-ième colonne est formée des coordonnées dans B du j-ième
vecteur de C). Effet d’un changement de base(s) sur la matrice d’une application linéaire.
d) Rang d’une matrice. Utilisation de matrices carrées extraites pour la détermination du rang.
Matrices équivalentes. Caractérisation à l’aide du rang. Toute matrice M de rang r est équivalente
à la matrice Ir = (aij ), définie par les relations ajj = 1 si 1 6 j 6 r, et aij = 0 dans tous les autres
cas. Rang de la transposée d’une matrice.
e) Applications des déterminants, expression de l’inverse d’une matrice carrée inversible, formules
de Cramer ; orientation d’un espace vectoriel réel de dimension finie.
f) En relation avec la géométrie, application des déterminants à l’étude des systèmes linéaires de
deux ou trois équations à deux ou trois inconnues.
5. Calcul matriciel
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§ b) Opérations élémentaires sur les lignes (ou les colonnes) d’une matrice ; addition d’un multiple
d’une ligne à une autre, multiplication d’une ligne par un scalaire non nul, échange de deux lignes.
Applications à la résolution des systèmes linéaires, au calcul de déterminants, à l’inversion des
matrices carrées et au calcul du rang.
Endomorphismes diagonalisables ; l’espace est somme directe des sous-espaces propres. Tout endo-
morphisme dont le polynôme caractéristique est scindé et a toutes ses racines simples est diagona-
lisable. Pour qu’un endomorphisme soit diagonalisable, il faut et il suffit qu’il annule un polynôme
scindé dont toutes les racines sont simples.
§ d) Valeurs propres d’une matrice carrée, vecteurs (colonnes) propres. Matrices semblables. Dia-
gonalisation, trigonalisation des matrices carrées. Exemples d’emploi de décomposition en blocs
(produits, matrices diagonales par blocs, triangulaires par blocs).
1. Espaces euclidiens
c) Automorphismes orthogonaux. Groupe orthogonal O(E), groupe des rotations (ou spécial or-
thogonal) SO(E). Matrices orthogonales. Groupes O(n) et SO(n). Matrice associée à un automor-
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phisme orthogonal dans une base orthonormale.
b) Dans le plan euclidien orienté (n = 2) : matrice d’une rotation ; angle d’une rotation. Morphisme
canonique de R sur SO(2).
3. Espaces hermitiens
c) Automorphismes unitaires. Groupe unitaire U (E). Groupe U (n) des matrices unitaires d’ordre n.
§ a) Calcul de la projection orthogonale d’un vecteur sur un sous-espace et de la distance d’un point
à un sous-espace. Application aux problèmes de moindres carrés ; minimisation de kAX − Bk2 , où
A ∈ Mn,p (R) et rang A = p.
§ b) Décomposition d’un élément M de GLn (R) sous la forme M = QR, où Q est orthogonale et
R est triangulaire supérieure, par la méthode de Householder.
§ a) Diagonalisation d’un endomorphisme symétrique (resp. hermitien) dans une base orthonor-
male.
Diagonalisation d’une matrice symétrique (resp. hermitienne) au moyen d’une matrice orthogonale
(resp. unitaire).
t
XAX
La plus grande valeur propre d’une matrice symétrique A est égale à sup t XX
X6=0
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b) Formes bilinéaires symétriques sur un espace euclidien, formes quadratiques, polarisation. En-
domorphisme symétrique associé à une forme quadratique ; réduction dans une base orthonormale.
c) Parties convexes.
2. Configurations
a) Position relative de deux plans dans l’espace. Plans perpendiculaires. Plan médiateur d’un
segment.
b) Cercles dans le plan. Puissance d’un point par rapport à un cercle. Ensemble des points M dont
le rapport des distances à deux points A et B est constant, ou tels que l’angle de droites (ou de
demi-droites) (M A, M B) soit constant.
d) Coniques. Définitions focales, bifocales ; tangente et normale en un point ; ellipse déduite d’un
cercle par affinité orthogonale ; hyperbole rapportée à ses asymptotes. Équation cartésienne d’une
conique ; réduction en repère orthonormal. Représentations paramétriques d’une conique. Équation
polaire d’une conique dont un foyer est à l’origine, la directrice associée et l’excentricité étant
données.
3. Transformations
a) Applications affines ; effets sur la barycentration et sur la convexité. Application linéaire associée.
Projections, affinités, symétries.
b) Groupe des transformations affines. Morphisme canonique du groupe affine sur le groupe li-
néaire ; groupe des translations, groupe des homothéties-translations. Isomorphisme canonique du
stabilisateur d’un point O sur le groupe linéaire.
c) Groupe des isométries, groupe des déplacements. Les réflexions engendrent le groupe des isomé-
tries ; dans l’espace, les demi-tours engendrent le groupe des déplacements.
e) Exemples de recherche du groupe des isométries laissant globalement invariante une configura-
tion du plan ou de l’espace. Exemples de recherche de transformations affines transformant une
configuration en une autre.
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4. Emploi des nombres complexes en géométrie
z−a z−a
§ d) Lignes de niveau des fonctions z 7→ z − a, z 7→ Arg(z − a), z 7→ z−b et z 7→ Arg z−b .
I. Suites et fonctions
Opérations algébriques sur les limites. Relations de comparaison : domination (u est dominée par
v), prépondérance (u est négligeable devant v) et équivalence (u est équivalente à v). Notations
u = O(v), u = o(v) ou u v, et u ∼ v.
Toute suite croissante majorée de nombres réels converge. Suites adjacentes. Développement déci-
mal d’un nombre réel. Droite numérique achevée R.
c) Toute suite de Cauchy de nombres réels ou complexes converge. De toute suite bornée de
nombres réels ou complexes, on peut extraire une suite convergente. Théorème du point fixe pour
une application contractante d’un intervalle fermé de R dans lui-même.
§ e) Exemples d’étude de suites de nombres réels définies par une relation de récurrence un+1 =
f (un ) et par une condition initiale.
Approximation d’une solution d’une équation numérique. Méthode de dichotomie. Méthode des
approximations successives ; méthodes de Newton, d’interpolation linéaire et d’ajustement linéaire.
Les fonctions étudiées dans ce paragraphe sont définies sur un intervalle de R et à valeurs réelles
ou complexes.
a) Limite d’une fonction en un point ; continuité en un point. Opérations sur les limites et sur les
fonctions continues. Image d’une suite convergente par une fonction continue.
b) Image d’un intervalle par une fonction continue, image d’un segment. Continuité de la fonction
réciproque d’une fonction continue strictement monotone sur un intervalle.
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3. Espaces vectoriels normés, réels ou complexes
Les applications étudiées dans ce paragraphe sont définies sur une partie d’un espace vectoriel
normé et à valeurs dans un espace vectoriel normé.
Distance d’un point à une partie non vide. Applications lipschitziennes. Produit d’une famille finie
d’espaces normés.
b) Voisinages d’un point d’un espace vectoriel normé, ouverts, fermés ; adhérence, intérieur et
frontière d’une partie, parties denses, points isolés, points d’accumulation.
Distance induite sur une partie ; voisinages d’un point, ouverts et fermés d’une partie.
Applications continues, caractérisation par image réciproque des ouverts ou des fermés. Continuité
d’une application composée ; homéomorphismes. Applications uniformément continues.
d) Suites convergentes, divergentes. Caractérisation des points adhérents et des applications conti-
nues à l’aide de suites.
e) Caractérisation des applications linéaires continues, norme d’une application linéaire continue.
Normes équivalentes.
f) Opérations algébriques sur les limites. Algèbre des fonctions numériques continues.
4. Espaces complets
a) Suites de Cauchy, espaces complets ; Rn et Cn sont complets. Parties complètes ; les parties
complètes d’un espace complet sont les parties fermées.
c) Théorème du point fixe pour les contractions d’une partie fermée d’un espace complet.
a) Équivalence des normes. Toute suite de Cauchy est convergente. De toute suite bornée on peut
extraire une suite convergente. Continuité des applications linéaires et multilinéaires.
b) Définition (séquentielle) des parties compactes. Les parties compactes sont les parties fermées
bornées.
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Image continue d’un compact, application aux fonctions numériques. Continuité uniforme d’une
application continue sur un compact.
Produit scalaire (dans le cas complexe, linéaire à droite, semi-linéaire à gauche), norme associée,
inégalité de Cauchy–Schwarz, identité du parallélogramme.
Existence d’une base orthonormale dans un espace de dimension finie. Projection orthogonale sur
un sous-espace de dimension finie, distance à un tel sous-espace.
Convergence simple, convergence uniforme. Pour des applications définies sur Rn ou Cn : conver-
gence uniforme sur tout compact. Continuité et limite d’une application définie comme limite d’une
suite uniformément convergente.
Critère de Cauchy de convergence uniforme. l’espace des applications bornées d’un ensemble dans
un espace de Banach, muni de la norme uniforme, est complet. Il en est de même pour l’espace
vectoriel normé des applications linéaires continues d’un espace normé dans un espace de Banach.
Parties connexes ; les parties connexes de R sont les intervalles. Image d’une partie connexe par
une application continue, théorème des valeurs intermédiaires. Connexité par arcs ; elle implique
la connexité et, dans le cas d’un ouvert d’un espace vectoriel normé, elle lui équivaut.
Les fonctions étudiées dans ce chapitre sont définies sur un intervalle non réduit à un point et à
valeurs dans un espace vectoriel de dimension finie sur R ou sur C.
Approximation uniforme des fonctions continues par morceaux par des fonctions en escalier ; ap-
proximation uniforme des fonctions continues par des fonctions continues affines par morceaux et
par des fonctions polynomiales. Interpolation de Lagrange.
2. Dérivation
a) Opérations sur les dérivées : linéarité, produit, quotient, fonctions composées, fonctions réci-
proques.
b) Inégalité des accroissements finis pour une fonction continue sur un intervalle et dérivable sur son
intérieur ; caractérisation des fonctions constantes et des fonctions lipschitziennes. Prolongement
des fonctions de classe C 1 sur un intervalle privé d’un point.
d) Fonction de classe C k (k entier naturel ou k infini) Si deux fonctions sont de classe C k , leur
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composée l’est encore. Caractérisation des C k -difféomorphismes parmi les fonctions de classe C k .
Formule de Leibniz. Définition des fonctions de classe C k par morceaux : une fonction f est dite
de classe C k par morceaux sur un segment [a, b] s’il existe une suite finie strictement croissante
a0 = a, a1 , . . . , an = b telle que la restriction de f à chacun des ]ai , ai+1 [ soit prolongeable en
une fonction de classe C k sur [ai , ai+1 ] ; elle est dite de classe C k par morceaux sur un intervalle
quelconque si sa restriction à tout segment est de classe C k par morceaux.
e) Fonctions à valeurs réelles : fonctions convexes. Caractérisation des fonctions convexes de classe
C 1 par la croissance de la dérivée première et par la position de la courbe par rapport aux tangentes.
Les seules connaissances exigibles portent sur l’intégration des fonctions continues par morceaux.
a) Intégrale d’une fonction en escalier sur un segment. Pour les fonctions à valeurs réelles, croissance
de l’intégrale.
d) Primitives d’une fonction continue sur un intervalle. Théorème fondamental du calcul différentiel
Rx
et intégral : soit f une fonction continue sur I ; pour tout point a de I, la fonction x 7→ a f (t) dt
est l’unique primitive de f sur I s’annulant au point a ; inversement, pour toute primitive F de f
Rb
sur I, et pour tout couple (a, b) de points de I, a f (t) dt = F (b) − F (a). En particulier, pour toute
Rb
fonction g de classe C 1 sur I, et pour tout couple (a, b) de points de I, g(b) − g(a) = a g 0 (t) dt.
e) Inégalité des accroissements finis relative à un couple de fonctions de classe C 1 , l’une vectorielle,
l’autre réelle. Formule de Taylor à l’ordre p avec reste intégral pour une fonction de classe C p+1 ;
inégalité de Taylor–Lagrange.
§ f) Calcul des valeurs approchées d’une intégrale. Méthode du milieu (ou des tangentes). Méthode
des trapèzes, méthode de Simpson : majoration du reste. Algorithmes d’approximation d’une in-
tégrale par ces deux méthodes.
Intégration des relations de comparaison au voisinage d’un point entre des fonctions continues ;
intégration des développements limités. Théorème de Taylor–Young (existence d’un développement
limité d’ordre p pour une fonction de classe C p ).
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5. Fonctions usuelles
6. Intégrales impropres
a) Intégrales convergentes, divergentes ; critère de Cauchy. Convergence absolue. Emploi de l’inté-
gration par parties.
b) Intégrales de fonctions positives. Emploi des relations de comparaison pour l’étude de la conver-
gence. Intégration des relations de prépondérance et d’équivalence au voisinage de +∞ : cas des
intégrales convergentes, cas des intégrales divergentes.
a) Passage à la limite uniforme dans les intégrales de fonctions continues sur un segment : appli-
cation à la dérivation de la limite d’une suite de fonctions de classe C 1 .
III. Séries
a) Séries à termes positifs. Emploi des relations de comparaison pour l’étude de la convergence.
Sommation des relations de prépondérance et d’équivalence ; cas des séries convergentes, cas des
séries divergentes.
Comparaison à une intégrale impropre, Convergence des séries de Riemann ; comparaison à une
série de Riemann.
b) Séries à termes réels ou complexes. Convergence d’une série alternée dont la valeur absolue du
terme général décroît et tend vers zéro ; majoration du reste.
d) Exemples d’encadrement ou d’évaluation asymptotique des restes d’une série convergente, des
sommes partielles d’une série divergente.
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§ e) Recherche de valeurs approchées de la somme d’une série convergente.
2. Séries de fonctions
Les fonctions considérées dans ce paragraphe sont à valeurs dans un espace vectoriel de dimension
finie sur R ou sur C.
a) Convergence simple, convergence uniforme sur un ensemble d’une série de fonctions ; convergence
normale (pour la norme uniforme).
3. Séries entières
Les coefficients des séries entières considérées dans ce paragraphe sont réels ou complexes.
a) Séries entières d’une variable complexe ; rayon de convergence, disque (ouvert) de convergence,
convergence normale sur tout compact du disque de convergence.
b) Séries entières d’une variable réelle : intégration et dérivation terme à terme dans l’intervalle
(ouvert) de convergence.
4. Séries de Fourier
b) Lorsque f est continue par morceaux, convergence de Sn vers f en moyenne quadratique ; formule
de Parseval. Théorème de Dirichlet ; convergence de Sn (x) vers la demi-somme des limites à droite
et à gauche de f au point x lorsque f est de classe C 1 par morceaux. Convergence normale de la
série de Fourier d’une fonction continue et de classe C 1 par morceaux.
§ Exemples d’utilisation de tels développements pour obtenir des valeurs approchées d’une fonction.
21
IV. Équations différentielles
a) Équation X 00 +a(t)X 0 +b(t)X = c(t), où a, b, c sont continues sur I à valeurs réelles ou complexes.
Système d’ordre 1 associé, étude du problème de Cauchy ; solutions de l’équation sans second
membre, méthode de variation des constantes. Expression des solutions dans le cas où l’on connaît
une solution de l’équation sans second membre associée ne s’annulant pas sur I.
a) Solutions d’une équation différentielle X 0 = f (t, X) (resp. X 00 = f (t, X, X 0 )), où f est de classe
C 1 sur un ouvert de R2 (resp. de R3 ). Existence et unicité d’une solution maximale du problème
de Cauchy.
§ b) Recherche de solutions approchées d’une équation différentielle scalaire d’ordre 1 par la mé-
thode d’Euler.
c) Résolution des équations des types suivants (en liaison avec la géométrie) : équation associée à
dy
une forme différentielle exacte, équation à variables séparables, équation homogène : dx = f ( xy )
d) Exemples d’emploi de changements de variable ou de fonction (en liaison avec des propriétés
d’invariance), d’échange de la variabIe et de la fonction, de paramétrages.
§ e) Exemples d’étude qualitative des courbes intégrales d’une équation différentielle. Exemples
de recherche des courbes intégrales d’un champ d’éléments de contact ou d’un champ de vecteurs
dans le plan.
1. Calcul différentiel
Les fonctions considérées dans ce paragraphe sont définies sur un ouvert de Rp et à valeurs dans Rn .
a) Limite, continuité, dérivée selon un vecteur, dérivées partielles. Applications de classe C 1 (ou
continûment différentiables).
c) Dérivées partielles d’ordre k ; théorème de Schwarz. Définition des applications de classe C k sur
un ouvert de Rp à valeurs dans Rn (k entier naturel ou k infini). Si deux applications sont de classe
22
C k , leur composée l’est encore ; définition des C k -difféomorphismes.
2. Calcul intégral
Aucune difficulté théorique ne peut être soulevée sur les notions de ce paragraphe.
b) Intégrales doubles et intégrales triples. Linéarité, croissance ; additivité par rapport aux en-
sembles. Calcul par intégrations successives. Changements de variables ; passage en coordonnées
polaires, cylindriques ou sphériques. Exemples de calculs d’aires planes et de volumes.
1. Courbes et surfaces
l’étude théorique est placée dans des hypothèses très larges. Toutes les formes du théorème des
fonctions implicites utiles pour ce paragraphe sont admises.
a) Définitions diverses d’une courbe (plane ou non) et d’une surface, par paramétrages ou par
équations.
b) En un point régulier : tangente à une courbe, plan normal ; plan tangent à une surface, normale.
Tangente à l’intersection de deux surfaces en un point où les plans tangents sont distincts.
c) Étude locale d’une courbe paramétrée plane : position de la courbe par rapport à une droite ;
concavité en un point birégulier, rebroussements, inflexions. Étude de branches infinies. Construc-
tion de courbes paramétrées.
d) Étude locale d’une courbe paramétrée de l’espace : plan osculateur en un point birégulier, étude
locale en un point trirégulier.
e) Enveloppe d’une famille de droites dans le plan, donnée par une équation a(t)x+b(t)y +c(t) = 0,
sur un intervalle où ab0 − ba0 ne s’annule pas.
f) Étude des courbes planes définies par des coordonnées polaires : étude locale, comportement
asymptotique, construction.
Longueur d’un arc paramétré de classe C 1 , abscisse curviligne. Pour un arc birégulier du plan
orienté, repère de Frenet, courbure, centre de courbure, développée, développantes.
3. Cinématique du point
a) Vitesse, accélération. Trajectoire, loi horaire. Moment cinétique, dynamique. Énergie cinétique.
23
4. Probabilités et statistiques
2. Variables aléatoires
Définition d’une variable aléatoire réelle, ou plus généralement à valeurs dans Rn . Événements
liés à une variable aléatoire. On admettra que la somme et le produit de deux variables aléatoires
sont des variables aléatoires. Les propriétés générales des variables aléatoires sont hors programme.
L’objectif est la mise en fonctionnement de ce concept sur les exemples décrits dans les trois alinéas
qui suivent. La tribu borélienne de R n’est pas au programme.
Dans de nombreuses situations, on rencontre des exemples simples de fonctions de plusieurs va-
riables aléatoires (sommes, produits). On admettra que si X1 , . . . , Xn sont indépendantes, toute
fonction de (X1 , . . . , Xp ) est indépendante de toute fonction de (Xp+1 , · · · , Xn ). Aucune théorie
générale des fonctions de plusieurs variables aléatoires n’est au programme.
On dit qu’une variable aléatoire X Rà valeurs réelles admet une densité f si sa fonction de répartition
x
peut s’écrire sous la forme F (x) = −∞ f (t) dt où f est une fonction à valeurs réelles positives ayant
R +∞
un nombre fini de points de discontinuité et telle que −∞ f (t) dt = 1. Moments, espérance (ou
moyenne), moment d’ordre 2, variance, écart-type. Variable centrées, variables réduites. Exemples
simples de fonctions d’une variable aléatoire (tels que aX + b, X 2 , eX , . . .). Lois définies par une
densité usuelle : loi uniforme, exponentielle, normale (ou de Laplace–Gauß). Densité d’un vecteur
aléatoire à valeurs dans R2 . Indépendance de deux variables aléatoires réelles à densité. Aucune
difficulté théorique ne doit être soulevée sur ces questions.
3. Convergence des suites de variables aléatoires. Inégalité de Bienaymé–Tchebychev (cas des va-
riables discrètes et des variables à densité). Convergence en probabilité. Loi faible des grands
nombres. Approximation de la loi hypergéométrique par la loi binomiale. Approximation de la loi
binomiale par la loi de Gauß, par la loi de Poisson.
24
4. Notions de statistiques.
d) Tests de paramètres : estimation du paramètre d’une loi binomiale, de la moyenne m d’une loi
normale. Test unilatéral, bilatéral.
ANNEXE II
Instructions et commentaires
Pour les épreuves écrites les candidats doivent se munir de calculatrice afin de s’en servir
lorsque ce sera autorisé.
Pour les épreuves orales les calculatrices personnelles sont interdites. Pour les sujets qui
en nécessiteraient l’usage, les candidats pourront en emprunter une à la bibliothèque du
CAPES.
25
1.3 Statistiques
1.3.1 Evolution et résultats généraux
Présents Présents
aux deux aux deux
Année Postes Inscrits Admissibles Admis
épreuves épreuves
écrites orales
Sont considérés comme présents les candidats qui ont des notes non nulles à toutes les épreuves
écrites.
Professions
I P a A
DIVERS 640 257 139 30
ELEV.IUFM.1ANN. 1536 1461 910 523
ETUDIANT 935 712 479 176
SANS EMPLOI 355 193 98 25
VAC.2ND DEGRE 109 75 32 11
CONT.2ND DEGRE 339 206 72 11
ASSISTANT EDUC. 329 248 106 30
26
catégories
I P a A
DIVERS 1645 1509 940 527
ETUDIANT 935 712 479 176
ENS.TIT.MEN 113 40 20 3
AG.NON TIT.MEN 902 596 241 60
HORS FP SS EMPL 648 295 156 40
Professions
I P a A
DIVERS 75 32 14 4
ELEV.IUFM.1ANN. 184 169 88 57
ETUDIANT 114 90 55 21
CADRE CONV.COL 25 5 4 2
SECT.TERTIAIRE 14 5 1 1
SANS EMPLOI 74 45 19 4
ENS.FPE NON.TIT 8 6 3 2
MAIT.OU DOC DEL 23 14 2 0
VAC.2ND DEGRE 58 38 17 2
MA 231 174 49 10
CONT.2ND DEGRE 69 39 11 4
ASSISTANT EDUC. 26 14 5 2
catégories
I P a A
DIVERS 186 171 89 57
ETUDIANT 114 90 55 21
ENS.TIT.MEN 22 7 2 0
AG.NON TIT.MEN 400 273 85 19
ENSEIGN PRIVE 32 19 5 1
AG.FONC.PUB.ETA 19 11 3 2
HORS FP SS EMPL 128 60 29 9
27
1.3.3 Résultats par académie
Académies
I P a A
AIX MARSEILLE 218 155 82 28
BESANCON 77 62 47 15
BORDEAUX 172 136 95 48
CAEN 105 89 48 19
CLERMONTFERRAND 84 73 45 25
DIJON 78 65 31 11
GRENOBLE 187 139 94 42
LILLE 291 242 151 73
LYON 216 168 115 54
MONTPELLIER 135 99 44 15
NANCY METZ 141 121 80 51
POITIERS 125 100 68 28
RENNES 188 158 88 35
STRASBOURG 152 112 80 37
TOULOUSE 215 150 91 44
NANTES 183 140 79 34
ORLEANS TOURS 115 85 44 18
REIMS 76 61 48 22
AMIENS 96 62 30 9
ROUEN 107 86 41 16
LIMOGES 49 36 16 5
NICE 143 94 45 14
CORSE 12 11 3 2
REUNION 95 64 32 11
MARTINIQUE 57 29 12 8
GUADELOUPE 79 55 15 6
GUYANNE 20 6 0 0
PARIS/CRET/VERS 762 513 299 127
NOUVELLE CALEDO 28 15 6 4
POLYNESIE 32 22 6 5
MAYOTTE 5 4 1 0
28
CAFEP CAPES-PRIVÉ MATHÉMATIQUES
Académies
I P a A
AIX MARSEILLE 31 21 14 5
BESANCON 15 11 6 2
BORDEAUX 46 34 20 6
CAEN 17 16 3 1
CLERMONTFERRAND 12 10 2 2
DIJON 13 10 4 1
GRENOBLE 39 28 12 6
LILLE 81 67 27 10
LYON 46 38 13 8
MONTPELLIER 40 23 7 1
NANCY METZ 23 18 9 4
POITIERS 14 10 3 1
RENNES 86 66 27 12
STRASBOURG 28 15 3 1
TOULOUSE 44 25 17 6
NANTES 98 76 31 15
ORLEANS TOURS 24 15 6 2
REIMS 10 6 2 1
AMIENS 26 18 7 3
ROUEN 17 13 5 3
LIMOGES 3 3 2 2
NICE 27 14 5 1
REUNION 6 2 2 0
MARTINIQUE 6 2 2 1
GUADELOUPE 2 2 0 0
GUYANNE 1 1 0 0
PARIS/CRET/VERS 142 86 38 15
NOUVELLE CALEDO 1 0 0 0
POLYNESIE 3 1 1 0
29
1.3.4 Répartition des notes
Écrit 1 Écrit 2
30
Oral : quartiles sur les notes non nulles
admissibles Admis
Épreuve 1 (sur 20) 14 10 5 16 14 11
Épreuve 2 (sur 20) 14 10 7 16 13 10
Total général (sur 80) 47 40 32 52 47 43
Oral 1 Oral 2
31
CAFEP CAPES-PRIVÉ MATHÉMATIQUES
Écrit 1 Écrit 2
32
Oral : quartiles sur les notes non nulles
admissibles Admis
Épreuve 1 (sur 20) 15 10 5 17 15 11
Épreuve 2 (sur 20) 14 10 7 16 14 11
Total général (sur 80) 47 38 30 53 47 43
Oral 1 Oral 2
33
1.4 Les épreuves écrites
Les épreuves écrites avaient lieu le lundi 9 et le mardi 10 mars 2009.
Il est rappelé que l’absence à une épreuve entraîne l’élimination du candidat. Le retard est aussi
une cause d’élimination, les candidats arrivant après la distribution des sujets n’étant pas autorisés
à composer.
La définition des épreuves proprement dites, les buts généraux qu’elles poursuivent, ainsi que le
programme auquel elles sont limitées, sont détaillées dans les documents officiels (voir la partie qui
leur est consacrée dans le rapport).
Les correcteurs élaborent leurs grilles de correction lors d’une réunion plénière, tenue après qu’ils
aient eu le temps d’analyser les sujets et de lire un échantillon de copies. Chaque copie est ensuite
corrigée deux fois, de manière totalement indépendante. Les deux correcteurs jumelés se concertent
à la fin de leur travail pour décider de la note finale.
Aucun commentaire, aucune annotation particulière ne figure sur les copies. Seule la note finale
après harmonisation y est inscrite. Les candidats qui souhaitent après coup revoir leur travail pour
mieux comprendre le résultat obtenu peuvent, conformément aux dispositions de la loi no 78.753
du 17 juillet 1978, obtenir satisfaction en s’adressant à la DGRH qui conserve les copies pendant
un an à cet effet.
De manière générale, les sujets des épreuves écrites sont construits dans le but de discriminer
l’ensemble des candidats, des meilleurs aux plus faibles ; c’est pourquoi de très bonnes notes ont pu
être attribuées à des copies n’abordant pas, et même de loin, l’ensemble du sujet. Ce fait que l’on
peut trouver contestable s’explique aussi par le souci qu’ont les auteurs de sujets de construire des
problèmes offrant un contenu suffisamment construit, notamment aboutissant à un ou des résultats
significatifs, et aussi par la nécessité de ne pas trop centrer le texte sur une partie trop réduite du
programme. Les questions qui recevront un poids particulièrement significatif dans le classement
des candidats ne sont pas distinguables dans l’énoncé (d’autant qu’elles ne s’imposent parfois qu’au
moment de la correction des copies), ce qui empêche d’estimer raisonnablement la note à la lecture
d’une copie isolée.
Elles ont eu lieu du 26 juin au 19 juillet 2009 l’UFR des Sciences de Versailles (Université de
Versailles – St Quentin). Les interrogations avaient lieu tous les jours, dimanches et 14 juillet
inclus.
Le jury était séparé en 24 commissions de trois personnes. La composition de ces commissions est
déterminée en tenant compte de l’obligation de croiser les compétences, ce qui conduit à faire tra-
vailler ensemble des personnes intervenant aux divers niveaux possibles, enseignement secondaire,
enseignement post-baccalauréat, enseignement supérieur, université et IUFM, inspection pédago-
gique régionale. La présence de personnels enseignant en IUFM fait pour chaque cas l’objet d’une
réflexion appropriée, le but poursuivi étant d’arbitrer au mieux entre deux nécessités contradic-
toires : d’un côté, éviter autant que possible des situations où il y aurait confusion des rôles de
formateur et d’évaluateur, et d’un autre côté, éviter de trop distendre les liens avec les centres de
formation.
Les candidats sont convoqués en début d’après-midi pour l’épreuve d’exposé et le lendemain matin
pour l’épreuve sur dossier. Ils passent devant deux commissions jumelées qui échangent leurs candi-
dats pour la seconde épreuve. Chaque commission fait passer les deux types d’épreuves. Un membre
de la présidence accueille les candidats avant chaque épreuve afin d’en préciser les modalités et
rappeler quelques instructions à son sujet.
Les candidats pouvaient fournir une adresse électronique lors de leur inscription. Immédiatement
après signature de la liste des admissibles, les résultats ont été transmis aux adresses connues (plus
de 97 % des candidats admissibles ont été dans ce cas cette année).
34
1.5.2 Conseils pratiques.
Les demandes de déplacements ou reports de la date de la convocation ne sont pas examinées par
la présidence du jury, sauf dans les deux cas qui suivent :
Lorsque ces demandes sont prises en considération, il n’est pas toujours possible d’y répondre favo-
rablement. Réaliser les arrangements correspondants n’est pas une obligation du jury. La convoca-
tion aux épreuves orales se fait par courrier électronique et par courrier postal à l’adresse indiquée
par le candidat. Une confirmation par voie électronique est demandée au candidat. Cette expé-
rience mise en œuvre à la session 2008 a montré que plus de 96 % des candidats l’utilisent. Les
candidats négligeant cette procédure compliquent et accroissent la tâche de la présidence. En effet,
l’organisation quotidienne des convocations ne permet de tenir compte de demandes légitimes de
report de convocation que si la présidence du jury est en mesure de trouver les « places » vacantes
laissées par les candidats qui, pour diverses raisons, renoncent à passer les épreuves orales.
Il est rappelé aux candidats que l’adresse qu’ils fournissent lors de leur inscription doit être une
adresse permanente, valable pour toute la durée des épreuves et pour la phase d’affectation. Ils
doivent éventuellement prendre toute disposition pour que le courrier puisse les atteindre pendant
toute la période concernée (cf. B.O. spécial no 13 du 31 août 1995, p. 13).
Une tenue vestimentaire correcte est souhaitable : ce qui est convenable en villégiature ne l’est pas
nécessairement devant le jury d’un concours de recrutement. L’utilisation des téléphones portables
est interdite dans les locaux du concours, tant pour éviter d’éventuelles fraudes que pour ne pas
déranger les candidats par des sonneries intempestives.
Les oraux sont publics. Le nombre important des visiteurs conduit la présidence du jury à ré-
glementer leurs déplacements dans les locaux du concours. Ils ne peuvent y pénétrer que pour
accompagner une vague de candidats dans les salles de commission et ne doivent en aucun cas
parler aux candidats ou stationner dans les couloirs. Afin de ne pas trop perturber ni les candidats
ni le bon fonctionnement du concours, le nombre des visiteurs est limité à au plus trois dans la
même salle de commission.
Le CAPES et le CAFEP sont des concours et non des examens ; comme à l’écrit, la note d’oral
sert à classer les candidats les uns par rapport aux autres. Cette note a une valeur relative et ne
peut refléter ce qui serait la valeur objective d’une épreuve. Il est difficile voire impossible dans les
faits pour le candidat de s’évaluer lui-même, et donc de prévoir la note qu’il recevra.
Les notes des épreuves orales font l’objet de deux saisies informatique indépendantes, suivies d’une
confrontation des deux saisies et de l’édition de listes, soumises aux commissions pour vérifica-
tion. Ces dispositifs rendent l’hypothèse d’une erreur de transmission improbable autant qu’il est
humainement possible.
On pourrait se demander pourquoi l’évaluation des compétences purement disciplinaires est pré-
sente dans un tel concours, puisque celui-ci s’adresse aux titulaires d’une licence, et que les candidats
ont ainsi déjà fait leurs preuves en ce domaine. Cette position mérite d’être discutée, et réfutée,
avec soin.
35
Les licences délivrées par des systèmes de formations assez largement autonomes sont loin d’être
uniformes, ce qui justifie déjà le maintien de la présence d’une évaluation disciplinaire au sein du
CAPES. De plus, les licences ne peuvent pas toujours suffire en elles-mêmes si leur contenu n’a
pas été prévu de manière spécifique pour convenir à un futur enseignant du secondaire. Enfin, il
est prévu que certaines personnes, quoique non titulaires d’une licence, ont le droit se présenter au
concours. Tous ces facteurs plaident pour le maintien d’une évaluation disciplinaire forte dans les
épreuves du CAPES.
Par leur position professionnelle, une majorité des interrogateurs aux épreuves orales sont naturel-
lement attentifs en premier lieu au contenu proprement disciplinaire des prestations. En composant
les commissions de manière à varier au mieux les points de vue, il est possible de faire en sorte que
la capacité proprement professionnelle soit correctement prise en compte. Même si la vérification
finale de l’aptitude à « tenir » devant les élèves repose sur l’évaluation du stage, il est demandé au
candidat, lors des deux épreuves orales, de montrer qu’il dispose des qualités nécessaires en matière
de communication et de présence devant les auditeurs que sont les membres du jury.
Il n’y a pas de grille chiffrée d’évaluation pour les épreuves orales ; l’on peut simplement définir trois
types de compétences pour lesquelles une insuffisance flagrante amène la commission à abaisser la
note de manière significative ou déterminante :
Le texte qui suit s’appuie sur la note parue dans le B.O. spécial no 5 du 21 octobre 1993, qui définit
les épreuves du CAPES externe de mathématiques.
• 25 minutes pour l’exposé, le candidat gère son temps et sa présentation comme il l’entend,
le jury n’intervenant pas sur le contenu, et n’interrompant en aucune manière le candidat, sauf
éventuellement en cas de problème pratique.
Les candidats tirent au sort deux thèmes d’exposé et en choisissent un. Ils disposent de deux
heures pour préparer l’épreuve. Ils ne disposent d’aucun document autre que les programmes et les
instructions relatives au concours. Les candidats ne sont pas autorisés à utiliser leur calculatrice
personnelle. Ils utilisent l’un des modèles disponibles. (voir annexe 5.2). Ils peuvent utiliser des
transparents ; le jury ne les fournissant pas, il leur est demandé d’apporter des transparents vierges,
qui seront dûment identifiés comme tels avant emploi ; les transparents utilisés sont retenus par le
jury. Leur nombre n’est pas limité.
Le programme de cette épreuve (cf. B.O. spécial no 8 du 24 mai 2001 et partie I.2 de ce rapport)
est extrait du programme de l’écrit du concours. Les candidats peuvent faire appel à l’intégralité
du programme complémentaire (titre B) au cours de cette épreuve, que ce soit pendant leur exposé
ou pendant l’entretien avec le jury. Cependant, aucun thème proposé ne peut porter sur les para-
graphes extraits du programme complémentaire complétant le programme de cette épreuve (voir
36
partie I.2), ni a fortiori sur d’autres points du programme complémentaire. Pendant l’entretien, le
jury a toute latitude pour interroger le candidat sur les programmes de l’enseignement secondaire
(titre A, partie I.2). Toute notion abordée par le candidat peut aussi faire l’objet de questions :
il est attendu d’un futur enseignant qu’il ne présente à ses élèves que des notions dont il peut
parler de manière un tant soit peu construite ; par conséquent, une allusion ou une ouverture sur
un point hors du programme de cette épreuve n’est susceptible de valoriser le travail du candidat
que si elle repose sur des connaissances suffisamment cohérentes, et si elle s’inscrit de manière
logique comme un prolongement acceptable devant une classe du sujet traité. Les thèmes d’exposé
proposés forment un ensemble couvrant le programme dans son intégralité et les couplages sont
conçus de manière à proposer un vrai choix au candidat, deux thèmes jugés trop proches étant
normalement écartés.
L’organisation actuelle du concours ne permet pas l’évaluation des compétences des candidats en
matière de TICE au sens ou il n’y a pas d’épreuve devant ordinateur. Cette dimension de l’ensei-
gnement est abordée à travers l’usage de calculatrices rétroprojetables, dont la puissance permet
d’aborder l’usage élémentaire de tableurs, ainsi que de logiciels — il est vrai rudimentaires — de
géométrie. Pour une partie, de plus en plus importante, des sujets, l’illustration de telle ou telle
propriété sur une calculatrice est expressément conseillée dans l’intitulé du sujet. Il est vivement
conseillé aux candidats de prendre en compte ce conseil.
L’épreuve sur dossier dure au maximum 45 minutes. Le temps est réparti de la façon suivante :
• Pendant 25 minutes au maximum le candidat expose les réponses aux questions contenues dans
le dossier, et notamment son choix d’exercice (objectifs, illustration du thème...).
Les remarques concernant les TICE sont identiques à celles données pour la première épreuve orale
(voir partie 5.4 ci-dessus). Les candidats ne sont pas autorisés à utiliser leur calculatrice personnelle.
Ils empruntent l’un des modèles disponibles (voir annexe 5.2). Il y a cependant une différence
importante entre les deux épreuves. En effet, les tâches que le candidat doit accomplir pendant
sa préparation, ainsi que pendant l’épreuve proprement dite, incluent pour une partie appréciable
des dossiers des tâches devant explicitement être réalisées sur calculatrice. Il est bien évident que
le non-respect de cette consigne se traduit de manière forte dans la notation de l’épreuve.
Les candidats peuvent utiliser des transparents ; le jury ne les fournissant pas, il leur est demandé
d’apporter des transparents vierges, qui seront dûment identifiés comme tels avant emploi ; les
transparents utilisés sont retenus par le jury. Leur nombre n’est pas limité.
L’épreuve sur dossier se place au niveau de l’enseignement secondaire (cf. B.O. no 21 du 26 mai
1994). Il n’y a aucune extension de programme dans ce cas.
Chaque dossier fait référence à un thème, dont l’intitulé plus ou moins long (le contenu correspon-
dant étant plus ou moins large) figure dans l’en-tête du dossier. Il est essentiel pour le candidat
d’interpréter de manière très précise cet intitulé ; notamment, le ou les exercices qu’il adjoint à
celui proposé par le jury doivent constituer des illustrations de ce thème tel qu’il est défini, dans
toute son ampleur.
Les candidats ont deux heures pour préparer l’épreuve et peuvent utiliser les ouvrages imprimés
disponibles dans le commerce, vierges de toute annotation manuscrite. Ils peuvent les apporter
ou en emprunter à la bibliothèque du concours. Le jury peut s’opposer à l’utilisation de certains
ouvrages s’il juge que cela risque de dénaturer l’épreuve (cf. B.O. spécial no 5 du 21 octobre 1993).
La bibliothèque possède un certain nombre de manuels usuels, et pour quelques éditions un assez
37
grand nombre, mais la fourniture d’un ouvrage déterminé ne peut en aucun cas être garantie. C’est
pourquoi nous rappelons ici aux candidats qu’ils ont le droit d’utiliser leurs propres manuels. Afin
que tous les candidats puissent disposer d’un réel choix, chacun ne peut emprunter plus de cinq
ouvrages simultanément.
Un certain nombre de sujets de première épreuve comportent une mention invitant les candidats
à illustrer leur exposé par un ou plusieurs exemples nécessitant l’usage d’une calculatrice. Les
candidats ont la possibilité de projeter l’écran de la calculatrice qu’ils utilisent, comme ils le
feraient devant une classe. Par ailleurs, une partie significative des dossiers de seconde épreuve
inclut de manière explicite et obligatoire l’usage de la calculatrice.
L’appréciation par le jury de l’usage des calculatrices — avec ou sans rétroprojection — met en
évidence que, si souvent cet usage n’apporte pas de valeur ajoutée à la prestation du candidat
(il s’agit par exemple de l’usage de la calculatrice à de simples fins opératoires), les utilisations à
but pédagogique pertinent, et les démonstrations brillantes, deviennent nettement plus nombreuses
d’année en année.
Les candidats et futurs candidats au CAPES externe de mathématiques doivent prendre en compte
le fait que, pour le moment, l’aptitude à utiliser les TICE n’y est évaluée qu’à travers l’usage des
calculatrices scientifiques. Les modèles admis au concours contiennent tous les fonctions attendues
dans les programmes : tableur et logiciel de géométrie ; ils contiennent aussi des fonctions de calcul
formel.
Les conditions de rétroprojection dépendent des salles, mais chaque commission a fait de son
mieux pour installer les appareils de manière à pouvoir évaluer convenablement les prestations des
candidats sur ce point, en faisant naturellement abstraction de la qualité technique de la projection.
38
2 ÉNONCES ET ANALYSE DES ÉPREUVES ÉCRITES
2.1 Énoncé de la première épreuve
Notations
Objectifs du problème
Ce sujet aborde une série de résultats et de propriétés relatifs à la formule de Stirling 1 ainsi qu’aux
polynômes et nombres dits de Bernoulli 2 . Il se compose de quatre parties.
Dans la partie I, on établit la formule de Stirling qui donne un équivalent simple de la suite (n!)n .
Ce travail utilise les intégrales de Wallis 3 , qui sont étudiées au début de la partie. La fin de la
partie I est une application des intégrales de Wallis et de la formule de Stirling à l’étude du volume
des boules dans Rn .
La partie II s’intéresse aux polynômes et nombres de Bernoulli. On y étudie certaines de leurs
propriétés et l’on donne deux applications de cette étude. La première, arithmétique, s’intéresse
XN
au calcul des sommes du type k p . La deuxième est consacrée au développement en série entière
k=0
text
de la fonction t .
e −1
Dans la partie III, on introduit la fonction ζ de Riemann 4 et l’on explicite ses valeurs prises sur
les entiers positifs pairs au moyen des nombres de Bernoulli. Ce calcul permet, avec la formule de
Stirling, d’expliciter un équivalent simple pour la suite des nombres de Bernoulli.
Dans la partie IV, on revient à la formule de Stirling et l’on décrit une méthode pour obtenir un
raffinement asymptotique de la formule.
Les parties de ce sujet ne sont pas indépendantes, chacune d’elles pouvant utiliser des résultats
établis dans celles qui la précèdent. Aussi pourra-t-on utiliser pour traiter certaines questions,
les résultats établis dans les questions précédentes sans les démontrer. Il est toutefois vivement
conseillé aux candidats d’aborder linéairement ce sujet.
39
I. Intégrales de Wallis et formule de Stirling.
vn = ln un − ln un−1
40
En utilisant cet équivalent, calculer un équivalent simple de la suite (W2p )p . En déduire que
I.2.c. √
K = 2π et, par suite, que n n √
n! ∼n 2πn
e
(Formule de Stirling)
Avec ces notations, pour une fonction continue ϕ : An −→ R, on définit l’intégrale multiple de ϕ
sur An par la formule suivante :
!
Z Z Z Z Z g(x1 ,··· ,xn−1 )
··· ϕ(x1 , · · · , xn )dxn · · · dx1 = ··· ϕ(x1 , · · · , xn )dxn dxn−1 · · · dx1
An An−1 f (x1 ,··· ,xn−1 )
On admettra, sans démonstration, qu’à l’instar des intégrales doubles et triples, le réel ainsi obtenu
ne dépend que deZ la partie
Z An et de la fonction ϕ. Le volume de la partie An sera alors, par
définition, le réel ··· dxn · · · dx1 .
An
On se propose d’étudier ici le comportement du volume d’une boule de rayon fixé quand on fait
varier la dimension de l’espace. Plus précisément, on se fixe un réel R > 0 et pour tout entier
n > 1 on considère dans Rn la boule Bn de centre O et de rayon R :
(Indication. On pourra, pour n fixé, faire une récurrence finie sur k.)
I.3.d. Prouver finalement que, pour tout entier n > 1, on a
n
!
Y
Vn = Wi (2R)n
i=1
41
et par suite, que pour k > 1
π k 2k
V2k = R
k!
et que pour k > 0
k!
V2k+1 = 22k+1 π k R2k+1
(2k + 1)!
Expliciter V1 , V2 , V3 et V4 .
I.3.e. En utilisant la formule de Stirling, donner des équivalents simples des suites (V2k )k et
(V2k+1 )k .
I.3.f. En déduire que limn Vn = 0.
I.3.g. Montrer que, soit la suite (Vn )n est décroissante, soit il existe un rang n0 tel que la suite
(Vn )n soit croissante jusqu’au rang n0 , puis décroissante.
(Indication. On pourra calculer simplement le rapport Vn+1 /Vn grâce à la question I.3.d. et utiliser
les questions I.1.b. et I.1.g.)
I.3.h. Donner les valeurs de R pour lesquelles la suite (Vn )n est décroissante.
I.3.i. Que vaut le rang n0 de la question I.3.g. quand R = 1 ?
II.1. Définitions.
0
II.1.a. Soit P (X) ∈ R[X]. Montrer qu’il existe un unique polynôme Q(X) ∈ R[X] tel que Q = P
Z 1
et Q(x)dx = 0.
0
II.1.b. En déduire qu’il existe une unique suite de polynômes réels (Bn (X))n vérifiant
• B0 (X) = 1
0
• ∀n > 1, Bn = nBn−1
Z 1
• ∀n > 1, Bn (x)dx = 0
0
On appelle (Bn (X))n la suite des polynômes de Bernoulli. Pour tout n > 0, on pose bn = Bn (0).
La suite de réels (bn )n est appelée suite des nombres de Bernoulli.
II.1.c. Expliciter Bn (X) et bn pour n = 0, 1, 2, 3, 4.
Cn (X) = (−1)n Bn (1 − X)
42
Montrer, en utilisant la définition des polynômes de Bernoulli, que pour tout n > 0 on a Cn (X) =
Bn (X).
II.2.g. En déduire que
• ∀n > 1, b2n+1 = 0
• ∀n > 0, B2n+1 ( 12 ) = 0
(Indication. Il pourra être judicieux d’aborder en même temps la récurrence sur ces six propriétés.)
II.3.c. En déduire que le signe du réel b2p est (−1)p+1 .
II.3.d. Pour tout n > 0, on pose Bn∗ (X) = Bn (X) − bn . Pour n > 1, donner l’allure générale des
∗ ∗ ∗ ∗
courbes représentatives des fonctions B4n−2 , B4n−1 , B4n , B4n+1 sur l’intervalle [0, 1].
Bn (x + 1) − Bn (x) = nxn−1
N
X
II.4.b. Soient p > 1 et N > 0 deux entiers. On pose Sp (N ) = k p , montrer en utilisant la
k=0
question II.4.a. que
Bp+1 (N + 1) − bp+1
Sp (N ) =
p+1
II.4.c. Calculer explicitement, en fonction de l’entier naturel N , les sommes Sp (N ) pour p = 1, 2, 3.
43
et en déduire que, pour tout t ∈] − 2π, 2π[, on a
t X bn
= tn
et − 1 n!
n>0
text X Bn (x)
= tn
et − 1 n!
n>0
X Bn (x)
II.5.d. Justifier que, pour tout x ∈ R, le rayon de convergence de la série entière tn est
n!
bien 2π.
(Indication. On pourra regarder dans C le comportement de la série entière au voisinage du cercle
|z| = 2π.)
III.1. Fonction ζ.
On appelle fonction ζ de Riemann (réelle) la fonction de la variable s ∈ R définie par la formule
X 1
ζ(s) =
ns
n>1
III.1.b. Donner le domaine de définition de ζ et prouver qu’elle est strictement décroissante sur
celui-ci.
1
III.1.c. Montrer que ζ(s) ∼1+ et en déduire lim+ ζ(s).
s−1 s→1
X 1
III.1.d. Soit a > 1 un réel. Montrer que la série est normalement convergente sur [a, +∞[.
ns
n>1
En déduire que ζ est continue sur son domaine de définition et que lim ζ(s) = 1.
s→+∞
X (−1)n+1
III.1.e. Montrer que, pour tout s > 0, la série θ(s) = converge. Prouver que, pour
ns
n>1
tout s > 1, on a
1
θ(s) = 1− ζ(s)
2s−1
44
le k-ième coefficient de Fourier de la fonction f . On rappelle sans démonstration que, si f et g
sont deux fonctions continues de [0, 1] dans C, alors on a
Z 1 X
f (x)g(x)dx = ck (f )ck (g)
0 k∈Z
b2p (2π)2p
ζ(2p) = (−1)p+1
2 (2p)!
III.2.d. Donner les valeurs de ζ(2), ζ(4) et ζ(6). En déduire les valeurs des sommes
X (−1)n+1 X (−1)n+1 X (−1)n+1
, ,
n2 n4 n6
n>1 n>1 n>1
et des sommes X 1 X 1 X 1
, ,
(2n + 1)2 (2n + 1)4 (2n + 1)6
n>0 n>0 n>0
III.2.e. En utilisant les questions III.1.d. et III.2.c. ainsi que la formule de Stirling, montrer que
p 2p p
b2p ∼p (−1)p+1 16πp
πe
N0
X 1
III.3.b. Etant donné un réel > 0, expliciter un entier N0 tel que s
soit une approximation
n=1
n
à près de ζ(s).
45
n!
On considère la suite (Ωn )n définie, pour n > 0, par Ωn = n n
√ .
e 2πn
On sait, d’après la partie I, que l’on a Ωn = 1 + o(1). On se propose ici de décrire une méthode
pour obtenir un développement limité en 1/n à un ordre donné de la suite (Ωn )n , autrement dit on
veut raffiner la formule de Stirling.
IV.1. On se fixe un entier N > 2.
N −1
X 1 1
IV.1.a. Montrer que ln ΩN = ln Ω1 + 1− n+ ln 1 + .
n=1
2 n
IV.1.b. Montrer que la fonction t 7→ 1t + 21 ln(1+t) est développable en série entière en 0. Préciser
X k−1
IV.1.d. Montrer que la série (−1)k+1 ζ(k) est convergente.
2k(k + 1)
(Indication. On pourra utiliser le critère des séries alternées.)
IV.1.e. En déduire que
+∞ +∞
X k−1 X k−1
ln ΩN = ln Ω1 + (−1)k+1 ζ(k) − (−1)k+1 Rk (N )
2k(k + 1) 2k(k + 1)
k=2 k=2
X 1
où Rk (N ) = .
nk
n>N
IV.2.
IV.2.a. Prouver que, pour tout k > 2 et tout N > 2, on a
1 1 1 1 1
. k−1 6 Rk (N ) 6 . k−1 + k
k−1 N k−1 N N
IV.3.
IV.3.a. Montrer que
+∞
X (k − 1) 1
(−1)k ζ(k) = 1 − ln 2π
2k(k + 1) 2
k=2
IV.3.b. Déduire de ce qui précède que, si les suites (R2 (N ))N , · · · , (Rp+1 (N ))N possèdent des
développements limités en 1/N à l’ordre p, alors la suite (ln!ΩN )N en possède aussi un et que
p+1
X k−1
celui-ci est égal à celui de la suite (−1)k Rk (N ) .
2k(k + 1)
k=2 N
46
IV.3.c. Montrer que la suite (ln ΩN )N possède un développement limité en 1/N à l’ordre 1. En
déduire celui de la suite (ΩN )N à cet ordre.
IV.4.
1 X 1
IV.4.a. Montrer que, pour N > 1, on a R2 (N ) − = 2
.
N n (n + 1)
n>N
Z +∞
dx
IV.4.b. En comparant cette dernière série à l’intégrale généralisée , donner le
N x2 (x
+ 1)
développement limité de la suite (R2 (N ))N en 1/N à l’ordre 2. En déduire le développement
limité de la suite (ln ΩN )N puis de la suite (ΩN )N , en 1/N à l’ordre de 2.
IV.4.c. En généralisant ce qui vient d’être fait, décrire brièvement les étapes à suivre pour trouver
un développement limité de la suite (ΩN )N , en 1/N à un ordre donné.
47
2.2 Description de l’épreuve
L’épreuve d’analyse de cette année abordait les polynômes et nombres de Bernoulli et la formule
de Stirling généralisée. Il s’agissait là d’un sujet sur un thème très classique et très classiquement
rencontré en premier cycle universitaire. L’épreuve comportait quatre parties.
La partie I. était consacrée aux intégrales de Wallis. On y donnait deux applications : la formule
de Stirling (I.2.) qui fournit un équivalent simple de la suite (n!)n et le calcul et l’étude du volume
de la boule euclidienne en toute dimension (I.3.).
La partie II. s’intéressait aux polynômes et nombres de Bernoulli. Dans les questions II.1,2,3.
on étudiait les propriétés classiques de ces derniers, en particulier leurs variations sur l’intervalle
[0, 1]. Les parties II.4. et II.5. présentaient chacune une application. La première, arithmétique,
XN
faisait exprimer les sommes du type Sp (N ) = k p en fonction des polynômes et nombres de
k=0
Bernoulli. La deuxième était analytique et concernait le développement en série entière de la
text
fonction t 7−→ t .
e −1
Dans la partie III, on calculait les valeurs de la fonction zéta de Riemann en les entiers naturels
pairs. Après une courte introduction de cette fonction (III.1.), on décrivait (III.2.) une méthode
utilisant les séries de Fourier pour arriver à ce calcul. On déduisait alors de cette étude (III.2.e.)
un équivalent simple de la suite des nombres de Bernoulli.
Dans la partie IV. on revenait à la formule de Stirling que l’on tentait de généraliser. On cherchait
n!
à donner un développement limité de la suite de terme général n n √ .
e 2πn
Le sujet a abordé volontairement un thème classique et, en principe, bien étudié en premier cycle
universitaire. Il a été conçu pour ne présenter que des questions élémentaires relevant du pro-
gramme de la licence. La partie I, la plus massivement abordée par les candidats, était d’un niveau
élémentaire et ne nécessitait aucune connaissance théorique poussée. On aurait pu s’attendre à
ce que la qualité mathématique des copies s’en voit renforcée, c’est en fait le contraire qui s’est
produit. Le jury a constaté, lors de la correction de cette épreuve, une massification inquiétante
des erreurs et des fautes de raisonnement. Dans le même ordre d’idée, on constate une raréfaction
du nombre de bonnes copies par rapport aux années antérieures. Les erreurs fréquemment rele-
vées poussent à penser que pour une proportion inquiétante des candidats les mathématiques se
résument à des formules mal comprises et mal appliquées, sans substance et parfois sans sens. Le
souci de rigueur et d’esprit analytique semble disparaître au profit d’approximations du langage
et de la pensée, ce qui d’un point de vue épistémologique est aux antipodes de la substance même
des mathématiques et de leur enseignement. Ce constat ne peut faire qu’interroger la communauté
sur la formation des futurs enseignants du secondaire.
Les candidats ont significativement abordé la partie I du sujet ainsi que les questions II.1. et II.2.
La sélection s’est donc globalement opérée sur cette partie-là du sujet. La question II.3. semble
avoir rebuté beaucoup des candidats qui l’ont atteinte, la majorité d’entre eux ayant préféré passer
directement aux questions suivantes. La question II.4. fut peu abordée, mais globalement bien. On
peut donc considérer qu’elle a concerné les bons candidats. La question II.5. fut peu et mal traitée,
les raisonnements sur les séries entières semblant être mal maitrisés.
Assez curieusement, un nombre non négligeable de candidats s’est lancé dans la partie III, es-
sentiellement dans la question III.1. Les prestations sur cette question sont assez désastreuses,
se résumant le plus généralement à des passages à la limite hasardeux. Quelques copies sauvent
toutefois le lot. La question III.2. est peu et mal abordée, les calculs ne sont pas menés à terme.
L’explication réside probablement dans le fait qu’elle a du être abordée en fin d’épreuve.
La partie IV. n’est pas significativement abordée. Quelques "grappilleurs" tentent, généralement
48
en vain, de récupérer des points aux questions IV.1.a,b. Il est important de rappeler qu’un sujet
de CAPES est volontairement conçu pour être trop long. Il s’agit tout simplement d’offrir la
possibilité aux candidats de montrer qu’ils savent faire des choses. En aucun cas le fait d’aller ici
ou là "grappiller" une question évidente dans un sujet ne constitue aux yeux du jury une façon
honorable de montrer que l’on sait faire des choses. On attend d’un candidat qu’il sache se plonger
dans la logique d’un énoncé.
Détails des erreurs fréquemment rencontrées. Nous détaillons une liste synthétique des er-
reurs les plus rencontrées dans les copies. Elles ne concernent, hélas, pas une minorité de candidats.
a) Méthodes de calcul d’intégrales. A la question I.1.a. un nombre non négligeable de candidat
a tenté un changement de variables hasardeux du type x = sin t pour résoudre le problème. Ces
changements de variables menaient à une intégrale impropre. Aucun d’eux ne pouvait marcher
sans prendre de précautions, puisque les fonctions incriminées n’étaient pas C 1 sur l’intervalle
considéré. Les autres candidats ont naturellement utilisé un changement de variables linéaire, mais
beaucoup se sont trompés sur les formules de trigonométrie et la question du changement de bornes
de l’intégrale.
La question I.1.c. demandait d’utiliser une intégration par partie. Très peu de candidats ont pris
le soin de signaler que les fonctions utilisées étaient de classe C 1 et que l’on pouvait donc procéder
ainsi. Le concours du CAPES est un concours de recrutement d’enseignants. On est en droit
d’attendre que les candidats sachent faire preuve de pédagogie et qu’ils montrent leur maîtrise
des théorèmes élémentaires, sachant surtout qu’ils seront potentiellement appelés à enseigner ces
derniers.
b) Calcul d’équivalents. Très souvent dans les questions concernant des calculs d’équivalents de
fonctions ou de suites, on constate que les candidats ne font pas forcément la différence entre
équivalence et égalité. Beaucoup d’entre eux n’hésitent pas à passer de l’un à l’autre sans se poser
de question, préférant l’égalité, sans doute plus commode pour effectuer
√ des opérations
√ √algébriques.
√
π π 2 π π 2
Par exemple, à la question I.2.c. environ une copie sur deux passe de √ ∼ √ à √ = √
2 p K p 2 p K p
pour calculer la valeur de K.
c) Passage à la limite. Plusieurs questions beaucoup abordées du sujet, nécessitaient des théorèmes
de passage à la limite. Une quantité impressionnante de candidats pense que si une fonction est
strictement positive et possède une limite en un point, alors cette dernière est elle-même strictement
positive ! C’est le cas, par exemple, à la question I.2.b. où pour montrer le fait que K > 0,
l’on rencontre très souvent l’argument que la suite (un )n est strictement positive. L’erreur est
systématique à la question III.1.b. pour montrer la stricte monotonie de ζ.
d) Développements limités. A la question I.2.a. une proportion importante de candidats est inca-
pable de donner un développement limité correct de la fonction x 7−→ ln(1 + x) au voisinage de
0. Très peu de candidats réalisent que pour obtenir le développement limité à l’ordre 2 de la suite
(vn )n , il faut (à cause de la présence du n) pousser le développement limité de ln(1 − 1/n) à l’ordre
3.
e) Polynômes. Les candidats ne distinguent, bien sûr, pas la notion de polynômes et de fonctions
polynômes. Aucun d’eux ne prend, par exemple, le soin de dire (et donc de justifier) que si une
fonction polynôme est nulle sur un intervalle non ponctuel alors le polynôme associé est forcément
nul.
f) Intégrales de fonctions positives. Dans les questions I.1.b. et II.3.a. on attendait des candidats
qu’ils mentionnent que si une fonction continue et de signe constant est d’intégrale nulle sur un
segment alors cette fonction est nulle sur ce segment. La quasi totalité des candidats oublie de
parler de la continuité pour conclure. Certains mentionnent, sans aucune explication, que si une
fonction est strictement positive sur un intervalle, son intégrale est aussi strictement positive. Ce
résultat est vrai pour les fonctions Riemann-intégrables (puisque ces dernières sont presque partout
continues), mais on est en droit d’attendre d’un candidat une explication, ne serait-ce que la phrase
clé "la fonction est continue en un point où elle ne s’annule pas".
g) Aspects calculatoires. Les candidats semblent absolument rebutés par tout calcul numérique.
Ils sont pourtant autorisés à utiliser de puissantes calculatrices. L’immense majorité d’entre eux
saute systématiquement toute question calculatoire. Pour ceux qui acceptent de se plonger dedans,
49
pratiquement aucun n’est capable de mener à bien les calculs. C’est le cas notamment pour la
question I.3.i. qui ne présentait pourtant aucune difficulté.
h) Soin et rigueur. Peu de candidats arrivent à énoncer clairement les théorèmes qu’ils utilisent et
à vérifier que les hypothèses sont bien satisfaites pour pouvoir appliquer le résultat mentionné à la
question posée. De même, il semble qu’aucun soin particulier ne soit porté aux hypothèses même de
l’énoncé. La manipulation des divers types de raisonnement (preuve par récurrence, contraposée,
preuve par l’absurde) est mal maîtrisée et surtout ces raisonnements sont mal présentés. Trop
souvent on retrouve dans les copies une volonté acharnée de vouloir conclure malgré d’évidentes
abusrdités. Dans le même ordre d’idée, on constate de plus en plus une volonté de déguiser des
faux raisonnements dans l’espoir que le correcteur passera sans remarquer. Faut-il rappeler que les
copies sont lues plusieurs fois par deux correcteurs ? Les mathématiques sont une école de rigueur
et d’honnêteté intellectuelle, cette donnée entre évidemment dans la notation. Il est important
de rappeler aussi que si un membre du jury du capes a du mal à suivre et à comprendre le
raisonnement d’un candidat, il y a peu de chance qu’un élève du secondaire y arrive. Puisqu’il
s’agit d’un concours de recrutement d’enseignants, ces points concernant le soin et la rigueur ont
été légitimement discriminatoires lors de la correction.
50
2.4 Enoncé de la seconde épreuve
Notations et présentation du sujet
Dans tout le problème n désigne un entier naturel non nul. Si a et b sont deux entiers naturels
tels que a < b on note [[a, b]] l’ensemble des entiers naturels k tels que a 6 k 6 b.
Si K = R ou C, pour un polynôme P (X) ∈ K[X] on notera P la fonction polynôme associée
à P (X). On note P 0 (X) le polynôme dérivé de P (X).
Enfin, le plan P est rapporté à un repère orthonormal direct d’origine O.
Ce sujet traite de quelques aspects géométriques liés aux racines de polynômes. Il se compose
de quatre parties. Les parties A et B sont destinées à donner des majorations des modules des
racines d’un polynôme en fonction de ses coefficients. Dans les parties suivantes, on s’intéresse à
localiser les racines du polynôme dérivé par rapport aux racines du polynôme. Dans la partie C
on établit à ce sujet un théorème de Lucas et dans la partie D on démontre un raffinement de ce
théorème pour des polynômes de degré 3.
1) Exemple numérique
On considère les nombres complexes a0 = 6 − 2i, a1 = −3 − 5i, a2 = −2 + 3i, et on définit le
polynôme p(X) ∈ C[X] par :
p(X) = X 3 + a2 X 2 + a1 X + a0
n
S
2.1.b) En déduire que : λ ∈ Di .
i=1
51
2.2) Au polynôme P (X) = X n + an−1 X n−1 + . . . + a1 X + a0 ∈ C[X], est associée la matrice
carrée d’ordre n notée MP , appelée matrice compagnon de P, et définie par :
0 0 0 ··· 0 0 −a0
1
0 0 ··· 0 0 −a1
0 1 0 · · · 0 0 −a2
MP =
· · · · · · · · · · · · · · · · · · ···
0 0 0 ··· 1 0 −an−2
0 0 0 ··· 0 1 −an−1
c’est à dire la matrice MP = (mij ) avec :
mij = 1 si i − j = 1
min = −ai−1
mij = 0 sinon
1.4) En déduire que toutes les racines de H(X) appartiennent au disque fermé de centre O
et de rayon α.
2) Une application
m−1
X
On considère un entier m > 2 et un polynôme F (X) = ak X k de degré m − 1 tel que ai
k=0 na o
i−1
soit un réel strictement positif pour tout i ∈ [[0, m − 1]]. On pose γ = max et on
i∈[[1,m−1]] ai
considère une racine complexe ζ du polynôme F (X).
52
2.1) En considérant le polynôme Fγ (X) = (X − γ)F (X), montrer que
|ζ| 6 γ
na o
i−1
2.2) On pose γ 0 = min . Montrer que :
i∈[[1,m−1]] ai
γ 0 6 |ζ|
3) La borne de Cauchy
n
X
Soit f (X) = ak X k ∈ C[X] un polynôme de degré n tel que les (ai )i∈[[0,n−1]] soient non
k=0
tous nuls.
3.1) Montrer que l’équation d’inconnue x
n−1
X
|ak |xk = |an |xn
k=0
|ζ| 6 ρ(f )
3.3) Soit (ζi )i∈[[1,n]] les n racines complexes (distinctes ou non) de f (X) avec
53
On pose
n−2
X
f1 (X) = an X n + ak X k
k=0
4.3) Conclure.
On dit qu’une partie Γ du plan P est convexe si pour tout couple (A, B) de points de Γ, le segment
[AB] est contenu dans Γ : c’est à dire, en notant a et b les affixes respectives des points A et B, si
pour tout λ ∈ [0, 1], le point Mλ d’affixe λa + (1 − λ)b appartient à Γ. (En particulier, l’ensemble
vide est convexe).
1) Préliminaires
1.1) Soit P une partie de P et E l’ensemble des parties de P qui sont convexes et qui
contiennent P . On pose \
E(P ) = Γ
Γ∈E
Montrer que E(P ) est la plus petite (au sens de l’inclusion) partie convexe contenant
P . Cette partie E(P ) est appelée l’enveloppe convexe de P .
1.2) Soit P une partie non vide de P et notons B l’ensemble des barycentres de familles
finies de points de P affectés de coefficients positifs. Montrer que E(P ) = B.
n
ak X k ∈ C[X] un polynôme de degré n et soit f 0 (X) son polynôme dérivé.
P
2) Soit f (X) =
k=0
Soit {r1 , r2 , · · · , rm } l’ensemble des racines de f (X) et soit αj l’ordre de multiplicité de la
racine rj pour tout j ∈ [[1, m]].
2.1) Montrer que pour tout nombre complexe z n’appartenant pas à {r1 , r2 , · · · , rm }, on a :
m
f 0 (z) X αj
=
f (z) j=1
z − rj
2.2) Soit r ∈ C une racine de f 0 (X) n’appartenant pas à {r1 , r2 , · · · , rm }. Montrer que :
m
X αj
2 (r − rj ) = 0
j=1 |r − rj |
et déduire que le point d’affixe r est barycentre des points M1 , M2 ,· · · ,Mm d’affixes
respectives r1 , r2 ,· · · , rm .
2.3) Montrer alors que l’ensemble des points dont les affixes sont les racines de f 0 (X) est
inclus dans l’enveloppe convexe des points du plan dont les affixes sont les racines de
f (X). (Théorème de Lucas)
54
2.4) Illustrer ce résultat pour le polynôme p(X) défini dans la question 1) de la partie A.
On se propose dans cette partie de démontrer un raffinement du théorème de Lucas pour des
polynômes de degré 3. Plus précisément, on se propose de montrer le résultat suivant :
Soit f (X) ∈ C[X] un polynôme unitaire de degré 3. On note M1 , M2 et M3 les points du plan
dont les affixes sont les racines de f (X) et on suppose que M1 , M2 et M3 ne sont pas alignés.
Alors les racines du polynôme dérivé f 0 (X) sont les affixes :
des foyers de l’ellipse tangente aux trois côtés du triangle M1 M2 M3 en leurs milieux si
M1 M2 M3 n’est pas équilatéral
du centre du cercle inscrit dans le triangle M1 M2 M3 s’il équilatéral.
3) Un théorème de Poncelet
Soit P un point strictement « extérieur » à l’ellipse (E) (c’est à dire un point P tel que
P F + P F 0 > 2a) : on admet qu’il existe toujours deux tangentes issues de P à (E) et on
note T1 et T2 les points de tangences.
3.1) Soit F1 l’image de F par la réflexion d’axe (P T1 ). Montrer que F 0 F1 = 2a.
3.2) On note de même F2 l’image de F par la réflexion d’axe (P T2 ). Montrer que (P F 0 ) est
la médiatrice de [F1 F2 ].
3.3) On se propose de montrer que les angles de droites ((P T1 ), (P F )) et ((P F 0 ), (P T2 ))
sont égaux. Pour toute droite D du plan, on note SD la réflexion d’axe D.
3.3.a) Déterminer S(P F ) ◦ S(P T1 ) (F1 ) et en déduire la nature et les éléments caractéris-
tiques de la composée S(P F ) ◦ S(P T1 ) .
55
3.3.b) Déterminer de la même façon la nature et les éléments caractéristiques de la com-
posée S(P T2 ) ◦ S(P F 0 ) et conclure.
56
2.5 Contenu du problème
Commentaire détaillé
Les candidats ont majoritairement abordé les parties A et B et le plus souvent de façon linéaire
(attitude à encourager). La partie C et plus encore la partie D ont été abordées (sauf dans les très
bonnes copies) très souvent par des candidats qui, en difficulté au début du sujet, ont cherché à
« grapiller »quelques points sur des questions.
Partie A
1) Beaucoup de candidats appliquent au polynôme à coefficients complexes de l’énoncé des
résultats portant sur des polynômes à coefficients réels : en particulier on trouve l’affirmation
que tout polynôme de degré 3 admet au moins une racine réelle.
Il est assez étonnant qu’un faible nombre de candidats sachent calculer les racines carrées
d’un nombre complexe sous forme algébrique : la plupart des résultats sont obtenus √ à la
calculatrice (autorisée dans cette épreuve) avec des rédactions faisant apparaître 3 − 4i.
2) La grande majorité des candidats oublie de préciser que si |vk | = maxi |vi | alors |vk | =6 0
puisque v est un vecteur propre.
Bien peu de candidats arrivent à proposer une démarche cohérente du calcul du déterminant
et encore moins présentent un calcul rigoureux essentiellement par ignorance des manipula-
tions élémentaires sur les lignes ou les colonnes qui permettent de simplifier le calcul de tels
déterminants.
Partie B
1) Il semble acquis pour la majorité des candidats de parler de la fonction « h(x) » et beaucoup
dérivent h sans préciser que cette fonction est dérivable. Les calculs sont souvent maladroits
(utilisation de la dérivée d’un quotient) et si la décroissance est obtenue, la stricte monotonie
est souvent affirmée sans justification.
Le théorème de bijection est trop souvent confondu avec le théorème des valeurs intermé-
diaires et dans les hypothèses, la continuité est en général oubliée.
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2) Cette partie n’a été abordée que dans très peu de copies ; la question 2.2) n’a été traitée que
dans les excellentes copies.
3) Si la question 3.1) a été correctement traitée, la difficulté de la question 3.2) n’a pas été
comprise. Quelques candidats pensent à utiliser les classiques relations entre coefficients et
racines. Les dernières questions de cette partie ont été bien traitées par les quelques candidats
qui les ont abordées.
Partie C
Moins de la moitié des candidats abordent cette partie.
1) Cette question est la plus traitée mais on trouve peu de rédaction rigoureuse. On peut à la
lecture des copies légitimement se demander si les candidats ont vu, au moins une fois dans
leur cursus, le développement complet de ce genre de démonstration.
2) Dans la factorisation un grand nombre de candidats oublie an . La première partie de la
question 2.2) est fausse dans la quasi totalité des copies, les candidats n’hésitant pas à
affirmer implicitement que (z − rj )2 = |z − rj |2 pour obtenir le dénominateur voulu dans
l’énoncé.
Beaucoup de candidats parlent du barycentre d’un système de points pondérés sans en avoir
justifier l’existence.
Partie D
Cette partie, bien peu abordée amène cependant des commentaires intéressants sur ce que les
correcteurs y ont trouvé :
la caractérisation d’un triangle équilatéral dont les sommets ont pour affixe r1 , r2 r3 par la
relation
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3 SUJETS ET ANALYSE DES ÉPREUVES ORALES
3.1 Liste des exposés (première épreuve orale)
1. Utilisation d’arbres, de tableaux, de diagrammes pour des exemples de dénombrement. Dé-
nombrement des arrangements et des permutations.
2. Exemples de problèmes dont la résolution fait appel à l’utilisation de graphes, orientés ou
non.
3. Coefficients binomiaux, dénombrement des combinaisons, formule du binôme. Applications.
4. Description mathématique d’une expérience aléatoire : événements élémentaires, événements,
probabilité (on se limitera au cas où l’ensemble d’événements élémentaires est fini).
5. Probabilité conditionnelle ; indépendance de deux événements (on se limitera au cas où
l’ensemble d’épreuves est fini). Applications à des calculs de probabilité.
6. Variable aléatoire à valeurs réelles dont l’ensemble des valeurs est fini. Loi de probabilité.
Espérance mathématique, variance. Exemples.
7. Schéma de Bernoulli et loi binomiale. Exemples.
8. Séries statistiques à deux variables numériques. Nuage de points associé. Ajustement affine
par la méthode des moindres carrés. Droites de régression. Applications. L’exposé pourra
être illustré par un ou des exemples faisant appel à l’utilisation d’une calculatrice.
9. Propriétés axiomatiques de N. Construction de Z.
10. Division euclidienne dans Z, unicité du quotient et du reste. Applications. L’exposé pourra
être illustré par un ou des exemples faisant appel à l’utilisation d’une calculatrice.
11. PGCD de deux entiers naturels. Nombres premiers entre eux. Applications. L’exposé pourra
être illustré par un ou des exemples faisant appel à l’utilisation d’une calculatrice.
12. Sous-groupes additifs de Z. Égalité de Bézout. Résolution dans Z d’une équation de la forme
ax + by = c.
13. Nombres premiers ; existence et unicité de la décomposition d’un nombre en facteurs pre-
miers. Infinitude de l’ensemble des nombres premiers. Exemple(s) d’algorithme(s) de re-
cherche de nombres premiers. L’exposé pourra être illustré par un ou des exemples faisant
appel à l’utilisation d’une calculatrice.
14. Congruences dans Z. Anneaux Z/nZ.
15. Construction du corps Q des rationnels. Propriétés.
16. Construction du corps C des complexes. Propriétés.
17. Module et argument d’un nombre complexe. Interprétation géométrique, lignes de niveau
associées. Applications.
18. Interprétation géométrique des applications de C dans C définies par z 7→ z + b, z 7→ az
et z 7→ z, où a et b appartiennent à C, a non nul. Exemples d’application à l’étude de
configurations géométriques du plan.
z−a
19. Étude de la fonction de C dans C définie par f : z 7→ , où a, b, z sont complexes. Lignes
z−b
de niveau pour le module et l’argument de la fonction f . Applications.
20. Racines n-ièmes d’un nombre complexe. Interprétation géométrique. Applications.
21. Définition vectorielle d’une droite du plan, d’une droite et d’un plan de l’espace. Représen-
tations paramétriques. Génération des demi-droites, des segments. Parallélisme.
22. Équation cartésienne d’une droite du plan. Problèmes d’intersection, parallélisme. Condition
pour que trois droites soient concourantes.
23. Droites et plans dans l’espace. Positions relatives ; plans contenant une droite donnée.
24. Théorème de Thalès. Applications à la géométrie du plan et de l’espace.
25. Définition et propriétés du barycentre de n points pondérés. Application à l’étude de confi-
gurations du plan ou de l’espace.
26. Homothéties et translations ; transformation vectorielle associée. Effet sur l’alignement, les
directions, les distances... Applications à l’action sur les configurations usuelles.
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27. Composées d’homothéties et de translations du plan. Groupe des homothéties-translations.
Applications.
28. Projection orthogonale sur une droite du plan, projection vectorielle associée. Applications
(calculs de distances et d’angles, optimisation...).
29. Définition et propriétés du produit scalaire dans le plan ; expression dans une base ortho-
normale. Application au calcul de distances et d’angles.
30. Le cercle. Positions relatives d’une droite et d’un cercle, de deux cercles. Point de vue géo-
métrique et point de vue analytique. Lien entre les deux points de vue.
31. Théorème de l’angle inscrit. Cocyclicité. Applications.
32. Relations métriques dans un triangle rectangle. Trigonométrie. Applications.
33. Relations métriques et trigonométriques dans un triangle quelconque. Applications.
34. Droites remarquables du triangle : bissectrices, hauteurs, médianes, médiatrices... (dans
l’ordre que l’on voudra).
35. Produit vectoriel dans l’espace euclidien orienté de dimension trois. Point de vue géomé-
trique, point de vue analytique. Applications.
36. Applications du produit scalaire et du produit vectoriel dans l’espace orienté : calculs de
distances, d’aires, de volumes, d’angles...
37. Orthogonalité dans l’espace affine euclidien : droites orthogonales, droite orthogonale à un
plan, plans perpendiculaires. Applications.
38. Réflexion du plan échangeant deux points donnés ; médiatrice, régionnement associé. Appli-
cations au triangle et au cercle (cercle circonscrit, angle inscrit...).
39. Réflexions du plan échangeant deux droites sécantes données, bissectrices. Applications au
triangle et au cercle (cercle inscrit, tangentes à un cercle...).
40. Recherche des isométries du plan conservant un carré, un losange, un parallélogramme, un
rectangle (dans l’ordre que l’on voudra).
41. Rotations planes. Notion d’angle. (On pourra traiter ces notions dans l’ordre que l’on vou-
dra.)
42. Groupe des isométries du plan : décomposition d’une isométrie en produit de réflexions,
groupe des déplacements, classification des isométries à partir de l’ensemble des points in-
variants.
43. Étude des transformations du plan euclidien qui conservent les rapports de distances.
44. Recherche des isométries du plan conservant un polygone régulier ; exemples (triangle équi-
latéral, carré, hexagone, octogone...).
45. Réflexion de l’espace échangeant deux points donnés ; plan médiateur, régionnement associé.
Étude des isométries de l’espace ayant une droite de points invariants.
46. Réflexions et rotations de l’espace. Effet sur les distances, les angles... Applications à l’action
sur les configurations usuelles.
47. Courbes définies par des équations paramétriques dans le plan. Vecteur dérivé et tangente ;
interprétation cinématique.
48. Définitions de la parabole, géométriquement et par équation réduite ; équivalence entre ces
définitions. Construction de la tangente et de la normale en un point.
49. Définitions de l’ellipse, géométriquement et par équation réduite ; équivalence entre ces dé-
finitions.
50. Définitions de l’hyperbole, géométriquement et par équation réduite ; équivalence entre ces
définitions.
51. Exemples de représentation paramétrique des coniques ; constructions de la tangente et de
la normale en un point à une parabole, une ellipse, une hyperbole.
52. Suites monotones, suites adjacentes. Approximation d’un nombre réel, développement déci-
mal. L’exposé pourra être illustré par un ou des exemples faisant appel à l’utilisation d’une
calculatrice.
53. Suites convergentes. Opérations algébriques, composition par une application continue. Li-
mites et relation d’ordre.
60
54. Suites divergentes. Cas des suites admettant une limite infinie : comparaison, opérations
algébriques, composition par une application.
55. Étude des suites de terme général an , nb et n! (a ∈ C, b ∈ R, n ∈ N∗ ). Croissances comparées.
Exemples de comparaison de suites aux suites précédentes. L’exposé pourra être illustré par
un ou des exemples faisant appel à l’utilisation d’une calculatrice.
56. Étude de suites de nombres réels définies par une relation de récurrence un+1 = f (un ) et
une condition initiale. L’exposé pourra être illustré par un ou des exemples faisant appel à
l’utilisation d’une calculatrice.
57. Exemples d’étude de la rapidité de convergence d’une suite réelle (un )n vers une limite ` :
Cas où |un − `| est dominé par n−a , par q n ... L’exposé pourra être illustré par un ou des
exemples faisant appel à l’utilisation d’une calculatrice.
58. Limite finie d’une fonction à valeurs réelles en un point a de R. Opérations algébriques sur
les limites. Continuité d’une fonction en un point. Exemples.
59. Limite à l’infini d’une fonction à valeurs réelles. Branches infinies de la courbe représentative
d’une fonction. Exemples. L’exposé pourra être illustré par un ou des exemples faisant appel
à l’utilisation d’une calculatrice.
60. Image d’un intervalle par une fonction continue, cas d’un segment. Cas d’une fonction conti-
nue strictement monotone.
61. Dérivée en un point, meilleure approximation affine, interprétation géométrique. Exemples.
L’exposé pourra être illustré par un ou des exemples faisant appel à l’utilisation d’une cal-
culatrice.
62. Fonctions dérivées. Opérations algébriques. Dérivée d’une fonction composée. Exemples.
63. Fonction réciproque d’une fonction strictement monotone sur un intervalle de R. Étude de
la continuité, de la dérivabilité. Exemples.
64. Comparaison des fonctions : domination, prépondérance, équivalence. Exemples et applica-
tions.
65. Inégalité des accroissements finis. Exemples d’applications à l’étude de suites et de fonc-
tions. L’exposé pourra être illustré par un ou des exemples faisant appel à l’utilisation d’une
calculatrice.
66. Théorème de Rolle. Applications.
67. Formules de Taylor. Applications.
68. Développements limités, opérations sur les développements limités.
69. Fonctions polynômes.
70. Fonctions logarithmes.
71. Fonctions exponentielles.
72. Croissance comparée des fonctions réelles x 7→ ex , x 7→ xa et x 7→ ln(x) au voisinage de +∞.
Applications. L’exposé pourra être illustré par un ou des exemples faisant appel à l’utilisation
d’une calculatrice.
73. Caractérisation des fonctions exponentielles réelles par l’équation fonctionnelle : f (x + y) =
f (x) × f (y).
74. Fonctions convexes d’une variable réelle. Applications.
75. Applications de la dérivation à l’étude des extrémums éventuels d’une fonction numérique
d’une variable réelle. Exemples. L’exposé pourra être illustré par un ou des exemples faisant
appel à l’utilisation d’une calculatrice.
76. Primitives d’une fonction continue sur un intervalle ; définition et propriétés de l’intégrale,
inégalité de la moyenne. Applications.
77. Intégration par parties, par changement de variable. Exemples et applications.
78. Diverses méthodes de calcul approché d’intégrales définies. L’exposé pourra être illustré par
un ou des exemples faisant appel à l’utilisation d’une calculatrice.
79. Méthodes d’approximation des zéros d’une fonction numérique réelle. Exemples. L’exposé
pourra être illustré par un ou des exemples faisant appel à l’utilisation d’une calculatrice.
80. Étude des équations différentielles linéaires du second ordre à coefficients constants. Exemples.
81. Exemples d’approximation d’une solution d’une équation différentielle par la méthode d’Eu-
ler. L’exposé pourra être illustré par un ou des exemples faisant appel à l’utilisation d’une
calculatrice.
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3.2 Liste des sujets de l’épreuve sur dossier (seconde épreuve orale)
date thème
27 juin 2009 Intégration
28 juin 2009 Géométrie dans l’espace
29 juin 2009 Outils Les transformations
30 juin 2009 Arithmétique
1er juillet 2009 Fonctions Étude de représentations
graphiques
2 juillet 2009 Probabilités
3 juillet 2009 Géométrie Problèmes sur les configurations
4 juillet 2009 Analyse Équations différentielles
5 juillet 2009 Suites numériques
9 juillet 2009 Fonctions usuelles
10 juillet 2009 Probabilités
11 juillet 2009 Arithmétique
12 juillet 2009 Problèmes sur les configurations
13 juillet 2009 Éude de suites
14 juillet 2009 Nombres complexes
15 juillet 2009 Intégration
16 juillet 2009 Différents types de raisonnement
17 juillet 2009 Géométrie dans l’espace
Les épreuves orales ont été définies par un arrêté ministériel du 30 avril 1991 modifié par
un arrêté du 3 août 1993. Les instructions les concernant ont été publiées dans le B.O. spécial
no 5 du 21 octobre 1993. Les objectifs communs aux deux épreuves orales sont précisés dans ces
paragraphes, extraits des textes cités :
Les épreuves orales visent d’abord à évaluer la capacité à concevoir, mettre en forme et analy-
ser une séquence d’enseignement sur un thème donné. A l’exception des quelques sujets d’exposé
(première épreuve) où il est fait référence au programme complémentaire, il convient de se placer
au niveau de l’enseignement secondaire, c’est-à-dire de ne pas dépasser le niveau du baccalauréat.
Le candidat peut cependant être amené à faire appel aux connaissances acquises dans ses études
supérieures pour analyser et commenter la démarche suivie, éclairer un point conceptuel ou tech-
nique et situer la question dans son contexte mathématique et scientifique. La mise en valeur de
l’enchaînement des étapes du raisonnement constitue un objectif majeur. Les candidats ne doivent
en aucun cas se borner à l’exposé, si parfait soit-il formellement, d’une liste de définition, de théo-
rèmes, d’exemples et d’exercices : il est indispensable de dégager l’articulation mutuelle des divers
éléments.
On rencontre de très belles prestations, mais aussi les plus mauvaises. Les conseils qui suivent
se tiennent volontairement à l’écart d’une collection de « perles » ; leur étude doit permettre à
tout candidat d’améliorer sa performance, et en même temps ses capacités à exercer le métier
d’enseignant.
Modalités pratiques
Rappelons brièvement le déroulement de cette épreuve. Le candidat tire au sort une enveloppe
contenant deux sujets. Il devra choisir l’un des deux sujets et disposera de deux heures pour sa
préparation, sans document ; le candidat n’annoncera son choix que lors de sa parution devant le
jury.
L’épreuve se déroule en deux phases : présentation de la leçon et questions du jury.
62
• La présentation de la leçon dure 25 minutes, sans interruption du jury. Cette première phase
consiste à exposer un plan et à effectuer les démonstrations des propositions énoncées. Le plan
doit être aussi riche que possible et peut contenir des exemples, contre-exemples et applications
des outils introduits. Le candidat peut gérer son tableau à sa guise, néanmoins il serait bon de
réserver une partie du tableau pour faire les démonstrations de manière à ce qu’à la fin l’ensemble
du plan figure au tableau. Nous rappelons que cette partie ne fait pas un bon effet si elle se réduit
à une recopie mot à mot des notes que l’on lit.
• La seconde phase, d’une durée de 20 minutes, est réservée aux questions du jury. Ces questions
peuvent être de divers ordres :
• rectifier certaines erreurs ou préciser certains points obscurs dans le plan ou dans les démons-
trations.
• vérifier la maîtrise et le recul du candidat sur le sujet traité. En particulier, le candidat est
censé répondre sur tous les points présentés dans son plan ainsi qu’à toutes questions relatives au
sujet, qu’il aurait omises volontairement ou non.
Remarques sur l’épreuve
D’une manière générale le jury souhaiterait encourager les futurs candidats à donner une touche
personnelle à leurs plans, ceci ne peut se faire qu’au prix d’un travail régulier et approfondi durant
l’année de préparation. Il n’est pas possible pendant les deux heures de préparation de monter une
bonne leçon si le sujet n’a pas été travaillé pendant l’année de préparation au concours. Il est par
ailleurs risqué de laisser de trop grandes brèches ou « impasses » ; on voit des candidats déstabilisés
devant un choix comportant deux sujets fort classiques, ce qui indique a priori que des chapitres
entiers ont été ignorés pendant l’année de préparation.
Sur le plan
Les plans doivent être structurés plus rigoureusement, en particulier :
• la chronologie est essentielle, elle montre la vue d’ensemble du candidat par rapport à son
sujet et permet d’éviter les répétitions et les cercles vicieux.
• Le statut des énoncés est important et parfois joue un rôle important dans la qualité de la
leçon : bien différencier une définition d’une proposition, un corollaire d’un théorème fondamental,
etc. Par ailleurs il est important de savoir faire ressortir les points les plus importants, en les
distinguant d’autres points secondaires. Pour illustrer cette idée, on peut exposer le cas d’une leçon
abordant la convergence des suites de nombres réels : on peut annoncer la proposition « Une suite
croissante de nombres réels est convergente si, et seulement si, elle est majorée » Mais la proposition
« Toute suite convergente est majorée » est une conséquence élémentaire des définitions alors que
la proposition « Toute suite de nombres réels croissante et majorée est convergente » qui repose sur
le théorème de la borne supérieure (fondement des nombres réels) est bien plus profonde. Ainsi,
du point de vue de la genèse des idées, le plan correspondant gagnera en clarté si ces deux énoncés
sont présentés séparément et hiérarchiquement.
• Les définitions et les énoncés des propositions ou théorèmes doivent être écrits dans leur
intégralité ; si le candidat n’écrit qu’une version abrégée, il doit s’attendre à ce que le jury lui
demande une version détaillée et complète. Pour économiser du temps d’écriture, le candidat peut
éventuellement utiliser des transparents.
Les plans peuvent être enrichis :
• en introduisant de nombreux exemples et contre-exemples bien choisis montrant pour les
théorèmes à la fois, leur impact, la nécessité des hypothèses, les limites à leur application : un
simple énoncé correct, c’est évidemment bien ; des développements tels que ceux qui viennent
d’être décrits montrent que le candidat possède du recul, et une connaissance en profondeur du
sujet traité.
• en donnant de nombreuses applications, y compris des applications transversales au sens où
elles concernent, soit des domaines mathématiques différant du domaine usuel dans lequel s’inscrit
le sujet, soit plus largement des domaines issus d’autres sciences, sciences physiques, astronomie,
sciences naturelles, etc.
• en montrant des figures. En géométrie cela semble le plus naturel, mais un dessin peut
se révéler très utile aussi dans les autres domaines, et particulièrement en analyse. Les figures
géométriques peuvent être réalisées à main levée, ou aux instruments, ou encore préparées sur
63
des transparents, ou enfin sur le logiciel de géométrie de la calculatrice. Il revient au candidat de
choisir la méthode qui met le mieux en valeur son travail et ses compétences ; de belles figures
réalisées à la main resteront appréciées pour leur élégance ; à l’opposé, des figures bien présentées
à la calculatrice, éventuellement animées, témoigneront des capacités du candidat à utiliser les
moyens mis à sa disposition, et à s’investir ultérieurement dans l’utilisation des TICE.
Le candidat choisit le niveau auquel il place son exposé. En conséquence :
• sa prestation lors de l’exposé doit rester cohérente avec le niveau qu’il a choisi.
• s’il aborde les diverses notions de manière trop élevée sur le plan « théorique », le jury cher-
chera à vérifier la solidité de l’exposé au niveau correspondant, et il essayera de faire revenir le
candidat aux aspects plus concrets et aux applications plus simples.
• s’il aborde le sujet à un niveau trop faible, le jury ne se satisfera pas de devoir rester à ce
niveau, ce qui amène parfois certains (surtout s’ils écoutent mal les questions par la suite) à quitter
le jury inconscients de leur médiocre performance.
Sur les démonstrations
ll arrive trop souvent que des candidats présentent un plan sans aucune démonstration. Cette
manière de préparer l’épreuve est à proscrire. Rappelons que le candidat est jugé sur le contenu
de son plan mais aussi sur sa prestation notamment au cours des démonstrations qui sont faites,
en particulier la pertinence du choix des points démontrés par rapport au sujet et la consistance
de ceux-ci sont un élément important d’appréciation. Cette exigence renforce la nécessité, pour
le candidat, de disposer d’un minimum de recul par rapport aux connaissances présentées, recul
nécessaire pour l’aider à trouver quels sont véritablement les « points forts » de son exposé.
D’une manière générale, il est conseillé :
• De choisir le développement d’un ou de plusieurs points consistants, centraux par rapport au
sujet, permettant de montrer son aptitude à raisonner sur les notions étudiées.
• De montrer ses qualités pédagogiques en s’efforçant de donner la présentation la plus naturelle
possible (l’utilisation de figures est recommandée chaque fois que cela est possible), faisant ressortir
clairement la démarche scientifique utilisée et en mettant bien en relief les points cruciaux des
différentes preuves ; beaucoup de candidats se contentent d’aligner une suite de raisonnements,
présentés artificiellement, sans être capable d’expliquer l’origine de leurs motivations.
• De bien vérifier l’absence de lacune dans l’enchaînement logique de la démonstration ; il
arrive souvent qu’un candidat se trouve complètement désarçonné lorsqu’on lui demande d’éclaircir
certains passages, ce qui lui fait découvrir des difficultés qui lui avaient échappé.
Sur les questions du jury
Les questions du jury peuvent porter aussi bien sur la conception, l’organisation du plan, que
sur les démonstrations, abordées ou non, au cours de l’exposé. Elles peuvent également porter
sur les pré-requis ou concerner certains prolongements omis, soit pour s’assurer de la solidité des
connaissances, soit pour compléter un plan trop pauvre.
Nous insistons sur le fait qu’il est essentiel que les candidats aient un certain recul sur les
notions qu’ils devront enseigner et ne peuvent donc en aucun cas se contenter de ne connaître que
ce qui est exigible pour un élève du secondaire actuel. Par exemple, s’il est normal d’admettre lors
d’un exposé le théorème « Toute fonction continue sur un intervalle admet une primitive sur cet
intervalle », il est insuffisant de la part du titulaire d’une licence qu’il n’ait pas la moindre idée sur
les propriétés permettant ce résultat. De même, si la définition rigoureuse des angles est hors de
portée d’un élève, il n’est pas acceptable qu’un futur enseignant n’y ait jamais réfléchi au point
d’être incapable de fournir la moindre piste pour attaquer ce délicat problème, ou plus grave, ne
pas sembler comprendre l’importance de la question qui se pose.
L’entretien commence le plus souvent par la mise au point et la correction d’erreurs de détail,
notamment de lapsus ou d’erreurs bénignes, de confusions de notation, etc. Le candidat ne doit
pas penser que ces questions constituent des pièges. Dans la suite de l’entretien, il est important
d’écouter réellement les questions : d’une part, une question mal écoutée et à laquelle on répond de
manière précipitée risque de se conclure par des réponses inadaptées, et une situation défavorable
au candidat ; d’autre part, on attend du futur professeur qu’il écoute et analyse les questions de
ses futurs élèves, et pour cela, il lui faudra aussi « savoir écouter ».
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Les questions ne sont pas de niveau constant : le jury peut souhaiter, par des questions très
élémentaires, mettre le candidat en confiance ; par des questions plus profondes, il peut souhaiter
donner au candidat la possibilité de montrer qu’il dispose de recul par rapport au sujet traité.
Une erreur, une réponse erronée n’est pas nécessairement catastrophique : si le candidat, alerté
par d’autres questions du jury, s’aperçoit de son erreur et est capable de la corriger, il laissera
l’impression positive d’un futur enseignant capable de réagir valablement lorsqu’il est en difficulté.
L’exposé du candidat
Jouer la montre lors de l’exposé n’est pas pertinent ; le jury reporte le temps non utilisé pour
l’exposé sur la seconde partie de l’épreuve, et si le candidat remplit son temps d’exposé en résolvant
en détail un exercice — celui proposé par le jury ou un autre — le jury ne peut intervenir pendant
cette résolution. Faire un exposé plus court que les 25 minutes maximales autorisées n’est pas
considéré comme une faute. Remplir les 25 minutes en traitant des points non demandés expose
le candidat au risque d’être interrogé de manière plus exigeante et plus rapide puisque le jury
aura moins de temps pour l’entretien. Bien entendu, un exposé de qualité long de 25 minutes est
parfaitement pris en compte et joue en faveur du candidat lorsqu’il est conforme à la définition de
l’épreuve.
Interprétation du thème par les candidats, « hors-sujet »
On rappelle que l’énoncé du thème est à prendre au sens littéral de la cartouche figurant en
tête du dossier. Trop de candidats, par frilosité, n’ont pas osé s’éloigner de l’exercice proposé par
le jury alors même que celui-ci ne couvrait qu’une faible partie du thème. Ils se contentaient de
proposer parfois de simples démarquages de l’exercice proposé par le jury.
Il a aussi été noté que trop de candidats n’osaient pas varier le niveau des exercices qu’ils
proposent. Certains dossiers suggèrent fortement cette ouverture, notamment par le moyen des
extraits de programmes qui y sont attachés.
Équilibre des différents éléments de l’épreuve
La présidence du concours était très attentive à ne pas laisser le travail sur l’exercice proposé
par le jury envahir l’ensemble de cette épreuve. Dans cet esprit, des instructions ont été données aux
commissions de sorte qu’elle répartissent convenablement le temps d’entretien entre, d’une part, les
questions relatives à l’exercice du jury, résolution éventuellement comprise, et d’autre part l’étude
des exercices présentés par le candidat. Des instructions cohérentes étaient données aux candidats :
chaque vague est reçue séparément et reçoit une série de conseils pour préparer et passer l’épreuve
dans les meilleures conditions. Parmi ces conseils figurait l’avertissement disant que le travail sur
l’exercice proposé par le jury ne constituait qu’une partie de l’épreuve, et que par conséquent
ils doivent penser à partager leur temps de préparation de manière adaptée à l’importance de
chaque point à traiter. Cette consigne de travail s’est heurtée au fait qu’une partie des candidats
arrivait devant les commissions en ayant trop peu travaillé sur leurs propres exercices. Aussi dans
certains cas, l’interrogation sur les exercices proposés par les candidats se trouvait-elle quelque peu
limitée. Nous avons renforcé cette demande d’équilibrage de l’épreuve en allégeant dans la mesure
du possible le travail de rédaction demandé sur l’exercice proposé par le jury. L’importance des
exercices proposés par les candidats se trouve ainsi très clairement réaffirmée.
présentation du sujet
Pour éviter toute ambiguité et à la demande de plusieurs membres du jury, lors de la session
2009, on a retiré les questions Qi présentes dans les textes lors des sessions précédentes. On précise
maintenant de manière explicite ce que le candidat aura à rédiger sur ses fiches et ce qu’il aura à
présenter devant le jury.
Ci-dessous sont présentés les dossiers dans l’ordre de leur parution. On n’a pas jugé utile de
donner ici les annexes des dossiers, c’est-à-dire les extraits de programmes qui les accompagnent.
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Dossier du 27 juin 2009
Thème : Intégration
(C)
Mx
I
O x 1
Pour tout réel x appartenant à l’intervalle [0, 1], on note Mx le point de coordonnées x, f (x) .
On désigne par g la fonction qui à tout réel x ∈ [0, 1] associe l’aire du domaine limité par la droite
(IMx ), l’axe des abscisses, l’axe des ordonnées et la courbe (C).
1) Pour tout x appartenant à l’intervalle [0, 1], exprimer g(x) en fonction de x.
2) Étudier les variations de la fonction g sur [0, 1].
1 1
Z
3) a) Par des considérations d’aires, montrer que g(0) < f (t) dt.
2 0
b) Démontrer qu’il existe un unique réel α ∈ [0, 1] tel que g(α) soit égal à la moitié de
l’aire de ∆.
2. Le travail demandé au candidat
En aucun cas, le candidat ne doit rédiger sur sa fiche sa solution de l’exercice.
Celle-ci pourra néanmoins lui être demandée partiellement ou en totalité lors de l’entretien avec le
jury.
66
Dossier du 28 juin 2009
67
Dossier du 29 juin 2009
Thème : Outils
Les transformations
68
Dossier du 30 juin 2009
Thème : Arithmétique
69
Dossier du 1er juillet 2009
Thème : Fonctions
Étude de représentations graphiques
Dans le plan rapporté à un repère orthonormal d’origine O, la courbe (Γ) représentative de f est
donnée ci-dessous.
(Γ)
0 1
70
Dossier du 2 juillet 2009
Thème : Probabilités
71
Dossier du 3 juillet 2009
Thème : Géométrie
Problèmes sur les configurations
B C
72
Dossier du 4 juillet 2009
Thème : Analyse
Équations différentielles
1) Dans cette question, on suppose qu’il existe une fonction f satisfaisant la condition (C). On
considère la fonction g définie sur R par :
73
Dossier du 5 juillet 2009
74
Dossier du 9 juillet 2009
(Γ1 )
1 A1
(Γ2 )
A2
O 1
−1
1) a) Donner une équation de la tangente (∆1 ) à la courbe (Γ1 ) au point A1 et une équation
de la tangente (∆2 ) à la courbe (Γ2 ) au point A2 .
b) Montrer que les droites (∆1 ) et (∆2 ) sont parallèles et calculer la distance de (∆1 ) à
(∆2 ).
2) a) Déterminer la position relative de (Γ1 ) par rapport à (∆1 ) et la position relative de
(Γ2 ) par rapport à (∆2 ).
b) Lorsque le point M1 parcourt la courbe (Γ1 ) et lorsque le point M2 parcourt la courbe
(Γ2 ), quelle est la valeur minimale de la distance M1 M2 ?
75
Dossier du 10 juillet 2009
Thème : Probabilités
76
Dossier du 11 juillet 2009
Thème : Arithmétique
77
Dossier du 12 juillet 2009
(D) (D0 )
V
T
U
A C B
(Γ1 ) (Γ2 )
78
Dossier du 13 juillet 2009
x2
x− 6 ln(1 + x) 6 x .
2
79
Dossier du 14 juillet 2009
3) Démontrer que, pour tout nombre complexe z, le nombre complexe f (z) est non nul puis
déterminer le module et un argument de f (z).
4) Construire l’ensemble E des points M du plan dont l’affixe z = x + iy vérifie les conditions
|x| 6 1 et |y| = 1. Déterminer et construire l’ensemble des points d’affixe f (z) quand le point
M d’affixe z parcourt l’ensemble E.
80
Dossier du 15 juillet 2009
Thème : Intégration
81
Dossier du 16 juillet 2009
.
2. Le travail demandé au candidat
En aucun cas, le candidat ne doit rédiger sur sa fiche sa solution de l’exercice.
Celle-ci pourra néanmoins lui être demandée partiellement ou en totalité lors de l’entretien avec le
jury.
82
Dossier du 17 juillet 2009
83
4 CONCLUSION
Le travail d’un jury de concours tel que celui-ci a des répercussions importantes et durables si
l’on considère qu’il s’agit de recruter les futurs enseignants de collège et de lycée. À côté d’autres
voies d’accès adaptées aux personnels déjà en situation d’enseignant, mais d’importance numérique
moindre, le concours externe « donne le ton » pour les jeunes étudiants en ce qui concerne les
exigences attendues en matière de recrutement.
La situation actuelle permet tout à la fois de maintenir un niveau d’exigence raisonnable et de
pourvoir tous les postes. En ce sens elle est tout à fait satisfaisante.
L’introduction des TICE dans un concours de cette taille se heurte à de nombreux obstacles,
qui n’ont pas permis la mise en œuvre d’une épreuve sur ordinateur. Pour y suppléer en partie,
l’utilisation pendant les épreuves orales de calculatrices performantes a été fortement encouragée
ces dernières années. La rénovation des matériels est devenue effective et à peu près continue depuis
l’introduction de prêts gracieux par les constructeurs. L’introduction de tablettes de rétroprojection
a suivi. Le nombre des sujets de première épreuve pour lesquels l’utilisation d’une calculatrice est
encouragé ou imposé s’est accru, et en réponse, le taux d’utilisation par les candidats augmente
de manière significative. Concernant les sujets de l’épreuve sur dossier, le fait que l’utilisation des
calculatrices y est rendue explicite pour une partie d’entre eux, a considérablement renforcé la
place des TICE.
Je tiens à remercier tous les membres du jury pour leur disponibilité et pour la motivation
dont ils ont fait preuve afin de réussir une session satisfaisante à tous points de vue.
Je tiens également à remercier aussi tous nos partenaires, les éditeurs qui ont donné des manuels,
les constructeurs de calculatrices qui ont prêté du matériel, les universités qui ont prêté des livres, le
SIEC qui nous prête des rétroprojecteurs et qui suit de près l’organisation matérielle du concours,
pour leur efficacité et leur soutien.
La session 2010
La session 2010 se déroulera selon les mêmes modalités que celles de la session 2009.
84
5 ANNEXES
5.1 Bibliothèque du CAPES
5.1.1 Programmes (documents disponibles dans les salles de préparation, uti-
lisables pour les deux épreuves orales)
85
18 LYC AIMER FAIRE DES MATHS 4 1997 IREM
19 LYC AIMER FAIRE DES MATHS 5 1998 IREM
20 GÉN THÉORIE ET APPLICATIONS MURRAY R. 1972 MC GRAW-
DE LA STATISTIQUE SPIEGEL HILL
21 GÉN LE NOMBRE PI ADCS 1992 ACDS
22 GÉN HISTOIRE D’ALGORITHMES : CHABERT, 1993 BELIN
DU CAILLOU À LA PUCE BARBIN...
23 GÉN ENSEIGNER LES 1989 CRDP
MATHÉMATIQUES
24 GÉN COURS DE CALCUL DES CALOT 1967 DUNOD
PROBABILITÉS
25 GÉN STATISTIQUE DESCRIPTIVE - MONINO, 2000 DUNOD
TD KSIANSKI, LE
CORNU
26 GÉN EXERCICES DE CALCUL DES CALOT 1986 DUNOD
PROBABILITÉS
27 GÉN LES OLYMPIADES DE BELHAJ 1999 ELLIPSES
MATHÉMATIQUES : SOULAMI
RÉFLEXES ET STRATÉGIES
28 GÉN GÉOMÉTRIE CARRAL 1995 ELLIPSES
29 GÉN TOPOLOGIE GENERALE ET SCHWARTZ 1970 HERMANN
ANALYSE FONCTIONNELLE
30 GÉN MÉTHODES MATHS POUR LES SCHWARTZ 1965 HERMANN
SCIENCES PHYSIQUES
31 GÉN GROUPES ET GÉOMÉTRIES SENECHAL 1979 HERMANN
32 GÉN MÉTHODES MODERNES EN FRESNEL 1996 HERMANN
GÉOMÉTRIE
33 GÉN APPROXIMATION ET LAURENT 1972 HERMANN
OPTIMISATION
34 GÉN LA GÉOMÉTRIE DU SORTAIS 1994 HERMANN
TRIANGLE
35 GÉN ABRÉGÉ D’HISTOIRE DES DIEUDONNÉ 1986 HERMANN
MATHÉMATIQUES
36 GÉN CALCUL INFINITESIMAL DIEUDONNÉ 1980 HERMANN
37 GÉN GÉOMÉTRIE DE L’ESPACE ET SORTAIS 1988 HERMANN
DU PLAN
38 GÉN AUX ORIGINES DU CALCUL CERCLE 1999 IREM
INFINITESIMAL D’HISTOIRE
DES SCIENCES
39 GÉN POURQUOI PAS DES 2000 IREM
MATHÉMATIQUES
40 GÉN ENSEIGNER LES 1999 IREM
MATHÉMATIQUES 1
41 GÉN PROBLEME DE MISE EN 1996 IREM
ÉQUATIONS
42 GÉN DES STATISTIQUES À LA 2001 IREM
PENSÉE STATISTIQUE
43 GÉN ANGLES ROTATIONS 1993 IREM
44 GÉN APPORTS DE L’OUTIL INFO... 1994 IREM
À LA GÉOMÉTRIE
45 GÉN LE VRAI ET LE FAUX GANDIT 2001 IREM
46 GÉN ALGORITHMIQUE & DE GRAEVE 2001 IREM
TRADUCTION POUR
CALCULATRICES
47 GÉN RALLYE : PRÊT À 1998 IREM
AFFRONTER L’ÉPREUVE DE
MATH
48 GÉN HISTOIRE DES MATHS POUR 1991 IREM
NOS CLASSES
49 GÉN INITIATION À LA COHEN, 2000 IREM
CRYPTOLOGIE OLIVIER
50 GÉN LA JUBILATION EN MATHS DELEDICQ 2001 IREM
86
51 GÉN POURQUOI AIMER ENCORE 1994 IREM
FAIRE DES MATHS
52 GÉN FRAGMENTS 1999 IREM
D’ARITHMÉTIQUE
53 GÉN UNE HISTOIRE DE CONIQUES 1996 IREM
54 GÉN ENSEIGNER LES 1999 IREM
MATHÉMATIQUES 2
55 GÉN SIMILITUDES 1999 IREM
56 GÉN INITIATION À 1999 IREM
L’ARITHMÉTIQUE
57 GÉN MATHS : APPROCHE PAR DES 1990 IREM
TEXTES HISTORIQUES TOME
2
58 GÉN INFO-MATHIC : ACTIVITES 1998 IREM
MATHS DANS UN
ENVIRONNEMENT
INFORMATIQUE
59 GÉN MATHS : APPROCHE PAR DES 1986 IREM
TEXTES HISTORIQUES
60 GÉN MATHS : APPROCHE PAR DES 2001 IREM
TEXTES HISTORIQUES TOME
3
61 GÉN AIMER ENCORE FAIRE DES 1995 IREM
MATHS 2
62 GÉN EXERCICES DE GÉOMÉTRIE TRUFFAULT 1996 IREM
ÉLÉMENTAIRE
63 GÉN AIRES 2000 IREM
64 GÉN LES CONIQUES 1997 IREM
65 GÉN COURS DE GÉOMÉTRIE TRUFFAULT, 1995 IREM
ÉLÉMENTAIRE VOGEL
66 GÉN ENSEIGNER L’ARITHMÉTIQUE 2000 IREM
67 GÉN LA RÉCURSIVITÉ EN CUPPENS 1986 IREM
GÉOMÉTRIE : LES FRACTALS
68 GÉN MATHÉMATIQUES AU FIL DES GROUPE ÉPIS- 1987 IREM
ÂGES TEMOLOGIE
ET HISTOIRE
69 GÉN MÉTHODES DE MATHS ET NIZARD 1988 LAVOISIER
PROGRAMMATION TEC &
DOC
70 GÉN ÉLÉMENTS D’HISTOIRE DES BOURBAKI 1984 MASSON
MATHÉMATIQUES
71 GÉN MÉTHODES NUMÉRIQUES BAKHVALOV 1976 MIR MOS-
COU
72 GÉN RECUEIL D’EXERCICES ET DE DEMIDOVITCH 1965 MIR MOS-
PROBLÈMES D’ANALYSE COU
73 GÉN ÉPISTÉMOLOGIE DES CLERO 1990 NATHAN
MATHÉMATIQUES
74 GÉN PROBABILITÉS ET ABBOUD, 1989 NATHAN
INFÉRENCE STATISTIQUE AUDROING
75 GÉN DICTIONNAIRE DES BOUVIER, 1996 PUF
MATHÉMATIQUES GEORGE, LE
LIONNAIS
76 GÉN SUITES ET SÉRIES COMBES 1982 PUF
77 GÉN ALGÈBRE LINÉAIRE ET MASCART, 1984 PUF
APPLICATIONS TOME 1 STOKA
78 GÉN ALGÈBRE LINÉAIRE ET MASCART, 1985 PUF
APPLICATIONS TOME 2 STOKA
79 GÉN LE CALENDRIER COUDERC 1986 QUE SAIS-
JE ?
80 GÉN LES NOMBRES ET LEURS WARUSFEL 1961 SEUIL
MYSTÈRES
87
81 GÉN STATISTIQUE ET CALCUL DES MASIERI 1988 SIREY
PROBABILITÉS
82 GÉN LE CERCLE D’EULER COLLET, 1987 VUIBERT
GRISO
83 GÉN DICTIONNAIRE DES BOUVIER, 1996 PUF
MATHÉMATIQUES GEORGE, LE
LIONNAIS
84 GÉN ENSEIGNER LES STATS DU 1998 IREM
CM À LA SECONDE.
POURQUOI ? COMMENT ?
88
22 AGRÉG THÈMES D’ANALYSE EXBRAYAT, 1997 MASSON
ALESSANDRI
23 AGRÉG ALGÈBRE POUR TAUVEL 1996 MASSON
L’AGRÉGATION INTERNE
24 AGRÉG ÉLÉMENTS D’ANALYSE ZUILY, 1995 MASSON
QUEFFELEC
25 ANNÉES MATHEMATICA COOMBES 2000 DUNOD
1&2 ET AL.
26 ANNÉES SYSTÈME D – ANALYSE SOROSINA 1999 DUNOD
1&2
27 CAPES ÉPREUVE ORALE D’EXPOSÉ : BAJOU, 2003 DUNOD
33 LEÇONS POUR SE SAINT-
PRÉPARER EFFICACEMENT LANNES,
SORBE
28 CAPES GÉOMÉTRIE AFFINE ET DELODE 2000 DUNOD
EUCLIDIENNE
29 CAPES ANALYSE ET PROBAS : CHRISTOL, 1999 DUNOD
ÉCRITS 1996–97 (avec rappels de DECOMPS-
cours) GUILLOUX,
PIQUET
30 CAPES ALGÈBRE ET GÉOMÉTRIE : BORIES- 1999 DUNOD
ÉCRITS 1996–99 (avec rappels de LONGUET,
cours) JARRAUD
31 CAPES NOS 20 SUJETS PRÉFÉRÉS BORIS- 2000 DUNOD
LONGUET,
DECOMPS-
GUILLOUX,
JARRAUD,
MELEARD,
PIQUET
32 CAPES L’ÉPREUVE SUR DOSSIER À ROBERT 1995 ELLIPSES
L’ORAL : GÉOMÉTRIE
33 CAPES L’ÉPREUVE SUR DOSSIER À LAMBRE 1998 ELLIPSES
L’ORAL : ANALYSE
34 CAPES ALGÈBRE ET GÉOMÉTRIE : BORIES- 1997 MASSON
ÉCRITS 1991–96 (avec rappels de LONGUET,
cours) JARRAUD,
LEVY-BRUHL
35 CAPES ANALYSE ET PROBAS : MELEARD, 1997 MASSON
ÉCRITS 199196 (avec rappels de PIQUET,
cours) DECOMPS-
GUILLOUX
36 CAPES ANALYSE (avec rappels de cours) LEVYBRUHL, 1987 MASSON
PIQUET,
SERVIEN,
VAUTHIER
37 CAPES ALGÈBRE ET GÉOMÉTRIE LEVYBRUHL, 1987 MASSON
PIQUET,
SERVIEN,
VAUTHIER
38 CAPES 34 PROBLÈMES CORRIGÉS CHEVALLET 1999 VUIBERT
POSES À L’ÉCRIT DU CAPES SUP
39 CAPES & STRUCTURES ALGÉBRIQUES AIME 1999 ELLIPSES
AGRÉG EN GÉOMÉTRIE
40 CAPES & GÉOMÉTRIE : COURS ET BIGARD 1998 MASSON
AGRÉG EXERCICES CORRIGÉS
41 CAPES & ALGÈBRE LINÉAIRE (COURS ROUDIER 2003 VUIBERT
AGRÉG ET EXERCICES)
42 CAPES & COMPLEMENTS D’ALGÈBRE DE BIASI 2000 ELLIPSES
AGRÉG ET DE GÉOMÉTRIE
INTERNE
89
43 CAPES & MATHÉMATIQUES POUR LE DE BIASI 1998 ELLIPSES
AGRÉG CAPES ET L’AGRÉG INTERNE
INTERNE
44 CAPES & MATHÉMATIQUES POUR LE DE BIASI 1995 ELLIPSES
AGRÉG CAPES ET L’AGRÉG INTERNE
INTERNE
45 CNAM INITIATION À L’ANALYSE THEODOR 1989 MASSON
NUMÉRIQUE
46 CYCLES TOUTES LES STÖCKER 2002 DUNOD
1&2, ÉI MATHÉMATIQUES
47 DEUG MATHÉMATIQUES DELMER 1996 DUNOD
48 DEUG FONCTIONS DE PLUSIEURS DELMER 1997 DUNOD
VARIABLES ET INTÉGRATION
49 DEUG 1 EXERCICES D’ANALYSE : BOSCHET 1997 MASSON
CALCUL INTÉGRAL
50 DEUG A1 ENSEIGNER AUTREMENT LES 1990 IREM
MATHÉMATIQUES
51 DEUG ALGÈBRE GENERALE, TD DENMAT, 2000 DUNOD
MIAS HEAULME
MASS
52 DEUG BEST OF ANALYSE 1re ANNÉE PARZYSZ 2001 DUNOD
MIAS
MASS
53 DEUG ALGÈBRE 1re ANNÉE LIRET, 1997 DUNOD
MIAS MARTINAIS
MASS SM
54 DEUG ANALYSE 1re ANNÉE LIRET, 1997 DUNOD
MIAS MARTINAIS
MASS SM
55 DEUG ANALYSE 2e ANNÉE LIRET, 1998 DUNOD
MIAS MARTINAIS
MASS SM
56 DEUG ANALYSE 2e ANNÉE PROCHASSON 2000 DUNOD
MIAS
MASS SM
57 DEUG ALGÈBRE ET GÉOMÉTRIE 2e PROCHASSON 2001 DUNOD
MIAS ANNÉE
MASS SM
58 DEUG SVT ANALYSE BLONDEL 2000 DUNOD
59 DEUG 1 EXERCICES D’ANALYSE : 176 SCHMITT 1997 MASSON
EXERCICES ET 105 TESTS
CORRIGÉS (avec rappels de
cours)
60 DEUG 1 FONCTIONS D’UNE VARIABLE CALVO 1997 MASSON
61 DEUG 1 COURS DE MATHÉMATIQUES DIXMIER 1976 GAUTHIER-
SM VILLARS
62 DEUG 2 COURS DE MATHÉMATIQUES DIXMIER 1977 GAUTHIER-
SM VILLARS
63 LICENCE ALGÈBRE 3e ANNÉE SCHWARTZ 2003 DUNOD
64 LICENCE TOPOLOGIE ET ANALYSE SKANDALIS 2001 DUNOD
65 LICENCE 1 ALGÈBRE 1re ANNÉE LIRET, 2003 DUNOD
MIAS MARTINAIS
MASS SM
66 LICENCE 1 ANALYSE 1re ANNÉE LIRET, 2003 DUNOD
MIAS MARTINAIS
MASS SM
67 LICENCE INTRODUCTION À L’ANALYSE BASTIEN, 2003 DUNOD
3, NUMÉRIQUE : APPLICATIONS MARTIN
MASTER1, SOUS MATLAB
ÉI
90
68 LICENCE 1 LES MATHÉMATIQUES EN AZOULAY, 2003 EDISCIENCE
MIAS LICENCE TOME 1 AVIGNANT,
MASS SM AULIAC
69 MAÎTRISE INTRODUCTION À L’ANALYSE CIARLET 1988 MASSON
NUMÉRIQUE MATRICIELLE
ET À L’OPTIMISATION
70 MAÎTRISE INTRODUCTON À L’ANALYSE RAVIART, 1988 MASSON
NUMÉRIQUE DES ÉQUATIONS THOMAS
AUX DÉRIVÉES PARTIELLES
71 MASTER, SIMULATION NUMÉRIQUE EN DANAILA, 2003 DUNOD
ÉI C++ HECHT,
PIRONNEAU
72 MASTER INTRODUCTION À LA LEVY-BRUHL 2003 DUNOD
1&2, THÉORIE SPECTRALE
AGRÉG
73 MP L’ORAL (ENTRAÎNEMENT MONIER 2002 DUNOD
AUX CONCOURS)
74 PRÉPA 1 ANALYSE 1 – COURS TOME 1 MONIER 1997 DUNOD
75 PRÉPA 1 ANALYSE 2 – COURS TOME 2 MONIER 1996 DUNOD
76 PRÉPA 1 ALGÈBRE 1 MONIER 2000 DUNOD
77 PRÉPA 1&2 GÉOMÉTRIE MONIER 2000 DUNOD
78 PRÉPA 2 ALGÈBRE 2 – COURS TOME 6 MONIER 1998 DUNOD
79 PRÉPA 2 ANALYSE – TOME 3 MONIER 1997 DUNOD
80 PRÉPA 2 ANALYSE 4 – TOME 4 MONIER 1997 DUNOD
81 PRÉPA 1 ALGÈBRE 1 – COURS TOME 5 MONIER 1996 DUNOD
82 PRÉPA 1&2 GÉOMÉTRIE – TOME7 MONIER 1997 DUNOD
83 PRÉPA 2 MATHÉMATIQUES 2e ANNÉE DESCHAMPS, 2001 DUNOD
WARUSFEL...
84 PRÉPA 2 ANALYSE 3 – COURS TOME 3 MONIER 1997 DUNOD
85 STS-IUT SÉRIES DE FOURIER, BENICHOU, 1995 ELLIPSES
TRANSFORMATION DE BOY,
LAPLACE POUGET
86 ANALYSE BLONDEL 2000 DUNOD
87 LE NOMBRE D’OR ET LES MEYER 1981 IREM
NOMBRES DE FIBONACCI STEYAERT
88 PROBAS ET STATS 1996 IREM
89 L’ENSEIGNEMENT DES STATS 1999 IREM
ET PROBAS
90 RMS 1998/1999 VUIBERT
Manuels scolaires
91
16 5e MATHÉMATIQUES PROF CORRIEU DELAGRAVE
BATIER
17 5e DIMATHÈME 1997 DIDIER
18 5e DIMATHÈME 2001 DIDIER
19 5e CINQ SUR CINQ 1997 HACHETTE
2000
20 5e NOUVEAU PYTHAGORE PROF 1997 HATIER
21 5e TRIANGLE PROF 1997 HATIER
22 5e TRANSMATH 1997 NATHAN
23 5e TRANSMATH PROF 2001 NATHAN
24 4e DÉCIMALE 1998 BELIN
25 4e MATHÉMATIQUES 1998 BORDAS
26 4e MÉDIAMATH 2002 BORDAS
27 4e MÉTHODES EN PRATIQUE 1988 CRDP
28 4e DIMATHÈME 1998 DIDIER
29 4e DIMATHÈME 2002 DIDIER
30 4e TOUT SIMPLEMENT 1998 HACHETTE
31 4e CINQ SUR CINQ 2002 HACHETTE
32 4e CINQ SUR CINQ 1998 HACHETTE
33 4e DIABOLO 2003 HACHETTE
34 4e TRIANGLE 1998 HATIER
35 4e NOUVEAU PYTHAGORE 1998 HATIER
36 4e TOUT LE PROGRAMME EN 1997 HATIER
300 EXERCICES
37 4e SUIVI SCIENTIFIQUE IREM 1988 INTER
IREM
38 4e NOUVEAU TRANSMATH PROF 1998 NATHAN
39 4e TRANSMATH PROF 2002 NATHAN
40 4e TRANSMATH 1988 NATHAN
41 3e COMPRENDRE ET RÉUSSIR 1997 BELIN
42 3e MÉTHODES EN PRATIQUE 1989 CRDP
43 3e DIMATHÈME 1999 DIDIER
44 3e CINQ SUR CINQ PROF 2003 HACHETTE
45 3e CINQ SUR CINQ 1999 HACHETTE
46 3e TOUT SIMPLEMENT 1999 HACHETTE
47 3e NOUVEAU PYTHAGORE PROF 1999 HATIER
48 3e TRIANGLE 1999 HATIER
49 3e TRIANGLE PROF 2003 HATIER
50 3e SUIVI SCIENTIFIQUE IREM 1989 INTER
IREM
51 3e MATHÉMATIQUES 1999 BORDAS
52 3e DIABOLO 2004 HACHETTE
53 2de MATHÉMATIQUES 1998 BELIN
54 2de INDICE 2000 BORDAS
55 2de MATHÉMATIQUES PROF 2000 BREAL
56 2de MATHÉMATIQUES 2000 BREAL
57 2de MODULOMATH 2004 DIDIER
58 2de DIMATHÈME 2000 DIDIER
59 2de REPÈRES 2004 HACHETTE
60 2de PYRAMIDE 2000 HACHETTE
61 2de DÉCLIC 1998 HACHETTE
62 2de SIGMATH 1998 HATIER
63 2de ÉNONCÉS ET SCÉNARIOS 1993 INTER
IREM
64 2de LIAISON COLLÈGE 1990 INTER
SECONDE IREM
65 2de HYPERBOLE 2000 NATHAN
66 2de TRANSMATH 2000 NATHAN
67 2de PHYSIQUE PHYSIQUE DURRAN- 2000 HACHETTE
DEAU
68 1re ES FRACTALE OBLIG 1998 BORDAS
92
69 1re ES FRACTALE OPT 1998 BORDAS
70 1re ES MATHÉMATIQUES 2001 BREAL
71 1re ES DIMATHÈME OBLIG 2001 DIDIER
72 1re ES DIMATHÈME OPT 2001 DIDIER
73 1re ES DÉCLIC 2001 HACHETTE
74 1re ES TRANSMATH 1998 NATHAN
75 1re ES TRANSMATH 2001 NATHAN
76 1re ES HYPERBOLE 2001 NATHAN
77 1re L INDICE 2001 BORDAS
78 1re L MATH INFO 2001 DELAGRAVE
79 1re L MANUEL DE 2002 ELLIPSES
MATHÉMATIQUES
80 1re L FICHES TD TP 2002 ELLIPSES
81 1re L MATH INFO 2003 HACHETTE
82 1re L DÉCLIC 1999 HACHETTE
83 1re L DÉCLIC 2001 HACHETTE
84 1re L MATH INFO 2001 HATIER
85 1re L TRANSMATH 2001 NATHAN
86 1re S MATHÉMATIQUES 2001 BELIN
87 1re S INDICE 2001 BORDAS
88 1re S FRACTALE 2001 BORDAS
89 1re S MATHÉMATIQUES 2001 BREAL
90 1re S DIMATHÈME GÉOMÉ- 2001 DIDIER
TRIE
91 1re S DIMATHÈME ANALYSE 2001 DIDIER
92 1re S GÉOMÉTRIE TERRACHER 2001 HACHETTE
93 1re S DÉCLIC 2001 HACHETTE
94 1re S ANALYSE TERRACHER 2001 HACHETTE
95 1re S TRANSMATH 2001 NATHAN
96 1re S HYPERBOLE 2001 NATHAN
97 1re SMS DIMATHÈME 1998 DIDIER
98 1re STI DIMATHÈME 1998 DIDIER
99 1re STT INDICE 2003 BORDAS
100 1re STT SIGMATH 2001 FOUCHER
101 1re STT MATHÉMATIQUES 2002 HACHETTE
102 Tle ÉS FRACTALE SP 1998 BORDAS
103 Tle ÉS FRACTALE OBL 1998 BORDAS
104 Tle ÉS MATHÉMATIQUES 2002 BREAL
105 Tle ÉS MATHÉMATIQUES 1998 BREAL
106 Tle ÉS DIMATHÈME SP 1998 DIDIER
107 Tle ÉS DIMATHÈME OBL 1998 DIDIER
108 Tle ÉS DÉCLIC 1998 HACHETTE
109 Tle ÉS DÉCLIC 2002 HACHETTE
110 Tle ÉS LE GUIDE ABC BAC 2002 NATHAN
111 Tle ÉS TRANSMATH 2002 NATHAN
112 Tle ÉS HYPERBOLE 2002 NATHAN
113 Tle L DÉCLIC 1999 HACHETTE
114 Tle S MATHÉMATIQUES 1998 BELIN
115 Tle S FRACTALE OBL 1998 BORDAS
116 Tle S FRACTALE SP 1998 BORDAS
117 Tle S FRACTALE SP 2002 BORDAS
118 Tle S FRACTALE OBL 2002 BORDAS
119 Tle S INDICE SP 2002 BORDAS
120 Tle S INDICE OBL 2002 BORDAS
121 Tle S MATHÉMATIQUES SP 2002 BREAL
122 Tle S MATHÉMATIQUES OBL 2002 BREAL
123 Tle S MATHÉMATIQUES SP 1998 BREAL
124 Tle S MATHÉMATIQUES OBL 1998 BREAL
125 Tle S DIMATHÈME SP 1998 DIDIER
126 Tle S DIMATHÈME OBL 1998 DIDIER
127 Tle S BAC AVEC MENTION 1998 ELLIPSES
93
128 Tle S EXERCICES 1999 ELLIPSES
129 Tle S FOR MATH 1999 ELLIPSES
130 Tle S MATHÉMATIQUES SP TERRACHER 1998 HACHETTE
131 Tle S MATHÉMATIQUES OBL TERRACHER 1998 HACHETTE
132 Tle S DÉCLIC SP 1998 HACHETTE
133 Tle S DÉCLIC OBL 1998 HACHETTE
134 Tle S CORRIGÉS TERRACHER 1998 HACHETTE
135 Tle S CORRIGÉS TERRACHER 1996 HACHETTE
136 Tle S MATHÉMATIQUES TERRACHER 2002 HACHETTE
137 Tle S DÉCLIC 2002 HACHETTE
138 Tle S TRANSMATH OBL 2002 NATHAN
139 Tle S TRANSMATH SP 1998 NATHAN
140 Tle S TRANSMATH OBL 1998 NATHAN
141 Tle S HYPERBOLE OBL 2002 NATHAN
142 Tle S HYPERBOLE SP 2002 NATHAN
143 Tle STI DIMATHÈME 1997 DIDIER
144 Tle STI MATHÉMATIQUES 1998 HACHETTE
145 Tle STI MATHÉMATIQUES 1998 NATHAN
146 Tle STT COMPTABILITÉ GESTION 1999 DIDIER
147 Tle STT DIMATHÈME 1999 DIDIER
148 Tle STT COMPTABILITÉ GESTION 1997 FOUCHER
149 Tle STT MATHS ACA ET ACC 1997 FOUCHER
150 Tle STT MATHS ACA ET ACC 2002 HACHETTE
151 Tle STT MATHS ACA ET ACC 1998 HACHETTE
152 Tle STT COMPTABILITÉ GESTION 1998 HACHETTE
153 Tle STT COMPTABILITÉ GESTION 2002 HACHETTE
154 Tle STT COMPTABILITÉ GESTION 1998 NATHAN
155 Tle STT MATHS ACA ET ACC 1998 NATHAN
156 Tle ENSEIGNER LES PROBAS 1994 IREM
157 BÉP IN- MATHÉMATIQUES 2 BARUSSAUD, 1994 FOUCHER
DUS- FAVRE
TRIEL ARTIGUES,
THEVENON
158 BÉP IN- MATHÉMATIQUES INDUS- ASTIER, 2002 NATHAN
DUS- TRIEL, VRIGNAUD
TRIEL SANI-
TAIRE ET
SOCIAL
159 BÉP TER- LES CAHIERS DE BARUSSAUD, 2001 FOUCHER
TIAIRE MATHÉMATIQUES NOËL
160 BÉP TER- MATHÉMATIQUES TER- ASTIER, 2002 NATHAN
TIAIRE TIAIRE, VRIGNAUD
HÔTEL-
LERIE,
RESTAU-
RATION
161 BTS IN- ANALYSE, ALGÈBRE BÂTIMENT VERLANT 1997 FOUCHER
DUS- LINÉAIRE, NOMBRES & LABO
TRIEL COMPLEXES
162 BTS IN- FOUCHER
DUS-
TRIEL
163 BTS TER- ANALYSE ET ALGÈBRE INFOR- VERLANT 1997 FOUCHER
TIAIRE LINÉAIRE TOME 1 MA-
TIQUE
ET
GESTION
164 BTS TER- HACHETTE
TIAIRE
165 BTS PROBAS ET STATS, STATS 1996 IREM
INFÉRENTIELLES
94
166 BTS PROBAS ET STATS GACÔGNE, 1990 EYROLLES
IUT FRUGIER
Annales
Le jury remercie tous les éditeurs qui ont contribué à l’actualisation de la bibliothèque en
facilitant l’acquisition de leurs ouvrages récents.
5.2 Calculatrices
Depuis la session 1994, les calculatrices personnelles sont interdites pour les deux épreuves
orales (cf. B.O. no 13 du 15-04-93). Pour les sujets qui en nécessiteraient l’usage, les candidats
pourront en emprunter une à la bibliothèque du CAPES.
Pour la session 2009 trois constructeurs ont permis par des prêts gracieux de proposer une
quantité suffisante de modèles récents de calculatrices rétroprojetables.
Casio Classpad 300
Hewlett-Packard 49g (à ne pas confondre avec le modèle 49g+)
Texas Instruments Voyage 200
Texas Instruments Nspire CAS (à ne pas confondre avec le modèle Nspire).
Le jury, dans le souci d’aider candidats et formateurs à se préparer de manière efficace aux
épreuves, a mis en ligne sur son site des documents sur ces calculatrices que tout visiteur du site
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peut librement utiliser. Ces documents, assortis d’une introduction, montrent dans quel esprit le
jury souhaite voir utiliser ces machines. Des exemplaires imprimés de ces textes étaient mis à la
disposition des candidats pendant leur préparation, de sorte qu’il leur était inutile de s’en munir.
Pour la session 2010, les modèles de calculatrices disponibles lors des épreuves
orales seront les mêmes que ceux de 2009 :
FIN DU RAPPORT
96