COURS ECONOMIE GENERALE
COURS ECONOMIE GENERALE
COURS ECONOMIE GENERALE
COURS :D’ECONOMIE
GENERALE
CHAPITRE1 : présentation de
la science économique : circuit
économique
CHAPITRE2 : la répartition
CHAPITRE3 : les marchés et la
formation des prix
CHAPITRE4 : la monnaie
CHAPITRE1 : présentation de la science
économique
INTRODUCTION
L’économie est une science sociale car elle étudie
l’espèce humain dans la conduite de ses affaires
quotidiennes. Or la conduite de ces affaires est
faite des besoins et leurs satisfactions moyennant
des ressources disponibles mais rare. L’économie
peut donc être définis comme la science de
l’administration des ressources rares qui analyse
et explique les modalités d’affection (allocation)
des ressources limite à la satisfaction des besoins
illimites par les agents économiques (ménage ;
entreprise ; Etat etc.). La science économique en
générale concerne alors l’analyse des systèmes
économique c’est à dire les activités de production
de production de consommation et de répartition
des richesses dans une société
En effet les ressources dont dispose la société
sont utilisés pour produire des biens et services
destine à satisfaire les besoins des hommes. On
distingue les biens de consommation finales ou
ressources non productive et les biens
intermédiaires ou ressources productive que l’on
appelle input ou intrant qui sont utilisé par les
entreprises dans le processus de production. Les
biens produits sont appeler out put ou extrant. La
production est l’acte qui consiste à la fabrication ou
à la création des biens et services et la
consommation consiste à l’utilisation des biens et
services ; et la consommation consiste à
l’utilisation des biens et services en vue de
satisfaire les besoins. L’analyse économique peut
se faire sous 2 aspect :
_l’analyse micro économique
_l’analyse macroéconomique
*l’analyse micro économique consiste à l’étude des
agents économique à l’échelle individuel et
s’intéresse au comportement et interactions entre
ses agentes économiques notamment les
consommateurs et le producteur
*l’analyse macro-économique traite de l’économie
dans son ensemble à travers des quantités
globales appeler agrégats
1 .la rareté et le choix
La rareté est un phénomène réel et presque
présent chez tous les êtres humains. Dans le
langage des économistes un bien rare est un bien
dont la demande excède l’offre. Dit autrement ; un
bien rare est un bien dont les quantités disponibles
ne suffise pas pour satisfaire les besoins de ceux
qui le désirent. Cependant il est important de ne
pas confondre l’utilité et la rareté. Tous les biens
ont de l’utilité mais ils n’ont pas tous la même
valeur. En effet pour qu’il y ait valeur l’utilité doit
s’accompagne de la rareté
La rareté est donc un élément fondamental dans la
définition de l’économie. Par ailleurs la
conséquence de la rareté est qu’il doit exister des
mécanismes qui permettent de décide de quel bien
produire et en quelle quantité et quel autres bien
seront abandonne
Les mécanismes font références à la notion de
choix. En effet les problèmes de la rareté des
ressources nous obligent à faire des choix. Le
choix face à la rareté implique que certains bien ne
seront pas fournis.
Il en résulte alors que le choix comporte un
Sacrifice ; un cout que les économistes appelé
coût d’opportunité. Il est alors du domaine de la
science économique de détermine comment les
agents économique (ménage ; entreprise ; Etat
etc.) font des choix et comment ses choix
détermine la façon dont sont utilisé les ressources
dans une société
2 : l’économie positive et normative
Les mots positif et normatif pénètrent la discipline
économique sous la plume KEYNES
-on peut définir une science positive
comme des connaissances systématique portant
sur ce qui ; était ; est ; et sera
- une science normative ou relative
relatif au critère de ce qui doit être et traitant donc
de l’idéal (jugement de valeur)
3 : les théories de la pensée
économique
On distingue plusieurs théories de la pensée
économique dont les principales sont :
- Le courant libérale
- Le courant Marxiste
- Le courant Keynésien
1 le courant libéral
Il est composé de deux écoles de pensée : les
théories classique les théories néoclassiques
A : les théories classiques
Les auteurs représentatifs associent à cette école
de pensée sont : ADAM SMITCH ; DAVID
RICARDO ; THOMAS MALTHUS ; JEAN
BAPTISTE SAY
LES ECONOMISTES CLASSIQUES placeront la
valeur dans le travail. Pour ses derniers la valeur
des marchandises doit être la valeur d’échange,
dont la mesure va être le cout du travail.
La pensée économique d’ADAM SMITH repose
sur un certain nombre de principe relatif a : «
laisser faire –laisser passer) ou la liberté
économique, la main invisible) et les mécanismes
du marché. En effet pour cet auteur classique le
marché est l’élément régulateur de l’activité
économique. Le marché se suffit à lui-même et
préside a la création et à la distribution des
richesses. Le rôle de l’Etat se limite au maintien de
l’ordre et à garantir le respect des lois des
marchés : c’est un Etat gendarme. L’intervention
de l’Etat dans la sphère économique n’est pas
souhaitable au risque de perturber le
fonctionnement normal du marché.
Dans un système économique régit par le principe
de la liberté économique le marché tant
naturellement vers l’équilibre. Lorsque ce dernier
n’est pas atteint, les prix s’ajustent à la hausse ou
à la baisse. La loi de débouches de JEAN
BAPTISTE SAY stipule que l’économie du marché
se régule spontanément en situation de
concurrence pure et parfaite : TOUTE OFFRE
CREE SA PROPRE DEMANDE. Il n’y a donc pas
de crise de surproduction ou de mévente. L’acte
productif crée des richesses distribue sous forme
de salaire, de profit, et de rente qui servent par la
suite a acheté les produits sur le marché.
Pour JEAN BAPTISTE SAY les produit s’échange
contre d’autres produits et que le rôle de la
monnaie se limite à l’intermédiaire d’échange.
B les néoclassiques
Dans l’explication des phénomènes économique
l’école néoclassique s appui sur le modèle de l
HOMO OECONOMICUS en analysant les
comportements individuels en référence au
principe de rationalité. Ils ne raisonnent plus en
quantité globale mais on s’attache au calcul
économique du consommateur et du producteur.
Les principaux auteurs de ce courant de pensée
sont
- LEON WALRAS
- VILFREDO PARETO
- STANLEY JEVONS
- CARL MENGER
Ces économistes mettaient en avant la notions
d’utilité marginale comme élément explicatif de la
valeur d’échange ; la valeur d’un bien ne se
mesure plus par rapport à son cout mais par
rapport à son utilité c’est à dire la satisfaction qu’il
procure au consommateur.
L’analyse néoclassique est une analyse
principalement microéconomique en se servant de
l’outil mathématique base sur l’optimisation. En
effet le principe de l HOMO OECONOMICUS
suppose : POUR LE CONSOMMATEUR DE
MAXIMISE SA SATISFACTION SOUS
CONTRAINTE DU REVENU (BUDGET) ET LE
PRODUCTEUR DE MAXIMISE SON PROFIT
SOUS CONTRAINTE DE SA FONCTION DE
PRODUCTION.
30-11-2020
LE COURANT MARXISTE
CARL MARCS marque son adhésion a la théorie
de la valeur travail des auteurs classique qui veut
la valeur de toute marchandises dépend de la
quantité direct et indirect requise pour sa
fabrication.
C’est en effet autour de cette conception de la
valeur que CARL MARCX montre les dérivés du
système capitaliste fonde sur le profil et
précisément la PLUS VALU selon lui le système
capitaliste de par son fonctionnement conduit à sa
propre destruction.
La société est divise en deux classes dont le
rapport sont fortement ANTAGONISTES
(opposes) : la classe ouvrière ou prolétariat qui
détient la force du travail et la classe capitaliste ou
bourgeoisie détentrice des moyens de production.
Cet antagonisme trouve son fondement dans le
mode de production capitaliste autour duquel
l’analyse MARXISTE de la répartition prend forme.
L’ouvrier vend la force de travail dont la
rémunération correspond au dépense socialement
nécessaires pour assurer son entretien et son
renouvellement.
La différence entre la valeur d’un produit et le
salaire de l’ouvrier qui a fabriqué ce produit
constitue alors ce qu’on appelle la PLUS VALU.
La recherche enfreigne de la plus valu va entrainer
le maintien des salaires a un niveau bas et la
concurrence entre les capitalistes.
La conséquence et la paupérisation des ouvriers a
cause justement du faible niveau des salaires, et la
production ne peut alors être écoulée. Dans la
logique MARXISTE l’apparition d’une crise de
surproduction est alors inéluctable et résulte de la
contradiction interne du système : ce qui va
entraine la destruction du système capitaliste.
3 LE COURANT KEYNESIEN
Le contexte est marqué par les répercussions
néfastes de la crise de 1929. Le succès de la
pensée économique KEYNESIENNE que certains
qualifie de révolutionnaire trouve son fondement
dans la publication en 1936 par JOHN MAYNARD
KEYNES de la THEORIE GENERALE. C’est
assurément une nouvelle ère pour l’analyse
économique avec la remise en cause de la loi de
SAY, le retour à une analyse macroéconomique, et
l’intervention de l’Etat.
Avec la crise de 1929(surproduction chômage,
massif, baisse des prix…) qui va à l’encontre du
courant libéral qui veut que l’offre crée sa propre
demande, que le chômage soit toujours un
chômage volontaire.
Sans remettre en cause le système capitaliste
KYNES voit dans la crise un effondrement de la
demande effective (consommation et
investissement). C’est en effet la demande
effective anticiper qui détermine le niveau de
production dont la mise en œuvre détermine le
niveau de l’emploi. Or rien ne garantit que cette
demande effective se fixe automatiquement à un
niveau de plein emploi. Ce qui montre la possibilité
d’existence d’un équilibre de sous-emploi car le
niveau de l’emploi ne dépend pas de la
disponibilité (capacité de production), mais du n
niveau d’activité.
Comme le marché dans les faits ne parvient pas
spontanément au plein emploi, il appartient à
l’ETAT d’intervenir pour corriger cette imperfection
et stimuler la demande a travers des politiques
économiques de relance notamment : LA
POLITIQUE BUDGETAIRE (financement des
grand travaux publique) OU LA POLITIQUE
MONETAIRE (baisse du taux d’intérêt).
L’intervention de l’état pour assurer l’équilibre
générale de l’économie nous fait passer de l ETET
GENDARME a l’ETAT PROVIDENCE
EXEMPLE : le rôle de la politique monétaire dans
le modèle KEYNESIEN
CHAPITRE2 LE CIRCUIT ECONOMIQUE
INTRODUCTION
Les activités économiques sont caractérisées par
des transaction ou opérations économiques
(consommer investir) effectue par les agent
économiques acteurs participant à la vie
économique. Ses opérations s’articulent atours de
3 grandes branches qui sont la CORRUPTION, LA
CIRCULATION et la CONSOMMATION DES
BIENS ET SERVICES. En effet les agents
économiques sont en relation les uns avec les
autres. Ses inter relations qui prennent la forme
des opérations économiques, sont matérialises par
des flux qui représente les mouvements des biens
et services ou des mouvements de monnaie entre
diffèrent agent économiques. On distingue les
FLUX REEL ou PHYSIQUE qui sont Les
mouvement des BIENS et ou SERVICES mesure
en quantité (litre tonne mètres) et les FLUX
MONNATAIRE qui sont la contrepartie des flux
réel évalues en valeur (CFA euro dollars).
La schématisation de l’ensemble de ses flux
retraçant les relations entre les agents
économiques représente ce que l’on appelle le
circuit économique dont les implications en terme
d’analyse et en jeu relève de l’approche
macroéconomique
1les acteurs du circuit
La représentation des acteurs économiques en
comptabilité nationale repose sur les unités
institutionnelles qui sont des centres de décision
économique caractérise par une autonomie de
décision dans l’exercice de leurs fonctions
principales et la tenue d’une comptabilité propre et
complète. Suivant l’analogie ou la similitude dans
le comportement économique, ses unités
institutionnelles peuvent êtres regroupe en 6
catégories homogènes appelé secteur
institutionnelles. On distingue 6 secteurs
intentionnelles qui sont
Les ménages
Les sociétés et quasi-sociétés non financières
Les sociétés financières
Les administrations publiques (Etat)
Les institutions sans but lucratif au service des
ménages
Le reste du monde(l’extérieur)
1 le ménages
Les occupant d’une même résidence principale
sont appelle ménage. Cependant un célibataire
sans enfants peut être considère comme un
ménage.
La fonction principale des ménages est la
consommation des biens et services. Les
ressources de ce secteur institutionnelle
proviennent de la rémunération des facteurs de
production (travail, capital, terre) qui peut être le
salaire, le profit et la rente. Les ressources des
ménages peuvent aussi provenir des transferts
(allocation, pension, bourses d’étude…).
Le revenu des ménages peut être affecter soit à la
consommation, soit à l’épargne ou les deux en
même temps
L’épargne est définie comme la fraction(partie)non
consommer du revenu. On distingue 3types
d’épargne qui sont
L’épargne liquide
L’épargne de projet
L’épargne de retraite
Le revenu disponible du ménage
REVENU DISPONIBLE DES MENAGES
=CONSOMMATION+EPARGNE
2 les sociétés (SQNF)
La fonction principale de ce secteur est la
production de biens et services non financier
marchands. Les ressources de ce secteur
proviennent de 50 du produit de leur vente (chiffre
d’affaires). Les sources de financement et
d’investissement des sociétés non financières
(entreprises) sont : l’autofinancement, les
emprunts, les subventions…
3 les sociétés financières
La fonction principale de ce secteur est la
mobilisation des ressources financières ainsi que
le financement de l’économie. Elle met en relation
deux agents : les agents à capacités de
financement(épargnants) et les agents à besoins
de financement. Il s’agit des banques et des
sociétés d’assurances. Les ressources de ce
secteur proviennent des fond quelle collecte
auprès des autres secteurs (dépôt à vue, dépôt à
terme) et sur les marches des capitaux (les
obligations)
04-01-21 4 LES ADMINISTRATION
PUBLIQUES(ETAT)
La fonction de ce secteur est la production des
biens et services non marchand destinee a la
collectivite , et d effectue les operations de
redistributions des revenues et de richesse. Ils ont
pour missions de produire des biens et services
publiques c est a dire les biens fournis
gratuitement ou a un prix qui n est pas fixe par le
marche ( bien collectif defense de securite ,
justice …) . les ressources de ce secteur
proviennent des prelevements obligatoires ( impots
et cotisation sociale ) les taxes , etles recettes de
la vente et des biens dont le prix est inferieur ou
egale au cout de production les depenses son
occassionner par :
-