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Control 1 2012-2013

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Année scolaire : 2012-2013

1ère Trimestre
(I) DUREE DATE CLASSES
Matière : SCIENCES PHYSIQUES 2 h
15/11/2012 4ème Math
Professeurs : Mrs : BENAMOR - CHEFFI - KASSIS - BOUSSARSAR

CHIMIE (7 points)
Exercice n°: 1 ( 2 pts)
– +
On étudie la cinétique de la réaction lente et totale d’équation : 2 I + H2O2 + 2 H3O  → I2 + 4 H2O
On réalise plusieurs fois l’expérience en modifiant pour chacune d’elle un seul facteur : soit la concentration
initiale d’un réactif, soit la température. Le volume réactionnel total est le même dans toutes les expériences.

Expérience 1 Expérience 2 Expérience 3 Expérience 4



n0 (I ) (mmol) 3 3 3 1
n0(H2O2)(mmol) 1 1 2 1
n0(H3O+)(mmol) 8 8 8 8
T (°C) 20 40 20 20
Pour chacune des expériences 2,3 et 4, plusieurs courbes sont proposées pour représenter n(I2) = f(t).
Le graphe correspondant à l’expérience 1 est représenté en pointillé (courbe a) : voir l’annexe.
1°) Calculer l’avancement final de la réaction dans l’expérience 1.
2°) Associer à chaque expérience le graphe n(I2) = f(t) correspondant. Justifier votre choix.

Exercice n°: 2 ( 5 pts)

On étudie la cinétique de la réaction lente et totale entre les ions iodure I– et les ions péroxodisulfate S2O82–
d'équation : 2 I– + S2O82–  → I2 + 2 SO42–
Pour cela, on prépare à t = 0, des récipients portés à une température constante T contenant chacun :
Un volume V1 d'une solution de KI de concentration C1
–2
Un volume V2 = 3 V1 d'une solution de K2S2O8 de concentration C2 = 10 mol.L–1.
n( I −)
Par une méthode appropriée, on détermine le rapport r = avec n(I–) la quantité de matière de I– à
nT
l'instant t et nT la somme des quantités de matière, à cet instant t, de toutes les entités présentes dans
chaque récipient et intervenant dans la réaction. On trace la courbe de variation de r en fonction du temps.
1°) a- Calculer la molarité initiale des ions S2O82– dans chaque récipient.
b- Dresser le tableau d'évolution du système en fonction de C1, C2 et de l'avancement volumique y
de la réaction dans chaque récipient.

c- Préciser, en le justifiant, le réactif limitant.


Déduire l'avancement volumique final yf
de la réaction.
C1- 8y
d- Montrer que r = .
C1 + 3C2
e- En déduire que C1 = 0,12 mol.L–1.
2°) a- Définir la vitesse volumique de la réaction.
15C2 dr
b- Montrer que vv (t) = – .
8 dt
c- Calculer sa valeur maximale.
d- Comment évolue cette vitesse au cours du
temps ? Justifier la réponse et préciser la
cause.
3°) A une date t1, la moitié de la quantité initiale de S2O82– a réagi.
a- Déterminer, en mol.L–1, la composition du mélange dans chaque récipient à cette date.
b- Déterminer la valeur de la date t1.
4°) On refait la même expérience, en ajoutant au mélange initial, une quantité de matière de l'un des
réactifs, sans variation du volume total.
a- Quel est l'effet de cet ajout sur la valeur de la vitesse volumique maximale?
b- Discuter la variation de l'avancement volumique final yf. selon le réactif ajouté.

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PHYSIQUE (13 points)

Exercice n°: 1 ( 7,5 pts)

Le circuit électrique représenté par la figure ci-contre est constitué


des éléments suivants :
• Un générateur de tension idéal de fem E.
• Deux résistors de résistance R1 et R2.
• Un condensateur de capacité C initialement déchargé.
• Un commutateur K.

I/ A l’instant de date t = 0, on place le commutateur K dans la position 1.


1°) Etablir l’équation différentielle régissant la variation de la charge q = qA du condensateur.
α
2°) L’équation différentielle admet pour solution q (t) = A (1 – e– t).
Déterminer les expressions de A et α
3°) Un système d’acquisition approprié permet d’obtenir les courbes d’évolution au cours du temps
de la charge q du condensateur et celle de l’énergie EC emmagasinée dans le condensateur.

a- Déterminer graphiquement les valeurs de la charge maximale et celle de l’énergie maximale


stockée dans le condensateur.
b- En déduire les valeurs de la fem et celle de la capacité C.
c- Déterminer graphiquement la constante de temps τ1. En déduire la valeur de R1.
d- En justifiant la réponse, graduer l'axe des temps de la figure 1.
4°) Calculer l’énergie emmagasinée dans le condensateur lorsque la tension entre ses bornes est uC = 2 uR1.

II/ Lorsque le condensateur arrive à sa charge maximale, et à une date prise comme nouvelle origine des
temps, on bascule le commutateur sur la position 2.
1°) Montrer que l’équation différentielle régissant la variation de uR1 a pour expression :
duR 1 uR1 R
+ = 0 avec τ2 = τ1 (1 + 2 )
dt τ2 R1
2°) Etablir l’expression la tension uR1 aux bornes de R1 à la date t = 0 en fonction de τ1, τ2 et E.
3°) On donne sur la figure3 (voir annexe) l’évolution au cours du temps de la tension aux bornes de R1.
a- Déterminer la valeur de la tension aux bornes de R1 à la date t = 0.
b- En déduire la valeur de τ2
c- Calculer R2.
d- Tracer sur le même graphe de la figure3, l’évolution de la tension uC aux bornes du condensateur.

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Exercice n° 2 : ( 5,5 pts)

I/ On réalise le circuit de la figure ci-contre formé par :


• Un générateur de tension variable.
• Un résistor de résistance R.
• Un interrupteur K.
• Un ampèremètre.
• Une bobine d’inductance L et de résistance r.
1°) On ferme l’interrupteur
a- Monter qu’il apparait un phénomène d'auto-induction dans la bobine.
b- L’ampèremètre indique qu’un courant d’intensité Im constante circule dans le circuit.
Exprimer la tension ub aux bornes de la bobine en fonction de Im.
2°) On ouvre l’interrupteur, une étincelle apparaît entre ses bornes.
a- Interpréter ce phénomène.
b- Comment peut- on éviter ce phénomène ?
II/ On ajoute au circuit précédent une diode et un condensateur de capacité C = 2 µF en parallèle avec
la bobine, comme le montre la figure suivante.
Aux bornes du condensateur on place en parallèle, soit
un voltmètre soit un fil qui dépend de la position
du commutateur K’.
• Si K’ est sur la position (1), le voltmètre indique la
tension aux bornes du condensateur
• Si K’ est sur la position (2) le condensateur se décharge.
On ferme K. Pour une tension délivrée par le générateur,
l’ampèremètre indique une intensité I.
On ouvre K et on ferme K’ sur la position (1), le voltmètre indique une tension uC.
Puis on ouvre K’ et on le ferme sur la position (2) pour décharger le condensateur.
On refait l’expérience plusieurs fois avec différentes intensités délivrées par le générateur.
On trace la courbe uC = f (I).
1°) Lorsque K est fermé, pourquoi le condensateur
ne peut-il pas se charger ?
2°) Lorsque on ouvre K, pourquoi le condensateur
peut-il se charger ?
3°) a- Exprimer Ucen fonction de I.
b- Sachant que 62,5% de l’énergie emmagasinée
dans la bobine est transférée au condensateur
lorsqu’on ouvre K, calculer la valeur de
l’inductance L de la bobine.

III/ L'ensemble (la bobine en série avec le résistor) est alimenté par un
générateur de signaux basses fréquences délivrant une tension périodique.
A l'aide d'un oscilloscope bicourbe, on visualise les tensions uR(t) et ub (t).
On obtient les courbes de la figure 4 (voir l’annexe).
On donne ub = 0,5 V à t = 0, et ub = 0,9 V à t = 20 ms.
1) Etablir les expressions de uR et ub en fonction de t entre t0 =0 et t1= 20 ms.
r L duR
2) Montrer que ub = u + .
R R R dt
3) Déterminer les valeurs de R et r.
4) Compléter l’oscillogramme de ub (t).

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FEUILLE ANNEXE (A remettre avec la copie)

Nom et Prénom : …………….…………………………………………………. Classe : 4ème Math ……..

Expérience 2 (b ou c ?) Expérience 3 (b ou c ou d?) Expérience 4 (b ou c ou d?)

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Correction du DC 1 (2012) – 4ème année Math
CHIMIE Exercice 1 2 I– + H2O2 + 2 H3O+   I2 + 4 H2O
A t =0 –
n0 (I ) n0(H2O2) n0(H3O+) 0 -------

A t >0 n0 (I ) – 2x n0(H2O2) –x n0(H3O )– 2x
+ x -------

1) A la fin de cette réaction totale (xf = xm), on a nf (I–) = 0 ou nf (H2O2) = 0 ou nf (H3O+) = 0.


D’où : xf = 1,5 mmol ou xf = 1mmol ou xf = 4mmol. Donc xf = 1mmol (H2O2 limitant).
2) Expérience 2 : xf = 1mmol et T2 > T1 (v2 > v1). Donc, c’est la courbe b.
Expérience 3 : xf = 1,5mmol et T3 = T1 (v3 > v1). Donc, c’est la courbe d.
Expérience 4 : xf = 0,5mmol et T2 = T1 (v4 < v1). Donc, c’est la courbe c.

Exercice 2 1) a) [S2O82–]0 = C2 V2/(V1+V2) = 3 C2/4  [S2O82–]0 = 7,5.10–3 mol.L–1.


b) [I–]0 = C1 V1/(V1+V2) = C1/4.
Tableau d’évolution : 2 I– + S2O82–   I2 + 2 SO42–
àt=0 C1/4 3 C2/4 0 0
àt>0 C1/4 –2y 3 C2/4–y y 2y
c) r = n(I–)/ nT avec nT = C1 V1 + C2 V2 = (C1+3 C2).V1 car V2 = 3 V1.
A la fin de la réaction : rf = 0,4  0  nf(I–)  0. Donc S2O82– est limitant.
nf (S2O82–) = 0  3C2/4 – yf = 0  yf = 7,5.10–3 mol.L–1.
n( I-) I . 4V1 (C1/4 - 2y).4V1 (C1- 8y)
d) r = = =  r= (Le volume du mélange est V1+V2 = 4 V1)
nT nT (C1+3 C 2).V1 (C1+3 C2)
C1 3 r C2 3 × 0,8.10-2
e) A t = 0 : r = 0,8 et y = 0  r =  C1= = = 0,12 mol.L–1.
(C1+3 C2) 1- r 1- 0,8
(C1- 8y f ) 3 r C + 8 yf
Ou à tf : rf = 0,4 et yf = 7,5.10–3 mol.L–1  rf =  C1= f 2 . AN : C1= 0,12 mol.L–1.
(C1+3 C2) 1- rf
2) a) vv = dy/dt (la dérivée de l’avancement volumique par rapport au temps).
(C1- 8y) dr 8 dy 15C2 dr
b) r =  =– avec C1+3 C2= 15 C2 (car C1= 12 C2). D’où : vv = – .
(C1+3 C2) dt (C1+3 C2) dt 8 dt
dr 0,8 - 0
c) vv est maximale à t = 0  = = – 0,2 min–1  vv = 3,75.10–3 mol.L–1min–1
dt 0- 4
dr
d) D’après la courbe, on constate diminue au cours du temps (la tangente s’approche de l’horizontale).
dt
Donc v diminue au cours du temps. La cause est la diminution de la concentration des réactifs.
3) a) x = n0(S2O82–)/2  y = [S2O82–]0/2  y = 3,75.10–3 mol.L–1.
Composition du mélange à t1 : [I–] = C1/4 –2y = 22,5.10–3 mol.L–1 [I2] = y = 3,75.10–3 mol.L–1
–3
[S2O8 ] = 3 C2/4 – y = 3,75.10 mol.L
2– –1
[SO42–] = 2y = 7,5. 10–3 mol.L–1
[K+] = (C1V1+ 2 C2V2)/(4V1) = (C1+6 C2)/4 = 18 C2/4 = 45. 10–3 mol.L–1
C - 8y 9
b) A l’instant t1 : r = 1 = = 0,6. On lit sur la courbe : t1 = 1,3 min environ.
15C2 15
4) a) On a augmenté la concentration de l’un des réactifs. Donc vv augmente.
b) Si on augmente [I–]0  yf.ne change pas car S2O82– reste limitant (yf = 7,5.10–3 mol.L–1).
Si on augmente [S2O82–]0 : I– devient limitant si [S2O82–]0 > [I–]0 /2 = C1/8.
– si [S2O82–] < C1/8  yf augmente (yf > 7,5.10–3 mol.L–1).
– si [S2O82–]  C1/8  yf n’augmente plus et se fixe à yf = C1/8 =15.10–3 mol.L–1.

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PHYSIQUE Exercice 1
I) 1) Loi des mailles : uC + uR1 = E  q + R1 dq = E (1)
C dt
dq
2) q (t) = A (1 – e–  t)  =  A e–  t.
dt
A 1 A
(1 – e–  t) + R1. A e–  t = E  (R1  – ) A e–  t +
(1) devient : = E  t.
C C C
A 1 1 1
D’où : = E et R1  – = 0  A = CE et  = ( =  avec 1 = R1C).
C C R1 C 1

Conclusion : q (t) = CE (1 – e- t / 1 ) 
3) a) Qm = 6 C et ECm = 18 J
Q2 2
Qm
b) ECm = ½ m  C =  C = 1F
C 2ECm
Qm = CE  E = Qm/C  E = 6V
c) à t =, q = 0,63 CE = 3,78 C  EC = ½ q2/C = 7,14J. On lit sur la figure2 : 1 = 10ms.
1 = R1C  R1 = 1 /C  R1 = 10 k
d) à t =1 : q = 3,78C  1 = 10ms correspond à 5 div.
Donc chaque division correspond à 2ms.
4) uC = 2 uR1  uC + 0,5 uC = 1,5 uC = E  uC = E/1,5 = 4V. D’où : EC = ½ C uC2 = 8J
II/ 1) Loi des mailles : uC + uR1 + uR2 = 0  q/C + (R1+ R2) i = 0
1 di
On dérive par rapport à t : i + (R1+ R2) = 0.
C dt
1 duR1 du 1
On multiplie par R1 : uR1 + (R1+ R2) = 0  R1 + uR1= 0.
C dt dt (R1 + R 2) C
duR1 uR1 R R
D’où : + = 0 avec 2 = (R1+ R2) C = R1C(1+ 2 ) = 1(1+ 2 )
dt 2 R1 R1
E
2) A t = 0 :(R1+ R2) i0 + uC0 = 0 avec uC0 = E  i0 = –
(R1 + R 2)
R1 E R1 1 
 uR10 = – avec = . D’où : uR10 = – 1 E
(R1 + R 2) (R1 + R 2) 2 2
3) a) uR10 = –3V

b) 2 = – 1 E = 20 ms
uR10
R2 
c) 2 = 1 (1 + )  R2 = ( 2 –1) R1  R2 = R1= 10 k
R1 1
d) uC(t) est une exponentielle décroissante de E = 6 V à 0: uC (t) = E e- t / 2 .

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Exercice 2 : I) 1) a) En fermant l’interrupteur, l’intensité i du courant dans la bobine augmente de 0 à Im.
Cette variation de i crée une fem d’auto-induction aux bornes de la bobine.
b) En régime permanent : i = Im = cte et di/dt = 0  ub = r Im.
2) a) L’énergie magnétique, emmagasinée dans la bobine, va disparaître en donnant
des étincelles de rupture entre les bornes de l’interrupteur. Entre ces bornes, il y a
création d’une fem de valeur moyenne très grande (leml = L i/t) car t très petite.
b) Pour éviter ces étincelles, on branche une diode en dérivation avec le dipôle RL.
En ouvrant l’interrupteur, l’énergie magnétique se transforme en énergie thermique
dans les résistances R et r.
II) 1) Lorsque K est fermé, la diode, montée dans le sens bloquant, empêche le condensateur
de se charger.
2) Lorsqu’on ouvre K, le courant circule dans le sens passant de la diode et le condensateur
se charge.
3) a) uC= k I avec k = 250 . Donc : uC= 250 I.
C u2C C k2
b) EC = 0,625 EL  ½ C uC2 = 0,625. ½ L I2  L = = . AN : L = 0,2 H
0,625 I 2 0,625
III) 1) Entre t0 = 0 et t1= 20 ms : uR(t) = at +b = 200 t ub(t) = a’t + b’= 20 t – 0,5
di u r L duR
2) ub = r i + L . Or i = R , donc ub = uR + .
dt R R R dt
ra La
3) Entre t0 et t1 : uR(t) = at  ub = t+ = a’t + b’
R R
La La 0,2x200
= b’  R = =  R = 80 
R b' 0,5
ra Ra' 80x200
= a’  r = a =  r = 8
R 20
r
4) Entre 20ms et 30ms : uR = 4V  ub = uR = 0,4V
R
Entre 30ms et 40ms : uR = at +b = –400 t +16
ra La rb
ub = a’t + b’ avec a' = = –40 V.s–1 et b’ = + = 0,6 V  ub = –40 t + 0,6
R R R
à t = 30ms : ub = –0,6V et à t = 40ms : ub = –1V

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