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en France. Le BNM
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ORGANISATION DE LA MÉTROLOGIE EN FRANCE. LE BNM ______________________________________________________________________________________
Les missions du Bureau national de métrologie (BNM) ont pour Le 20 mai 1875, la Convention du Mètre est signée par de
principal objet la mise en œuvre des unités du Système inter- nombreux pays. Ce traité diplomatique stipule, entre autres,
national (SI) et l’accès des utilisateurs de toutes origines (recher- l’engagement de fonder et d’entretenir, à fond commun, un
che, industrie ou organismes de contrôle) aux références établissement dont l’une des missions est de veiller à la mise en
métrologiques dont ils ont besoin, dans le cadre d’une traçabilité œuvre du système métrique à travers la réalisation et la
rigoureusement établie. conservation des étalons internationaux.
Le Bureau International des Poids et Mesures (BIPM) est alors
Les contrôles qualitatifs et quantitatifs, le développement de la
créé le 22 avril 1876 et s’installe à Sèvres.
sous-traitance et l’évolution technologique renforcent le rôle de la
métrologie dans les processus industriels, la recherche scientifique Limitées aux étalons de masse et de longueur, les activités du
et technologique ainsi que dans les échanges commerciaux. Le BIPM s’étendent à d’autres étalons et engendrent la création de
BNM se doit d’assurer la cohérence nationale et internationale des comités consultatifs sectoriels (électricité, masse, etc.).
mesures effectuées dans les entreprises, les organismes de recher- Puis, les pays se dotent d’organismes chargés d’animer la
che, etc. métrologie en leur sein : le National Physical Laboratory (NPL)
Les besoins métrologiques que le BNM se doit de satisfaire en Angleterre, la Physicalish Technische Bundesanstalt (PTB) en
s’expriment dans des domaines d’activité très diversifiés : indus- Allemagne, l’Office Fédéral de Métrologie (METAS) en Suisse, le
tries automobiles, aéronautiques et spatiales, nucléaires, arme- National Institute of Standards and Technology (NIST) aux
ment, travaux publics, santé et sécurité, communications, États-Unis, ...
transports et navigation, environnement, chimie et analyse, instru- En France, la métrologie existait déjà depuis plusieurs décen-
mentation, énergie, etc. nies dans des laboratoires ou organismes qui traitaient d’un
domaine particulier : le Laboratoire central des industries élec-
Pour satisfaire ces besoins, le groupement d’intérêt public BNM
triques (LCIE) pour la métrologie électrique, le Conservatoire
constitue un ensemble cohérent et coordonné de laboratoires
national des arts et métiers (CNAM) pour les grandeurs
nationaux de métrologie LNM et de laboratoires associés LA dont
« mécaniques », l’Observatoire de Paris pour le temps et la fré-
les missions sont :
quence. Une coordination étant devenue nécessaire, le Bureau
— définir et coordonner les travaux des laboratoires nationaux national de métrologie (BNM) a été créé par décret en 1969 avec
de métrologie et leurs programmes pluriannuels dans le domaine pour mission d’animer et de coordonner les actions entreprises
de la métrologie et donner son avis sur les crédits budgétaires par les différents départements ministériels dans le domaine de
correspondants ; la métrologie.
— répartir entre ses établissements membres les missions dont Pour consolider son action et diversifier son activité, une
ils sont chargés au nom du Groupement pour assurer aux utili- réforme structurelle a été entreprise et par arrêté interministé-
sateurs la disponibilité et l’accès à des références métrologiques riel du 22 décembre 1994, le BNM a été transformé pour une
adaptées à leurs besoins, en veillant à l’optimisation des moyens durée de six ans en Groupement d’intérêt public dont la mission
correspondants ; principale est de préparer et mettre en œuvre la politique natio-
— susciter toutes études ou recherches nécessaires, dans les nale de métrologie.
domaines de la métrologie fondamentale et de la métrologie
appliquée ; Le Groupement a été recréé avec quelques modifications de
— apporter son concours financier ou technique à ses établis- fonctionnement pour une durée de quatre ans par avis le 22 mai
sements membres comme à toute personne publique ou privée 2001 pour des missions inchangées.
pour des études, des recherches, des développements et des for-
mations utiles à l’infrastructure nationale de métrologie ; — le Commissariat à l’énergie atomique (CEA), établissement
— assurer la représentation de la France auprès de la public à caractère scientifique, technique et industriel, représenté
Conférence générale des poids et mesures et, en général, auprès par son administrateur général ;
des organisations internationales et européennes dans le domaine — le Conservatoire national des arts et métiers (CNAM), établis-
de la métrologie fondamentale et appliquée et proposer tout sement public à caractère scientifique, culturel et professionnel,
accord dans ce domaine en participant à sa négociation ; représenté par son administrateur général ;
— réunir, exploiter et diffuser les informations et la documen- — le Laboratoire national d’essais (LNE), établissement public à
tation traitant des développements de la métrologie et des actions caractère industriel et commercial, représenté par son directeur
de formation correspondantes ; général ;
— organiser le raccordement de toute mesure aux étalons natio- — l’Observatoire de Paris (OP), établissement public à caractère
naux et aux références nationales et conduire les actions appropriées scientifique et culturel, représenté par son président.
pour aboutir aux reconnaissances internationales nécessaires.
Le Groupement est administré par une Assemblée générale
(figure 2) qui est composée de l’ensemble des membres du Grou-
pement.
Aux cotés de l’Assemblée générale fonctionnent un Comité
2. Organisation d’orientation stratégique et un Conseil d’évaluation scientifique et
technique.
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— il suggère des thèmes d’actions à financer par le Groupement ■ Laboratoire BNM-LPTF (OP)
en dehors de ses membres et évalue les propositions correspon- Domaines de responsabilité :
dantes dans le cadre de la politique définie par l’Assemblée géné-
rale et les classes selon un ordre de priorité. — unités et échelle de temps (diffusion, temps légal) ;
— références de fréquences (du domaine radioélectrique au
Le Conseil d’évaluation scientifique et technique est composé de domaine optique) ;
huit personnalités choisies pour leurs compétences scientifiques — chaînes de mesure de fréquence (du domaine radioélectrique
dans les domaines d’activité du Groupement et de huit person- au domaine optique).
nalités choisies pour leurs compétences dans les domaines d’utili-
sation de la métrologie dans des établissements publics ou privés.
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