Pfe-chaoui Rania - Bennouna Salwa - 21-22

Encadrante : Mme Bennouna Saloua 21.01.
22
Étudiante : Chaoui Rania
Sommaire :
• Introduction ………………………………………………………..……………… 5
• Problématique ……………………………………………………..……………… 7
• Hypothèse …..………….……………………………………………..…………... 7
• Démarche ………...…………………………………………………..…………… 8
I- Cadre Général
Définition des villes nouvelles …………………………………………………………… 10
Chapitre 1 : Les villes nouvelles et leur historique
a- Histoire des villes …………………………………………………………………. 10
°Les jardin de Babylone ……………………………………………………… 11
b- Contexte et concept des villes nouvelles ………………………………………. 15
c- Politique des villes de nouvelles ………………………………………………… 16
Chapitre 2 : Développement des villes nouvelles

a- Cadre écologique ………………………………………………………………… 16
b- Cadre culturel …………………………………………………………………….. 19
c- Cadre sportif ………………………………………………………………………. 20
Chapitre 3 : L’idée des villes nouvelles au Maroc

Développement des villes nouvelles au Maroc …………………………………… 22
• Synthèse ……………………………………………………………………….. 28
II- Étude de cas

La ville de Växjö
1- Présentation de la ville ……………………………………………………………..30
2- Historique de la ville ……………………………………………...……………….. 32
3- Déclencheurs écologiques pour 3 décennies de politiques durable ……….... 34
ABOUTIR LE PEROJET ECOLOGIQUE DE LA VILLE DE ZENATA 2

4- Des infrastructures ambitieuses au service des villes durables ………...….....
35
5- Sensibilisation des habitants aux enjeux écologique …………..………….….. 36
6- Redynamiser les villes moyennes grâce à la transition écologique ….…….... 38
• Synthèse …………………………………………………….……..... 40
III- Projet
I- Analyse diagnostique de la ville nouvelle de Zenta

a- Présentation et implantation …………………………………...… ..…… 41
b- Découpage administratif de la ville de Zenata ………………...………. 42
c- Analyse socio-démographique Casablanca - Zenata –
Mohammedia …………………………………………………………...……. 43
A- Projet initialement approuvé de Zenata

a- Maquette générale de projet ………………………………….….……... 44
b- Topographie ………………………………………………..……..………. 44
c- Plan d’aménagement de la ville ……………………………….….…….. 46
d- Mobilité dans la ville ………………………………………………..…….. 47
e- Voierie ……………………………………………………………….….…. 49
f- Typologie de l’habitat …………………………………………….…….… 51
g- Équipement ……………………………………………………….….…… 51
h- Espaces publics …………………………………………….……………. 53
i- Données climatiques ……………………………………….……………. 54
j- Nuisances et risques ……………………………………….……………. 55
k- La relation avec la mer ……………………………………….………….. 55
II- La ville actuelle de Zenata

a- Mobilité et voieries ……………………………………………………….. 57
b- Habitat …………………………………………………………………….. 58
c- Équipements ……………………………………………………………… 59
d- Espaces publics ………………………………………………………….. 60

• Un environnement industriel et nuisances ……………………………….…… 62
• Constat ………………………………………………………………………….… 63
• Disfonctionnement …………………………………………………………….… 64
• Bilan du questionnaire ………………………………………………….….….… 65
• Proposition de projet ………………………………………………….…………. 67
• Bibliographie ………………………………………………………….……….…. 68

• Introduction :
Étant la capitale économique, Casablanca fait partie des villes de grandes

ampleurs et de grande importance avec une forte teneur et densité. C’est pourquoi
une approche verte a été crée et conceptualisée afin de former un poumon vert et un
nouveau souffle pour la ville Casablanca, ce dernier est la nouvelle ville Zenata Eco
City.
Zenata est un territoire d’une superficialité approximative à 1 830 ha, localisé dans
la commune d’Ain Harrouda et dans le 2ème anneau Nord du Grand Casablanca.
Elle s’étale tout au long du fronton Atlantique sur une distante considérable de 5,35
km de côte et une profondeur 3,5 km, en allant de la mer à l’autoroute. Zenata tire
bénéfice de sa situation géographique, de son intersection et son embranchement
des deux plus grandes villes du Royaume : la capitale administrative Rabat et la
capitale économique Casablanca et à l’intersection de différentes issues, de traveaux
et fondations routières et ferroviaires, aériennes et logistiques. Cette dernière
s’assemble et se réuni sur quatres points majeurs :
• Le socio-économique,
• L’écologique,
• La mobilité
• Les unités de vie.
Le Maroc met en œuvre des politiques économiques, sociales et

environnementales qui se caractérisent par plusieurs plans d’aménagements et
développements urbains et de plans stratégiques pour solidifier l’économie du pays
et rendre les conditions de vie de ses citoyens favorable. Dans cette démarche, 15
villes nouvelles sont en constructions, dont particulièrement le projet de Zenata la
ville Nouvelle, dans la région économique Casablanca.
L’objectif de cet agrandissement est de créer une ville écologiquement innovante

tant en termes d’aménagement que d’urbanisme pour mettre en avant le
développement urbain global et contrôlé de l’agglomération de la capitale
économique Casablanca en faisant un modèle de ville durable internationale
conforme aux normes.
En terme d’innovation et de développement durable, l’Eco-cité Zenata à été conçue
dans le but de développer une ville harmonieuse avec la nature, créer des parcs
dans toute la ville, créer une nouvelle ambiance et souffle pour le grand Casablanca,
intégrer des bâtiments qui s’insèrent correctement au milieu d’espaces verts. Au
niveau de la façade maritime l’Eco-cité est sillonnée par un réseau de transport en
commun bien étudié et avec des passage dédiés aux piétons et aux vélos.
Située au Nord-Est de la capitale économique Casablanca sur
1860 hectares, et prévoit d’accueillir 300 000 habitants et créer 100 000 emplois
dans un laps de temps de trente ans..

• Problématique :
L’éco-cité Zenata s’inscrit dans le cadre du développement urbain durable au

Maroc. La ville a été conçue dans une démarche d'éco-conception, en respectant les
trois piliers de la durabilité, et en utilisant une logique de labellisation. Les facteurs
moteurs qui ont conduit à la création de la ville de Zenata ont été le manque
d'espaces verts dans la ville de Casablanca, la densité du tissu urbain et la
saturation foncière ;
De là est née l'idée de lancer une nouvelle ville verte et 100% écolo, avec de nouveaux
projets dans les domaines de la santé, de la culture, de la société et du sport…
Cependant, malgré la certification HQE, la ville n'a pas répondu à tous les besoins
et n'a pas répondu aux attentes. En visitant la ville, je n'ai remarqué que ces
projets n'ont pas permis d'atteindre les résultats attendus et prévus dès le
départ.
• Hypothèse :
En injectant tous les espaces et équipements proposés à l'origine pour la ville, et en
développant des espaces publics de qualité initialement proposés et harmonisés
avec l'ensemble des bâtiments existants, la ville pourra- t -elle trouver l'image que
l'on souhaite aujourd'hui ?

• Démarche :
Cette étude sera portée sur 3 parties :
I- Cadre général :
D’où est venu l’idée de la ville nouvelle ville et évoquer l’historique de ces villes
nouvelles dans un cadre écologique
II- Étude de cas :

Nous allons traiter des études de cas qui se portent sur des villes qui ont
respectés le cadre écologique et le concept de la durabilité de la ville et qui ont
répondu à ma problématique.
III- Projet :
Sur cette partie je vais pouvoir analyser la ville de Casablanca , avec l’extension
de la ville de Zenata.
L’objectif est d’établir le programme et de choisir le site sur la base du bilan établi.
Pour ensuite faire un questionnaire pour la population afin d’avoir différents avis sur
le quel mon bilan sera basé afin de pouvoir proposer un projet et un programme
adéquat.

I- Cadre général
• Définition des villes nouvelles :
Lorsque nous parlons de créer une ville nouvelle, nouvelle ou planifiée, nous parlons
de décisions ou de solutions politiques positives basées sur des lieux inhabités et
construits à la périphérie des grandes villes, dont le but principal est de les pénétrer
et de contrôler leur expansion et croissance.
De tels projets et décisions permettent de concevoir de nouveaux développements
influencés par des perspectives urbaines qui seront réalisées à des moments précis.
Des plans uniformes et réguliers sont généralement adoptés ; l'organisation des
services publics, des institutions et des bâtiments et les exigences architecturales
exigées par les architectes marquent le niveau social, sportif et intellectuel du
programme.
Figure 1 https://fr.wikipedia.org/wiki/Ville_nouvelle
Chapitre I : Les villes nouvelles et leur historique

a- Histoire des villes
La ville nouvelle n'est en aucun cas une découverte et une nouvelle mutation
urbaine. L'idée a été développée dans un mouvement du XIXe siècle qui tenait
compte du fait que dans l'occupation de l'espace, l'intérêt général n'est pas la somme
des intérêts individuels, mais est contrôlé, organisé et même motivé par l'État, dont le

contenu est l'économie et l'économie sociale de notre société, le contenant de la vie
sociale.
Dans les temps anciens, le concept de création de nouvelles villes était
directement lié à l'expansion de différentes cultures et de territoires décadents. Nous
sommes entrés dans de nouveaux territoires en créant des villes et de nouveaux
clusters.
En particulier, les Grecs et les Romains du monde méditerranéen ont notamment
créé plusieurs villes nouvelles. A titre de bon exemple, on peut citer :
En Égypte, la nouvelle capitale d'Akhetaton, Pi-Ramsès et Alexandrie. En France,
on parle de Marseille et Carthagène en Espagne.
• Jardin de Babylone
Les hippopotames, géomètres et architectes de Milet ont construit de nouvelles villes
pas nécessairement mentionnées auparavant, et l'Hippodamie affiliée prévoit de
reconstruire ces nouvelles villes à Rhodes et Milet, contribuant plusieurs à la
conception des villes nouvelles du siècle.
Figure 2 https://fr.wikipedia.org/wiki/Jardins_suspendus_de_Babylone

• Modèle de ville ancienne avec pénétration naturelle :
Plusieurs entités urbaines apparaissent dans le seul but d'accaparer la nature et de
l'intégrer dans un tout, le tout pour permettre à la nature de s'approprier toute entité
urbaine minérale (bâtiments, voirie...), nous pouvons ainsi citer :
• Jardins suspendus de Babylone :

Suspensions Babylone fait partie des sept merveilles du monde antique.
Ils ont été construits vers 600 avant JC en Mésopotamie, pas loin de l'Euphrate, dans
la ville de Babylone, une ville majestueuse et puissante. Cet emplacement
correspond à l'Irak d'aujourd'hui
Figure 3 https://www.larousse.fr/encyclopedie/images/Babylone/1011168

Figure 4 https://hellominecraft.fr/forum/viewtopic.php?t=21885
Plan de situation des jardins suspendus de Babylone
La localisation des Jardins suspendus de Babylone a été le sujet principal des

débats et de réflexions parmi les archéologues, mais l'hypothèse la plus valable est
qu'il était situé près de la vallée de l'Euphrate pour pouvoir les entretenir au
quotidien. Ils ont été construits à l'époque du roi Nabuchodonosor II comme lieu de
promenade pour les habitants de Babylone. Elle est considérée comme l'une des
sept merveilles de l'Antiquité en raison de son atmosphère verticale verdoyante
surplombant la ville, créant une rupture visuelle dans ses différentes entités.
L'ouvrage est marqué par une grande structure interne habillée en pierre et de
végétation luxuriante (permis, cyprès, figuiers, palmiers, grenadiers, palmiers dattiers
et vignes) de l'extérieur, qui a la forme d'une pyramide de 123,7 m de haut. Son
volume se compose de 5 terrasses végétales soutenues par des voûtes et des
colonnes en briques, qui sont reliées par des escaliers en marbre. L'eau est pompée
de l'Euphrate vers cinq terrasses par un système de machines (aqueducs), qui
donnent toutes un caractère naturel vertical.
Une seconde théorie est que les jardins suspendus de Babylone avaient une forme
de circulation conçue pour tirer parti du riche paysage naturel et urbain que la ville
avait à offrir.

Ainsi, il sera disposé en anneaux superposés, circulant verticalement à travers des
rampes jusqu'à atteindre le sommet de la montagne, qui cache une grande plate-
forme d'observation panoramique pour toute la ville de Babylone.
Figure 5 https://www.mundusbellicus.fr/597667-nebuchadnezzar-les-jardins-suspendus
Figure 6https://www.mundusbellicus.fr/597667-nebuchadnezzar-les-jardins

Figure 7 https://www.mundusbellicus.fr/597667-nebuchadnezzar-les-jardins-suspendus
b- Contexte et concept de la ville nouvelle

°Concept amphibies.
A ce jour, plusieurs collaborations sont en cours sur le thème de la ville nouvelle,

l'interprétant d'une personne à l'autre, d'un pays à l'autre, et selon différents
contextes, que ce soit sur le plan socioculturel ou politique.
Chaque pari est différent;
Dans le Dictionary of Urban Planning and Development, nous constatons qu'une
nouvelle ville est définie comme un projet soutenu par des calculs de développement
provinciaux.
Le Dictionnaire note également que les traits nouveaux des villes nouvelles ne se
valent pas : « Il y a eu des villes de l'Antiquité à nos jours Saint-Louis ; la forteresse
de la guerre de Cent Ans ; Versailles ; La Roche-sur -Yon, etc... ».
La nouvelle ville de Samara 14 pas loin de Bagdad est citée comme étant
entièrement construite sur des terres vierges, vides, fertiles et vertes et est
considérée comme la tour de Babel dans le monde musulman.
Essaouira au sud du Maroc, construite au 18ème siècle.
On constate donc que l'exploit urbain reconnu par la nouvelle ville va donc jusqu'à
avoir ce « nom qui semble nier l'évolution du temps », à l'image de la « nouvelle ville

» autour de Londres, qu'elle a conservée après plus d'un siècle. Qualifications pour
les nouveaux arrivants.
c- Politique des villes de nouvelles

Si toutes les villes étaient nouvelles à une phase de leur histoire, du moins dans les
civilisations anciennes, le développement s’est fait lentement, à peu prés
imperceptiblement, à partir des noyaux petits. Peu ont été créés depuis le XIIIe siècle.
Elle est différente de la « Nouvelle Ville » contemporaine. Par exemple, dans le cas de
la France, elles ont été créées de toutes pièces à partir de 1965 pour concrétiser et
organiser la croissance urbaine à une époque où le développement urbain était fort.
L'objectif est d'en faire rapidement des villes grandes, complètes et bien équipées,
avec beaucoup d'emplois et de bons moyens de connexion avec le monde extérieur,
notamment avec la grande ville la plus proche. En tout état de cause, les villes
nouvelles créées dans le monde depuis un demi-siècle, tout en répondant à un projet
politique, ont aussi certaines exigences en termes de développement.
L'exemple le plus parlant de cette vision est le transfert de la capitale du Brésil de

Rio de Janeiro à Brasilia en 1960 comme symbole du mouvement de conquête de
l'intérieur du pays.
Quant à la mise en œuvre, elle suppose une organisation responsable dotée de
larges pouvoirs pour concevoir le projet, le financer et suivre pas à pas son évolution.
Dans le cas de la France, l'agence publique d'aménagement est responsable de la
construction des villes nouvelles individuelles. Les approches d'aménagement
varient d'un pays à l'autre et d'une ville à l'autre, notamment les parts respectives de
logements individuels et collectifs. D'une manière générale, les villes nouvelles
doivent répondre aux besoins de la population d'aujourd'hui. Ils sont généralement
bien aérés, équipés d'espaces verts, de voies différentes pour les piétons et les
véhicules, et enfin des principaux aménagements.
Chapitre II : Développement des villes nouvelles
Les villes sont des créations purement humaines et, à ce titre, elles sont au cœur de
processus de mutation permanente : échanges économiques et impact sur le
développement, évolution de la population et de la composition sociale, expansion

géographique et expansion due à la migration des populations, besoins croissants de
sécurité, échange de divers Lieu d'information, de révolution technologique et
d'évolution des modes de vie.
Toutes les villes de grandes envergures du monde, en particulier les pays en

développement, présentent des tendances communes : croissance démographique,
déclin économique au centre, fragmentation spatiale et sociale, expansion du bâti sur
les terres agricoles, inflation sécuritaire, externalités environnementales négatives,
nuisances accrues, dépendance privée à l'automobile et les combustibles fossiles, et
l'accroissement des inégalités.
Tous ces éléments, ces orientations influencent pleinement l'architecture,

l'aménagement, bref l'organisation des villes, tant urbaines qu'administratives. Ils ont
un impact majeur sur la qualité de vie des habitants et, plus largement, sur
l'ensemble du territoire de la ville, dont l'étendue géographique est très fluctuante. Ils
soulignent l'impasse dans laquelle notre système d'urbanisme se trouve aujourd'hui.
Ajoutez à cela un fait important qui marque un changement global : en 2007, la

majorité des citoyens de la planète vivaient dans des villes, ce qui, selon les
prévisionnistes, représentera 65 % de la population mondiale d'ici 2050. Défis pour la
gestion urbaine Par conséquent, le 21ème siècle est d'une grande importance.
Il est donc crucial de réfléchir au nouveau mode de vie en ville. Comment rendre la
ville plus dynamique et vivable ? Comment rendre la ville respectueuse de
l'environnement et comment rendre l'environnement urbain plus confortable ?
Autrement dit, comment les villes s'adaptent-elles aux humains et non l'inverse ?
Cette question se pose depuis des décennies, mais elle a une dimension particulière
compte tenu des nouveaux enjeux du XXIe siècle, notamment l'explosion
démographique, le changement climatique et le besoin exponentiel de mobilité.
La question devient vite "comment réconcilier ville et environnement ?". Bref, l'un
des principaux leviers de changement du concept de ville repose sur l'expression de
l'écologie à long terme et la transformation rapide de la ville. Même la réconciliation.

a- Cadre écologique :
On a assez parlé d'éco-cité, pointant du doigt les défauts environnementaux du
milieu urbain. Mais aujourd'hui, le terme « ville durable » basé sur le concept de
développement durable a évolué avec son temps. En effet, la durabilité apparaît
comme la clé de la réflexion sur la ville de demain, car elle interroge nos modes de
vie : logement, transports, organisation, gestion de l'espace, etc. De plus, il constitue
à la fois un principe éthique orienté vers le changement et une idée pratique orientée
vers l'action. En ce sens, il rapprochera la ville et l'environnement en harmonisant les
sciences naturelles et sociales, les savoirs fondamentaux et les principes d'action.
Ce que nous appelons les "villes durables" répond essentiellement à ces défis.
Dans son contexte, il y a une volonté de remettre l'homme au cœur de la ville, de
faire de la ville un moyen plutôt qu'une fin et un désastre, un lieu d'unité et
d'innovation plutôt qu'un lieu qui divise et exacerbe les rapports de force
économiques.
Si « ville durable » se contraint et s'impose à « éco-ville », alors la combinaison

des termes qui la composent est floue, voire ambiguë. La première est que le mot
"ville" reste insaisissable. Les structures urbaines sont constamment réorganisées,
ce sont des systèmes dynamiques. La tendance à la métropolisation a laissé la
campagne vide et redessiné l'unité géographique, faisant de la ville plus qu'un
ensemble de lieux architecturaux et d'espaces publics. Parce que la ville, son
organisation et son développement représentent la manière dont un groupe
d'individus, et surtout une société, occupent un territoire.
Enfin, la diversité fluide du tissu urbain complique considérablement la conception

urbaine, avec des rapports espace-temps accrus sous les effets conjugués d'une
mobilité accrue et d'une réduction du temps de travail des citadins.
Par conséquent, si l'on veut vraiment penser la ville durable, il faut d'emblée
souligner que la variété des villes conduit à des difficultés de définition : avoir une
situation commune n'implique pas une situation comparable. Et il ne faut plus dire
"ville" en général, mais "ville", voire abandonner le mot "ville" au profit de "le
processus qui produit la réalité urbaine". Cependant, pour des raisons évidentes

d'habitude culturelle et de commodité, on parlera d'« urbain », sachant que les
réalités urbaines sont diverses et instables.
Le rapport cherche à faire des villes durables - les villes durables sur lesquelles
nous devrions écrire - une partie d'une campagne normative tournée vers l'avenir. Ce
travail vise à définir une vision commune pour les acteurs de la ville. Il s'agit de
développer une démarche réflexive d'investigation et de construction de
connaissances pour réduire l'incertitude et favoriser l'innovation dans le processus.
En ce sens, c'est aussi un rapport d'ingénierie urbaine, qui tente d'aborder toutes les
questions nécessaires avant de lancer des projets urbains durables, tout en les
inscrivant dans une perspective globale de développement durable. Il s'agit de
"comment faire une ville durable", sous toutes ses formes..
Pour cela, il faut se pencher sur toutes les règles qui affectent le comportement de la
ville et de ses habitants. Le Comité de prospective a fait un choix méthodologique
important : traiter la ville comme un écosystème.
b- Cadre sportif
Le premier porte sur l'engagement de respecter le calendrier précis de réalisation du

projet retenu. En effet, les villes concernées sont issues de candidatures concurrentes
: une fois désignées par l'agence officielle, elles sont contraintes de construire les
équipements proposés. La seconde implique l'expansion des programmes sportifs
dans des programmes urbains ou des programmes urbains. Ces événements
rassemblent des centaines de milliers de téléspectateurs, attirent des centaines de
millions d'auditeurs et de téléspectateurs (de 2 à 4 milliards pour les JO et la Coupe
du monde de football), et servent de prétexte pour accélérer les mutations urbaines et
promouvoir l'image de la ville. La ville est inscrite aux compétitions internationales.
La construction de grands sites sportifs a suscité des réflexions sur la restructuration

urbaine qu'elle favorise.
Après un rapide rappel sur leurs tendances, les études de cas permettent de mesurer
où elles occupent du point de vue de la ville d'aménagement.

c- Cadre culturel
Les défis à relever sont énormes et les villes sont à la pointe des questions de
durabilité, notamment en matière d'éducation, de sécurité alimentaire, de gestion de
l'eau, de développement de sociétés inclusives et d'efficacité des institutions.
Pourtant, les villes sont aussi l'une des réalisations humaines les plus remarquables
dans le développement de solutions et la construction de l'avenir. Ils rassemblent des
individus créatifs et productifs, leur offrant un espace pour communiquer, inventer et
innover. Des anciennes villes mésopotamiennes aux métropoles contemporaines
animées en passant par les cités-États de la Renaissance italienne, les zones
urbaines ont été l'un des moteurs les plus puissants du développement humain.
Aujourd'hui, plus que jamais, nous devons nous concentrer sur les villes. La culture
est au cœur du renouvellement urbain et de sa capacité à innover.
En rassemblant une mine d'informations et d'expériences considérables, ce rapport

démontre que la culture est un atout stratégique pour construire des villes plus
inclusives, créatives et durables.
La créativité et la diversité culturelle sont des facteurs clés du succès d'une ville. Les
événements culturels peuvent également favoriser l'inclusion sociale et le dialogue
entre différentes communautés. Le patrimoine matériel et immatériel fait partie
intégrante de l'identité d'une ville, contribuant à créer un sentiment d'appartenance et
de cohésion. La culture est l'âme d'une ville, un élément essentiel du développement
urbain et de la construction d'un avenir meilleur, garantissant la dignité de tous. Une
ville centrée sur les personnes est un espace centré sur la culture. Nous devons
traduire cette réalité en politiques plus efficaces et en une gouvernance urbaine
durable. Les villes sont devenues des laboratoires vivants pour évaluer comment
certains de nos défis les plus urgents sont négociés, gérés et vécus.
Nous devons renforcer les atouts culturels des villes, en particulier le patrimoine
qui procurent aux résidents un sentiment d'identité et d'identité, ainsi que le potentiel
créatif qui inspire la vitalité urbaine, la qualité de vie et la prospérité.

Chapitre 3 : L’idée des villes nouvelles au Maroc
Surdensité, fragmentation, encombrement urbain, exode rural, explosion urbaine…

C'est un vocabulaire assez riche dédié à la ville contemporaine pour décrire la
transformation qu'elle subit à l'ère du XXIe siècle.
Un constat justifiait l'organisation de débats sur les villes, surtout lorsque la
proposition politique du Maroc s'annonçait au début du siècle avec un projet clair : la
création de villes nouvelles.
Figure 8 https://journals.openedition.org/emam/1333?lang

Figure 9http://www.mhpv.gov.ma/wp-
content/uploads/2020/10/NC-S2-2019-VF.pdf
-Développement des villes nouvelles au Maroc
Le concept de ville nouvelle n'est en aucun cas une innovation de la scène urbaine
marocaine. Le Maroc ne fait pas exception, car le passé et le présent de nouvelles
villes surgissent de temps à autre dans l'histoire du monde. Le concept remonte à
plus d'un siècle, car il fait référence à la structure duale de la plupart des villes
marocaines. Se compose d'une ancienne ville "Medina" et d'une autre nouvelle
"Europe" en face de la "vieille" structure. En effet, en matière d'urbanisme, à partir de
1914, le Maroc "était le 'premier pays dans le cadre législatif de l'urbanisme''. Cela
allait donc permettre la création d'une dizaine de villes nouvelles dites 'villes
nouvelles' ou 'villes nouvelles'. » villes (Casablanca, Kénitra, Khouribga, etc.).
L'approche spatiale de ces entités s'appuie sur les principes de l'urbanisme moderne
: types d'habitats différents, nouvelle répartition des fonctions, voirie plus large,
nouveaux styles architecturaux…

Par la suite, le terme « Ville Nouvelle » est apparu de manière indirecte à plusieurs
niveaux du SDAU dans les années 1970, sans répétition systématique du nom.
Chacun de ces documents d'urbanisme contient une vision spécifique du concept.
Ainsi, au niveau du SDAU d'Agadir en 1978, il est prévu de créer trois villes
nouvelles, qui désignent des entités urbaines créées en lotissements en terrain
vierge.
Le SDAU de Rabat Salé Zemmour Zaers, quant à lui, prône la création de deux
villes nouvelles dites "unités urbaines rurales autosuffisantes" qui se veulent
économiquement indépendantes et s'inscrivent dans un développement urbain
linéaire. Ce sont Bouznika et Bouknadel.
Le concept comprend la création d'entités sur des sites partiellement occupés,
visant à ancrer la population rurale de wilaya dans ces "unités urbaines et rurales
autosuffisantes capables de ségréguer les zones environnantes de Rabat en
mobilisant leur potentiel agricole pour créer de nouveaux emplois".
Figure 10 https://www.leconomiste.com/article/1076315-300-millions-de-dh-pour-un-pole-d-attractivite-
tamansourt
Les villes anciennes seront les dernières des villes nouvelles d'un vaste programme
lancé en 2004, qui stipulait qu'une 15e ville nouvelle serait construite d'ici 2022. Huit
ans après l'identification de 4 villes nouvelles: Tamansourt , Lkhyayta , Sala Al
Jadida et Tamesna

Tamansourt – La ville nouvelle de
Tamansourt est située aux portes de
Marrakech, plus précisément à environ 17
kilomètres, créée dans la perspective de la
congestion du trafic dans la ville ocre et pour
répondre à la forte demande de logements
créée par la croissance rapide de la
population, se poursuit à un rythme soutenu .
Figure 11 http://www.oualalouchoi.com/portfolio_page/tamansourt-maroc/
Figure 12 https://transitec.net/fr/references/presentation-d-etudes/item/7944-ville-nouvelle-de-sahel-
lakhyayta.html
Pour le cas de Tamesna elle est plus considérée comme une ville cultuelle et
manque d’équipement et considérée comme une ville dortoire.

Au Tamesna, l'équivalent de cette forme
urbaine en règle et traditionnellement
inspirée des familles de la haute
bourgeoisie, ne fait que légèrement mieux.
Les Marocains de l'étranger ont dû y investir,
mais les petites écoles privées qui y sont
implantées prouvent que le nombre de
familles résidentes est faible : l'ambiance y
Figure 13 est plus proche d'un no man's land que d'un
quartier résidentiel.
Dans les secteurs constitués d'immeubles à logements, autres que ceux servant à la
construction de logements abordables, qui sont généralement plus denses, la
situation n'est guère meilleure. Il y a bien des magasins au rez-de-chaussée, mais
pas beaucoup, pas beaucoup de variétés, et trop de cafés. Les transports en
commun sont rares et la gestion des déchets fait largement défaut, comme en
témoignent la prolifération des bennes à ordures et les décharges illégales dans les
espaces publics non aménagés. Les droits de maîtrise d'ouvrage de Tamesna ont
été attribués à différents promoteurs (le périmètre est divisé en environ 150 parcelles
afin d'attirer les promoteurs et d'accélérer le développement urbain et les
infrastructures), contrairement à Tamansourt.
De ce fait, le Tamesna souffre d'un morcellement sévère et voit se juxtaposer des

zones bâties et des friches en attente d'hypothétiques plans d'habitation,
d'implantation de zones d'activités ou d'implantation de gros équipements,
initialement prévus dans le schéma directeur. Le résultat est un espace urbain plein
de discontinuités.

En fait, comme à Tamansourt,
l'activité humaine semble être la plus
intense dans la zone réservée à
l'auto-construction de la ville nouvelle.
De nombreuses habitations y ont déjà
commencé leur construction et l'on
peut déjà voir une variété de petits
commerces s'ouvrir au rez-de-
chaussée des bâtiments finis,
principalement pour la vente de
Figure 14 Le profil urbain qui émerge est caractéristique de la ville matériaux de construction.
informelle (Source: IRD, 2018)
Figure 15https://www.lemonde.fr/afrique/article/2017/08/30/tamesna-une-ville-pas-smart-du-tout-aux-
portes-de-rabat_5178701_3212.html
Le Plan National des Villes Nouvelles, lancé en 2004, a été un élément important
de la stratégie du logement mise en œuvre au début des années 2000, entre autres
actions. Dès le départ, il était fortement orienté vers la production de logements
sociaux. Compte tenu des terrains publics encore disponibles dans les périphéries
des aires métropolitaines du Maroc, le problème est la construction de nouvelles
agglomérations composées majoritairement de logements abordables, même si la
composition sociale de ces agglomérations est présentée comme l'une de leurs
composantes. La raréfaction de l'offre de logements liée à la demande et le
développement agressif de logements précaires et sous-équipés en réponse à des
besoins non satisfaits justifient l'existence de ce dispositif et d'autres actions menées
dans le cadre de la politique du logement.

Dans ce contexte, le nouveau plan de ville lancé en 2004 affiche des ambitions très
importantes, liées au concept d'urbanisme "durable" et "innovant" créé en 2020,
environ 15 nouveaux usages mixtes de moins d'un million d'habitants. De cette
manière, un total d'environ 5 000 hectares de terres seront urbanisés. Leur
localisation correspond d'abord et avant tout aux opportunités foncières existantes ou
disponibles, plutôt qu'aux meilleurs emplacements idéaux pour ces projets urbains.
Le SDAU a justifié le choix de créer ces villes comme des extensions de villes
existantes par :
- Coût de la vie élevé dans les villes nouvelles implantées dans des lieux non bâtis,
contrairement à l'expansion urbaine ;
- Le système marocain de gestion urbaine manque de ressources humaines,

juridiques et financières pour démarrer et contrôler les villes nouvelles ;
En 2004, Sa Majesté le Roi Hassan II a approuvé les travaux de la « nouvelle ville »

de Tamansur dans la région de Marrakech, puis de Tamesna autour de Rabat. Cette
réflexion s'est ensuite propagée à travers le pays en créant d'autres villes dites
nouvelles : Lakhyayta, à 20 km de Casablanca, Meloussa près de Tanger, Tagadirt
dans la région Souss Massa Draâ, Zenata entre les villes de Casablanca et
Mohammedia… Il y a des réalités bien différentes en termes de concept, de fonction,
de niveau opérationnel et de connexion à la ville mère, mais ensemble, ils
constituent la qualification de la nouvelle ville.

• Synthèse
Les villes nouvelles sont souvent perçues comme une solution miracle pour contrer
l'étalement urbain, absorber une part importante de la croissance démographique
urbaine, créer des zones d'activités économiques avec des bassins de recrutement,
tout en assurant un cadre de vie harmonieux et attractif et en favorisant la mixité
sociale. L'ambiguïté du nouveau concept urbain et l'usage à la mode du terme ont
produit une fréquence d'utilisation assez constante, tant pour les initiateurs de toute
opération urbaine sur quelques centaines d'hectares que pour l'ensemble des
acteurs urbains. En fait, cette utilisation intensive de la ville nouvelle s'explique par
les implications sociales, spatiales et économiques bénéfiques du concept ; et la
volonté de s'intégrer dans les débats scientifiques et contemporains.
En fait, cet « équilibre urbain et social » avancé des villes nouvelles semble
souvent refléter un idéal politique et économique. C'est ainsi que la technologie à
l'échelle de la ville nouvelle est fondamentalement instrumentalisée politiquement et
économiquement par l'anticipation et des objectifs clairs : mixité sociale et
fonctionnelle, égalité et services pour tous, amélioration de la qualité de vie urbaine.
De plus, la réalisation de villes nouvelles ne peut se contenter d'une seule

approche spatiale de la réalisation d'idéaux sociaux. En effet, c'est le décalage entre
les finalités techniques et les finalités visées de la ville nouvelle, où s'entremêlent
géographie, anthropologie, politique, société et économie, qui complique la
réalisation de la ville nouvelle dans le monde. L'image du discours avancé et sa
traduction en réalité insaisissable. Ceci dit, nous pensons que si le concept de ville
nouvelle ne peut être prescrit et satisfait à une approche disciplinaire unique, il
interpellera néanmoins toute la ville. En tant que tel, il est le résultat de la fusion de
pratiques individuelles et collectives dans l'espace et dans le temps.
• Qu’en est-il de la ville de Zenata ?
• Les projets n’ont pas pu atteindre les résultats voulus et programmés au
début.
• Quel serait la cause principale de ces projets non aboutis ?

Et pour une ville nouvelle, je m'appuierai sur des cas internationaux et les bonnes
pratiques des nouvelles éco-villes.
Je vais me concentrer sur des études de cas, l'idée est de comprendre ce qui se fait
au niveau international et de comprendre le contexte général dans lequel les projets
écologiques sont mis en œuvre et quelles sont les trois questions qui me viennent à
l'esprit sur les approches qui conduisent à des projets de haute qualité; Pourquoi ce
projet ? C’est pour qui ? Et comment ?

II- Étude des cas :
La ville de Växjö
1- Présentation de la ville
Figure 16 Google chrome
Växjö est une ville de la province de Småland, dans le sud de la Suède. En 2012,
elle comptait 84 800 habitants.
La ville de Växjö est le siège de la ville de Växjö et le principal centre administratif,

culturel et industriel du comté de Kronoberg.
L'action écologique à Växjö a commencé au début des années 1970 lorsque les
lacs environnants ont été fortement pollués par l'agriculture et l'industrie locales. Il y a
eu un grand nettoyage, et lorsque les élus ont réalisé ce qui pouvait être fait, Växjö
s'est engagé sur la voie d'en faire l'une des villes les plus vertes d'Europe.
Située dans les forêts et les lacs du sud de la Suède, Växjö s'est fixé pour objectif de
se débarrasser complètement des combustibles fossiles. En 2006, plus de la moitié
de la consommation d'énergie de la ville provenait de sources renouvelables.
Les stations d'épuration municipales produisent du biogaz et les universités

utilisent des granulés pour le chauffage (Pellet est un autre nom pour les granulés de
bois. C'est un combustible fabriqué à partir de petits morceaux de bois et de sciure

de bois qui est recompacté sans ajout de produits chimiques.) Piscine urbaine haut
Équipé avec panneaux solaires. Les pistes cyclables sont développées au détriment
des routes, et les résidents et les entreprises peuvent recevoir une aide financière en
achetant des éco-voitures et se garer ensuite gratuitement.
En 1996, la ville s'est fixé pour objectif de réduire les émissions de dioxyde de
carbone par habitant de 50 % d'ici 2010. Début 2007, la Commission européenne a
décerné à Vaxjo le prix "European Sustainable Energy".
Les objectifs environnementaux de Växjö pour 2015 sont :
• Convertir 30% des terres agricoles en cultures biologiques,
• 20% de réduction de la consommation de papier,
• 20% de réduction de la consommation d'électricité par personne,
• Augmenter de 20% le trafic cyclable en ville,
• Augmenter l'utilisation des transports en commun de 20 %.
Pourquoi les habitants de Växjö disent-ils que leur ville est la plus verte d'Europe ?
Figure 17https://www.demainlaville.com/vaxjo-ville-verte-europe/

2- Historique de la ville de Växjö
Dans les années 1970, la ville de Växjö a commencé à prendre au sérieux les
questions environnementales. En fait, la plupart des nombreux lacs dans et autour
de Växjö sont fortement pollués. Les gouvernements municipaux ont donc
commencé à penser au développement durable et ont pris des mesures pour créer
un cadre et un environnement de vie plus favorables;
Figure 18 https://voyages.ideoz.fr/vaxjo-suede-ville-verte-en-europe/
Växjö a également réduit ses émissions de CO2 de 32 % entre 1993 et 2007 et

prévoit d'éliminer les combustibles fossiles et d'atteindre à terme zéro émission de
CO2 d'ici 2050.
En revanche, Växjö, comme la plupart des villes de Suède, est entourée de forêts ;
un nouveau système de production d'énergie a été mis en place depuis les années
1980. La biomasse produit de l'énergie à partir de copeaux de bois, et permet
notamment de chauffer la plupart des maisons de Vaxjo à moindre coût tout en
respectant l'environnement.

Figure 19 https://fr.123rf.com/photo_61026821_vaxjo-suÈde-25-juillet-2016-la-haute-cloche-en-
cuivre-recouverte-de-cuivre-de-la-cathédrale-de-vaxjo-do.html
De nombreuses personnes de tous âges utilisent également des vélos plutôt que
des voitures pour se déplacer à Vaxjo et dans les environs. Il y a 150 kilomètres de
pistes cyclables autour de Vaxjo, ce qui permet aux gens de se déplacer facilement.
À terme, la ville de Vaxjo envisage même de construire une « autoroute cyclable »
afin que les résidents puissent se rendre de leurs zones résidentielles au centre-ville
sans rencontrer de voitures sur le chemin.
Enfin, non loin de l'université de Vaxjo, on peut voir 4 bâtiments de 8 étages

appelés "Limnologen", qui sont des bâtiments 100% bois. Les bâtiments sont des
logements sociaux et sont considérés comme les plus hauts bâtiments en bois
d'Europe.

Bref, Växjö est une ville très
respectueuse de l'environnement
où tout est fait pour réduire la
consommation d'énergie ou les
émissions de CO2. Les pistes
cyclables et les réseaux de
transport en commun sont bien
pensés, intelligents et efficaces.
Encore une fois, ces maisons sont
écologiques avec peu ou pas de
construction en béton.
Figure 20 https://fr.wikipedia.org/wiki/Växjö
3- Déclencheurs écologiques pour trois décennies de politiques durables
La ville de Vaxjo a développé une véritable conscience écologique dans les années
1970. Avant que la question climatique ne soit un sujet brûlant, la ville a établi un
constat : le fort développement industriel et agricole de la région au XXe siècle a
pollué tous ses sites. Des effets peuvent alors être constatés, comme le dégel d'un
lac voisin révélant une catastrophe écologique majeure dans la région. De plus, la
pollution de ses eaux a eu un impact surprenant sur la flore et la faune locales. En
réponse, les autorités politiques locales ont pris les premières mesures, espérant
ambitieusement s'éloigner des énergies fossiles afin d'éliminer complètement les
émissions de gaz à effet de serre des activités urbaines.
Cette prise de conscience des enjeux environnementaux a été le déclencheur et le

moteur de trois décennies de mise en pratique de politiques de développement
durable, dont les résultats sont déjà perceptibles aujourd'hui puisque les émissions
de CO2 de la ville ont baissé de 1993 à 2016 de 58 % (soit de 4,5 tonnes à 1,9
tonnes par habitant et par an). Contrairement à la tendance internationale du bilan,
nous avons atteint un record de 5 tonnes d'émissions par personne et par an.

Les efforts et les résultats obtenus par la Ville de Vaxjo s'inscrivent dans une
dynamique nationale plus large. En effet, depuis le 1er janvier 2019, la Suède a
adopté une loi climatique ambitieuse qui vise à obliger les secteurs de l'industrie, de
l'agriculture et des transports à adopter des mesures écologiques strictes pour
devenir neutres en carbone d'ici 2045. Le pays a également la taxe carbone la plus
élevée au monde à 147 euros par tonne de carburant, contre 44,6 euros pour la
France. Selon le rapport "Energy Transition Index 2018" produit par WEforum, ces
mesures positives placent la Suède en tête des 114 pays qui progressent dans la
transition énergétique. La France est arrivée neuvième, avec 4,5 tonnes d'émissions
de dioxyde de carbone par habitant, soit le double de la ville de Växjö.
Les résultats impressionnants de Växjö en ont fait une ville pionnière pour sa bonne
politique énergétique et la reconnaissance européenne de l'innovation écologique.
En outre, il a reçu le prix européen de l'énergie durable en 2007 pour ses innovations
dans ses infrastructures et ses travaux de recherche sur les biocarburants. Le prix
est conçu pour récompenser les villes qui envisagent et mettent en œuvre des
avancées significatives au profit des énergies renouvelables.
4- Des infrastructures ambitieuses et innovantes au service des villes

durables
La réussite de la mise en œuvre de la politique énergétique est largement due à un

développement ambitieux des infrastructures. En 1980, suite aux séquelles du choc
pétrolier des années 1970, la ville acquiert une centrale biomasse ligneuse pour
répondre à ses besoins énergétiques. Alimentée par les déchets de l'exploitation
forestière locale, l'usine fournit désormais du chauffage et de l'eau chaude à 90 %
des habitants. Les propriétaires des forêts environnantes gagnent un revenu
supplémentaire en fournissant aux usines des brindilles, de la sciure et de l'écorce
des arbres de l'usine. Les déchets sont ensuite brûlés, et la vapeur d'eau recueillie
lors de la combustion entraîne une turbine reliée à un alternateur. Les émissions de
dioxyde de carbone dégagées par la combustion du bois sont compensées par la
municipalité en plantant de nouveaux arbres.

Figure 21 https://voyages.ideoz.fr/vaxjo-suede-ville-verte-en-europe/
Dans la logique de production d'énergie verte, la ville équipe progressivement ses

infrastructures de solutions écologiques : l'université locale utilise des copeaux de
bois pour le chauffage, et la piscine municipale utilise un système de panneaux
solaires à haut rendement. Il travaille également à la rénovation thermique de ses
bâtiments les plus anciens et à la construction de logements économes en énergie
en prescrivant une consommation d'énergie maximale par mètre carré pour maintenir
la consommation d'énergie de 30 à 40 % inférieure à la législation nationale. Le bois
est très privilégié dans la construction de nouveaux logements et équipements, et la
ville s'est également engagée à construire 50% de ses bâtiments municipaux en bois
d'ici 2020.
5- Sensibiliser les habitants aux enjeux écologiques par

l'intelligence des mesures prises
Le succès de la transformation écologique de la ville depuis les années 1970 ne peut

s'expliquer sans la prise de conscience et les incitations développées par les
différents décideurs politiques. Les villes de taille moyenne comme Vaxjo ont
souvent du mal à réduire le nombre d'utilisateurs de véhicules polluants. Ceci est
souvent interprété comme l'étalement urbain, qui est souvent une caractéristique de
ces villes, augmentant considérablement la distance entre les différentes parties de
la ville. Selon l'enquête Déplacement-Villes Moyennes menée par le CEREMA,

l'usage de la voiture reste le mode de transport préféré des citadins de la classe
moyenne et représente encore en France 70 % des déplacements, lancé en 2012.
Au fil du temps, la dépendance des citadins de taille moyenne aux véhicules
polluants s'est progressivement accrue.
Désormais, elle impose aux communes de développer de véritables solutions

incitatives permettant aux habitants d'appréhender les enjeux de mobilité créés par la
transition écologique et d'intégrer dans leur pratique quotidienne des solutions
alternatives à la voiture individuelle.
Même à Vaxjo, où seulement un ménage sur deux possède une voiture, la ville ne
peut éviter la dépendance des habitants aux modes de transport polluants. A ce titre,
l'actuelle maire de la ville, Anna Tente, explique que l'un des principaux enjeux de sa
politique écologique est de sensibiliser les habitants à la nécessité d'utiliser les
modes de transports doux. Changer les comportements et les habitudes des
habitants apparaît comme l'un des plus grands enjeux, chacun étant libre de les
utiliser ou non, même si les communes proposent aux usagers des alternatives au
trafic polluant.
Figure 22 https://www.demainlaville.com/vaxjo-ville-verte-europe/
Les citadins sont ainsi incités à acheter des éco-voitures, grâce à des aides
financières qui leur permettent de se garer gratuitement en ville ; les fonctionnaires
disposent de vélos gratuits pour travailler ; des subventions sont allouées pour

l'installation de panneaux solaires sur leurs maisons ; et, plus surprenant, Des pistes
cyclables ont été déneigées en amont du réseau routier. Ces incitations sont souvent
accompagnées d'incitations financières destinées à promouvoir des modes de vie
écologiques et à inciter les plus récalcitrants à choisir des solutions vertueuses,
comme l'a expliqué le président du conseil municipal Frank Beau que nous devons
augmenter substantiellement les taxes sur les énergies fossiles et réduire les taxes
sur toutes les énergies renouvelables.
Cependant, l'application de ce dispositif incitatif dans le cas français reste complexe.

Comme l'a démontré Greta Thunberg, jeune Suédoise de 16 ans et militante
écologiste à l'initiative du Mouvement des jeunes pour le climat, la Suède sensibilise
ses habitants aux questions environnementales dès leur plus jeune âge. Les Suédois
sont plus rapidement éduqués aux postures et pratiques écologiques, ce qui aide à
accepter et à respecter les politiques écologiques fixées par le gouvernement. Dans
d'autres pays européens, notamment en France, l'application de ces politiques a mis
plus de temps à s'intégrer dans les pratiques quotidiennes, d'autant plus que les
populations sont moins sensibles à ces enjeux environnementaux.
6- Revitaliser les villes moyennes par la transformation

écologique
Ainsi, le cas de la ville de Vaxjo est aujourd'hui un modèle de transformation

écologique. Mais comment expliquer l'écart entre Vaxjo et la plupart de nos villes
moyennes françaises ? Victimes d'un développement urbain anarchiste sans réelle
attente, les villes moyennes françaises (habitées par 23 % de la population du pays)
sont actuellement en difficulté : défaillance des centres-villes, existence d'inégalités
sociales (chômage élevé dans 82 % des villes moyennes) que la moyenne nationale)
et des vecteurs à forts impacts écologiques sur les riverains (dépendance aux
véhicules polluants, mauvaise isolation des habitats).
Cependant, de par leur superficie et le cadre de vie qu'elles offrent, elles

constituent un milieu de vie agréable aux yeux des résidents. Il y a donc de vrais
enjeux pour revitaliser ces villes, et comme le montre le cas de la ville de Vaxjo, une

transition écologique peut être un levier efficace. Dans un premier temps, le passage
de la production d'énergie à la production d'énergie verte peut créer des emplois.
Ce fut le cas dans la ville de Deca Xavier, qui a vu un grand potentiel dans un site
industriel autrefois pollué : l'opportunité d'installer une ferme de panneaux solaires
pour fournir de l'énergie verte à toute la ville. Outre les avantages écologiques de
l'installation, elle crée des emplois locaux pour son exploitation et sa maintenance et
attire des travailleurs qualifiés à fort pouvoir d'achat, souvent rares au niveau des
villes moyennes.
Certaines villes moyennes réfléchissent également à la mobilité pour réfléchir à

une approche plus respectueuse de leur territoire, qui s'avère également source de
vitalité pour la ville. Par exemple, depuis 2017, la ville d'Angers a entamé la
transformation de l'ancienne voie ferrée reliant Angers à Montreuil-Juigné dans son
agglomération en une nouvelle voie verte. Ainsi, en 2020, 9,2 kilomètres seront
ouverts, dédiés à la circulation douce. Le projet s'inscrit dans une aspiration plus
globale portée par la commune : créer un véritable maillage territorial pour favoriser
les déplacements respectueux de l'environnement (vélo, marche, etc.). Le
développement de ce réseau a également fait de la ville une véritable attraction
touristique, car la plupart des attractions spéciales sont accessibles en vélo depuis le
centre-ville, ce qui fera que la ville attirera de nouveaux touristes.
Figure 23 https://www.demainlaville.com/vaxjo-ville-verte-europe/
L’ancienne voie de chemin de fer réhabilitée en piste cyclable à Angers ©angersloiremetropole.fr

• Synthèse :
A travers cette étude cas analysé nous pouvons constater Växjö répond
correctement au concept de la ville écologique à tous les niveaux
La première chose à laquelle on a réfléchi c’est le transport en , parmi les éléments
prioritaires pour la qualité de vie des habitants, au niveau de la ville de Zenata dite
ville nouvelle

III- Projet
I- Analyse diagnostique de la ville nouvelle de Zenata

a- Présentation et implantation
La zone du projet Zenata

New City couvre une
superficie de près de 1
630 hectares, couvrant la
majeure partie de la ville
d'Ain Harrouda. La zone
s'étend le long de la côte
atlantique et mesure
environ 5,5 kilomètres de
long et près de 3
Figure 24 https://zenataecocity.ma/eco-cite-zenata/
kilomètres de profondeur.
La zone est située entre les deux principales agglomérations de la région

(Casablanca et Mohammedia), bordée par l'océan Atlantique au nord-ouest et la ville
de Mohammadia au nord-est (centrale thermique de l'ONE et zone industrielle
ouest), la région Casablanca-Rabat autoroute au sud-est, et la ville de Sidi Bernoussi
(zone industrielle) au sud-ouest ; à noter : « La ville est également accessible par la
voie ouest, ouverte à la circulation depuis octobre 2018. C'est une voie 2×2, il y a
une voie plantée terre-plein central avec pistes cyclables des deux côtés.
-Maitre d’ouvrage : CDG (Caisse de Développement et Gestion) décliné par la SAZ

(Société d’Aménagement de Zenata). Mission d’étude urbanistique de la ville
nouvelle de Zenata. Le plan d’aménagement général à été approuvé en 2015
-La maitrise d’œuvre est le le bureau d’étude et d’architecture Reichen & Roberts
associés international : Frank Boutté consultants
-Livraison d’une partie du projet en 2018

b- Découpage administratif de la ville de Zenata
La zone est située entre les deux

principales agglomérations de la
région (Casablanca et
Mohammadia), bordée par
l'océan Atlantique au nord-ouest,
l'aire urbaine de Mohammadia au
nord-est, et Casablanca-Rabat au
sud-est. Autoroute. Au sud-ouest
par la ville de Sidi Bernoussi (zone
industrielle)
Figure 25 https://www.ecoactu.ma/zenata/
Il est prévu de construire une nouvelle éco-ville qui abritera à terme 300 000
habitants et 100 000 emplois d'ici 2030, dont quatre centres économiques répondant
aux normes internationales de durabilité.
Figure 26 https://amnistiegenerale.wordpress.com/2017/12/14/une-carte-de-reperage-sur-casablanca/
Carte repérage Ecocité de Zenata

c- Analyse socio-démographique Casablanca – Zenata et
Mohammedia
Le Grand Casablanca, métropole de 3,7

millions d'habitants et cœur économique du
pays, fait face aujourd'hui à trois défis
majeurs
° Poursuite de la croissance
démographique : 60 % de ménages en plus
d'ici 2030 ;
Figure 27http://mc3.lped.fr/IMG/pdf/plaquettezenata.pdf
1-Zenata 3-Mohammedia
2-Casablanca 4-Océan Atlantique
Pour faire face à la croissance démographique que connaît Casablanca, la ville de

Zenata a pour mission et positionnement stratégique d'être la dernière réserve
foncière stratégique de taille suffisante pour réduire les déséquilibres.
Conditions socio-économiques existantes entre l'est et l'ouest de la région du Grand
Casablanca.
Ainsi, sa mission est de créer un nouveau centre urbain qui réponde aux enjeux de la
classe moyenne émergente et développe des services à haute valeur ajoutée pour la
région et le pays à travers la société et l'espace.

A- Projet initialement approuvé de Zenata
a- Maquette générale de projet
Figure 28 https://www.reichen-robert.fr/fr/projet/ville-nouvelle-de-zenata
b- Topographie
La topographie de la ville de Zenata présente un certain nombre de barrières
fonctionnelles qui doivent être abordées et prises en compte avant de
commencer le développement de la nouvelle ville. Les éléments naturels de
la zone d'étude devraient être protégés ou même mis en valeur pour éviter
des dommages à l'écosystème. L'environnement dunaire constitue une
barrière physique naturelle entre l'océan et le site du projet, mais il fait
maintenant face à des risques d'érosion et même de submersion. Pour
réduire les risques naturels, les projets urbains doivent intégrer une ou
plusieurs propositions techniques :

- Bords des dunes surélevés pour limiter le risque d'inondation. - Travaux de
nivellement des sols au sud pour protéger l'urbanisation future des risques
d'inondation liés aux crues.
- Retrait de la future zone d'urbanisation pour intégrer une zone tampon (non
constructible) sous la ligne dunaire.
Figure 29 https://franck-boutte.com/zenata-ville-nouvelle-maroc/
Le deuxième risque naturel est lié aux inondations marines (érosion côtière,
marées, élévation du niveau de la mer). Le projet maintient la bande côtière en
tant que parc urbain. Ce principe d'aménagement permet de maintenir le cordon
dunaire comme moyen de protection. Cependant, il est nécessaire d'approfondir
les principes d'aménagement (prévention de l'érosion, démolition des habitations
existantes).

Figure 30 https://franck-boutte.com/zenata-ville-nouvelle-maroc/
c- Plan d’aménagement de la ville
Figure 31 https://docplayer.fr/23993795-Etude-d-impact-environnemental-et-social-eies-projet-d-amenagement-de-la-ville-
nouvelle-de-zenata.html

Au niveau du plan d’aménagement prévu et conçu , tout a été pris en
considération ; Que ce soit au niveau culturel, de la santé, administratif, mobilité ou
sportif. Ce sont des axes urbains dynamiques qui bénéficient d'un aménagement
paysager, comprenant des espaces publics de qualité, du mobilier urbain et des
aménagements spécifiques liés aux aspects environnementaux, ainsi qu'un
urbanisme durable matérialisé par des légendes spécifiques dans des fichiers
graphiques.
d- Mobilité dans la ville Zenata
La carrière de Zenata se positionne stratégiquement selon 5 axes :
Le plan de déplacement de la
ville de Zenata vise à favoriser la
mobilité collective et douce pour
limiter l'usage de la voiture. Il
s'inscrit dans la stratégie de
développement des transports
publics du Grand Casablanca,
illustrée par le plan de
déplacements de la ville.
Figure 32 https://zenataecocity.ma

• Mobilité inter-villes
La ville de Zenata est très bien desservie au niveau de la voirie. Que ce soit au
niveau carossable ou ferroviaire (par rapport au plan et projet conçu mais non
réalisé)
• Mobilité au sein de la ville de Zenata
Le plan collectif de déplacements prévoit le

développement de gares intermodales
(trains, RER, tramways, bus, taxis) et d'un
réseau de bus de haut niveau. Le plan
inclura la ville de Zenata dans le réseau
mobile du Grand Casablanca. Le plan de
déplacement doux prévoit la marche et le
vélo à travers un parc linéaire de 12
kilomètres, fonctionnel, confortable et
sécuritaire.

Cette ligne cyclable et piétonne est déconnectée de la ligne automobile et répond à
la pratique urbaine locale en connectant les différentes unités de vie du quartier qui
composent l'Eco-Cité Zenata. Ces modes de transport symbolisent un mode de vie
durable qui allie efficacité et plaisir de se déplacer dans des espaces publics
attractifs.
e- Voierie
• Circulation viaire :
À propos du trafic routier
- Voies primaires et secondaires : Maillage d'environ 420m
- Route côtière : 50m
-Route 3000/Camion : 120m
- Route principale : 34m
- Route secondaire : 24m
• Circulation piétonne.
Le développement de la ville met

en avant l'échelle praticable en
transformant Charii, une
composante majeure du schéma
directeur. Cette rue commerçante,
constituée de places et de places,
"s'agrandit". Les pôles de vie se
greffent au Charii et autour de la
place.

• Hiérarchies et profils types des voies
Figure 35 https://transitec.net/fr/references/presentation-d-etudes/item/10461-etude-de-mobilite-du-lotissement-dedie-au-
recasement-des-bidonvilles-situes-dans-la-ville-nouvelle-de-zenata.html
Les profils en travers les voies montrent clairement qu’il y a une organisation
générale et circulation piétonne et circulation de transports en commun et de la
voiture.
• Contraintes et marges de manœuvre
Figure 36 https://transitec.net/fr/references/presentation-d-etudes/item/10461-etude-de-mobilite-du-lotissement-dedie-au-
recasement-des-bidonvilles-situes-dans-la-ville-nouvelle-de-zenata.html

Les voies sont hiérarchisés de façon à ne pas mélanger la voierie qui est dédiée au
sein de la ville avec les passages pour les poids lourds et les camions de la zone
industrielle.
f- Typologie de l’habitat
Figure 37https://www.youtube.com/watch?v=NhDLCA7A4DQ&t=903s
Le projet urbain de Zenata devrait accueillir 300 000 personnes d'ici 2030, répartis en
classe moyenne et relocalisation des bidonvilles (logements sociaux), le projet sera
livré en 2013 ; et la construction de logements accessibles pour la classe moyenne,
en principe 1500 logements seront livrés en 2015.

g- Équipements
Zenata New Town, qui n'est pas une simple ville dortoir, doit d'abord être un
pôle périmétrique multifonctionnel. Favorisant ainsi le développement
d'activités emblématiques à forte valeur ajoutée et créant du trafic. Ces
activités permettront le rééquilibrage socio-économique du Métro Zenata d'une
part, et l'intégration fonctionnelle de l'aire métropolitaine du Grand Casablanca
d'autre part.
• Pôle Commercial : Le développement du quartier commercial initiera l'ancrage

des premiers habitants de la ville à travers l'émergence du premier pôle urbain.
• Santé : les centres d'activités privés amélioreront les services de santé au

niveau du district
• Logistique : parcs logistiques développés autour de nouvelles zones logistiques

industrielles.

Figure 38 https://www.usinenouvelle.com/article/zenata-la-ville-nouvelle-de-casablanca-aux-ambitions-ecolos.N195061
Les équipements prévus notamment la structure hôtelière, les plateaux bureaux,

le parc d’exposition et l’université et la zone commerciale et la gare multimodale
constitue le noyau de vie de la ville.
La Gare multimodale est le projet prioritaire et le plus important pour la ville de

Zenata qui permet de créer un lien entre les différents pôles majeurs de la ville. Le
projet promet néanmoins de privilégier la mobilité en limitants le recours à
l’automobile en créant une gare multimodale réseau ferrée, tramway inscrivent la
ville nouvelle dans le réseau de mobilité du Grand Casablanca

h- Espaces publics
Zenata s'articule autour

d'un "axe vert" qui parcourt
3,5 kilomètres à travers la
ville. Alternative au
schéma classique en
étoile, le maillage régional
constitue le premier
maillage urbain dans
Figure 39https://www.usinenouvelle.com/article/zenata-la-ville-nouvelle-de- lequel un maillage local de
casablanca-aux-ambitions-ecolos.N195061
« jardins de rue » peut
privilégier différentes
formes de mobilité. A cela
s'ajoute un programme
complémentaire
étroitement lié à la
géographie du site. La "
grille aérienne " enrichit le
tissu urbain, et sa
conception est basée sur
l'étude du vent qui traverse
le site, avec régularité en
été et " direction nord-sud
stable ".
Figure 40https://www.reichen-robert.fr/fr/projet/ville-nouvelle-de-zenata
Environ 470 hectares d'espaces verts, soit 30% du territoire, sont sillonnés
par des parcs et des corridors écologiques qui sillonnent la ville, conçus pour
favoriser la biodiversité et mieux réguler la température ambiante (-3° en été).
Au sein de ces espaces verts, des citernes seront construites pendant la saison

des pluies, facilitant la régénération des eaux souterraines et permettant
l'aménagement paysager. Zenata Eco-City vise à contribuer au rééquilibrage de
la région du Grand Casablanca entre l'est (Sidi Bernoussi et Ain Sebaâ) et
l'ouest (Anfa Centre) en créant un nouveau pôle urbain basé sur l'inclusion
sociale, le développement économique et la préservation de l'environnement.
i- Données climatiques
La grille d'aération (20m) recoupe les îles selon la direction principale de la
mousson d'été. Il définit une ceinture verte au sein du quartier. Des grilles de
ventilation seront disposées dans des servitudes linéaires bordant des jardins
privatifs, assurant une ventilation à l'intérieur du lot.
Figure 41https://franck-boutte.com/zenata-ville-nouvelle-maroc/

j- Les nuisances et risques
La coexistence symbiotique des activités industrielles, des grands axes de

transport et de la ville nouvelle nécessite un traitement approfondi des risques et
nuisances pour assurer la qualité et la sécurité du projet.
• La pollution terrestre : Heureusement, cet aspect n'est pas grave. Le site a été
analysé et traité tout au long du projet en fonction de la finalité de l'installation.
• La pollution de l'air : Elle est avant tout associée à l'industrie. Il s'agit

principalement d'un type de pollution olfactive que l'on perçoit à l'extrême est de
Zenata. A l'avenir, cette nuisance devra être traitée à la source. Dans le nouveau
projet, il a été fait pour affecter des zones rarement habitées. Le projet est mis en
place progressivement d'ouest en est et il devrait y avoir du temps pour résoudre ce
problème.
Par contre, le transit des camions causera de vrais problèmes. Une bordure « merlon
» est créée au sud (sous vents dominants), la route a été conçue sans permutation
pour garantir une vitesse minimale aux véhicules, minimisant ainsi les émissions de
CO2.
• Pollution sonore : Cela est principalement dû au trafic de transit (trains,

autoroutes et camions).
Ces zones seront protégées par des écrans, des digues et des plantes, avec des
fonctions d'habitat éloignées des zones de nuisance. Les grands axes routiers
(littoral, axe urbain, nouvelles avenues) seront aménagés en voies urbaines à vitesse
limitée.
k- La relation avec la mer
Zenata a plus de 5 kilomètres de côtes magnifiques. Les plages de sable

entrecoupées de plateaux rocheux constituent un paysage marin de grande qualité,
même si le risque d'érosion des plages doit être analysé plus en détail pour

préserver ce patrimoine balnéaire. Paradoxalement, cette portion de côte est
totalement étrangère au site, séparée de celui-ci par une côte continue habitée par
des cabanons en bois, peu à peu bétonnés ou transformés en villas. Les dunes sont
ainsi stabilisées par ces ouvrages, l'espace entre celles-ci et la route côtière
(presque en dessous du niveau de la mer) est majoritairement inondable et occupé
par quelques bidonvilles.
II- La ville actuelle de Zenata
Figure 42Source personnelle
Jusqu’à présent , en 2022 l’image actuelle de la ville de Zenata. On voit que les
logements sur le front de met sont toujours existants. On arrive a voir l’aménagement
de la voierie la plus importante.

a- Mobilité et voierie
On voit émerger effectivement l’aménagement de la voierie d’environ 50% dont
quelques-unes bien aménagées
Figure 43Photo personnelle
Au niveau de la voierie on arrive à constater que les voies sont bien aménagées ,
mais connaitront certainement des dégradations puisqu’il n’y a pas une adéquation
entre la voierie réalisée et l’habitat de la ville.
Figure 44Photo personnelle

b- Habitat
Figure 45Souce personnelle
Une partie des logements sociaux qui commencent à voir le jour qui sont identiques
à ceux qui ont été réalisés auparavant au niveau des logement sociaux du Royaume ;
Aucune créativité au niveau architectural et aucune équité d’aménagement au niveau
des espaces publics comme le reste de la ville.
Figure 46https://www.la-croix.com/Economie/Economie-et-entreprises/Zenata-leco-cite-marocaine-sort-terre-2019-09-08-
1201046042
Une partie de la population des bidonvilles n’a toujours pas été délogé. Et on
commence a voir émérger timidement les logements déstinés à la classe moyenne

Figure 47Source personnelle
Nous sommes actuellement en 2022, et nous arrivons à voir que la ville de Zenata
a pris beaucoup de retard et elle reste une ville déserte.
c- Équipements
Figure 48Carte personnelle

Comme nous pouvons le remarquer actuellement en 2022 , la cité Zenata est
quasiment vierge si l’on veut parler d’équipements existants pour le moment.
Nous ne pouvons citer que les deux grandes enseignes Ikea et Electroplanet.
Certes des terrains de sport sont mis en place en plein air ainsi que des airs de jeux
et une allée qui prolonge tout le long de la cote.
d- Espaces publics.
Les espaces publics actuellement conçus vont connaitre aussi une dégradation
s’il n’a pas encore assez de personnes qui vont les utiliser
Figure 49Soucepersonnelle
Figure 50https://fr.hespress.com/152351-coronavirus-ecocite-zenata-poursuite-des-travaux-de-damenagement-dans-le-
strict-respect-des-delais.html

• Environnement industriel et nuisances ?
Il existe donc diverses installations industrielles : l'usine pétrolière de la société

marocaine Lesieur Cristal est située dans la partie sud de la région.
- La grande aciérie électrique de Maghreb Steel (récupération et fusion de ferrailles

par mélange avec du "brame" (c'est le nom d'un produit semi-fini sidérurgique : une
longue tôle d'acier de 2 à 3 cm d'épaisseur, qui est laminoir) est importées sur le
marché mondial. Elle effectue également le laminage à chaud et à froid. L'entreprise
a commencé à produire des tubes galvanisés en 1975 (la galvanisation est un procédé
de pulvérisation de zinc sur l'acier pour éviter la corrosion).
-Maghreb Steel dispose de deux sites au sud de l'autoroute, Tit Mellil (capacité de
600 000 tonnes) (où se trouve le siège social) et le site de Bled Solb à proximité de
l'autoroute (capacité de 1,5 million de tonnes). Les installations sont très modernes
(ouvert en 2012).
De plus, il existe deux usines Univers acier à proximité, l'une à Sidi Hajjaj (700 emplois)
à 12 km au sud, et l'autre à Tit Mellil (240 emplois). Mais gardez à l'esprit que l'industrie
lourde, en particulier dans ces installations modernes, ne fournit pas beaucoup
d'emplois.
L'existence de l'usine a causé un problème de pollution assez grave dans une ville
censée être écologique.

• Constat
Une fois en ville, la vie semble inexistante dans ce vaste espace urbain encore
vierge et sans fin. A titre de comparaison, Zenata est 4 fois plus grand que le quartier
Hay Riad de Rabat et plus grand que Mohammedia intra-muros. Plusieurs gardes
bordaient l'artère principale de la ville. Des jardiniers arrosent çà et là. Rien de
spécial à première vue, si ce n'est un énorme potentiel de développement. En allant
à l'intérieur de la ville, l'un des constats les plus marquants est l'investissement dans
les espaces verts, les arbres, les plantes, les parcs... Aussi, la ville nouvelle est
connue pour cela : des espaces de vie verts et durables, car il n'y en a presque pas
dans Casablanca.
A noter que 30% des 1 860 hectares de la ville resteront verts. Cela représente 19
mètres carrés par habitant, bien en deçà des 2,5 mètres carrés dont bénéficient les
casablancais et bien en dessous des 10 mètres carrés recommandés par
l'Organisation mondiale de la santé.
Cependant, s'il n'y a pas de logement dans les prochains jours, s'il n'y a pas de
logement dans les prochains jours, l'espace public va se détériorer et nécessiter plus
de budget d'entretien.

• Disfonctionnement
Après une analyse diagnostique, nous avons constaté que les logements des
bidonvilles n'étaient toujours pas construits ni livrés. Des retards considérables ont
été constatés pour tous les projets prévus auparavant ; tant au niveau commercial,
culturel et religieux, sanitaire...
Ce qui est inquiétant, c'est que la ville de Zenata a été un projet infructueux comme
les autres villes nouvelles que nous avons mentionnées plus tôt ; Tamansourt,
Tamesna... malheureusement, ils n'avaient pas le bon plan dès le départ Le bon
design répond.
En termes de ce qui a été accompli au niveau de l'appareil jusqu'à présent, rien n'a
été accompli à tous les niveaux.

• Bilan du questionnaire
J’ai eu l’occasion de m’entretenir avec différentes personnes de différentes

tranches d’âges ; des enfants (10-16 ans) , des jeunes de la vingtaine et de la
trentaine et des personnes plus âgées. Suite aux réponses j’ai pu avoir différents
points de vus et avis sur cette nouvelles ville ; ses atouts et ses disfonctionnement.
En ce qui concerne les enfants qui habitent la ville de Zenata, ils aiment la ville et
ses grandes plaines sans obstacles pour jouer et s’épanouir sans pour autant être
dérangés par la circulation automobile. D’après eux, l’espace est complétement
vaste, ouvert et dégagé. Ils manquent d’écoles aussi
Les jeunes quant à eux venaient de la ville voisine Casablanca, plus précisément
du quartier Bernoussi pour faire du sport en plein air vu que la grande ville est
surpeuplée et considérée comme une ville stressante.
En ce qui concerne les personnes âgées, ils manquent pas mal d’équipements
notamment des zones commerciales, des équipements de santé surtout en cette
période de pandémie ; ils ne trouvent pas de centre de dépistage ; ils se sentent
obligés de se rendre à une des villes Casablanca ou Mohammedia
L’offre de travail est très médiocre, les habitants sont obligé dans ce cas aussi de
changer de ville, mais ils manquent de moyens de transports et ses personnes
demandent a ce qu’ils aient une gare ferroviaire
J’ai pu aussi m’entretenir avec le corps administratif pour avoir des réponses
subjectifs et savoir la raison réelle du non aboutissement du projet Zenata et la
raison pour laquelle il y a eu autant de retard. Ils ont fuis la question et changeaient
de sujet. Jusque-là, nous ignorons.
Une ville écologique devrait être complété par le fait de pouvoir se réinscrire dans
un fonctionnement écologique planétaire, et de répondre aux nouvelles exigences
environnemental.
Au niveau des études des cas j’ai remarqué que la ville de Växjö qui est une ville
écologique a mis l’accent et la priorité de réaliser la gare ferroviaire pour permettre la
liaison aisée entre les villes.
.

La liaison entre la ville de casa et Mohammedia demandent à ce qu’il y ait une
liaison entre ces 3 villes , d’où me vient l’idée de répondre à ma problématique en
mettant en place une gare multimodale afin de faciliter la mobilité. Au niveau d’un
pôle urbain la mobilité urbaine est le point primordial pour réussir une ville pour
qu’elle ne soit pas enclavé.

• Proposition du projet :
D’après l’analyse diagnostic et suite au bilan du questionnaire des habitants et

de la population, on remarque qu’il y a un grand manque d’équipements au niveau
de la ville nouvelle nous pousse à nous demander sur l’équipement le plus
important et primordial pour la ville de Zenata, qui va non seulement changer la
vie aux habitants, mais aussi leur faciliter la vie. En gros ce qui ressort le plus lors
de l’entretient comme demandes pour Zenata
-Réduire le taux de chômage et réaliser des centres pour avoir plus d’offres de
travail.
- Mettre en place des écoles et des lycées pour subvenir aux besoins des habitants
- Mettre en place des centre sportifs couverts
- Réaliser un centre hospitalier pour subvenir aux besoins des habitants.
- Mettre en place des équipements culturels et cultuels
Cependant, le besoin qui revient de façon régulière pour les personnes avec
lesquelles j’ai pu m’entretenir est la gare multimodale.
Finalement, la gare multimodale est l’équipement qui va constituer mon projet.

• BIBLIOGRAPHIE
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Figure 2 https://fr.wikipedia.org/wiki/Jardins_suspendus_de_Babylone ................... 11
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Figure 5 https://www.mundusbellicus.fr/597667-nebuchadnezzar-les-jardins-
suspendus ................................................................................................................. 14
Figure 6https://www.mundusbellicus.fr/597667-nebuchadnezzar-les-jardins ........... 14
Figure 7 https://www.mundusbellicus.fr/597667-nebuchadnezzar-les-jardins-
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Figure 14 Le profil urbain qui émerge est caractéristique de la ville informelle
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Figure 15https://www.lemonde.fr/afrique/article/2017/08/30/tamesna-une-ville-pas-
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Figure 17https://www.demainlaville.com/vaxjo-ville-verte-europe/ ............................ 31
Figure 18 https://voyages.ideoz.fr/vaxjo-suede-ville-verte-en-europe/ ...................... 32
Figure 19 https://fr.123rf.com/photo_61026821_vaxjo-suÈde-25-juillet-2016-la-haute-
cloche-en-cuivre-recouverte-de-cuivre-de-la-cathédrale-de-vaxjo-do.html ............... 33
Figure 20 https://fr.wikipedia.org/wiki/Växjö .............................................................. 34
Figure 21 https://voyages.ideoz.fr/vaxjo-suede-ville-verte-en-europe/ ...................... 36
Figure 22 https://www.demainlaville.com/vaxjo-ville-verte-europe/ ........................... 37
Figure 23 https://www.demainlaville.com/vaxjo-ville-verte-europe/ ........................... 39

Figure 24 https://zenataecocity.ma/eco-cite-zenata/ ................................................. 41
Figure 25 https://www.ecoactu.ma/zenata/ ............................................................... 42
Figure 26 https://amnistiegenerale.wordpress.com/2017/12/14/une-carte-de-
reperage-sur-casablanca/ .......................................................................................... 42
Figure 27http://mc3.lped.fr/IMG/pdf/plaquettezenata.pdf .......................................... 43
Figure 28 https://www.reichen-robert.fr/fr/projet/ville-nouvelle-de-zenata ................. 44
Figure 29 https://franck-boutte.com/zenata-ville-nouvelle-maroc/ ............................. 45
Figure 30 https://franck-boutte.com/zenata-ville-nouvelle-maroc/ ............................. 46
Figure 31 https://docplayer.fr/23993795-Etude-d-impact-environnemental-et-social-
eies-projet-d-amenagement-de-la-ville-nouvelle-de-zenata.html .............................. 46
Figure 32 https://zenataecocity.ma ............................................................................ 47
Figure 35 https://transitec.net/fr/references/presentation-d-etudes/item/10461-etude-
de-mobilite-du-lotissement-dedie-au-recasement-des-bidonvilles-situes-dans-la-ville-
nouvelle-de-zenata.html ............................................................................................ 50
Figure 36 https://transitec.net/fr/references/presentation-d-etudes/item/10461-etude-
de-mobilite-du-lotissement-dedie-au-recasement-des-bidonvilles-situes-dans-la-ville-
nouvelle-de-zenata.html ............................................................................................ 50
Figure 37https://www.youtube.com/watch?v=NhDLCA7A4DQ&t=903s.................... 51
Figure 38 https://www.usinenouvelle.com/article/zenata-la-ville-nouvelle-de-
casablanca-aux-ambitions-ecolos.N195061 .............................................................. 53
Figure 39https://www.usinenouvelle.com/article/zenata-la-ville-nouvelle-de-
casablanca-aux-ambitions-ecolos.N195061 .............................................................. 54
Figure 40https://www.reichen-robert.fr/fr/projet/ville-nouvelle-de-zenata .................. 54
Figure 41https://franck-boutte.com/zenata-ville-nouvelle-maroc/ .............................. 55
Figure 42Source personnelle .................................................................................... 57
Figure 43Photo personnelle ...................................................................................... 58
Figure 44Photo personnelle ...................................................................................... 58
Figure 45Souce personnelle ...................................................................................... 59
Figure 46https://www.la-croix.com/Economie/Economie-et-entreprises/Zenata-leco-
cite-marocaine-sort-terre-2019-09-08-1201046042 .................................................. 59
Figure 47Source personnelle .................................................................................... 60

Figure 48Carte personnelle ....................................................................................... 60
Figure 49Soucepersonnelle ....................................................................................... 61
Figure 50https://fr.hespress.com/152351-coronavirus-ecocite-zenata-poursuite-des-
travaux-de-damenagement-dans-le-strict-respect-des-delais.html ........................... 61

• ANNEXE
1- Quel est votre sexe ?

-Homme
-Femme
2- Quel âge avez-vous ?

-16 - 29 ans
-30 - 49 ans
-50 - 64 ans
-65 ans et plus
3- Habitez-vous la ville de Zenata ?

-Oui
-Non
4- Si non, d'où provenez-vous ?

-Casablanca
-Rabat
-Mohammedia
-Autre
5- Quel moyen de transport utilisez-vous pour arriver à la ville de Zenata ?

-Grand taxi
-Bus
-Voiture
-Moto
-Transport clandestin
6- Quels sont les équipements qui manquent à la ville de Zenata ?

-École
-Hôpital
-Centre commercial

-Super marché
-Centre sportif
-Gare multimodale
7- Arrivez-vous à trouver du travail au niveau de la ville de Zenata ?

-Oui
-Non
8- Pour la ville de Zenata, qu'appréciez-vous ?

-Espaces verts, Grandes plaines ...
- Air de jeux, terrains de sport
-Proximité de la mer
• Réponses


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Encadrante : Mme Bennouna Saloua 21.01.

Chapitre 2 : Développement des villes nouvelles

Chapitre 3 : L’idée des villes nouvelles au Maroc

II- Étude de cas

ABOUTIR LE PEROJET ECOLOGIQUE DE LA VILLE DE ZENATA 2

I- Analyse diagnostique de la ville nouvelle de Zenta

A- Projet initialement approuvé de Zenata

II- La ville actuelle de Zenata

ABOUTIR LE PEROJET ECOLOGIQUE DE LA VILLE DE ZENATA 3

ABOUTIR LE PEROJET ECOLOGIQUE DE LA VILLE DE ZENATA 4

Étant la capitale économique, Casablanca fait partie des villes de grandes

Le Maroc met en œuvre des politiques économiques, sociales et

L’objectif de cet agrandissement est de créer une ville écologiquement innovante

ABOUTIR LE PEROJET ECOLOGIQUE DE LA VILLE DE ZENATA 6

L’éco-cité Zenata s’inscrit dans le cadre du développement urbain durable au

ABOUTIR LE PEROJET ECOLOGIQUE DE LA VILLE DE ZENATA 7

II- Étude de cas :

ABOUTIR LE PEROJET ECOLOGIQUE DE LA VILLE DE ZENATA 8

Chapitre I : Les villes nouvelles et leur historique

ABOUTIR LE PEROJET ECOLOGIQUE DE LA VILLE DE ZENATA 10

ABOUTIR LE PEROJET ECOLOGIQUE DE LA VILLE DE ZENATA 11

• Jardins suspendus de Babylone :

ABOUTIR LE PEROJET ECOLOGIQUE DE LA VILLE DE ZENATA 12

La localisation des Jardins suspendus de Babylone a été le sujet principal des

ABOUTIR LE PEROJET ECOLOGIQUE DE LA VILLE DE ZENATA 13

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b- Contexte et concept de la ville nouvelle

A ce jour, plusieurs collaborations sont en cours sur le thème de la ville nouvelle,

ABOUTIR LE PEROJET ECOLOGIQUE DE LA VILLE DE ZENATA 15

c- Politique des villes de nouvelles

L'exemple le plus parlant de cette vision est le transfert de la capitale du Brésil de

Chapitre II : Développement des villes nouvelles

ABOUTIR LE PEROJET ECOLOGIQUE DE LA VILLE DE ZENATA 16

Toutes les villes de grandes envergures du monde, en particulier les pays en

Tous ces éléments, ces orientations influencent pleinement l'architecture,

Ajoutez à cela un fait important qui marque un changement global : en 2007, la

ABOUTIR LE PEROJET ECOLOGIQUE DE LA VILLE DE ZENATA 17

Si « ville durable » se contraint et s'impose à « éco-ville », alors la combinaison

Enfin, la diversité fluide du tissu urbain complique considérablement la conception

ABOUTIR LE PEROJET ECOLOGIQUE DE LA VILLE DE ZENATA 18

Le premier porte sur l'engagement de respecter le calendrier précis de réalisation du

La construction de grands sites sportifs a suscité des réflexions sur la restructuration

ABOUTIR LE PEROJET ECOLOGIQUE DE LA VILLE DE ZENATA 19

En rassemblant une mine d'informations et d'expériences considérables, ce rapport

ABOUTIR LE PEROJET ECOLOGIQUE DE LA VILLE DE ZENATA 20

Surdensité, fragmentation, encombrement urbain, exode rural, explosion urbaine…

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-Développement des villes nouvelles au Maroc

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De ce fait, le Tamesna souffre d'un morcellement sévère et voit se juxtaposer des

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- Le système marocain de gestion urbaine manque de ressources humaines,

En 2004, Sa Majesté le Roi Hassan II a approuvé les travaux de la « nouvelle ville »

ABOUTIR LE PEROJET ECOLOGIQUE DE LA VILLE DE ZENATA 27

De plus, la réalisation de villes nouvelles ne peut se contenter d'une seule

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