HA0301_corrige
HA0301_corrige
HA0301_corrige
Données de l’exercice :
L’exercice porte sur le cours d’eau de la Seymaz (canton de Genève, superficie de 28.5 km2 au lieu
dit « pont Bochet »). Il comporte un tableau des coefficients K et B pour le calcul des courbes IDF
pour différents temps de retour (Tableaux 1-énoncé). Les données pluviométriques de 10
précipitations enregistrées à la station de Chevrier (GE) sont dans le tableau 2-énoncé. Les données de
cet exercice sont regroupées dans le fichier Excel «HA0301_enonce.xls ». Le corrigé est aussi
disponible dans le fichier Excel « HA0301_corrige.xls ».
Démarche et résultats :
Etape 1 : Choix d’une durée de la pluie totale nΔt, d’un intervalle de temps Δt, et d’un temps de
retour T. D’après l’énoncé, on choisit :
Δt = 1 heure ; nΔt = 10 heures et T.=10 ans.
Etape 2 : Calcul des intensités moyennes maximales correspondant à des durées de 1 à 10 heures,
selon la formule de la norme SNV et un temps de retour T= 10 ans (calcul à partir des coefficients
K et B correspondants). Pour avoir des intensités exprimées en mm/h, il faut multiplier par 0.36 les
intensités en l/s/ha. Tableau 1 – colonne 2.
Etape 3 : Calcul des lames précipitées cumulées (en mm) durant 1, 2… 10 heures en multipliant les
intensités des précipitations (en mm/h) par la durée de pluie (en h) correspondante. Tableau 1 –
colonne 3.
Etape 4 : Calcul des incréments de pluie pour chaque pas de temps à partir de la pluie cumulée. En
soustrayant deux valeurs successives de pluie cumulée, on obtient la lame effectivement précipitée
durant le pas de temps (en mm). Tableau 1 – colonne 4.
Etape 5 : Calcul des intensités "composites" (en mm/h) pour chaque intervalle de temps en divisant
la lame précipitée (en mm) sur le pas de temps par la durée de ce dernier (ici 1 heure). Tableau 1 –
colonne 5.
Etape 6 : Réarrangement du hyétogramme obtenu. La structure temporelle de cette pluie peut être
modifiée pour avoir une structure plus réaliste. Tableau 1 – colonne 6 et figure 1a.
L’analyse des structures d’averses « longues » montre que l’intensité maximale se situe
généralement près de la moitié de l’averse, mais dans la seconde partie de celle-ci : l’intensité de
27.0 mm/h peut donc être placée durant la 6ème heure par exemple, alors que les autres intensités
sont alternativement placées à gauche et à droite de l’intensité maximale.
Il est à noter que cette manière de réorganiser les intensités au cours de l’averse débouche sur une
structure similaire à celle obtenue par la méthode dite « de Chicago ».
Tableau 1 : Etapes de calcul et estimation d’une pluie de projet par la méthode « composite »
Attention!
Dans la formule qui donne l’intensité pluviométrique moyenne maximale d’une pluie de durée t
pour un temps de retour T, i(t, T) est en [l/s/ha]. Le facteur de conversion pour passer en [mm/h] est de
0,36.
Attention aux unités !
Démarche et résultats :
Etape 1 : Sélection d’averses dont les caractéristiques sont similaires à celles de la pluie de projet
voulue.
Etape 2 : Exprimer la quantité d’eau précipitée dans chaque pas de temps en % du volume tombé
ik(t).
Démarche et résultats :
Etape 1 : Choisir un nombre suffisant d’averses d’une durée à peu près identique et choisir celles
dont les lames précipitées sont les plus importantes.
Etape 2 : Diviser les averses en périodes d’égale durée (1 heure).
Etape 3 : Calculer la hauteur précipitée en % du volume totale sur chaque période.
30 5
25
4
Intensité [mm/h]
Intensité [mm/h]
20
3
15
2
10
5 1
0 0
1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10
Temps [h] Temps [h]
8
Intensité [mm/h]
0
1 2 3 4 5 6 7 8 9 10
Temps [h]
100%
90%
80%
Lame précipitée cumulée [%]
70%
60%
50%
40%
30%
Averse 4
20%
Averse 3
10%
0%
1 2 3 4 5 6 7 8 9 10
Temps [h]
Figure 2 : Comparaison des pluies de projet (pluie moyenne cumulée) déterminées par moyenne
arithmétique, par la méthode composite et par celle de Pilgrim et Cordery - Comparaison avec les
pluies observées.
Les courbes de pluies cumulées dérivées des observations (Methodes Pilgrim & Cordery et
moyenne arithmétique) sont évidement plus proche des courbes cumulées observées dont elles sont
issues. On remarque cependant que la pluie « composite » issue des IDF a une structure proche des
averses 3 et 4 observées.
Le choix d’une méthode ou d’une autre dépendra des objectifs de l’ouvrage à dimensionner. On
pourra prendra par exemple la pluie de projet la plus défavorable, pour dimensionner un ouvrage
hydraulique, de type barrage. Si les données sont suffisantes, il est généralement conseillé d’utiliser
une synthèse des averses types observées dans un lieu donné.