M1-MQA-Ch 1,2,3
M1-MQA-Ch 1,2,3
M1-MQA-Ch 1,2,3
3 Le potentiel central 31
3.1 Défintion . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 31
3.2 Détermination de l’équation Schrödinger pour le potentiel
central . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 31
3.3 Séparation des variables . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 32
3.4 Particule libre . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 33
3.4.1 Fonction de Bessel spherique . . . . . . . . . . . . . . . 33
3.4.2 Ondes planes et ondes sphériques . . . . . . . . . . . . 35
3.5 L’oscillateur harmonique à trois dimensions . . . . . . . . . . . 36
3.6 Potentiel Coulombien . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 39
Chapitre 1
1.1 Défintion
→
−
En mécanique classique le moment cinétique orbital L d’une particule,
→
− − →
est un vecteur L = → r ∧ −p de composante Lx , Ly , Lz .
→
−r : vecteur de position,
→
−p : vecteur de quantité de mouvement.
En mécanique quantique les composante L̂x , L̂y , L̂z sont des opérateurs
verifiant les relations de commutation suivantes :
L̂x , L̂y = ih̄L̂z ; L̂y , L̂z = ih̄L̂x ; L̂z , L̂x = ih̄L̂y (1.1)
1.2 Généralisation
L’opérateurs vectoriel b J⃗ est un moment cinétique si ses composantes Jˆx ,
Jˆy , Jˆz vérifient les propriétés suivantes
L’opérateur au carré Jˆ2 = Jˆx2 + Jˆy2 + Jˆz2 commute avec chacune des compo-
santes de Jˆ : 2 2 2
Jˆ , Jˆy = Jˆ , Jˆz = Jˆ , L̂x = 0 (1.4)
Jˆ , Jˆz = 0, cela signfie que les obeservable Jˆ2 et Jˆz sont compatibles, il
2
Jˆ+ Jˆ− = Jˆx + iJˆy Jˆx − iJˆy = Jˆx2 + Jˆy2 − i Jˆx , Jˆy = Jˆ2 − Jˆz Jˆz − h̄ (1.10)
appliquant maintenant les opérateurs Jˆ− Jˆ+ et Jˆ+ Jˆ− aux vecteurs propres de
Jˆ2 et Jˆz
2
Jˆ− Jˆ+ | j, m⟩ = Jˆ − Jˆz Jˆz + 1 | j, m⟩
= h̄2 [ j ( j + 1) − m ( m + 1)] | j, m⟩
= h̄2 ( j − m) ( j + m + 1) | j, m⟩ (1.11)
= h̄2 [ j ( j + 1) − m ( m − 1)] | j, m⟩
= h̄2 ( j + m) ( j − m + 1) | j, m⟩ (1.12)
la norme de Jˆ+ | j, m⟩ est Jˆ− | j, m⟩ est positif ou nul
2
Jˆ+ | j, m⟩ = ⟨ j, m| Jˆ− Jˆ+ | j, m⟩ = h̄2 ( j − m) ( j + m + 1) ≥ 0 (1.13)
2
Jˆ− | j, m⟩ = ⟨ j, m| Jˆ+ Jˆ− | j, m⟩ = h̄2 ( j + m) ( j − m + 1) ≥ 0 (1.14)
Donc
−j ≤ m ≤ j (1.15)
cette relation fournit la valeur maximale de m : mmax = j et sa valeur
minimale mmin = − j.
1.3 Valeurs propres et vecteurs propre de Jˆ2 et Jˆz 5
Lemma 2. Soit | j, m⟩ un vecteur propre de Jˆ2 et Jˆz avec les valeurs propres
h̄2 j ( j + 1) et h̄m
1. Si m = + j, alors Jˆ+ | j, j⟩ = 0
2. Si m < j, alors Jˆ+ | j, m⟩ est un vecteur propre non nul de Jˆ2 et Jˆz avec
les valeurs propres h̄2 j ( j + 1) et h̄ (m + 1)
Démonstration
2
1. D’après (1.13), Jˆ+ | j, m⟩ est égal à ( j − m) ( j + m + 1) et s’annule
donc pour j = m ⇒ Jˆ+ |α, j, j⟩ = 0.
2. Supposons que m < j, nous avons
Jˆz , Jˆ+ = Jˆz , Jˆx + iJˆy = Jˆz , Jˆx + i Jˆz , Jˆy = h̄ Jˆx + iJˆy = h̄Jˆ+
(1.16)
donc
Jˆz Jˆ+ = h̄Jˆ+ + Jˆ+ Jˆz = h̄Jˆ+ 1 + Jˆz
(1.17)
appliquant l’opérateur Jˆz Jˆ+ aux vecteurs propres de Jˆ2 et Jˆz
Jˆ+ | j, m⟩ = β+ ( j, m) | j, m + 1⟩ (1.19)
Lemma 3. Soit | j, m⟩ un vecteur propre de Jˆ2 et Jˆz avec les valeurs propres
j ( j + 1) et m
1. Si m = − j, alors Jˆ− | j, − j⟩ = 0
2. Si m > − j, alors Jˆ− | j, m⟩ est un vecteur propre non nul de Jˆ2 et Jˆz avec
les valeurs propres h̄2 j ( j + 1) et h̄2 (m − 1)
Démonstration
2
1. Le raisonnement est semblable au précédent. D’après (1.14), Jˆ− | j, m⟩
est égal à ( j + m) ( j − m + 1) et s’annule donc pour m = − j ⇒
Jˆ− | j, − j⟩ = 0.
2. Si m > − j, le raisonnement est semblable au précédent,
L’action de Jˆ− sur les vecteurs propres |α, j, m⟩ peut donc s’écrire comme
suit :
Jˆ− | j, m⟩ = β− ( j, m) | j, m − 1⟩ (1.21)
Trouvons les scalaire β± ( j, m) :
la valeur moyenne de Jˆ2 dans l’état |α, j, m⟩ est h̄2 j ( j + 1)
Jˆ− Jˆ+ = Jˆx − iJˆy Jˆx + iJˆy = Jˆx2 + Jˆy2 + i Jˆx , Jˆy = Jˆ2 − Jˆz Jˆz + h̄ (1.22)
Jˆ+ Jˆ− = Jˆx + iJˆy Jˆx − iJˆy = Jˆx2 + Jˆy2 − i Jˆx , Jˆy = Jˆ2 − Jˆz Jˆz − h̄ (1.23)
⟨ j, m| Jˆ2 | j, m⟩ = h̄2 j ( j + 1)
= ⟨ j, m| Jˆz2 + Jˆ+ Jˆ− − h̄Jˆz | j, m⟩
2
= h̄2 m (m − 1) + Jˆ− | j, m⟩
= h̄2 m (m − 1) + ∥β− ( j, m)∥2
= ⟨ j, m| Jˆz2 + Jˆ− Jˆ+ + h̄Jˆz | j, m⟩
2
= h̄2 m (m + 1) + Jˆ+ | j, m⟩
= h̄2 m (m + 1) + ∥β+ ( j, m)∥2
Donc,
p
Jˆ+ | j, m⟩ = h̄ j ( j + 1) − m (m + 1) | j, m + 1⟩ (1.26)
p
Jˆ− | j, m⟩ = h̄ j ( j + 1) − m (m − 1) | j, m − 1⟩ (1.27)
Les opérateurs Jˆ± ne commutent pas avec , ils sont représentés par des
matrices non diagonales.
Application
Trouver les matrices qui représentent Jˆz et Jˆ± dans la base pour j = 1
et 2 2 2
L̂ , L̂y = L̂ , L̂z = L̂ , L̂x = 0 (1.34)
On peut aussi écrire les opérateurs L̂x , L̂y , L̂z et L̂± en coordonnées sphé-
riques comme suit :
∂ cos φ ∂
L̂x = ih̄ sin φ ∂ θ + tan θ ∂ φ
∂ sin φ ∂
−
L̂y = ih̄ cos φ ∂θ + tan θ ∂ φ
∂
L̂z = −ih̄ ∂ φ (1.36)
L̂+ = L̂x + iL̂y = h̄eiφ ∂∂θ + tani θ ∂∂φ
L̂ = L̂ − iL̂ = h̄e−iφ −∂ + i ∂
− x y ∂θ tan θ ∂ φ
et
1 ∂2
2 1 ∂ ∂
L̂ = L̂x2 + L̂y2 + L̂z2 = −h̄ 2
sin θ + 2 (1.37)
sin θ ∂ θ ∂θ sin θ ∂ φ 2
L̂2 de représente la partie angulaire du Laplacien en coordonnées sphé-
riques.
L̂2
1 ∂ 2 ∂
∆= 2 r − (1.38)
r ∂r ∂r r2 h̄2
Nous cherchons ici une fonction d’onde ψn,ℓ,m (r, θ , φ ) = ⟨r, θ , φ |n, ℓ, m⟩ qui
soit vecteur propre propre commun aux opérateurs H, L̂2 et L̂z . Dans les ex-
pressions (1.36) et (1.37) on remarque que r n’apparait dans aucun opérateur
différentiel, on la cherchera sous forme factorisée :
Jˆ1i ; Jˆ2 j = 0
(∀ i, j) (1.56)
| j1 ; m1 ⟩ ⊗ | j2 ; m2 ⟩ = | j1 ; j2 ; m1 ; m2 ⟩ (1.57)
et
j1 + j2
J
∑ |J, M, j1 , j2 ⟩ ⟨J, M, j1 , j2 | = 1
∑
J=,| j1 − j2 | M=−J (1.60)
⟨J ′ , M ′ , j1 , j2 |J, M, j1 , j2 ⟩ = δM ′ ,M δJ ′ ,J
Démonstration
Jˆz | j1 , j2 , m1 , m2 ⟩ = Jˆ1z + Jˆ2z | j1 ; m1 ⟩ ⊗ | j2 ; m2 ⟩
= Jˆ1z | j1 ; m1 ⟩ ⊗ | j2 ; m2 ⟩ + | j1 ; m1 ⟩ ⊗ Jˆ2z | j2 ; m2 ⟩
= h̄m1 | j1 ; m1 ⟩ ⊗ | j2 ; m2 ⟩ + h̄m2 | j1 ; m1 ⟩ ⊗ | j2 ; m2 ⟩
= h̄ (m1 + m2 ) | j1 , j2 , m1 , m2 ⟩
Donc : M = m1 + m2 , et comme
− j1 ≤ m1 ≤ j1 et − j2 ≤ m2 ≤ j2 =⇒ − ( j1 + j2 ) ≤ M = m1 + m2 ≤ ( j1 + j2 )
12 Les moments cinétiques
Figure 1.1 – •
| j1 − j2 | ≤ J ≤ ( j1 + j2 ) (1.64)
| j1 , j2 , m1 , m2 ⟩ par :
|J, M, j1 , j2 ⟩ = 1 |J, M, j1 , j2 ⟩
+ j1 + j2
= ∑ ∑ | j1 , j2 , m1 , m2 ⟩ ⟨ j1 , j2 , m1 , m2 |J, M, j1 , j2 ⟩
m1 =− j1 m2 =− j2
+ j1 + j2
= ∑ ∑ ⟨ j1 , j2 , m1 , m2 |J, M, j1 , j2 ⟩ | j1 , j2 , m1 , m2 ⟩
m1 =− j1 m2 =− j2
+ j1 + j2
= ∑ ∑ CJ,M
m1 ,m2 | j1 , j2 , m1 , m2 ⟩ (1.65)
m1 =− j1 m2 =− j2
ou
CJ,M
m1 ,m2 = ⟨ j1 , j2 , m1 , m2 |J, M, j1 , j2 ⟩ (1.66)
sont appelés les coefficients de Clebsch-Gordan
M = m1 + m2 (1.67)
| j1 − j2 | ≤ J ≤ ( j1 + j2 ) (1.68)
La condition (1.68) appelée "règle de sélection du triangle", car elle exprime
que l’on peut former un triangle avec trois segments de longueur j1 , j2 et J
(figure 2), on peut écrire (1.68) sous la forme
|J − j1 | ≤ j2 ≤ J + j1 (1.69)
ou encore
|J − j2 | ≤ j1 ≤ J + j2 (1.70)
14 Les moments cinétiques
Figure 1.2 – •
Relation d’orthogonalité ,
En insérant la relation de fermeture (1.59) dans la relation d’orthogona-
lité
J ′ , M ′ , j1 , j2 |J, M, j1 , j2 ⟩ = δJ ′ J δM ′ M (1.71)
Nous obtenons :
+ j1 + j2
δJ ′ J δM ′ M = ∑ ∑ J ′ , M ′ , j1 , j2 | j1 , j2 , m1 , m2 ⟩ ⟨ j1 , j2 , m1 , m2 |J, M, j1 , j2 ⟩
m1 =− j1 m2 =− j2
(1.72)
Avec le même raisonnement on trouve la deuxième relation d’orthogona-
lité :
+ j1 + j2
δm′1 m1 δm′2 m2 = ∑ ∑ j1 , j2 , m′1 , m′2 |J, M, j1 , j2 ⟩ ⟨J, M, j1 , j2 | j1 , j2 , m1 , m2 ⟩
m1 =− j1 m2 =− j2
(1.73)
Inversement, on a :
(−1) j1 − j2 −M
j1 j2 J
= √ ⟨ j1 , j2 , m1 , m2 |J, M, j1 , j2 ⟩ (1.75)
m1 m2 −M 2J + 1
j1 j2 J
Le symbole est appelé coefficient de Wigner.
m1 m2 −M
on posera ;
W = λV où λ << 1 et λ ∈ R. (2.4)
La théorie des perturbations stationaires permet de calculer les correc-
tions apportées aux niveaux d’énergie En0 et aux vecteurs φn0 sous l’éffet de
la perturbation λV.
Equations de perturbation
Dévloppons les énergis propres et les états propres de H sous forme :
= En0 φn0 + λ En0 φn1 + En1 φn0 + λ 2 En0 φn2 + En1 φn1 + En2 φn0 ....
(2.8)
En égalant dans cette équation les coefficients des puissances dans λ les
2-membres, on obtient les équations suivantes :
φn0 H0 φn1 + φn0 V φn0 = En0 φn0 φn1 + En1 φn0 φn0 ⇒ En1 = φn0 V φn0 .
(2.12)
Car
φn0 φn1 = 0 et φn0 H0 φn1 = En0 φn0 φn1 = 0. (2.13)
D’où la correction En1 au premier ordre à l’énergie est :
φk0 V φn0
|Ψn ⟩ = φn0 + λ φn1 = φn0 + λ ∑ φk0 . (2.21)
k̸=n En0 − Ek0
2.1 Perturbations stationaires 19
car
φn0 , φn2 = φn0 , φn1 = 0.
(2.22)
Donc la correction au deuxième ordre à l’énergie est
Equation séculaire
La correction au premier ordre à l’énergie est donnée par l’équation
suivante (2.10) :
H0 |1⟩ +V |0⟩ = En0 |1⟩ + En1 |0⟩ .
La théorie des perturbations
20
⟨0i | H0 |1⟩ + ⟨0i |V |0⟩ = En0 ⟨0i |1⟩ + En1 ⟨0i |0⟩ . (2.27)
Or
H0 |0i ⟩ = En0 |0i ⟩ et ⟨0i |1⟩ = 0.
gn gn
⟨0i |0⟩ = ⟨0i | ∑ Ck0 |0k ⟩ = ∑ Ck0 ⟨0i |0k ⟩ = δikCk0. (2.28)
k=1 k=1
gn
⟨0i |V |0⟩ = ∑ Ck0Vik . (2.29)
i=1
Donc
gn
Vik − δik En1 Ck0 = 0.
∑ (2.30)
i=1
avec les niveaux E0 < E1 < E2 , ...Soit un vecteur quelconque |Φ⟩ ∈ E de l’es-
pace des états du système. L’énergie moyenne s’écrit :
⟨Φ| H |Φ⟩
⟨E⟩ = (2.33)
⟨Φ |Φ⟩
Le vecteur |Φ⟩ ∈ E, alors |Φ⟩ peut se développé sur la base des vecteurs
propres de H :
|Φ⟩ = ∑ Cn |φn ⟩ (2.34)
n=0
avec Cn represente les coefficients du developpement. En remplaçant |Φ⟩
par ∑ Cn |φn ⟩, on obtient
n=0
on posera ;
W = λV où λ << 1 et λ ∈ R. (2.55)
On suppose que le système est intialement dans l’états propre |ϕi ⟩ de
H0 associé à l’énergie propre Ei . Pour les 0 à t, le système est décrit par
l’équation suivante
∂
ih̄ |ψ⟩ = [H0 +W (t)] |ψ⟩ . (2.56)
∂t
Pour resoudre l’équation de Schrodinger et déterminer la solution |ψ⟩ ,
on suivra une demarche analogué a celle effectuée dans le cas stationnaire
en ecrivant :
|ψ⟩ = ∑ cn (t) |ϕn ⟩ . (2.57)
n
avec
cm (t) = ⟨ϕm |ψ⟩ .
∂ cn (t)
ih̄ ∑ |ϕn ⟩ = ∑ [En + λV (t)] cn (t) |ϕn ⟩ . (2.58)
n ∂t n
∂ cm (t)
ih̄ = Em cm (t) + λ ∑ cn (t) ⟨ϕm |V (t) |ϕn ⟩ . (2.59)
∂t n
Solution de l’ordre 0 en λ
∂ b0m (t)
= 0 ⇒ b0m (t) = const (2.65)
∂t
Comme le système se trouvait intialement dans l’état |ϕi ⟩, alors
b0m (t) = cm (0) = ⟨ϕn |ϕi ⟩ = δni ⇒ b0n (t) = δni . (2.66)
Solution de l’ordre 1 en λ
(1)
∂ bm (t) i(Ei −Em )t
ih̄ = e− h̄ ⟨ϕm |V (t) |ϕi ⟩ . (2.67)
∂t
En intégrant cette équation, on obtient :
Z t
(1) 1
bm (t) = e−iωimt ⟨ϕm |V (t) |ϕi ⟩ dt. (2.68)
ih̄ 0
En égalant dans cette équation les coefficients des puissances dans h̄, on
obtient les équations suivantes :
2
S0′ = 2m (E −V (x)) . (2.78)
2S0′ S1′ − iS”0 = 0. (2.79)
Alors, l’expression de S0 s’écrit comment
Z xp
S0 (x) = ± 2m (E −V (u))du, (2.80)
p′ p′ d h̄
|p| >> h̄ =⇒ h̄ 2 << 1 =⇒ << 1,
p p dx p
dλ
<< 1, (2.86)
dx
où λ est la longueur d’onde de Broglie de la particule :
h̄
λ= . (2.87)
p (x)
Figure 2.1 – •
D
Zx
1 2 ′
ψ2 = p sin p (u) du + δ . (2.92)
p (x) h̄ x
Connexion de ψ2 et ψ3
Au voisinage du point tournant, x = x2 , le potentiel peut être linéarisé,
V (x) = E + (x − x2 ) F0 . (2.93)
Cela représente les équations d’Airy dont les solutions sont bien connues,
appellées les fonction d’Airy
ψ = A′ Ai (y) . (2.96)
Rapplons que la form asymptotiques pour les fonctions Ai pour les grands
positifs et négatifs :
h i
3/2 π
2
sin (−y) +
Ai ≃ √3
4
, y << 0
−π(−y)1/4 . (2.97)
−2 3/2
Ai ≃ e 3 (−y) ,
y >> 0
1/4
2π(y)
donc Z x2 Z 0p
1 2
p (u) du = −y′ dy′ = (−y)3/2 . (2.99)
h̄ x y 3
En insérant ceci dans l’expression asymptotique (3.26), on obtient
1/6 sin[ 1 x2 p(u)du+ π ]
R
A′ (2mh̄F
√ 0) h̄ x √ 4
, x << x2
π p
ψ= Rx
1/6 − 1 x 2 p̃(u)du
. (2.100)
A′ (2mh̄F
√ 0 ) e h̄ √ , x >> x2
2π p̃
D
Zx
1 2 π
ψ2 = p sin p (u) du + . (2.102)
p (x) h̄ x 4
Connexion de ψ1 et ψ2
En utilisant la même stratégie, en comparant encore (2.97) avec (2.91) et
(2.88), on obtient l’ensemble de commandes des formules de connexion
Figure 2.2 – •
Le potentiel central
3.1 Défintion
Un potentiel est dit central s’il ne dépend que de distance r V = V (r).
Dans ce chapitre, on sepropose de résoudre l’équation aux valeurs propres
de lopérateur Hamiltonien d’une particule en mouvement dans un potentiel
central.
p2 h̄2
H= +V (r) = − ∆ +V (r) (3.1)
2m 2m
En coordonnées sphérique, l’aplacien est
1 ∂2 1 ∂2
1 1 ∂ ∂
∆= r+ 2 sin θ + 2
r ∂ r2 r sin θ ∂ θ ∂θ sin θ ∂ φ 2
1 ∂2
2 2 1 ∂ ∂
L̂ = −h̄ sin θ + 2 (3.2)
sin θ ∂ θ ∂θ sin θ ∂ φ 2
1 ∂2 L̂2
∆= r − (3.3)
r ∂ r2 r2 h̄2
32 Le potentiel central
p2r
+V (r) L̂2
H = |2m {z } + (3.4)
2mr2
Hr
avec
h̄2 ∂ 2
= p2r r (3.5)
r ∂ r2
L’équation de Schrödinger indépendante du temps s’écrit :
2
L̂2
pr
+V (r) + ψ (r, θ , ϕ) = Eψ (r, θ , ϕ) (3.6)
2m 2mr2
H, L̂2 = 0
(3.7)
de meme pour l’opérateur L̂z
H, L̂z = 0
p2r L̂2
+V (r) + Rn,ℓ (r) Yνℓ (θ , ϕ) = ERn,ℓ (r) Yνℓ (θ , ϕ) (3.12)
2m 2mr2
3.4 Particule libre 33
Donc,
p2r h̄2 ℓ (ℓ + 1)
+V (r) + Rn,ℓ (r) Yνℓ (θ , ϕ) = ERn,ℓ (r) Yνℓ (θ , ϕ) (3.13)
2m 2mr2
p2r h̄2 ℓ (ℓ + 1)
+V (r) + Rn,ℓ (r) = ERn,ℓ (r) (3.14)
2m 2mr2
u (r)
Effectuons le changement de variable Rn,ℓ (r) = n,ℓr . L’équation en un,ℓ (r)
prend une forme plus simple
h̄2 ∂ 2
− +Vℓ (r) un,ℓ (r) = Eun,ℓ (r) (3.15)
2m ∂ r2
où
h̄2 ℓ (ℓ + 1)
Vℓ (r) = V (r) + (3.16)
2mr2
Pour que soit ψ (r, θ , ϕ) une fonction d’onde « acceptable », Rn,ℓ (r) doit
restée finie en r = 0. Par conséquent on doit avoir :
h̄2
− ∆ψ (x, y, z) = Eψ (x, y, z) . (3.18)
2m
Les solutions normalisées de (3.18) sont des ondes planes,
→
−→−r
ei(kx x+ky y+kz z) ei k
− (→
ψ→ −r ) = = , (3.19)
k
(2π)3/2 (2π)3/2
→
−
où k et → −r sont respectivement les vecteurs d’onde et de position de la
particule, et
h̄2 2 h̄2 →
−2
E= kx + ky2 + kz2 = k , (3.20)
2m 2m
est l’énergie totale.
34 Le potentiel central
− (→
ψ→ −r ) est une fonction propre de H et aussi des opérateurs p , p et
x y
k
pz . Mais on sait que
∆, L̂2 = ∆, L̂z = 0,
(3.21)
Donc, H, L̂2 et L̂z ont des fonctions propres communes. Pour cela, il
convient d’introduire les coordonnées polaires (r, θ , ϕ) .
L’hamiltonien en coordonnées polaires est
h̄2 1 ∂ 2 L̂2
H =− r + . (3.22)
2m r ∂ r2 2mr2
Les solutions sont de la forme
h̄2 1 ∂ 2 L̂2
− r+ − E ψ (r, θ , ϕ) = 0,
2m r ∂ r2 2mr2
h̄2 1 ∂ 2 L̂2
∑ aℓ,µ − 2m r ∂ r2 r + 2mr2 − E R (r) Yℓ,µ (θ , ϕ) = 0,
ℓ,µ
En utilisant le fait que ψ (r, θ , ϕ) est une fonction propre de L̂2 avec la valeur
propre h̄2 ℓ (ℓ + 1) , puis en divisant par R (r) Yℓ,µ (θ , ϕ) et en multipliant par
2mr2 , nous obtenons
2
2 ∂ ∂ 2 2
r + 2r − ℓ (ℓ + 1) + k r R (r) = 0. (3.24)
∂ r2 ∂r
Pour que cette équation soit valable, les coefficients des différentes puis-
sances de ρ α+2n doivent s’annuler séparément. Par exemple, lorsque n = 0,
le coefficient ρ α−2 est effectivement nul :
3.4 Particule libre 35
α =ℓ
α (α + 1) − ℓ (ℓ + 1) = 0 =⇒ . (3.27)
α = − (ℓ + 1)
La première solution, qui correspond à α = ℓ
R (ρ) = ρ ℓ a0 + a1 ρ 2 + a2 ρ 4 + ... ,
(3.28)
ρℓ ρ2 ρ4
jℓ (ρ) = 1− + + ... , (3.30)
(2ℓ + 1)!! 2 (3 + 2ℓ) 8 (5 + 2ℓ) (3 + 2ℓ)
pour ℓ = 0 :
ρ2 ρ4
sin ρ
jℓ (ρ) = 1 − + + ... = .
3! 5! ρ
La 2eme solution, qui correspond à α = −ℓ − 1
Pour a0 = (2ℓ+1)!!
(2ℓ+1) , cette solution est appelée fonction de Newman ηℓ (ρ) .
pour ℓ = 0 :
cos ρ
η0 (ρ) = . (3.33)
ρ
→
− −
Le problème consiste donc à trouver les coefficients aℓ,µ . On pose k //→
oz :
1 − e−i2µπ
Z 2π Z 2π
Y∗ℓ,µ (θ , ϕ) dϕ = f (θ ) e−iµϕ dϕ = = 0 si µ ̸= 0. (3.38)
0 0 iµ
q
Pour µ = 0 : Y∗ℓ,0 (θ , ϕ) = Yℓ,0 (θ ) = 2ℓ+1 4π Pℓ (cos θ ) , où Pℓ (cos θ ) est le
polynome de Legendre.
r
2ℓ + 1
Z
2π eikr cos θ Pℓ (cos θ ) sin θ dθ = aℓ,µ jℓ (kr) . (3.39)
4π
on pose cos θ = u =⇒
Z π Z +1
ikr cos θ
e Pℓ (cos θ ) sin θ dθ = eikru Pℓ (u) du = 2iℓ jℓ (kr) . (3.40)
0 −1
mω 2 2 2 2
mω 2 2
V (r) = x +y +z = r . (3.44)
2 2
3.5 L’oscillateur harmonique à trois dimensions 37
f (r) = ∑ a pr p. (3.51)
p=0
d d2
=⇒ f (r) = ∑ pa p r p−1 et 2 f (r) = ∑ p (p − 1) a p r p−2 , (3.52)
dr p=0 dr p=0
pour p = 0
0 · (2ℓ + 1) a0 = 0 avec a0 ̸= 0, (3.53)
pour p = 1
(2ℓ + 2) a1 = 0 =⇒ a1 = 0, (3.54)
changeons p → p + 2
2mE mω
∑ a2+p (p + 2) (p + 2ℓ + 3) r + a p h̄2 − (2ℓ + 2p + 3) h̄ r p = 0.
p
p=0
2mE mω
a2+p (p + 2) (p + 2ℓ + 3) + a p − (2ℓ + 2p + 3) = 0,
h̄2 h̄
2mE mω
a3 3 (p + 2ℓ + 4) + a1 − (2ℓ + 5) = 0 =⇒ a3 = 0, (3.55)
h̄2 h̄
Donc a2p+1 = 0, ∀p.
n = 0; p = 0, ℓ = 0,
n = 1; p = 0, ℓ = 1,
. (3.60)
n = 2; p = 0, ℓ = 2, or p = 2, ℓ = 0,
n = 3; p = 0, ℓ = 3, or p = 2, ℓ = 1.
(n + 2) (n + 1)
gn = . (3.61)
2
3.6 Potentiel Coulombien 39
Ze2
V (r) = − .
r
Nous commençons par substituer le potentiel de Coulomb dans l’équation
radial 2 2
Ze2 h̄2 ℓ (ℓ + 1)
h̄ ∂
+ − + E u (r) = 0. (3.62)
2m ∂ r2 r 2mr2
Nous analysons le comportement de la solution lorsque r → ∞
2 2
h̄ ∂
+ E u (r) = 0. (3.63)
2m ∂ r2
La solution est de la forme :
√
−2mE
− r
u (r) ≃ e h̄ . (3.64)
Lorsque r → 0
h̄2 ∂ 2 h̄2 ℓ (ℓ + 1)
− u (r) = 0. (3.65)
2m ∂ r2 2mr2
Les solutions sont de la forme :
2mZe2
∑ a p+1 (p + 1) (p + 2ℓ + 2) + a p λ h̄2 − (ℓ + 1) − p = 0, (3.70)
p=0
=⇒
2mZe2
− (ℓ + 1) − p = 0, (3.71)
λ h̄2
on pose n = ℓ + 1 + p, où n est connu comme le nombre quantique prin-
cipal, nous pouvons en déduire l’énergie
−mZ 2 e4
En = . (3.72)
2h̄2 n2
Pour une valeur spécifique de n, le nombre quantique est limité à une plage
0 ≤ ℓ ≤ n − 1, et pour chaque ℓ, le nombre quantique µ prend (2ℓ + 1) valeurs,
−ℓ ≤ µ ≤ +ℓ. La dégénérescence de l’état n est donnée
n−1
gn = ∑ (2ℓ + 1) = n2. (3.73)
ℓ=0