Notion_sur_le_groupe_verbal
Notion_sur_le_groupe_verbal
Notion_sur_le_groupe_verbal
Le groupe verbal est un élément clé dans une phrase : il se caractérise par
le groupe de mots organisé autour du verbe et se distingue du groupe
nominal. Comprendre la structure et les fonctions du groupe verbal est
essentiel pour communiquer efficacement, aussi bien dans une phrase
simple que dans une phrase complexe. Quel est son rôle, comment est-il
structuré au sein d’une phrase et quels peuvent être les compléments du
groupe verbal ?
Il précise également l’état du sujet par des verbes d’état, comme être,
devenir, sembler, rester…
Si la phrase ne contient pas de verbe, il s’agit d’une phrase non verbale qui
est généralement constituée autour d’un groupe nominal.
En règle générale, le groupe verbal est placé après le sujet sauf dans le cas
d’un sujet inversé. L’inversion du sujet est une construction grammaticale
dans laquelle l’ordre habituel des mots dans une phrase est inversé. Par
exemple, dans certaines phrases comme « Dans la forêt, se promènent
paisiblement des écureuils » le sujet des écureuils est placé avant le groupe
verbal se promènent paisiblement.
Parmi ces catégories, nous pouvons trouver les verbes transitifs et les
verbes intransitifs, qui se distinguent par la manière dont ils se construisent
dans la phrase.
Les verbes vérifier, aimer et préparer sont des verbes transitifs directs car ils
introduisent respectivement les COD « ciel », « la musique classique » et
« leur futur voyage ».
Les verbes appartenir, profiter et téléphoner sont des verbes transitifs directs
car ils introduisent respectivement les COI « à notre mère », « de la
situation » et « à ma meilleure amie ».
Attention aux phrases construites avec des compléments d’objet qui sont
pronominalisés. Les pronoms sont placés avant le verbe et ont la fonction de
complément d’objet direct ou indirect.
Je la prends.
Je lui parle calmement.
Le verbe prendre est un verbe transitif direct qui se construit avec le COD
« la », que l’on pourrait remplacer par « la voiture » par exemple.
Le verbe parler est un verbe transitif indirect qui se construit avec le COI
« lui », que l’on pourrait remplacer par « à mon amie » par exemple.
Marie arrive.
o Le verbe arriver est un verbe intransitif : il n’a pas besoin de
complément d’objet pour que la phrase soit grammaticalement
correcte.
Nous déjeunerons seules car la plupart des collègues sont en
déplacement.
o Le verbe déjeuner est un verbe intransitif. La phrase est
grammaticalement correcte, sans complément d’objet.
Il grandit trop vite.
o Le verbe grandir est un verbe intransitif. Comme l’exemple
précédent, un complément d’objet, direct ou indirect, n’est pas
nécessaire dans cette phrase. Le verbe grandir s’utilise seul.
Ils sont généralement suivis d’un attribut du sujet, qui peut être confondu
avec un complément d’objet direct qui, lui, est relié directement au verbe.
L’attribut du sujet est donc un mot ou un groupe de mots reliés au sujet par
l’intermédiaire d’un verbe dit attributif. Contrairement au COD, il représente
une seule personne ou une chose.
Exemples :
La phrase déclarative
C’est la phrase où l’on annonce un fait, une situation, un jugement. Elle est
utilisée par un locuteur pour communiquer une information à un interlocuteur
ou promettre, affirmer, ordonner. C’est le type de phrase le plus fréquent.
Caractéristiques :
Exemples :
Caractéristiques :
• Forme familière :
Exemples :
1. Ah bon, on se connaît ?
2. Tu m'apporterais un gilet ?
• Forme courante :
Exemples :
1. Est-ce que nous avons reçu le colis ?
2. Est-ce qu’il y aura les Guéret à la fête ?
• Forme soutenue :
Cette forme est celle de l'inversion du sujet. Un trait d'union apparaît entre le
verbe et le sujet qui se retrouve alors à droite du verbe :
Exemples :
Exemples :
1. Aime-t-elle danser ?
2. À qui s’adressera-t-on ?
3. Sera-t-il chez lui ce soir ?
Pour des raisons de sonorité aussi, le d final se prononce [t] quand il est suivi
d’un pronom commençant par une voyelle.
Exemples :
1. Attend-il le bus ?
2. Répond-il au téléphone ?
Exemples :
Caractéristiques :
Exemples :
La phrase injonctive
C’est la phrase qui exprime un ordre ou une interdiction, parfois un souhait,
un désir ou un conseil.
Caractéristiques :
Exemples :
Exemples :
Catégories des principaux rapports entre les mots introduits par une
préposition :
Voici une liste (non exhaustive) des prépositions les plus courantes en
français :
à excepté
après hormis
attendu hors
au-dedans joignant
avant jusque
avec malgré
chez moyennant
concernant nonobstant
contre outre
courant par
dans par-delà
de par-dessus
dedans parce
dehors parmi
depuis pendant
derrière pour
dès sans
dessous sauf
dessus selon
devant sous
dixit sur
durant tandis
en vers
entre versus
envers via
environ vu
Fonction des prépositions
Les prépositions peuvent introduire :
Exemples :
Les immenses tableaux ont été exposés. (Tous les tableaux étaient
immenses et ils ont tous été exposés).
Les tableaux immenses ont été exposés. (Seuls les immenses
tableaux ont été exposés).
Exemples :
Exemples :
Exemples :
Il ne faut pas s'emmêler les pinceaux pour réussir ce quiz sur les
adjectifs de couleur
Ce quiz sur les couleurs va colorer votre journée ! [vocabulaire]
Il existe une conjonctive qui est complément de phrase, elle renseigne sur
les circonstances dans lesquelles se déroule l’action de la principale. Elle
appartient au groupe des circonstancielles :
La différence entre les deux est tellement importante que l’on en vient à
n’entendre aujourd’hui par « proposition subordonnée conjonctive » que ce
second type, celui qui appartient aux complétives.
Les propositions subordonnées complétives
Présentation et typologie
Mais, don juan, mon problème est que j’ai toujours l’impression de faire de
mon mieux, alors que manifestement je me trompe.
D’une manière générale, l’influence qu’exerce mon œuvre sur les jeunes
écrivains n’est pas assez soulignée. Je suis heureux que vous vous en
rendiez compte.
Une guerre « propre » selon la propagande, bien qu’il soit déjà tombé sur
l’Irak « plus de bombes sur les l’Allemagne pendant toute la durée de la
seconde guerre mondiale » (Le Monde de ce soir) […].
Dans cet exemple, « que » reprend le groupe nominal « les billets » (J’ai
acheté les billets).
Si le pronom relatif n’a pas d’antécédent, la relative joue le rôle
d’un substantif et est appelée relative substantive.
Les fleurs que je viens d’acheter ressemblent à des liserons. Le fleuriste m’a
dit leur nom.
J’ai mis en outre au point toute une gamme de matières synthétiques dont j’ai
inventé la formule […].
Lorsque le pronom relatif est le COD ou le COI du verbe de la proposition relative, il faut bien
observer qu’il précède ce verbe qu’il complète :
Or lorsque le COD d’un verbe conjugué avec l’auxiliaire avoir précède cet auxiliaire, il
faut accorder le participe passé. Ici, étant donné que « que » a pour antécédent un masculin
pluriel (« les billets »), nous avons accordé « achetés » au masculin pluriel.
Mais lorsque le verbe conjugué est complété par un COI, il ne faut pas accorder le participe
passé :
Les billets dont je t’ai parlé sont les moins chers.
Le verbe parler se construit toujours avec une préposition (à ou de) et bien que le complément
« dont » ait pour antécédent un masculin pluriel (« les billets »), on n’accorde pas le participe
passé (J’ai parlé à toi des billets).
Étant donné qu’un adjectif qualificatif est toujours soit épithète soit attribut,
alors la proposition subordonnée relative adjective est soit relative adjective
épithète, soit relative adjective attributive.
Pour le voir, il faut comparer avec un attribut du COD dans une phrase moins
délicate, comme Je vois le mur orange, où l’adjectif « orange » est attribut du
COD « le mur », étant donné que le locuteur indique comment et de quelle
couleur il perçoit le mur, et non quel mur il voit parmi d’autres, qui ne seraient
pas orange.
C’est un cas tout à fait particulier où la proposition subordonnée relative en vient à jouer le rôle
d’un complément circonstanciel, et uniquement de concession. C’est un type de relative
adjective et elle est toujours conjuguée au subjonctif.
Elle est introduite par les relatifs indéfinis complexes quoi que, qui que, quel que, où que, ou
les corrélations quelque… que, aussi… que, tout… que, si… que.
Attention, les propositions subordonnées introduites par quoique et non par quoi que, ne
sont pas des relatives : tout simplement parce que quoique n’est pas, contrairement
à quoi que, un relatif indéfini complexe. C’est une conjonction de subordination, donc la
subordonnée qu’il introduit bascule soit dans le groupe des circonstancielles (une conjonction
de subordination ne peut jamais introduire une relative) :
Après la principale (« Il n’est pas heureux »), la proposition « quoiqu’il ait tout pour l’être » est
une subordonnée circonstancielle de concession. Elle peut être conjuguée au subjonctif ou
à l’indicatif, si elle a un sens plus fort d’opposition.
J’irai où tu iras.
Comprenne qui pourra.
Les touristes, ceux dont nous parlions tout à l’heure, sont fatigués.
Je me rends là où il est hospitalisé.
La tarte poire-chocolat n’est pas celle qu’il préfère.
Les billets, ceux que j’ai achetés, sont les moins chers.
La proposition subordonnée : le guide
complet
Une proposition subordonnée est dépendante d’une proposition principale à
laquelle elle se rattache. À elles deux, elles forment l’un des types de phrase
complexe. Il faut donc repartir de la distinction entre phrase simple et phrase
complexe pour comprendre le rôle et la définition d’une proposition, et
comprendre alors ce qu’est une proposition subordonnée. Nous avons
concocté ce guide sur les propositions subordonnées pour vous aider à y voir
plus clair !
Pour véhiculer une information et avoir du sens, une phrase doit donc
présenter au moins une relation prédicative entre un élément sujet et un
élément prédicat (quelque chose que l’on déclare à propos du sujet).
Les propositions liées entre elles par relation d’association sont soit
juxtaposées (Paul rit, Pierre pleure) soit coordonnées (Paul
rit mais Pierre pleure).
Quand elle est descendue du camion, la dernière, elle m’est apparue telle
que je l’ai connue jusqu’à la fin, digne et avec une belle allure au milieu de
nous tous qui étions déjà fatigués par les épreuves.
Ici la proposition principale est « elle m’est apparue telle que je l’ai connue
jusqu’à la fin, digne et avec… ». La proposition subordonnée se signale par
le mot subordonnant « quand » : « Quand elle est descendue du camion, la
dernière ».
L’homme de Baudelaire ne fait, où qu’il aille, que [bercer son] infini sur le fini
des mers.
Elle est toujours introduite par un pronom relatif. Elle peut être l’épithète
d’un terme de la principale, comme dans l'exemple suivant :
Elle n’a point, comme nos femmes coquettes, ce regard menteur qui séduit
quelquefois et nous trompe toujours.
Une subordonnée peut enfin jouer le rôle de l’adverbe. Elle renseigne sur
les circonstances dans lesquelles s’est déroulée l’action décrite dans la
principale. C’est la proposition subordonnée circonstancielle :
Pendant qu’il s’élançait joyeux vers les dernières lueurs du soleil, nous
rattrapions au hasard les couronnes dont chacun parait aussitôt le front de
sa voisine.
La nature du connecteur