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Mémoire de Master
Thème
Resumer 14
Table des figures
Chapitre
Généralités et théo-
rèmes fondamentaux
1
1.1. Introduction
Définition 1.
Soient X , Y deux espace vectoriel normé et u : X → Y une application. Elle est linéaire si
1. ∀x, y ∈ X : u(x + y) = u(x) + u( y).
2. ∀x ∈ X , ∀λ ∈ R : u(λx) = λu(x).ésenter ses différents aspects.
On note L(E, F ) l’ensemble des applications linéaires, on le muni de deux opérations algébriques
suivantes
1. ∀x ∈ X : (u1 + u2 ) (x) = u1 (x) + u2 (x).
2. ∀x ∈ X , ∀λ ∈ R : (λu)(x) = λu(x).
Si Y = K, L(E, K) est dit le dual algébrique de X et noté généralement X ′
Définition 2.
Soit u ∈ L(X , Y ). L’application linéaire u est continue s’il existe C > 0 tel que
∀x ∈ E : ∥u(x)∥ ⩽ C∥x∥. (1.2.1)
On note B(X , Y ) l’espace de Banach des applications linéaires continues où sa norme des
opérateurs est donnée par
∥u(x)∥
∥u∥ = sup
x̸=0 ∥x∥
= sup ∥u(x)∥
∥x∥⩽1
On a aussi
∀x ∈ X : ∥u(x)∥ ⩽ ∥u∥∥x∥.
GÉNÉRALITÉS ET THÉORÈMES FONDAMENTAUX 1.3. ESPACES DE BANACH CLASSIQUES
Si Y = K, l’espace des applications linéaires continues B(X , K) est dit le dual topologique de
X , on le note généralement X ∗ . On a X ∗ ⊂ X ′
Définition 3.
Soient (x n )n∈N une suite d’éléments de R et p ∈ [1, +∞ | . On définit l’ensemble ℓ p par
( X η1 )
ℓ p = (x n )n∈N ⊂ R : |x n | p <∞ .
n∈N
Si p = ∞, on défini ℓ∞ par
§ ª
ℓ∞ = (x n )n∈N ⊂ R : sup |x n | < ∞ .
n∈N
On munit ℓ p de la norme suivante
X 1p
1) Si 1 ⩽ p < ∞ : (x n )n∈N p
= |x n | p .
n∈N
2) Si p = ∞, (x n )n∈N ∞
= sup |x n |.
n∈N
Théorème 1.
(L’espace ℓ2 ). L’espace ℓ2 est un espace de Hilbert dont le produit scalaire est
X
〈x, y〉 = x n yn
n∈N
Théorème 2.
Soit H un espace de Hilbert séparable (i.e., admet une base orthonormale dénombrable). Alors, H
est isomorphe à ℓ2 .
Théorème 3.
(Espace dual). Soit 1 < p < +∞. On a
∗
ℓp = ℓp
1 1
avec p∗ est le conjugué de p, i.e., + ∗ = 1.
p p
2
GÉNÉRALITÉS ET THÉORÈMES FONDAMENTAUX 1.3. ESPACES DE BANACH CLASSIQUES
Proposition 1.3.1. Soit 1 < p < +∞. L’espace ℓ p est reflexif, i.e.,
∗
ℓp = ℓp .
Proposition 1.3.2. (Comparaison entre les espaces)
Soit 1 ⩽ p ⩽ q ⩽ ∞. Nous avons les inclusions suivantes
ℓ1 ⊂ . . . ⊂ ℓ p ⊂ ℓq ⊂ . . . ℓ∞
1.3.2. Espaces L p
Commençons par rappeler la définition des espaces L p,λ , introduite par Lindenstrauss et Pelc-
zynski dans leur article : "Absolutely summing operators in L p -spaces and their applications".
Soient 1 ⩽ p ⩽ ∞ et λ > 1. Un espace de Banach X est dit espace L p,λ si pour tout sous espace
de dimension finie E ⊂ X contenu dans un sous espace de dimension finie F ⊂ X il existe un
isomorphisme u : F −→ l pdim F satisfaisant ∥u∥ u−1 < λ. On dit que X est un espace L p si c’est un
espace L p,λ pour un certain λ > 1. Soit (Ω; µ) un espace mesuré ; pour 1 ⩽ p ⩽ ∞, les espaces de
Lebesgue L p (µ) sont des espaces L p . L’espace C(K) des fonctions continues sur un compact K est
un espace L∞ .
Définition 4.
(Sous espace complémenté)[LT77] Soit X un espace de Banach et Y un sous espace fermé de X .
On dit que Y est complémenté de X s’il existe un sous espace fermé Z tel que
X =Y ⊕Z
Théorème 4.
Un sous espace ferme Y d’un espace de Banach X eat complemente de X ai, et seulement si, il est
l’image d’une projection continue de X .
Exemple 1.3.1.
1. Tout sous espace fermé d’un espace de Hilbert H est complementé dans H.
2. Les l pn sont complémentes dans l p .
Proposition 1.3.3.
1. Si 1 < p < ∞ et X est un espace L p , alors X est isomorphique à un sous espace complémenté de
L p (µ).
2. Si X est un espace L1 (resp. L∞ ), alors X ∗ est isomorphique à un sous espace complémenté de
L1 (µ) (resp. C(K) ).
Inversement, si X est un sous espace complémenté de L p (1 < p < ∞), alors X est un epace L p
ou bien isomorphe à un espace de Hilbert.
Proposition 1.3.4.
1. Si X est un espace L p,λ pour tout λ ⩾ 1, alors X est un L p (µ).
2. Tout espace de Hilbert est un espace L2,λ pour tout λ ⩾ 1.
3
GÉNÉRALITÉS ET THÉORÈMES FONDAMENTAUX 1.4. POLYNÔMES HOMOGÈNES ET OPÉRATEURS MULTILINÉAIRES
Opérateur adjoint
On note X 1 ⊗ bπ . . . ⊗
b π X m le produit tensoriel projectif des espaces X 1 , . . . , X m i.e. ; le complété de
X 1 ⊗ . . . ⊗ X m pour cette norme. Si X 1 = . . . = X m = X on écrit simplement ⊗ b πm X .
Par ⊗sm X = X ⊗s (m) .. ⊗s X , on note le produit tensoriel symétrique et par ⊗ b π,s X on note la
m m
fermeture de ⊗s X dans ⊗ bπ X .
4
GÉNÉRALITÉS ET THÉORÈMES FONDAMENTAUX 1.4. POLYNÔMES HOMOGÈNES ET OPÉRATEURS MULTILINÉAIRES
On note X 1 ⊗ bε . . . ⊗
b ε X m le produit tensoriel injectif des espaces X 1 , . . . , X m i.e. ; le complété de
X 1 ⊗ . . . ⊗ X m pour cette norme. Si X 1 = . . . = X m = X on écrit simplement ⊗ bme
X.
Opérateur linéarisé
Il est bien défini, car il ne dépend pas de repésentation choisie (voir [Rya01]). De plus, T
e est
unique et ∥ Te ∥ = ∥T ∥. On a aussi
L (X 1 , . . . , X m ; Y ) = B X 1 ⊗
bπ . . . ⊗
b π X m; Y
car l’application
Φ : L (X 1 , . . . , X m ; Y ) → B X 1 ⊗
bπ . . . ⊗
b π X m; Y
T → Φ(T ) = T e
est une isométrie surjective.
Cas particulier
O O
Le dual de X 1 ... X m s’identifie à l’espace des formes multilinéaires bornées
d d
π π
∗
bπ . . . ⊗
X 1⊗ b π X m = L (X 1 , . . . , X m ) (1.4.2)
5
GÉNÉRALITÉS ET THÉORÈMES FONDAMENTAUX 1.4. POLYNÔMES HOMOGÈNES ET OPÉRATEURS MULTILINÉAIRES
Définition 5.
(Multilinénire symetrique) Soient X , Y deux espaces de Banach. Soit T : |X × .{z
. . × X} → Y un
m
operateur multilinéaire ; T est dit symétrique si
T ◦ σ (x 1 , . . . , x m ) := T x σ(1) , . . . , x σ(m) = T (x 1 , . . . , x m )
Définition 6.
(Polynôme homogène de degré m ) Fixons m ∈ N∗ . Soient X , Y deux espaces de Banach.
L’application P : X → Y est un polynôme homogène de degré m, s’il existe un opérateur
b ∈ LS (m X ; Y ) tel que
multilinéaire symétrique T
P(x) = T
b (x, · · · , x).
6
GÉNÉRALITÉS ET THÉORÈMES FONDAMENTAUX 1.4. POLYNÔMES HOMOGÈNES ET OPÉRATEURS MULTILINÉAIRES
Proposition 1.4.2. (Formule de polarisation) Nous avons pour tout T ∈ LS (m X ; Y ) [Muj86, Théorème
1.10] m
1 X X
T x 1, . . . , x m = ε1 . . . εm PT εj x j .
m!2m ε =±1 j=1
i
1⩽i ⩽m
où PT est le polynôme associe à T . De plus, PT est borné sur la boule unité de X si et seulement si T est
borné. Les deux normes vérifient l’inégalité suivante (cf. [Muj86, Théorème
mm
∥PT ∥ ⩽ ∥T ∥ ⩽ ∥PT ∥
m!
Opérateurs diagonaux
m
b π X , notés ∆m et δm respecti-
. . × X} et ⊗
On introduit les plongements naturels de X dans |X × .{z
m
vement. Ils sont définis par
m
∆m : X → X × . . . × X δm : X →⊗
bπ X
x → (x, . . . , x) x → x ⊗ ... ⊗ x
Il est clair que le diagramme suivant commute
X
∆m ⇂ δm
ˆm
. . × X} → ⊗
|X × .{z m
X
m
7
Chapitre
Espaces réflexif et
théorèmes de James
2
= sup |x ∗ (x)|
x ∗ ∈B x ∗
= ∥x∥
On note que J x is est pas sûrement surjective.
si on a le cas, nous offrons La définition suivante.
Définition 8.
Soit X un espace de Banach
L’espace X est réflexif si son plongement canonique J x est surjectif
Remarque
Théorème 5.
L’espace X est réflexif si et seulement si X ∗ est réflexif.
ESPACES RÉFLEXIF ET THÉORÈMES DE JAMES 2.2. CARACTÉRISATION TOPOLOGIQUE
Proposition 1.
′ ′
” ”
• Si E −→ F (Injection continue) alors F −→ E et E −→ F
• Si M est ’un sous-espace vectoriel fermé de E et M = E ’
′
Théorème 6 (KaKuTani).
Un espace de Banach est réflexif si et seulement si to boule unité fermée est compacte pour ta topologie
faible.
Définition 10 (topologie*-faible).
Soit X un espace de Banach, dans l’espace X ∗ on définit la topologie
1. faible comme étant La topologie La moins fine rendant continues Les applications suivantes
x :X ∗ −→ K
x ∗ −→ x ∗ (x)
La convergence dans cette topologie se caractérise par
x n∗ tend ∗ -faiblement vers x ∗ ⇔ ∀x ∈ X = x, x n∗ → 〈x, x ∗ 〉
Théorème 7 (Banach-Alaoglu).
′
soit E un espace normé. Ta boule unité fermée de E est compact pour la topologie *-faible.
Remarque
Si l’espace de Banach X possède un pré-dual (ie ∃G espace de Banach tel que X = G ∗ ,
généralement G n’est pas unique), on peut dans ce cas définir les trois topologies dans X ,
forte, faible et ∗-faible. On note aussi que la topologie ∗-faible est moins fine que la topologie
faible et par conséquent, la convergence faible implique la convergence fable.
Théorème 8.
Un sous ensemble C fermé et convexe d’un espace de Banach X est faiblement compact si et seulement
9
ESPACES RÉFLEXIF ET THÉORÈMES DE JAMES 2.2. CARACTÉRISATION TOPOLOGIQUE
Théorème 9.
Un espace de Banach X est réflexif si et seulement si sa boule d’unité fermée BX est faiblement
compacte.
Théorème 10.
Soit X un espace de Banach, les deux assertions suivantes sont équivalentes :
Théorème 11.
(KaKuTani) Un espace de Banach est réflexif si est seulement si la boule unité fermes est compacte
pour la topologie faible.
Définition 11.
(topologie *-baible) sort X un espace de Banach, dans l’espace X * on définit ta topologie * faible
comme étant La topologie la moins fine rendant continues les applications suivantes
x ̸= X ∗ −→ k
= x ∗ → x ∗ (x)
La convergence dans cette topologie se caractérise par
x n∗ tend ∗ - faiblement vers x ∗ ⇔ ∀x ∈ X = x, x i∗ → 〈x, x ∗ 〉
Théorème 12.
′
(Banach Alaoglu) Soit E un espace normé. La boule unité fermée de E est compact pour la topologie
*-faible.
Définition 12.
Soit X un espace de Banach, la forme linéaire x ∗ de X ∗ atteint sa norme s’il existe F0 de BX tel
que
x ∗ ∥ = sup x ∗ (x)| = |x ∗ (x 0 ) |
x∈BX
Théorème 13.
Un espace de Banach X est réflexif si et seulement si toute forme linéaire de X ∗ atteint sa norme.
10
ESPACES RÉFLEXIF ET THÉORÈMES DE JAMES 2.3. VERSION NON LINÉAIRE DU THÉORÈME DE JAMES
Démonstration. Soit X un espace réflexif, donc, sa boule BX est faiblement compacte. Soit x ∗ ∈ X ∗
une forme linéaire, elle est continue pour la topologie faible, alors son sup sur la boule BX est
atteint
∥x ∗ ∥ = sip x∈Bγ |x ∗ (x)| = |x ∗ (x 0 )| .
Réciproquement, On suppose que toute forme linéaire x + de X + atteint sa nome. Et tant que
BX ⊂ X fermée et convexe,alors d’après le théorème 2.10 ,on a BX est. faiblement compacte. D’où
selon le Théorème 2.11, X est réflexif.
Théorème 14.
Un sous ensemble faiblement fermé C d’un espace de Banach X est faiblement compact si et seulement
si toute forme linéaire x ∗ de X ∗ atteint son maximum sur C, i.e.,
∀x 2 ∈ X ∗ ; ∃x j ∈ C; s∗ x j = sup |x ∗ (x)| .
t∈∈
Théorème 15.
Soient X 1 , . . . , X m des deux espaces de Banach. Les deux assertions suivantes sont équivalentes.
(a) Les espaces X 1 , . . . , X m sont réflexifs.
(b) Toute forme multilinéaire de L (X 1 , . . . , X m ) de la forme ϕ = x i∗ & . . . &x m
∗
atteint sa nomme.
11
ESPACES RÉFLEXIF ET THÉORÈMES DE JAMES 2.3. VERSION NON LINÉAIRE DU THÉORÈME DE JAMES
(b) ⇒ (a) : Fixons 1 ⩽ j ⩽ m. Pour tout 1 ⩽ k ⩽ m1 (k ̸= j), on choisit x k∗ ∈ BX i tels que x k∗ = 1. Soit
maintenant x ∗ ∈ X 2 , on pose la forme multilinéaire suivante
ϕ = x 1∗ ⊗ . . . ⊗ x ∗ ⊗ . . . ⊗ x m
∗
∈ L (X 1 . . . X m ) .
11 est facile de voir que ∥p∥ = ∥x ∗ ∥. D’après (b), 5 atteint ss norme, ie., il existe x 10 ∈ BX0 1 ,...,x m ∈ BX m
tels que
∥ϕ∥ = ϕ x 10 , . . . , x m0
= x 1∗ x 10 . . . x ∗ x 0j . . . x m
∗ ′′
xm
¶
⩽ x 1∗ . . . x ∗ x 0j . . . x m∗ ∥ = x ∗ x 0j
1
c’est à dire ||x ∗ ∥ ⩽ x ∗ x 0j . D’autre part.
∥x ∗ ∥ = sup |x ∗ (x)| ⩾ x ∗ x 0
x∈B x
D’on |x ∗ | | = |x ∗ x 0j |. En déduire d’après le théorème de James que X j est réflexif.
Corollaire 1.
Soient X 1 , · · · X m des espaces de Banach. Les deux assertions suivantes sont équitantes :
(a) L’espace X 1 ⊗
bπ . . . ⊗
b π X m est réflexif.
(b) Toute forme multilinéaire de L (X 1 , . . . , X m ) atteint sa norme.
Remarque
Si X n’est pas réflexif, pour tout espace de Banach Y , le produit projectif X Ωb π Y n’est jamais
réflexif. En effet, sinon, on peut construire une forme bilinéaire á partir d’une forme : linéaire
quelconque de X de la forme x ∗ ⊗ y ∗ avec ∥ y ∗ ∥ = 1. Par un argument similaire au Théorème
14 on conclut que x ∗ atteint sa norme.
D’une manière analogue, nous voudrions poser la question autrement : supposons que tous les
opérateurs multilinéaires de L (X 1 , . . . , X m ; Y ) atteinnents leurs normes.
Lemme 1.
Pour tous espaces de Banach X 1 , . . . , X mb , Y , or a l’identification isométrique :
∗
L (X 1 , . . . , X m ; Y ) = X 1 ⊗ ˆπ ...⊗ ˆ πY ∗
ˆ π X m⊗ (2.3.1)
12
ESPACES RÉFLEXIF ET THÉORÈMES DE JAMES 2.3. VERSION NON LINÉAIRE DU THÉORÈME DE JAMES
Démonstration. Montrons cette identification pour deux espaces, c’est â dire, pour tous espaces de
Banach X , Y ou a
∗
B(X ; Y ) = X ⊗
ˆ −Y ∗
Soient u1 , u2 ∈ B(X ; Y ) tels que Φu1 = Φu2 . Montions que u2 = u2 . Soit x & X . Pour tout y ∗ ∈ Y ∗
on a
Φw1 (x ⊗ y ∗ ) = Φu2 (x ⊗ y ∗ ) ,
ce qui implique que
〈u1 (x), y ∗ 〉 = 〈u2 (x), y x 〉 ,
donc
u1 (x) = u2 (x)
Finalement on au1 = u2 .
Soit maintenant Ψ ∈ (X x̂ ∗ Y ∗ )∗ . Il existe un opérateur unique u tel que
〈u(x), y ∗ ) = ψ (x ⊗ y ∗ ) .
En effet, supposons qu’il existe deux opérateurs u, u′
〈u(x) + y ∗ 〉 = Ψ (x ⊗ y ∗ ) = u′ (x), y ∗
donc
((x − x ∗ ) (x), x ∗ ) = 0
ce qui implique que u − u′ (x) = 0, car y ∗ est linaire.
Alors, on a u(x) = u x ′ .
D’autre part,
〈u (x 1 + x 2 ) , y ∗ 〉 = Ψ ((x 1 + x 2 ) ⊗ y ∗ 〉
= Ψ (x 1 ⊗ y ∗ ) + Ψ (x 2 ⊗ y ∗ )
= 〈u (x 1 ) , y ∗ 〉 + 〈u (x 2 ) , y ∗ )
= 〈u (x 1 ) + u (x 1 ) , y ∗ 〉
D’après l’isométrie surjective
13
ESPACES RÉFLEXIF ET THÉORÈMES DE JAMES 2.3. VERSION NON LINÉAIRE DU THÉORÈME DE JAMES
Φ : L (X 1 , . . . , X m ; Y ) → B X 1 ⊗n , . . . Q
b π X m, Y
T → (T ) − T̂
On a
L (X 1 , . . . , X m ; Y ) = B X 1 ⊗ ˆ π X π; Y
bπ . . . ⊗
∗
= X 1⊗
ˆπ ...⊗ ˆ πY ∗
ˆ π X m⊗
Proposition 2.
Soient X 1 , . . . , X m des espaces de Banach. Les deux assertions suivantes sont équivalentes.
1. L’espace L (X 1 , . . . , X m ; Y ) est réflexif :
2. Tout opérateur multilinéaire de L (X 1 , . . . , X mi Y ) atteint se norme.
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