Thème 212 - La Spécificité Du Marché Du Travail
Thème 212 - La Spécificité Du Marché Du Travail
Thème 212 - La Spécificité Du Marché Du Travail
Sujet 1 - Les rigidits du march du travail sontelles un facteur qui bloque les crations
demplois ? (diapos 5 et 6)
Source :http://www.ofce.sciences-po.fr/pdf/ebook/ebook124.pdf
Sujet 1 - Les rigidits du march du travail sontelles un facteur qui bloque les crations
demplois ? (diapos 5 et 6)
Il faut attnuer les rigidits du march du travail , tous les pays de lOCDE connaissent maintenant ce refrain,
notamment (mais pas uniquement) ceux qui affichent un taux de chmage lev. Tel est en tout cas le message qui
court en filigrane dun bout lautre de la Stratgie de lOCDE pour lemploi, ensemble de recommandations mis
au point au milieu des annes 1990, et qui se caractrisent tout autant par leur parti pris rsolument libral que par
leur absence de contenu social
En fait, largument qui veut que des marchs du travail drglements et des structures plus souples permettent de
renforcer le niveau dactivit conomique nest pas convaincant
Une rcente tude du Centre danalyse des politiques conomiques (CEPA) de la New School University de New
York a trouv trs peu dlments permettant de conclure que la drglementation constitue le meilleur moyen
daccrotre lemploi.. De son ct, la Banque mondiale a publi rcemment une tude qui arrivait la conclusion
suivante : les conomies affichent de meilleures performances lorsquelles peuvent sappuyer sur des marchs du
travail coordonns que dans le cas contraire.
lIrlande, autre petit pays, a enregistr une forte baisse du chmage et un accroissement de lemploi dans les
annes 1990. Pourtant, ce rsultat na pas t obtenu en rformant le systme de prestations sociales ou les
institutions du march du travail, comme le prconise la Stratgie pour lemploi. Au contraire, les autorits se sont
appuyes sur ces structures pour coordonner la politique conomique et la politique sociale. En fait, le systme
irlandais de ngociation salariale a t nouveau centralis. La longue phase dexpansion conomique qua
connue le pays a t consolide par une succession de pactes sociaux dans le cadre desquels plutt que de
rclamer de grands sacrifices en termes demploi et de protection sociale on a mis laccent sur la participation, la
confiance et mme, la modration des travailleurs
Source : http://www.observateurocde.org/news/fullstory.php/aid/821
Questions :
1. Les tudes empiriques valident-elles la stratgie librale prne par lOCDE depuis les annes 80?
Source
Destatis
Office
fdral
allemand
des
statistique
2.
3.
Donnez
le
mode
de
lecture pour
lEspagne
Pouvez vous
faire
apparatre
une relation
de
corrlation?
Que pouvez
vous
en
conclure
Source : http://dumas.ccsd.cnrs.fr/docs/00/53/66/73/PDF/Flayols-Rigidites_
du_marche_du_travail_et_chomage_quelles_relations.pdf
Document 1 : Cliquez su
r : La France indemnise
-t-elle mieux les chme
urs ... - Le Monde
Conclusion
Il y aurait donc en France un vivier d'emplois ignors. Le mythe ressurgit rgulirement la faveur d'un chiffre nonc par un responsable
politique ou d'une tude sur le march du travail. De l tenir pour responsables les chmeurs qui prfrent rester chez eux plutt
que de rpondre ces offres, il n'y a qu'un pas. Mais si l'on analyse plus en profondeur les rsultats de cette tude, on constate que les
choses sont plus complexes.()
Prs d'un tiers de ces intentions d'embauche risquent d'tre difficiles pourvoir. C'est ce que signalent les entreprises au Ple emploi. Parmi
les mtiers o on trouve des difficults de recrutement : rgleurs (techniciens chargs du rglage des machines), agents qualifis de
traitement thermique et de surface, couvreurs, ingnieurs et cadres d'administration, mdecins, agents de matrise en fabrication mcanique,
chaudronniers
Selon les secteurs, ces difficults s'expliquent diffremment. La problmatique de la pnurie de mdecins, par exemple, qui dsertent
certaines rgions et dont le nombre est fix chaque anne par un numerus clausus, est connue. 73 % des recruteurs mettent d'ailleurs en cause
la pnurie de candidats pour expliquer leurs difficults d'embauche. Cela concerne donc les mdecins et les professions paramdicales, mais
aussi les mtiers de couvreur qualifi, de techniciens en mcanique et ouvriers qualifis de la maintenance.
D'autres postes exigent des comptences trs pointues, peu rpandues parmi les personnes en recherche d'emploi. L'inadquation du profil
des candidats est la premire raison invoque (81 % des cas) par les entreprises pour expliquer leur difficult embaucher. Cela concerne en
particulier les ingnieurs, les cadres d'tudes et responsables informatiques, les chefs de chantier
Source : Il n'y a pas vraiment 1,7 million d'emplois en attente en France,www.lemonde.fr/.../pourquoi-il-n-y-a-pas-vraiment-1-7million-d-emplois-..
Les offres de poste de remplaant perdent galement en attractivit si elles ne concernent que quelques heures
par semaines, loin du domicile. Le salaire propos compense-t-il les inconvnients lis au transport ?
Selonune enqute du Credoc, en date de juillet 2011, "au cours des cinq dernires annes, environ 500 000
personnes en recherche d'emploi ont effectivement renonc un poste parce que cela les aurait contraint
accrotre leurs dpenses de logement". Mais les professionnels, comme l'ANDRH (l'association nationale des
DRH), avancent aussi le fait que les recruteurs sont parfois trop exigents, ou proposent des offres d'emploi
farfelues : bac + 5 avec 10 ans d'exprience pay au Smic
Source : Offres d'emplois non pourvues : quelle est la ralit du ...www.latribune.fr conomie France
Questions :
1.Expliquez la phrase souligne , de quele analyse relve-telle ?
2.Le texte corrobore t-il cette conception?
Questions:
1.Distinguez
micro
et
macro
conomie.
2.Quelle caractristique de cette
approche est micro-conomique?
3.Laquelle est keynsienne?
contrat de travail
contrat d'assurance
Hypothses :
les salaris acceptent un niveau de salaire plus faible (et stable) que celui auquel ils
pourraient prtendre et correspondant leur productivit marginale (plus lev mais
instable)
la diffrence constitue une prime d'assurance perue par l'employeur
Source: http://s182403251.onlinehome.fr/IMG/ppt/chap04-cho2.ppt
c La thorie insidersoutsiders
c La thorie insiders-outsiders
Les salaris franais sont en grande majorit (85 %) en contrat dure
indtermine (CDI). Ils bnficient de ce fait de rgles de protection
de l'emploi parmi les plus leves au sein des pays de l'OCDE, ou
occupent un emploi vie en tant que fonctionnaires. Ils forment, en
quelque sorte, le "premier cercle", celui des insiders, selon la
terminologie anglo-saxonne ("ceux de l'intrieur", en traduction
littrale). A opposer au deuxime cercle, celui des travailleurs aux
emplois contrat dure dtermine (CDD), en intrim ou en
recherche d'emploi. ()
Source : Jrme Gauti ,Les ingalits dans la crise : insiders contre
outsiders ?,Alternatives Economiques Poche n 056 - septembre 2012
Questions:
1.Distinguez insiders et outsiders
c La thorie insiders-outsiders
Ainsi, d'avril 2008 juin 2009, l'emploi intrimaire a concentr lui seul la moiti des pertes d'emplois de
l'ensemble de l'conomie. De ce point de vue, il a jou son rle de variable d'ajustement. Il est frappant de
constater que le nombre de travailleurs intrimaires avait plus que doubl entre 1995 et 2007, pour
reprsenter la veille de la crise environ 7,5 % de l'emploi total du secteur manufacturier, et prs de 9 % de
celui de la construction - les deux secteurs par la suite les plus touchs par la crise.
Les insiders ont t bien davantage protgs, notamment dans les grandes entreprises. L'industrie
automobile en offre une illustration extrme : alors que des milliers de postes d'intrimaires ont t
supprims sans pratiquement aucune mesure d'accompagnement, les salaris permanents ont pu bnficier
de dispositifs de rduction du temps de travail relativement gnreux, notamment grce aux dispositifs de
chmage partiel largement subventionns par l'Etat, en particulier l'activit rduite de longue dure
(ARLD), qui ont permis d'assurer 90 % de leur salaire net.
De faon plus gnrale, la grande majorit des salaris qui ont pu garder leur emploi pendant la crise ont vu
leur salaire maintenu. Ils ont mme connu une hausse de pouvoir d'achat non ngligeable du fait du fort
ralentissement de l'inflation
La reprsentation du march du travail qui la sous-tend suppose un groupe majoritaire - les insiders capable de s'organiser pour dfendre son intrt au dtriment d'une minorit non organise (les outsiders),
travers le relais de l'action syndicale et des pouvoirs publics.
Source : Jrme Gauti ,Les ingalits dans la crise : insiders contre outsiders ?,Alternatives Economiques
Poche n 056 - septembre 2012
Questions:
1.La crise a-t-elle touch tous les salaris de manire identique? Pourquoi?
c La thorie insiders-outsiders
Si les insiders sont coteux remplacer, l'entreprise est incite leur verser des
salaires plus levs que leur productivit marginale.
Les salaires reftent les cots de rotation propres chaque entreprise et la capacit
des insiders capter cette rente de situation .
Cette analyse s'articule bien avec le concept d'hystrse : le chmage, une fois qu'il
a augment, n'a que trs peu tendance revenir son niveau antrieur
B Lhtrognit du travail
March primaire
March secondaire
Taille
Grandes entreprises
PME :
traitantes
souvent
sous-
Type de demande
Rgulire et en croissance
Fluctuante et dtermine
par le donneur dordres
Type de march
Monopolistique
oligopolistique
Niveau dinvestissement
en capital fixe
ou Concurrence
forte,
notamment entre les soustraitants
March primaire
Temps plein
Elevs
Importants
Bonnes
Assure
CDI
Grande
Faible
Frquente
Fortes
Fortes
March secondaire
Temps partiel ou CDD
Faibles ; salaire minimum
Aucun ou peu
Mauvaises
Aucune
CDD
Faible (+ risques chmage)
Grand
Rare
Faibles
Faibles
Introduction
Une contestation beaucoup plus radicale consiste dire que le salaire n'est pas le
prix quilibrant le march du travail, qui n'est donc pas un vrai march. Pour
Keynes, le niveau de la production est dtermin sur le march des biens, en
fonction des prvisions de production des entreprises. Compte tenu des techniques
de production qu'elles utilisent, les entreprises en dduisent une certaine demande
de travail, essentiellement indpendante du niveau des salaires.(). Par ailleurs,
pour Keynes, les contrats de travail dterminent uniquement le salaire nominal et
non le salaire rel.
Source : Arnaud Parienty,Le travail est-il une marchandise comme les autres ?,
Alternatives Economiques Hors-srie n 077 - avril 2008
Questions:
1.Pourquoi le march du travail nest pas un vrai march daprs Keynes ?
2.Les individus raisonnent-ils en salaire rel ou nominal ?
Introduction
Les travailleurs se montrent des conomistes plus
raisonnables que les auteurs classiques, lorsqu'ils
rsistent aux rductions des salaires nominaux [] ;
alors qu'ils ne rsistent pas aux rductions de salaires
rels qui sont associes aux progrs de l'emploi global
et laissent inchangs les salaires nominaux relatifs [].
Tout syndicat opposera une certaine rsistance une
amputation des salaires nominaux, si faible soit-elle, alors
que aucun syndicat ne songe dclencher une grve
chaque fois que le cot de la vie augmente.
Source : John Maynard Keynes, Thorie gnrale de
l'emploi de l'intrt et de la monnaie,
Introduction, Payot, collection Bibliothque scientifique,
1996, premire dition : 1936
1.Selon vous, pourquoi les salaris acceptent-ils une
diminution de leur salaire rel, et pas de leur salaire
nominal ?
Les entreprises nembauchent que si cela est rentable pour elles : il faut
donc que les taux de salaire rels soient infrieurs ou gaux la
productivit marginale du travail
Mais cette variable qui est la seule prise en compte par les no-classiques
(en raison de la loi des dbouchs de JB Say) doit tre complte selon
Keynes par la prise en compte dune seconde variable : le niveau de la
demande effective cest--dire de la demande solvable anticipe par les
entreprises (fonction de la propension consommer et du niveau
dinvestissement )
Ds lors selon Keynes il est possible que lon se situe au plein emploi des facteurs
de production; mais ce nest quun cas envisageable parmi dautres .
Malheureusement il est plus probable que lconomie connaisse une situation de
sous emploi.
Propension
conso
Niveau de la
demande de
conso
Loi psychologique
Demande de
monnaie
Taux dintrt
Offre de
monnaie
e.m.c.
Le schma
keynsien (M.
Stewart)
Niveau de la
D.E.
Niveau de la
demande
dinvest
Source :www.ac-reims.fr/datice/ses/Respedag/edskeynes04.mic.ppt
Niveau de la
production
Niveau de
lemploi
C- La dtermination de lquilibre(pas
forcment de PE) sur le march du travail dans
lanalyse keynsienne
production
analyse no-classique
analyse keynsienne
production
Niveau de
production
rentable
Demande
de biens
Quantit de
travail
Quantit de
travail
March du travail
salaire
Offre de travail
W*
salaire
Demande de travail
Quantit de travail
dquilibre
Quantit de
travail
Demande
de travail
Offre de
travail
chmage
ZD
ZO
Quantit de
travail