Présentation 3
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• PORTFOLIO • C O N TA C T U S
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Introduction
Découverts en 1895 par le physicien allemand Röntgen, les rayons X sont à la base de
différentes techniques d'analyse comme la radiographie, la spectroscopie et la
diffractométrie. Ces radiations électromagnétiques ont une longueur d'onde de l'ordre
de l'Ångström (1 Å = 10-10 m).
En 1913, William Lawrence Bragg et son père Sir William Henri Bragg utilisèrent ce
rayonnement pour déterminer la structure cristalline de NaCl puis celles de nombreux
autres sels métalliques. Ils reçurent conjointement le prix Nobel de Physique en 1915
pour leurs contributions à « l'analyse de la structure cristalline au moyen des rayons X »
Definition :
• La diffraction des rayons X est une technique d'analyse idéale pour l'étude
d'échantillons solides cristallisés . A chaque phase cristalline correspond un ensemble
caractéristique de pics de diffraction (diffractogramme). Cette signature unique
permet donc une caractérisation et une identification de toutes les phases.
• Cette méthode utilise un faisceau de rayons X qui, rencontrant un cristal, est renvoyé
dans des directions spécifiques déterminées par la longueur d'onde des rayons X et
par les dimensions et l'orientation du réseau cristallin .
Interaction des rayons X avec la matière
1. Production des rayons X pour la diffraction :
La production des rayons X se fait
généralement suivant le même procédé
que celui utilisé en imagerie médicale. Des
électrons arrachés à un filament de
tungstène chauffé électriquement sont
accélérés sous l'effet d'un champ
électrique intense (tension de 50 kV)
pour bombarder une anode (ou
anticathode) faite de matériaux différents
selon les applications visées.
Un monocristal est composé d'un seul arrangement périodique du même motif. Les cristaux usuels
sont constitués d'un amoncellement irrégulier de nombreux monocristaux.
Les cristaux étant des systèmes anisotropes compte tenu de leurs paramètres de maille différents
(hormis dans le cas du cubique), ils ont une direction privilégiée pour la propagation de la lumière ;
c'est ce qui provoque le phénomène de biréfringence.
La technique
Le cristal sélectionné est monté sur le diffractomètre, soit à l'aide d'un lasso , soit à l'aide de pâte à modeler
pour les plus gros monocristaux . L'ensemble est fixé sur une tête goniométrique, ce qui va permettre de faire
tourner le cristal dans les 3 dimensions et ainsi faire varier l'angle θ. Si le cristal est sensible à l'air, on l'insère
dans un tube capillaire rempli de sa solution mère. Cela évite tout contact avec l'oxygène et l'humidité de l'air.
La diffraction sur poudre
Une poudre est constituée de microcristaux présentant idéalement toutes les orientations cristallines possibles. Il
en résulte que l'espace réciproque observé pour un monocristal est projeté selon une seule dimension. L'image
de diffraction d'une poudre formée d'une phase cristalline est constituée de cercles spécifiques de la phase. Un
diffractogramme (exemples fig. 20) peut donc être considéré comme une empreinte digitale d'une phase
cristalline.
Figure 18. Diffractomètre sur poudre Figure 19. Zoom autour du détecteur
Diffractogrammes :
C'est l'application la plus courante de la diffraction des rayons X sur poudre. Une fois le diagramme obtenu, on
compare les positions et les intensités des pics observés avec ceux de la base de données PDF de l'ICDD
(International Centre for Diffraction Data) qui contient plus de 600.000 diagrammes de référence.
On peut ainsi rapidement vérifier un résultat de synthèse (bonne phase cristalline, présence d'impuretés,…) ou
confirmer que l'on a obtenu un nouveau composé.