Chapitre 3 CHM355
Chapitre 3 CHM355
Chapitre 3 CHM355
Les différentes méthodes d’analyse cristalline des corps solides dérivent de trois méthodes principales. Ces trois
méthodes diffèrent par le type du rayonnement utilisé (monochromatique ou polychromatique) et par le caractère mono
ou polycristallin du solide étudié. Elles sont indiquées dans le tableau suivant.
Figure 1: Méthode de Laue : (a) Diffraction par réflexion (b) Diffraction par transmission.
La direction du faisceau incident reste fixe par rapport à l’échantillon. Une famille de plans réticulaires { }
d’équidistance faisant l’angle avec le faisceau direct diffracte la longueur d’onde quand la condition de Bragg
est satisfaite. Chaque tache du digramme de Laue correspond à une famille de plans réticulaires
dont l’orientation par rapport au faisceau incident peut être déduite des conditions de réflexion.
On amène dans l’expérience ⃗⃗⃗⃗⃗⃗ et (Oz) en effectuant une rotation de l’angle – autour de (Oz) et de l’angle
autour de (Ox).
( )
( ) ( )
Sa norme est : ‖ ⃗⃗ ‖ √
On définit un vecteur réciproque unitaire de composantes :
‖ ⃗⃗‖
; ‖ ⃗⃗‖
; ‖ ⃗⃗‖
Il y a diffraction si le vecteur réciproque ⃗⃗⃗⃗⃗ est tel que pour une certaine longueur d’onde , le point P est situé sur la
sphère d’Ewald de rayon .
⃗⃗⃗⃗⃗ ⃗ ⃗ ⃗⃗
Si les valeurs obtenues sont inférieures à la taille du film, on trace la tache correspondante.
Le cliché est obtenu en effectuant un balayage de l’espace par une triple boucle sur les indices h, k et l. pour chaque
triplet, on teste si la tache est visible sur le film.
En principe seules les taches d’indices faibles sont visibles sur le spectre expérimental. Il est en général inutile de
dépasser des valeurs d’indices supérieures à 10.
Les rayons diffractés sont donc répartis sur une série de cônes de révolution de sommet C et s’appuyant sur des cercles.
Les taches de diffraction sont réparties sur une série de lignes parallèles, appelé strates. On appelle strates
équatoriales, celle qui passe par la trace du faisceau direct (figure 3).
* Démonstration :
IP d *uvw
Soit le triangle CIP sin
IC 1
I 'Q
Soit le triangle CI’Q tg
Rf
y y d *uvw
Arctg sin Arctg ( )
Rf Rf 1
Si on mesure la distance entre deux strates symétriques d’ordre n, le paramètre direct est :
a : Paramètre direct
n : Ordre de la strate
n
a( A) ; : Longueur d ' onde de la radiation
Y
Sin( Arctg ( ))
2R Y : Distance en mm entre 2 strates symétriques
R : Rayon de la chambre (R = 28, 648 mm )
Avec une chambre circulaire de Debye-Scherrer, on obtient sur le film des anneaux concentriques dont chacun
représente une distance réticulaire. Les rayons diffractés donnent une série de cônes et coupent le film cylindrique. On
obtient ainsi des courbes qui sont l’intersection de ces cônes par le cylindre. Ces courbes sont appelées anneaux. Les
(ou le) trous du film proviennent du collimateur et/ou du puits, selon le montage. On remarquera la disposition
symétrique des raies aussi bien par rapport au collimateur que par rapport au puits.
Figure 6 : Aspect du film
d a
La distance interréticulaire est : hkl
h2 k 2 l 2
Les listes des réflexions présentes des quatre types de réseau cubiques sont :
- Cas d’un cubique simple P: 1, 2, 3, 4, 5, 6, 8, 9, 10, 11, 12, 13, 14, 16, 17, 18, 19, 20.
- Cas d’un cubique centré I: 2, 4, 6, 8, 10, 12, 14, 16, 18, 20, 22, 24, 26, 28, 30, 32, 34, 36.
- Cas d’un cubique à faces centrées F : 3, 4, 8, 11, 12, 16, 19, 20, 24, 27, 28, 32, 35, 36.
Les nombres 7 et 15 sont toujours absents car ils ne correspondent à aucune somme de carrés dentiers.