Maladies Genetiques
Maladies Genetiques
Maladies Genetiques
Genetiques
Par Dr Marie Djenane JOSE
Cours d’anapathologie
ULUM- 3e annee
Mutation
• Changement permanent de l’ADN
• Lignee germinale→ transmission a la
descendance et maladies hereditaires
• Cellules somatiques→ pas de maladies
hereditaires mais fondamendales dans la
genese des cancers et quelques
malformations congenitales
Desordres mendeliens
• Lois de Mendel
• Tout individu est porteur de 5 a 6 genes
deleteres la plupart recessif.
• Trois modes de transmission: autosomiquee
dominant, auutosomique recessif, lie a l’X
Quelques rappels
• GÈNE : unité héréditaire d’information
Aa x aa a a Aa x Aa a A
A Aa Aa A Aa AA
a aa aa a aa aA
Anomalies
cardiovasculaires
Pléiotropie : maladie de Wilson
• Excrétion anormale du cuivre qui s’accumule dans les tissus
Maladie de Marfan
Un exemple de maladie autosomique dominante
• 1/ 10 000
• Grande taille
• Membres longs
• Scoliose
• Anévrysmes
• Luxation cristallin
• Fibrilline
Arachnodactylie
Rétinoblastome bilatéral
Un exemple de maladie autosomique dominante
• Tumeur de l’œil
• 40 % des cas sont sporadiques et 60 % familiaux, autosomiques dominants
• Mutations du gène Rb / gène suppresseur de tumeur
• Notion de « double hit »
Notion de pénétrance
Nombre d’individus phénotypiquement atteints
Pénétrance =
Nombre d’individus génotypiquement atteints
Exemple d’arbre
Individus porteurs asymptomatiques
Pénétrance = 6/12 = 50 %
Pénétrance dépendante de l’âge
Exemple de la maladie de Huntington
Pénétrance (%)
100
80
60
40
20
0 Age
1
30 2
40 3
50 4
60 5
70 (années)
Expressivité variable
1. Quantitative
Ex : sévérité variable de la neurofibromatose de Recklinghausen
• Maladie de Huntington
Transmission paternelle des formes juvéniles
• Délétion 15q11-q13
Paternelle : Syndrome de Prader-Willi
Maternelle : Syndrome d’Angelman
Empreinte parentale
• Un gène est soumis à empreinte lorsque l'expression de ce gène
dépend de son origine parentale (maternelle ou paternelle).
• Un gène peut être soumis à empreinte seulement dans un tissu
particulier (par exemple uniquement dans le placenta) ou à un
moment particulier (par exemple au cours du dévelopement
embryonnaire).
• Les gènes soumis à empreinte sont le plus souvent regroupés dans
des domaines chromatiniens contrôlés par un centre d'inactivation.
• On connaît actuellement chez l'homme plus de 30 gènes soumis à
empreinte parentale, et on estime qu'il en existe probablement dix
fois plus.
• Il existe, chez un individu diploïde, une disomie uniparentale (DUP)
pour un chromosome ou un segment de chromosome lorsque les
deux exemplaires de ce matériel ont été hérités d'un seul et même
parent.
Région 15q11-q13
Syndrome d’Angelman 1/20000 Syndrome de Prader-Willi 1/10000
Déficit mental sévère Retard psychomoteur
Langage absent Retard de langage et
Aspect joyeux, rires d’apprentissage
immotivés Comportement
alimentaire impulsif
Ataxie, motricité
saccadée Hypotonie
Épilepsie Hypogonadisme
~4.5-5 Mb
Paternal Maternal
expression expression
domain domain
7 A 0C B RA5RG3
F1
2 N 3
E 1 R 2 RC2 A2
N RP PW B TP A B B B A B
ZN N
D
SN I U A G GA GA E
OC H AP
3
Chromosome 15
11.2
11.1
11.1
11.2
21.1
21.2
21.3
22.1
2 2.3
26.1
26.2
26.3
32
12
13
14
15
23
24
25
22.
1
1
Exemple de transmission
Famille avec une disruption du centre d’empreinte responsable d’un
Syndrome d’Angelman
• Hétérozygotes (>1/1000)
- Augmentation d’un facteur 2 du cholestérol dans les LDL
- Xanthomes tendineux
- Risque élevé de décès par infarctus
Prévention des complications cardiaques par régime et traitement
hypocholestérolémiant
• Homozygotes (1/106)
- Manifestations + sévères avec décès avant 30 ans (infarctus du
myocarde)
- Amélioration partielle par un traitement préventif
Expressivité variable
6. Influence d’autres gènes = épistasie
Effet génétique résultant de l’interaction entre 2 gènes non homologues pour
l’expression d’un caractère.
Cet effet peut être additif ou de dominance
Ex : Drépanocytose :
1) Sexe : les femmes ont plus de HbS que les hommes
2) Certaines populations (Sénégal) ont moins de [HbS] intracellulaire que d’autres
(Benin, Cameroun) formes moins sévères de la maladie
Cet effet est du à un polymorphisme (AT)x(T)y situé à 500 pb en amont du gène
de la b-globine qui lie plus ou moins fortement la protéine BP1 et influence ainsi
le niveau d’expression du gène.
Exemple d’épistasie récessive :
le rare groupe sanguin humain "bombay"
Substance H
+/+ +/+
+/+ +/+
Individu portant une
mutation à l’état
mosaïque +/+ +/+ +/+ m/+ +/+ +/+ +/+
m/+ +/+
Conséquence :
• dans une maladie grave qui ne modifie pas cette capacité, le taux de
mutation est faible
Taux de mutation
Le taux de mutation :
Conséquence :
Exemple :
Mutation Population 2
Population 3
Population 4
Desordres autosomiques recessifs
Transmission Autosomique Récessive
Récessif : caractère qui exprime son phénotype seulement lorsqu’il est
présent à l’état homozygote
On distingue :
Aa x Aa a A
A Aa AA
a aa aA
AA x aa a a
A Aa aA
A Aa aA
aa x aa a a
a aa aa
a aa aa
Le gène de la rousseur
Transmission autosomique récessive pour la
prédisposition à être roux
Pénétrance incomplète
Gène récepteur de la mélanocortine de type1 (MC1R)
Dus à des variants de différents types de ce gène dont la
fonction de signalisation est altérée
Pénétrance dépend du variant : 3 variants de 0.79
Autre allèles pénétrance faible : 0.10
Hétérozygote : cheveux blonds
Teinte des cheveux en fonction des variants du gène MC1R chez des sujets
indépendants
Consanguinité
Consanguin : issu de l’union de sujets apparentés
La proportion d’enfants atteints nés d’unions consanguines est plus élevée dans
les maladies récessives dont le gène est rare (maladie de Wilson) que dans celles
dont le gène est fréquent (mucoviscidose)
Distribution des maladies autosomiques
récessives selon les groupes de population
Mucoviscidose Syndrome néphrotique congénital
Phenylcétonurie aspartylglucosaminurie
Amish :
Juifs ashkénazes :
Hypoplasie des cartilages
Maladie de Tay-Sachs
et cheveux
Maladie de Gaucher
b-thalassémies
Dysautonomie familiale
Anémie falciforme
(drépanocytose)
Exemple de la mucoviscidose
Desordres lie a l’X
Transmission Récessive liée à l’X
• Trait déterminé par des gènes du chr X qui se manifeste à l’état homozygote
ou hémizygote
Les garçons atteints ont des mères conductrices (sauf en cas de néomutation)
Si fréquence allèle Xa = q
→ fréquence des homes atteints = q (XaY)
→ fréquence des femmes atteintes = q2 (XaXa)
• Situations particulières
X X
X
XX X X X
X X
Zygote
Embryon
Inactivation d’un chromosome X
- Mécanismes :
Processus d’inactivation initialisé au niveau d’un centre de contrôle sur le bras long du
chr X; l’extrémité du bras court n’est pas concernée.
Mécanisme moléculaire fait intervenir la méthylation des cytosines au niveau de
séquences CpG
- Conséquences :
Une femme conductrice peut manifester des symptômes d’une maladie récessive
liée à l’X
Ex : près de 10% des femmes conductrices pour la myopathie de Duchenne présentent des
manifestations cliniques (hypertrophie des mollets, faiblesse musculaire)
Transmission Dominante liée à l’X
• Trait porté par des gènes du chr X qui se manifeste aussi bien chez les
hommes hémizygotes que chez les femmes hétérozygotes
• Très rare
- Rachitisme résistant à la vitamine D (gène récepteur de la vitD)
- Maladie de Charcot-Marie-Tooth dominante liée à l’X (Cx32)
- Syndrome Oro-facio-digital (OFD1)
- Déficit en Ornithine transcarbamylase (OTC)
SCA2
SCA3
SCA6
SCA26 SCA23
Gènes
Locus
Notion d’hétérogénéité génétique et allèlique
1. Hétérogénéité allélique
Différentes altérations d’un même gène peuvent être resposables d’un même
phénotype
CFTR
mucoviscidose
DMD
Myopathie de Duchenne
Particularités des mutations alléliques d’un
gène
1. Un ou plusieurs phénotypes
• Diversité phénotypique : un gène / plusieurs maladies
Gène LMNA
(lamines A/C)
Maladie de Lipodystrophie
Charcot-Marie-Tooth partielle
Particularités des mutations alléliques d’un
gène
2. Transmission récessive ou dominante
Selon le type de mutation d’un même gène, l’affection sera transmise selon le
mode dominant ou récessif
Rétinite
Rhodopsine (RHO) AD et AR
pigmentaire
Myotonie AD et AR
Canal chlore CLCN1
congénitale
Thalassémie b b-globine (HBB) AD et AR
CONCLUSION