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La Méthode SGAV

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La méthode SGAV

CHAPITRE 11
• Avec la Seconde Guerre mondiale , la langue anglaise devient de plus
en plus la langue internationale dominante , la situation de langue
française parait dès lors quelque peu menacée .
• Afin de bien meubler la continuation de la diffusion du français à
l'étranger , certaines mesures de redressement s imposaient .

Cette impulsion met au point un français élémentaire qui se focalise


surtout sur le vocabulaire essentiel.
Les fondateurs
Petar Guberina
Milieu des années 50

Paul Rivenc
ENS de Saint-Cloud France

Le groupe du Raymond renard


1960
Le premier cours élaboré dans ce cadre

• La méthode Voix Et Images de France


• En 1962
• Public vise . enfants de 8 ans a 11 ans
• Bonjour Line Parue en 1963
• Puis peu a peu étendues a de nombreuses autres langues comme
l'anglais , le russe ,le chinois, le japonais ,l'allemand l'espagnol
Au canada , la méthode dialogue-Canada destinée a l
enseignement du FL2 a des fonctionnaires anglophones ,
élaborée en 1971

• Elaborée en 1971 au Bureau des langues de la commission de la


Fonction publique d Ottawa

• Elle s'agit dune adaptation au contexte canadien des principes


ségoviens .
Conception de la langue
• L'objectif général visé est l'apprentissage à la communication , surtout
verbale, dans la langue de tous les jours, c'est-à-dire la langue familière.
• En vue d'en arriver à cette maîtrise pratique de Langue seconde ,
l'accent est mis sur
 la compréhension- les éléments acoustiques du langage soumis en
valeur-qui doit toujours précéder la production.
• il y a priorité de l'oral sur l'écrit: "Mettre, au début, le texte sous les
yeux de l'étudiant, ce n'est pas l'aider , mais le placer au contraire
devant une masse énorme de difficultés insurmontables à ce
moment-là" (Préface de VIE, p. XXV). C'est que l'écrit est considéré
comme un phénomène "analytique", alors que l'essentiel d'une
langue, selon les promoteurs de la méthode SGAV, est la perception
"globale" du sens.
• L'insistance sur la correction de la prononciation et de la grammaire
sert en quelque sorte d'évaluation continue, dans la méthode SGAV.
1. Nature de la langue
• Une langue est vue avant tout comme un moyen d'expression et de
communication orale : l'écrit n'est considéré que comme un dérivé de
l'oral. Priorité est accordée "au français quotidien parlé" (Besse,
1985,p. 44). Selon Guberina (1965), une langue est un ensemble
acoustico visuel. C'est d'ailleurs la théorie verbo-tonale de Guberina,
qui est avant tout une théorie de la perception auditive, qui est à la
base des conceptions phonétiques de la méthode SGAV.
• Il est à noter que le "facteur affectif", c'est-à-dire l'expression de
sentiments et d'émotions, généralement absent dans les autres
méthodes ou approches, est pris en compte. Également, le non-verbal
est pris explicitement en considération (gestes, mimiques, kinésique,
etc.): "nous avons cherché à enseigner dès le début la langue comme
un moyen d'expression et de communication faisant appel à toutes
les ressources de notre être attitudes, gestes, mimiques, intonations
et rythmes du dialogue parle"(Préface de VIF, p. 1X).
• la méthode SGAV s'intéresse avant tout à la "parole",
ou aspect individuel de la faculté de langage. En ce
sens, elle s'inspire davantage de Charles Bally,
discipline de Saussure, que de Saussure même
(Cortes, 1981).
2. Nature de la culture

• La culture fait partie intégrante de la langue : par les dialogues


enseignés, de nombreux éléments culturels, implicites et explicites,
sont présentés. Ces éléments font surtout référence au mode de vie
des locuteurs natifs de L2, et ne se réfèrent donc pas uniquement à la
littérature (comme dans le cas de la méthode grammaire-traduction).
• Comme le fait remarquer Raymond Renard (1976), une excellente façon
d'accéder à une civilisation étrangère-y compris la littérature est de
parler et comprendre la langue qui sert précisément de véhicule à cette
civilisation. Mais les auteurs insistent sur le lien étroit qui existe entre
les aspects socioculturels(institutionnels) et les aspects psychologiques
(personnels) d'une langue .
3. Nature de l'apprentissage

• Essentiellement, sur le plan de l'apprentissage Guberina fait référence


à la théorie psychologique de la Gestalt -ou gestaltisme perception
globale de la forme au, à tout le moins, *"intégration" ou
réorganisation par le cerveau, dans un tout, des différents éléments
perçus par les sens et filtrés par le cerveau. En effet, selon Guberina
l'apprentissage d'une L2 passe par les sens : l'oreille (c'est l'aspect
"audio" de la méthode SGAV).et la vue (c'est son aspect "visuel").
L'oreille et l’oeil servent de filtres entre les stimuli extérieurs et le
cerveau.
• La grammaire, les clichés, la situation et le contexte linguistique visent
à faciliter cette intégration cérébrale des stimuli extérieurs par le
cerveau.
• Dans cette perspective, on accorde de l'importance à la forme et au
sens mais la forme linguistique paraît quand même privilégiée
puisque ce n’est pas la signification comme telle, mais bien les
éléments formels linguistiques qui servent de critère de choix
fréquence et facilité des éléments linguistiques.
4. Rôle de l'apprenant
• Dans la méthode SGAV, l'apprenant n'a en fait aucun contrôle sur le
déroulement ou sur le contenu du cours. Il a à se soumettre aux
directives de l'enseignant et doit effectuer les tâches qui lui sont
assignées. il est cependant actif puisqu'il doit continuellement
écouter, répéter, comprendre, mémoriser, et parler librement.
A l'écoute active se fait lors de la présentation du dialogue de départ enregistré au
magnétophone, et accompagné de la projection de fixes Il s'agit d'essayer, par exemple,
de différencier les personnages par les Voix, de reconnaître les éléments déjà appris, de
chercher , Comprendre les éléments nouveaux grâce à l'image situationnelle et au
contexte linguistique.
b) La répétition consiste en une reproduction du dialogue (avec l' aide des images
projetées), en imitant le plus fidèlement possible le rythme et l'intonation.
c) Après une phase de compréhension, suite aux explications fournies par l'enseignant,
l'apprenant doit répéter le dialogue sans l'aide du magnétophone. Cette phase de
mémorisation s'accompagne de "théâtre«  consistant en une reproduction du dialogue
avec les gestes, les attitudes et les mimiques appropries.
d) Lors de la phase d'exploitation, l'apprenant est amené à produire lui-même de
nouveaux énoncés, suite a des exercices et des activités de moins en moins directifs.
Conception de l'enseignement
• . Rôle de L'enseignant sert avant tout de modèle linguistique: le professeur doit forcément
diriger les élèves pour dépasser les habitudes de leur langue maternelle... et pour imiter
correctement l'ensemble acoustique du langage"(Guberina, p. 57). L'enseignant veille donc
non seulement à une bonne prononciation en recourant au système verbo-tonal en
insistant sur le rythme et l'intonation mais à un bon emploi de la grammaire. C'est lui qui
intervient pour corriger les erreurs de prononciation et de grammaire .
• L'enseignant intervient également pour aider à faire saisir le sens des phrases, compte tenu
surtout du fait que l'image, même situationnelle, Comporte d'importantes limites.
• L'enseignant est censé composer de nouvelles situations à l aide de la grammaire et du
vocabulaire appris. Au cours de la phase de l'exploitation de ce qui vient d'être appris,
l'enseignant agit surtout comme un animateur, soucieux de favoriser l 'expression
spontanée des apprenants et de stimuler leur créativité .Enfin, l'enseignant doit savoir faire
fonctionner en synchronisation le magnétophone et le projecteur å films fixes car il
importe que l'image soit projetée quelques secondes seulement avant de faire entendre le
segment Sonore auquel correspond l'illustration.
6. Rôle du matériel didactique
• Le magnétophone et les films fixes jouent un rôle de premier plans Ils
ont
• Le rôle de l'enregistrement sonore est considérable puisque, selon les
auteurs de la méthode SGAV, les sons, l'intonation et le rythme sont
perçus globalement: "En enregistrant des groupes phonétiques
constituant chacun une unité de sens et une unité rythmique, et en
les intégrant dans le jeu des intonations de la langue a apprendre,
nous agissons puissamment sur le cerveau, qui se révèle
extrêmement sensible à ces stimulations rythmiques et mélodiques"
(Préface de VIF, p. X)..

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