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Cancer Du Pancréas

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Cancer du pancréas

définition
interet
• Le cancer du pancréas est une affection fréquente dont le pronostic
reste très sombre. En effet, malgré l'apparition de méthodes
diagnostiques de plus en plus performantes, et en particulier de
l'échoendoscopie, les taux de survie à un et cinq ans ne sont
toujours respectivement que d'environ 10 et 1 %.
• Ce pronostic très sombre est en grande partie lié à la grande
latence de ces tumeurs qui ne permet pas de faire le diagnostic à
un stade utile de la maladie.
• De plus, aucune chimiothérapie n'a clairement fait la preuve de son
efficacité et l'on est donc le plus souvent réduit à traiter de manière
palliative les symptômes les plus invalidants que sont les douleurs
et l'ictère.
• Enfin, dans l'impossibilité actuelle de déterminer des populations à
risque qui pourraient entrer dans des protocoles de surveillance et
de dépistage, il n'y a pour l'instant aucune raison d'espérer une
amélioration sensible du pronostic du cancer du pancréas exocrine
Rappel épidemiologique
• Données globales :Le cancer du pancréas exocrine est
la cinquième cause de mortalité par cancer aux Etats-
Unis avec près de 24 000 décès par an . En France, on
considère qu'environ 4 000 décès par an sont
imputables au cancer du pancréas
• Données géographiques et ethniques: L'incidence du
cancer du pancréas varie suivant les régions
• Diabète : le cancer du pancréas peut être responsable
au cours de son évolution d'un diabète sucré
• Pancréatite chronique, Autres associations:
mucoviscidose…  
Rappel épidemiologique
• Facteurs d'environnement: le risque de
cancer est plus élevé chez le
fumeur ,certains facteurs alimentaires one
été incriminées(consommation des
graisses..) aflatoxine B
Anatomie pathologique
• Les tumeurs malignes primitives du pancréas exocrine les plus
fréquentes sont développées aux dépens de l'épithélium canalaire
(90 % des cas environ),
• les tumeurs développées aux dépens des cellules acineuses
pancréatiques étant beaucoup plus rares (2 %) .
• Les tumeurs non épithéliales (fibrosarcome, léiomyosarcome,
histiocytome, lymphome, pancréaticoblastome) sont
exceptionnelles.
• Parmi les tumeurs ductulaires, l'adénocarcinome pancréatique est
la plus fréquente puisqu'elle représente environ 90 % des tumeurs
malignes du pancréas exocrine, 80 % des tumeurs épithéliales
pancréatiques et de 75 à 92 % de l'ensemble des néoplasies
pancréatiques
Anatomie pathologique
• L'adénocarcinome pancréatique siège dans 60 à 70 % des cas au niveau
de la tête du pancréas . La taille moyenne des tumeurs de la tête en cas de
résection chirurgicale a pu être évaluée à environ 3 cm de diamètre  . Les
cancers de la queue ou du corps du pancréas sont plus rares et ont une
taille habituellement plus importante, voisine de 6 cm en moyenne, lors de
leur découverte
• L'extension intrapancréatique et extrapancréatique est souvent importante
au moment du diagnostic ou de l'intervention chirurgicale. L'extension
ganglionnaire dans les tumeurs céphaliques se fait préférentiellement vers
les chaînes pancréaticoduodénales, rétroduodénales, des pédicules
hépatiques, mésentériques supérieures et coeliaques; L'extension
vasculaire au pédicule mésentérique supérieur et à la veine porte est très
fréquente
• L'examen microscopique révèle le plus souvent un adénocarcinome ductal,
avec des formations glandulaires faites de cellules cylindriques
mucosécrétantes témoignant le plus souvent d'une lésion bien différenciée ;
plus rarement, la lésion est modérément ou peu différenciée  
Diagnostic
• L'association ictère, douleurs abdominales et
amaigrissement est très évocatrice
– douleurs intenses, siégeant dans l'épigastre ou
l'hypocondre gauche, transfixiantes, insomniantes,
irradiant très souvent en arrière, et à recrudescence
nocturne. Ces douleurs sont assez souvent
aggravées par le décubitus dorsal, l'alimentation, et
incomplètement soulagées par la position penchée en
avant ou le décubitus ventral. Les irradiations
postérieures sont parfois au premier plan
– L'ictère est de type rétentionnel, progressif, continu,
souvent initialement isolé, associé à des urines
foncées et des selles décolorées et volontiers
précédé dans le temps par un prurit
Diagnostic
• Il s’acompagne :-de signe de retention biliare:
prurit,généralisé, devenant atroce, entrainant
ll’insomnie; urine foncée, selles decolorées
patuses, mastic; bradycardie, xanthopsie,
xanthélasma
• Des troubles digestifs: anorexie parfois elective
pour les viandes et les graisses; lenteur de
digestion, nausées sialorrhées, ;de diarrhée:
selles molles, fetides , graisseuses
• Signes generaux: asthenie, paleur
amaigrissement
Diagnostic
• Signes physiques:
– L’hepatomegalie de cholestase: gros foie lisse
ferme indolore ou légèrement sensible à bord
antérier mousse , qui deborde le rebord costal
– La grose vésicule:qui suit les mouvements
respiratoirs
– Le reste de l’examen montre
Biologie
Signes non spécifiques
• il existe très souvent une cholestase ictérique, ou plus
rarement anictérique, liée à l'obstruction biliaire. Un
ictère peut également être en rapport avec la présence
de volumineuses métastases hépatiques.
• Il peut exister une anémie, soit de type inflammatoire,
soit par carence martiale en cas d'envahissement
duodénal.
• Une hyperglycémie est fréquente, une hypercalcémie
par lyse osseuse ou de mécanisme paranéoplasique
peut se rencontrer ainsi que des sécrétions hormonales
ectopiques (GH [« growth hormone »], ACTH [«
adrenocorticotrophic hormone »] notamment).
Biologie
Marqueurs tumoraux
• L'antigène carcinoembryonnaire (ACE) est
fréquemment élevé dans le sérum
• Le dosage sérique du Ca 19-9 a beaucoup été
étudié et semble plus utile . Le Ca 19-9 sérique
est supérieur à 37 U/l dans environ 83 %
• Malgré des résultats préliminaires prometteurs ,
les dosages d'ACE et de Ca 19-9 dans le suc
pancréatique ne semblent pas apporter de réel
bénéfice par rapport aux dosages sériques
Imagerie/échographie
• Elle peut mettre en évidence des signes directs ou indirects. Les signes
directs sont dominés par la présence d'une masse focale ou diffuse
présente dans près de 70 % des cas . L'aspect échotomographique le plus
fréquent est celui d'une masse hypoéchogène, homogène ou hétérogène,
assez bien limitée  . Les signes indirects sont particulièrement bien décelés
par l'échotomographie : dilatation du canal de Wirsung, de la voie biliaire
principale et des voies biliaires intrahépatiques. L'échotomographie permet
également de détecter les métastases hépatiques et les adénopathies
coeliomésentériques lorsque la taille de ces dernières dépasse 10 mm.
limites :
• - 10 à 25 % des cancers du pancréas ne sont pas décelables en
échotomographie,
• - interposition des gaz digestifs dans environ 15 à 20 % des cas ;
- les anomalies échotomographiques rencontrées , peuvent être indiscernables
de celles présentes en cas de pancréatite chronique .
Elle participe au minimum chez les patients ictériques au diagnostic de la
cause extra- ou intrahépatique de l'ictère
Imagerie/ Tomodensitométrie
• Elle présente sur l'échotomographie l'avantage de la visualisation
quasi constante du pancréas et est donc l'examen de référence .
Les modifications de volume et de contours sont les signes
morphologiques les plus importants. L'injection de produit de
contraste selon la technique de l'angioscanner visualise l'aspect
hypodense et souvent hétérogène de la tumeur  ;
– La présence d'une dilatation du canal de Wirsung ou des voies biliaires
doit inciter à faire une étude sériée de la tête du pancréas, même si les
coupes avant injection ne montrent pas d'anomalie  .
– L'atrophie parenchymateuse d'amont est fréquente et toujours partielle,
au contraire de l'atrophie de la pancréatite chronique ou de la
sénescence pancréatique.
– La sensibilité de la tomodensitométrie dans le diagnostic de tumeur
pancréatique est voisine de 90 %.
– La tomodensitométrie est essentielle à l'appréciation de l'extension
néoplasique, en particulier de l'atteinte des plans rétropéritonéaux et de
l'envahissement vasculaire, notamment mésentérique supérieur
Imagerie/ Echoendoscopie
• L'échoendoscopie a pris un essor considérable dans l'exploration de
la pathologie pancréatique.
• L'échoendoscopie permet la détection de petites tumeurs mesurant
moins de 20 mm de diamètre avec une sensibilité voisine de 90 %
alors qu'elle n'est que de 50 % pour la tomodensitométrie . Les
tumeurs apparaissent comme des masses plus ou moins bien
limitées, hypoéchogènes, parfois hétérogènes  . La présence de
signes échoendoscopiques indirects est importante : dilatation du
canal de Wirsung, diminution du diamètre de la voie biliaire
principale au contact d'une tumeur céphalique.
• L'échoendoscopie est également très performante dans le bilan
d'extension locorégionale et en particulier dans la recherche d'un
envahissement du tronc porte, des vaisseaux spléniques et des
vaisseaux mésentériques supérieurs, de métastases ganglionnaires
dont on précise toujours la taille, l'échogénicité et les limites, ainsi
que d'un envahissement de la paroi gastrique
Imagerie/ Cholangio pancréat
rétrograde endoscopique
• La cholangiopancréatographie rétrograde endoscopique (CPRE) est une
des méthodes d'imagerie les plus performantes dans le diagnostic du
cancer du pancréas exocrine ; elle permet la réalisation simultanée de la
levée de l'obstruction biliaire par la pose d'une prothèse endobiliaire.
• Cinq aspects pancréatographiques peuvent être rencontrés :
– un arrêt complet du produit de contraste associé à une parenchymographie
homogène caractérise le type obstructif ;
– le type sténosant est responsable d'une sténose localisée, habituellement
irrégulière, du canal de Wirsung avec dilatation majeure des canaux en amont ;
– les autres types : kystique (flaque opaque hétérogène et irrégulière),
périphérique (lacune dans la parenchymographie) et lacunaire (dilatation
pseudokystique du canal de Wirsung) sont plus rares et ne représentent
qu'environ 5 % des cancers du pancréas  .
• Les aspects cholangiographiques sont essentiellement de trois types :
– sténose complète, sténose partielle avec dilatation d'amont ;
– refoulement de la voie biliaire principale  .
• La CPRE peut être l'occasion de réaliser simultanément des prélèvements
cytologiques et histologiques;
Imagerie
• Artériographie coeliomésentérique
– L'artériographie coeliomésentérique n'est plus utilisée actuellement dans un but
diagnostique. Son principal intérêt est de participer au bilan d'extension, en
particulier vasculaire
• Imagerie par résonance magnétique
– Les données publiées, en particulier sur les intérêts respectifs de la
tomodensitométrie et de l'imagerie par résonance magnétique, sont
contradictoires et encore préliminaires . Les critères diagnostiques de cancer du
pancréas sont identiques à ceux utilisés au cours de la tomodensitométrie.
L'imagerie par résonance magnétique détecte particulièrement bien l'extension
tumorale  . Il est possible que l'imagerie par résonance magnétique soit
supérieure à la tomodensitométrie et que l'amélioration de la technique permette
d'augmenter encore la sensibilité et la spécificité de la méthode  
• Ponction-biopsie pancréatique percutanée
– La ponction-biopsie pancréatique est la seule méthode permettant d'obtenir une
preuve histologique du diagnostic d'adénocarcinome pancréatique chez le
malade non opérable. Elle est le plus souvent guidée par la tomodensitométrie et
utilise des aiguilles fines de calibre inférieur à 1 mm. La principale complication
est le risque de survenue d'une pancréatite aiguë . Les complications
infectieuses ou hémorragiques sont beaucoup plus rares,
Bilan morphologique
• L'appréciation de la résécabilité d'un cancer du pancréas repose sur
l'échotomographie, la tomodensitométrie, l'échoendoscopie,
l'artériographie et la coelioscopie. L'imagerie par résonance
magnétique n'apporte pas d'élément supplémentaire par rapport
aux examens précédents  .
• L'ascite peut être décelée et éventuellement ponctionnée sous
échographie ou tomodensitométrie. En l'absence d'ascite, la
coelioscopie peut rechercher des nodules de carcinose péritonéale
 . Les métastases hépatiques sont difficiles à détecter lorsqu'elles
sont de petite taille et lorsqu'il existe une dilatation des voies
biliaires intrahépatiques. La sensibilité de l'échographie et de la
tomodensitométrie sont superposables (50 à 70 %).
• Les métastases ganglionnaires sont actuellement décelées par
l'échoendoscopie avec une sensibilité d'environ 70 %  .
• L'extension vasculaire peut être appréciée par la
tomodensitométrie, l'artériographie coeliomésentérique et
l'échoendoscopie
Traitement
Traitement/but
• Préserver le pronostic vital
Traitement
• Tumeurs résécables. La résécabilité ne peut être
affirmée qu'au terme d'une exploration complète de la
cavité abdominale et d'une dissection du pédicule
mésentérique supérieur et du pédicule hépatique
• Tumeurs non résécables en peropératoire . Malgré les
progrès des examens d'imagerie, la non-résécabilité d'un
cancer de la tête du pancréas n'est parfois affirmée que
lors de l'intervention. Le geste chirurgical associe alors :-
une dérivation systématique des voies biliaires, même
en l'absence de prurit ; - un geste antalgique par
alcoolisation du plexus coeliaque ; - une dérivation
digestive. Ce dernier geste est facultatif en cas de
diffusion métastatique si la tumeur est à distance du
duodénum.
Traitement médical

Traitement de l'ictère

• L'ictère peut également être traité médicalement par mise en place


endoscopique ou transpariétale d'une endoprothèse biliaire. . Il est
donc admis que la voie endoscopique doit être tentée d'abord, et
que ce n'est qu'en cas d'échec que la voie transpariétale doit être
proposée . Les taux de succès de ces méthodes de drainage biliaire
varient entre 60 et 80 % .
• L'angiocholite est la plus fréquente des complications de ces deux
méthodes et survient dans environ 10 % des cas  .
• Le principal avantage du drainage endoscopique par rapport à un
drainage par voie chirurgicale est sa moindre mortalité ; cet
avantage est contrebalancé par un risque non négligeable
d'obstruction secondaire de la prothèse, survenant habituellement
dans les 3 à 6 mois, et imposant un changement de prothèse,
Traitement médical

• Traitement des douleurs


– les douleurs abdominales surviennent à un moment ou à un autre de l'évolution
de la maladie dans la quasi-totalité des cas. La distension de l'arbre biliaire, et
notamment de la vésicule, peut être responsable de douleurs importantes,
améliorées dans environ 20 % des cas par un geste de dérivation biliaire
chirurgicale ou endoscopique
– L'utilisation des antalgiques mineurs permet parfois de contrôler efficacement les
douleurs, au moins dans un premier temps. . On est alors très souvent
rapidement contraint d'employer les antalgiques majeurs, essentiellement la
morphine, .
– La radiothérapie externe est efficace sur les douleurs dans environ 50 % des cas
 . Cette technique a l'inconvénient de nécessiter des séances itératives chez
des malades souvent asthéniques qui ne supportent pas toujours bien les
déplacements répétés vers le centre de radiothérapie,
– L'alcoolisation coeliaque par voie transcutanée apparaît donc comme une
alternative de choix à la radiothérapie chez ce type de malades . Elle consiste en
l'injection, sous contrôle tomodensitométrique, d'alcool absolu dans la région
coeliaque. entraînant une disparition ou une diminution des douleurs qui est
immédiate et liée à la neurolyse chimique induite par l'alcool injecté.
– La prise en charge psychologique du malade et de son entourage est également
essentielle et doit toujours être associée au traitement des douleurs.
Traitement chirurgical
• L'exérèse chirurgicale est, lorsqu'elle est possible, le seul traitement
qui permet d'espérer une guérison dans le cancer du pancréas
exocrine. La survie à 5 ans après exérèse est comprise entre 5 et
25 % et reste nulle après tout autre traitement . Cependant, la
chirurgie n'a le plus souvent qu'un but palliatif car la résection n'est
possible que dans 8 à 32 % des cas . La chirurgie palliative permet
d'améliorer le confort des malades soit en dérivant les organes de
voisinage (voie biliaire et tube digestif haut) envahis par la tumeur,
soit en traitant des douleurs intenses
• Le taux de résécabilité des cancers de la tête du pancréas varie
entre 15 et 32 % . Les variations du taux de résécabilité rapportées
dans la littérature sont fonction de l'expérience et de l' « agressivité
» de l'équipe chirurgicale, du terrain, et de l'extension locorégionale.
• Le taux de mortalité des interventions d'exérèse du pancréas
céphalique est longtemps resté proche de 10 %,
Traitement chirurgical
• Duodénopancréatectomie céphalique Description,
complications immédiates et survie à distance.
• La duodénopancréatectomie céphalique (DPC) est une
pancréatectomie droite avec section de l'isthme
pancréatique en avant de l'axe mésentéricoportal, une
résection gastrique distale, du pylore, du duodénum, de
l'angle duodénojéjunal et de la partie basse de la voie
biliaire principale. Pour le rétablissement de la continuité,
le montage le plus souvent réalisé est celui de Child qui
consiste à anastomoser le jéjunum à la tranche
pancréatique, puis à la voie biliaire et enfin à l'estomac.
• La mortalité de cette intervention est actuellement
inférieure à 5 % et parfois nulle
Traitement chirurgical
• Duodénopancréatectomie totale et régionale
– Pour améliorer le pronostic après DPC en diminuant le risque de
récidive locorégionale, plusieurs auteurs ont proposé des exérèses
élargies.

• Pancréatectomie totale Il s'agit d'une duodénopancréatectomie


totale et le rétablissement de la continuité utilise la deuxième anse
jéjunale anastomosée à la voie biliaire principale et à l'estomac.
Cette intervention est justifiée sur le plan théorique par :
- l'existence dans 32 à 36 % des cas de foyers carcinomateux
multiples sur les pièces de pancréatectomies totales ;
- une augmentation du taux de résécabilité autorisée par la
totalisation de la pancréatectomie ; ce taux peut ainsi être doublé
par rapport à celui autorisé par une DPC  ;
- la suppression du risque de fistule pancréatique.
Traitement chirurgical
• Pancréatectomie régionale . Ces exérèses se
caractérisent par des exérèses cellulolymphatiques
étendues et par une résection éventuelle de l'axe
veineux mésentéricoporte, de l'artère mésentérique
supérieure, ou de l'artère hépatique  . L'exérèse
pancréatique peut être céphalique ou totale . L'intérêt
carcinologique de cette technique a été suggéré pour les
tumeurs de petite taille avec envahissement
ganglionnaire absent ou limité aux ganglions
péripancréatiques, pour lesquelles une exérèse
régionale permettrait un taux de survie à 5 ans d'environ
30 % alors que ce taux est d'environ 10 % après exérèse
non élargie .
Traitement chirurgical
• Le traitement palliatif a pour but de supprimer l'ictère et
les douleurs. La mortalité et la morbidité associées à la
chirurgie palliative, qui sont respectivement d'environ 15
et 30 % même dans les séries les plus récentes, ont
justifié le développement des traitements endoscopiques
et percutanés . Ces méthodes moins agressives
semblent particulièrement indiquées chez les malades
ayant une maladie métastatique en raison de leur faible
espérance de vie. En cas de sténose duodénale ou
duodénojéjunale isolée, une anastomose gastrojéjunale
est indiquée . Le drainage des voies biliaires peut être
assuré par une intubation ou par une dérivation
chirurgicale.
Traitement chirurgical
• Des douleurs invalidantes sont plus fréquentes et
correspondent à un envahissement des voies de la
sensibilité pancréatique : plexus coeliaque et ses voies
afférentes (nerfs péripancréatiques) ou efférentes (nerfs
splanchniques). L'interruption des voies sensitives
pancréatiques par une neurotomie ou par une neurolyse
traite ces douleurs et pourrait augmenter la durée de la
survie en améliorant l'autonomie des malades  . Une
neurotomie peut être réalisée par splanchnicectomie ou
par résection du plexus coeliaque, ces deux gestes
pouvant entraîner des complications spécifiques dans 6
à 9 % des cas . L'alcoolisation du plexus coeliaque
réalise une neurolyse sans risque d'effet secondaire
Autres traitements
• La radiothérapie externe: effet antalgique
• La chimiothérapie
– L’association RADIOT+ CHIMIOT semble plus
efficace
Indications
• Tumeur inf à 4 cm: DPC
• Multifocalité
+diabète insulino dependant, envahissement
tranches , suites DPC difficiles →
panréatectomie totale
• Tumeur sup à 4 cm →derivation
biliodigestive et gastro jéjunale
• Métastases et tares → CI chirurgical;
autres methodes palliatives
Conclusion

• Le traitement du cancer du pancréas exocrine reste très décevant. En l'état


actuel des connaissances, seul un traitement chirurgical est capable de
donner un espoir significatif de survie et ce d'autant plus qu'actuellement la
chirurgie curative de l'adénocarcinome pancréatique est mieux maîtrisée et
la mortalité opératoire peut désormais être considérée comme faible. Cette
chirurgie reste toutefois associée à une morbidité importante. La survie à
long terme après résection s'est légèrement améliorée au cours des dix
dernières années. Les indications de la chirurgie palliative ont nettement
diminué et les techniques endoscopiques, et à un moindre degré les
techniques transcutanées, ont pris une grande place dans la prise en
charge de cette pathologie.
• Une sensible amélioration du pronostic nécessitera la mise en oeuvre de
traitements néoadjuvants efficaces. Les nombreux essais thérapeutiques
actuellement en cours permettront peut-être d'améliorer le pronostic de
cette affection qui reste redoutable.

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