Critique de L'imaginaire
Critique de L'imaginaire
Critique de L'imaginaire
Plan
Introduction
Définition
Histoire
Imagination
La construction de l’imaginaire
Conclusion
Introduction
Les littératures de l'imaginaire sont un ensemble de styles littéraires ayant pour
point commun de faire évoluer le récit dans un univers physique et social
entièrement construit par leur auteur. La science-fiction, le fantastique et la
fantasy (ou le merveilleux) sont généralement reconnus comme les trois
principales branches de la littérature de l'imaginaire.
Définition:
01 Le feu
La Psychanalyse du feu.
02 L’eau
L'Eau et les rêves : Essai sur
l'imagination de la matière
03 L’air
L'Air et les Songes : Essai sur
l'imagination du mouvement 04 La terre
La Terre et les Rêveries du repos
Le feu
Cet élément est présenté dans son ouvrage sous deux approches:
1. L’approche scientifique: le feu est un processus chimique et
physique.
2. L’approche imaginaire: le feu personnifié, Bachelard place le
feu entre le bien et le mal. « Parmi tous les phénomènes, il est
vraiment le seul qui puisse recevoir aussi nettement les deux
valorisations contraires: le bien et le mal. Il brille au Paradis,
il brûle à l’Enfer. Il est douceur et torture. Il est cuisine et
apocalypse. »
Le feu
Pour le feu Bachelard se réfère à :
• Héraclite:
« On ne peut descendre deux fois dans le même fleuve » : illustre le
mouvement incessant, le devenir perpétuel.
• Werther de Goethe :
il se suicide pour un amour impossible
L’eau
Pour l’eau, Bachelard évoque dans son ouvrage plusieurs images dont on cite:
1. Des images qui "matérialisent mal", les eaux claires, brillantes, qui donnent naissance à
des images fugitives et faciles.
2. les eaux dormantes, en utilisant particulièrement les passages de l’œuvre de Poe où
revient le thème, chez lui obsessionnel, de l’eau lourde, de l’eau de mort.
3. Dans les "eaux composées", Bachelard traite de l’équilibre des liqueurs, de l’eau qui
brûle, de l’eau pénétrée par la nuit, de la terre imbibée d’eau.
4. l’eau comme nourrissants, abreuvant et souligne leur caractère maternel, féminin.
5. L’eau est aussi lustrale, moyen de purification ; il existe une "morale de l’eau".
6. Deux chapitres, consacrés à la "suprématie de l’eau douce" et à l’"eau violente",
précèdent la conclusion qui évoque l’eau murmurante, l’eau qui parle.
L’air
La psychologie de Bachelard de l'air s'inspire de la métaphysique bergsonienne de la mobilité.
notamment lorsque Bachelard a caractérisé l'air comme la coïncidence mouvante de l'être
intime ( l’être du rêveur- poète) avec l'Être tout entier( l'être cosmique: le monde est lui
même" voyage", et le rêveur voyage avec le monde, non dans le monde: la fusion aérienne
n'est pas la consumation brûlante de l'être que l'on trouve dans la poésie marquée par l'élément
igné. Bachelard a classé Rainer Marua Rilke parmi les poètes aériens. Pour l'air Bachelard a
consacré un long passage à Nietzsche dans l'Air et les Songes. Il s'intéresse ainsi à
l‘esthétique ( le cas Wagner) et à la production poétique (le Gai savoir et il a aussi parlé de
Zarathoustra entre autres ) de Nietzsche. Bachelard déclare que " Nietzsche est le type même
du poète vertical, du poète de sommets, du poète ascensionnel", il considère l‘esthétique
Nietzschienne comme quelque chose de légèreté, notamment dans les arts
rythmiques( musique, poésie....) contre la " lourdeur névrotique) de Wagner. Bachelard a
analysé aussi, dans le même œuvre, les poètes marqués par la Sylphide que sont : Shelly
Balzac Rilke
La terre:
Gaston Bachelard analyse l'imaginaire de la terre dans deux ouvrages: la
terre et les rêveries de la volonté et la terre et les rêveries de repos.
Bachelard était un terrien, éloigné de la mer" j'avais presque trente ans
quand j'ai vu l'Océan pour la première fois" écrit- il au début de l'Eau sur
les rêves. Bachelard reste avant tout un homme de terroir, aimant les
longues randonnées avec ses amis. Il aime sentie cette terre, en apprécier
la chair et les vins. De Voigny où il a habité et où sa fille Suzanne est née.
il se rendait à Bar- sur- Aube à pied, par les collines.
Conclusion: