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Appendicite Aigue

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APPENDICITE AIGUE

Présentée par
Dr Sidibé Mohammad

HOPITAL PREFECTORAL DE KEROUANE


CONNAISSANCE DE LA MALADIE
Plan d’exposé
I/Généralités :
Définition

Rappel anatomo-pathologique
II/Etude sémiologique :
A/ Forme typique :
1/ Les signes fonctionnels
2/ Les signes généraux
3/ Les signes physiques
4/ Les examens complémentaires :
Biologie Radiologie
B/Formes atypiques
III/Diagnostic positif
IV/Diagnostic différentiel
V/L’évolution
VI/ Traitement
Généralités
Généralités

• DEFINITION : L’appendicite aigue est une inflammation aigue de l’appendice suite à

son obstruction (par une hyperplasie lymphoïde, stercolithe, parasite…) C’est une

urgence chirurgicale viscérale rare avant 3 ans avec un pic de fréquence entre 10 et

30 ans. Son diagnostic est essentiellement clinique mais l’apport de certains

examens radiologiques au diagnostic est précieux pour limiter les appendicectomies

inutiles.
Rappel anatomopathologique 1/2
• L'appendice est un diverticule vermiculaire naturel du cæcum, situé à 2,5 cm en

dessous de la valvule iléo-cæcale. Sa position intra-abdominale est variable selon

la position du cæcum, rétro-caecale (25%), intra-pelvienne (5%), méso-cœliaque

(1%), sous hépatique… L'appendice contient de nombreux follicules lymphoïdes

qui s'atrophient avec l'âge. L'appendicite est due au développement intra-luminal

de l'infection en amont d’une obstruction.


Rappel anatomopathologique 2/2
• L’appendicite évolue en quatre stades :

-Stade I : Appendicite catarrhale : l’appendice est congestif œdématié : Inflammation initiale.

-Stade II : Appendicite phlegmoneuse : la progression de l’inflammation entraine

l'apparition de pus dans la lumière appendiculaire.

- Stade III : Appendicite gangrenée : l'altération de la

vascularisation pariétale entraine une nécrose puis une gangrène de l’appendice

- Stade IV : Appendicite

perforée : Perforation responsable de péritonite localisée qui peut se généraliser secondairement. Il n'existe

aucun parallélisme entre la gravité des lésions anatomo-pathologiques et la gravité du tableau clinique.
II/ ETUDE SEMIOLOGIQUE
• A/ LA FORME TYPIQUE :

1/Les signes fonctionnels : examen d’un patient

- LA DOULEUR ABDOMINALE : La douleur de la fosse iliaque droite (FID):

d’installation brutale ou en quelques heures, spontanée, persistante, lancinante, parfois elle

débute dans la région péri-ombilicale et s'accentue lors des mouvements.

- Les nausées sont constantes avec parfois des

vomissements ou un refus alimentaire (enfant - Les troubles du transit : constipation ou parfois

diarrhées.
• 2 /Les signes généraux : - La fièvre entre 38-38,5°C avec sensation de malaise générale. - La

tachycardie avec accélération du pouls et une langue saburrale.

3 /Les signes physiques :

Temps essentiel d’examen à répéter de préférence par le même praticien chez un malade

rassuré, les cuisses fléchies

a/ À L’inspection : la FID respire moins bien, rechercher une cicatrice

d’appendicectomie. b /La

palpation de l’abdomen : en commençant à distance de la région douloureuse : la fosse iliaque

gauche et en remontant le long du cadre colique - Douleur provoquée de la FID parfois très

localisée au niveau du point appendiculaire : Point de Mac BURNEY situé au 1/3 externe de la
• - Signe de BLUMBERG : apparition d’une douleur vive à la décompression de la fosse iliaque droite : on

appuie profondément avec les doigts puis on relâche brusquement (irritation péritonéale).

- Le signe de ROVSING :

obtenu en déprimant profondément un point de la fosse iliaque gauche symétrique au Mac Burney :

une douleur vive apparait au point appendiculaire. - Signe de Lapinski

ou Signe de Meltzer : l'examinateur appuie légèrement sur le point de Mac Burney du patient et lui

demande de décoller le talon du plan du lit sans fléchir le genou (contact de l’appendice avec le psoas),

dans l'appendicite : le signe est négatif à gauche et positif à droite.


• - Le Psoїtis : L’attitude en psoïtis (flexion de la cuisse sur le bassin, d’extension

douloureuse) signe une irritation pariétale postérieure. - Une défense pariétale

localisée

• c/ Le toucher rectal : recherche une douleur au niveau du douglas en haut et à

droite, rarement effectué chez l’enfant car d’interprétation difficile.


EXAMENS COMPLEMENTAIRES

• a/Biologie :

• La FNS : hyperleucocytose modérée n'est pas constante.

La CRP augmentée (> 8 mg).

• ß HCG systématique chez la femme en âge de procréer.


• b/ Imagerie :

Confirme le diagnostic ou oriente vers une autre pathologie (gynécologique, urinaire…).

ASP : pas

d’intérêt pour le diagnostic peut retrouver quelques niveaux hydro-aériques en regard de la FID.

Echographie abdominale : montre un épaississement de la paroi ou un abcès appendiculaire.

Le scanner abdominal : Epaississement appendiculaire avec

infiltration de la graisse péri-appendiculaire et permet d’infirmer le diagnostic en cas de doute.


• B/ FORME ATYPIQUE :

1 /Selon le terrain :

a/chez la femme enceinte : les signes sont identiques mais

transposés en haut et en arrière, dans le flanc, en raison du volume utérin. Le tableau peut prendre initialement

l'allure d'une infection urinaire.

b/ chez le vieillard : les signes pariétaux sont moins francs, parfois absents, parfois remplacés par

un tableau sub-occlusif, pouvant s'accompagner de signes généraux graves.

2/Selon le stade évolutif de l’appendicite : cf rappel


• 3/Selon la topographie :

a/ appendicite rétro-cæcale : où les signes pariétaux sont moins francs, la douleur est

beaucoup plus lombaire.

b/ l'appendicite sous hépatique : pouvant simuler une cholécystite aiguë ou un

ulcère perforé. c/ appendicite pelvienne : évoquant une infection urinaire ou

gynécologique, mais avec des signes francs au toucher rectal.


• III/ LE DIAGNOSTIC POSITIF :

Le diagnostic d'une appendicite aiguë repose sur un faisceau d’argument : le

terrain (âge), la clinique, la biologie et les données radiologiques.


IV/ DIAGNOSTIC DIFFERENTIEL 1/2
• 1/la salpingite : s’accompagne d'une fièvre plus importante, d'une vive douleur à la mobilisation du

col utérin, alors que la douleur spontanée est plus diffuse;

2/Pathologie annexielle+++ : kyste ovarien avec signes de torsion ou torsion

testiculaire ; 3/la rupture

de grossesse extra-utérine : retard des règles, douleur pelvienne diffuse à début brutal, l’échographie

permet de trancher.
IV/ DIAGNOSTIC DIFFERENTIEL 2/2

• 4/les infections urinaires : pyélonéphrite : fièvre plus franche, frissons, présence

possible, cytobactériologie des urines positive.

5/ Autres pathologies

digestives : Gastro-entérite aigue, Adénolymphite mésentérique, maladies

inflammatoires intestinales Autres : Colique néphrétique (un calcul sur un cliché de

l'ASP), infections ORL L'échographie : élimine les affections gynécologiques ou

vésiculaires et urinaires.
V/ EVOLUTION/COMPLICATIONS
• V/ EVOLUTION : - Plastron

appendiculaire : qui associe un état infectieux persistant à des troubles du transit. Il s'agit d'une zone

empâtée perceptible à la palpation de l'abdomen et douloureuse qui traduit le + souvent la présence

d'une infection de la cavité péritonéale. L'évolution se fera vers la guérison ou vers l’abcès.

- Abcès

appendiculaire : les signes digestifs sont localisés à type de masse douloureuse, perçus aux touchers

pelviens avec des signe généraux et infectieux francs : Fièvre 39°, faciès altéré - Péritonite localisée

puis généralisée.
VI/ TRAITEMENT
• VI/ TRAITEMENT :

Chirurgical : -Appendicectomie par voie chirurgicale classique ou sous cœlioscopie.

- Un « plastron » peut nécessiter un drainage avec une antibiothérapie précédant l'acte opératoire.

Médical : Antibiothérapie avec surveillance stricte et recourir à la chirurgie si on note une mauvaise

évolution.
Merci pour votre aimable
attention!

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