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Salpingites

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Salpingites

PLAN
I/ INTRODUCTION
A/ DEFINITION
B/ ÉPIDÉMIOLOGIE
II/ SALPINGITE AIGUE NON SPECIFIQUE
A/ ETIOPATHOGENIE
B/ ETUDE CLINIQUE
FORME AIGUE TYPIQUE
FORMES CLINIQUES
C/ EVOLUTION
D/ SEQUELLES
E/ TRAITEMENT
F/ PREVENTION
CONCLUSION
INTRODUCTION
A- Définition
Une salpingite aiguë (SA) résulte
habituellement d’une contamination par
voie ascendante à partir d’une endocervicite
Sont des lésions inflammatoires, secondaires
à une infection des organes génitaux
internes, atteignent électivement la trompe
mais les organes voisins ovaires et trompes
sont rarement épargnés. La pelvipéritonite
représente l’évolution habituelle de toute
infection tubaire non traitée.
INTRODUCTION

B- Epidémiologie
En France : 100.000 jeunes femmes/an
Les adolescentes +++ risques 1/10 IST +
++
Diagnostic tardif  formes subaiguës sont
très fréquentes. Les séquelles restent de
ce fait au 1er plan : douleurs pelviennes,
stérilité, grossesse extra uterine (GEU)
LES SALPINGITES AIGUES NON
SPECIFIQUES

A- Etiopathogénie
 Les infections utero-annexielles d’origine
ascendantes, à partir du vagin ce qui explique la
fréquence en cas de port de stérilet.
 Germes responsables :
- Chlamydia
- Gonocoque de Neiser : 10 à 15 % des salpingites.
- Des bactéries pathogènes non sexuellement
transmises peuvent être retrouvées :
entérobactéries, streptocoques du groupe B,
entérocoques et anaérobies.
B- Etude clinique
1) forme aiguë typique
 SIGNES FONCTIONNELS
Douleur annexielle, leucorrhée, métrorragies et
fièvre.
La douleur, d’apparition brutale, avec des
exacerbations sur un fond continu. Elle est
retrouvée dans la région hypogastrique,
unilatérale ou bilatérale. Elle siège dans la région
Hypogastrique, avec irradiations diverses
associées à une dyspareunie.
La leucorrhée est toujours présente
Les métrorragies présentes une fois sur deux
La fièvre oscille entre 38 et 40,
Parfois : ténesmes, diarrhée, dysurie, rétention
d’urine
B- Etude clinique
1) forme aiguë typique

 Signes physiques
- L’examen clinique retrouve une défense
limitée à la région hypogastrique, sans
contracture.
- Spéculum : secrétions endocervicales
abondantes, louches, parfois purulentes.
- TV : utérus douloureux à la mobilisation,
annexes empâtées, parfois masse latéro
ou postero- utérine sensible au TR.
B- Etude clinique
1) forme aiguë typique
 Bilan paraclinique
a) Bilan biologique
NFS hyperleucocytose, VS ↑ tardivement
Hémoculture parfois +
Prélèvement avec écouvillon pour recherche
bactériologique et culture
Retrait du stérilet  mise en culture
Prélèvement du partenaire : l’urètre urines
sperme
une sérologie de C. trachomatis et un
dosage des ßHCG
B- Etude clinique
1) forme aiguë typique
b) L’échographie
Mise en évidence de modifications de
l'appareil génital, en particulier la présence
de masses annexielles hétérogènes
(collections liquidiennes).
c) Epreuve thérapeutique
d) La cœlioscopie
Triple intérêt (diagnostique, thérapeutique et
pronostique)
2) Formes cliniques
a- Formes subaiguës
Fréquentes +++ Chlamydia
Jeune patiente qui consulte pour une
symptomatologie atténuée.
SF :
Douleur sourde lancinante avec paroxysme,
Métrorragie fréquente, Leucorrhée, non spécifique
SG : Discret fébricule 37,5 – 38
SP : Abdomen souple parfois douloureux.
TV : empattement douloureux des culs de sac
latéraux parfois MLU.
2) Formes cliniques
Bilan :
- VS normale, GB ↑, PNN ↑, sérologie c +
- Echographie : Masse annexielle
hétérogène
- Cœlioscopie :
Pelvis visqueux, adhérences molles
Trompes inflammatoires
Nombreux kystes péritonéaux contenant un
liquide citrin
Association fréquente avec lésions
perihépatiques
2) Formes cliniques
b- Formes frustes
Douleur isolée, sans fièvre ni leucorrhée,
glaire propre.
c- Formes graves
Douleur brutale fièvre à 40, frissons,
gonocoque++, pelvipéritonite, défense
voire contracture, nausées,
vomissements, subocclusion.
d- Forme tumorale
Masse pelvienne évoquant une tumeur
ovarienne ou tubaire. L’infection dans ce
cas est décapitée par une antibiothérapie.
2) Formes cliniques
e- Forme selon le terrain
chez la femme ménopausée
Une masse annexielle évoquer un cancer de
l’ovaire ou de l’utérus.
chez la petite fille
Rare liée au gonocoque ou à une parasitose.
f- Forme selon le germe
. Gonocoque : forme aiguë à début brutal (bon PC)
. Chlamydia : lésions infracliniques et des séquelles.
. Mycoplasme : salpingite aiguë, peu grave,
2) Formes cliniques

g- Forme selon la localisation


- Abcès de l’ovaire
- Abcès du douglas
- Phlegmon du ligament large
traitement est médical 
antibiothérapie à large spectre.
- Endométrite aiguë
C- évolution
 Favorable : si traitement précoce et bien
conduit, disparition de la douleur, T°, SP en
quelques jours. La VS reste longtemps
accélérée  signe de surveillance.
 Complications des salpingites :
- Pyosalpinx
- Pelvipéritonite :
Péritonite localisée au pelvis, colmatée par les
anses et le sigmoïde.
- Péritonite généralisée
Contracture généralisée, il faut éliminer les
autres causes de la péritonite.
D- SEQUELLES
fréquents et font la gravité de l’infection utero
annexielle :
a/ Séquelles fonctionnelles
hydrosalpinx avec oblitération tubaire.
Agglutination des franges
Adhérences gênant le fonctionnement ovarien et la
captation ovulaire.
b/ GEU +++
C/ Algies pelviennes chroniques
Permanente ou cyclique (pré-menstruelle,
dysménorrhées secondaires, dyspareunie)
d/ Stérilité tubaire
D- SEQUELLES

e/ Salpingite chronique :
elle peut être chronique d’emblée ou
succéder à une salpingite aiguë.
Définie par l’existence de lésions
tubaires caractéristiques et souvent
d’une positivité des sérologies à CT.
Salpingite chronique
Clinique :
Interrogatoire :
ATCD de salpingite, douleur l’hypochondre droit.
SF : absent ou algies pelviennes Chroniques ±
intenses
Uni ou bilatérales, permanentes ou intermittentes.
SP :
Examen normal
Utérus peu mobile ou douloureux à la mobilisation
infiltration ou empâtement d’un CDS vaginal.
Paraclinique :
sérologie à CT svt +
Echo peu performante.
Cœlioscopie+++ → daiagnostc, prvt
(bactério, anapath), adhésiolyse.
Traitement :
Moyens :
→ ATB, AINS, Oestroprogestatif .
→ Chirurgie, adhesiolyse, plastie tubaire.
Traitement des salpingites aiguës

→ Curatif :
Urgences, thérapeutiques →
l’hospitalisation est nécessaire.
But :
Eradiquer le germe
Eviter le passage vers les
complications à court, moyen et
long terme.
Traitement des salpingites aiguës
 ATB à large spectre :
Amoxicilline 3-6g/j (IV) + Métronidazol 1,5l +
Aminoside 160mg/j
Augmentin 2-3g/l + Doxycycline 200mg/j
Augmentin 2-3g/l + ofloxacine 200 2/j
C3G+ Doxycycline + Métronidazole
Clindamycine + ofloxacine + Métronidazole
A démarrer par voie parentérale jusqu’à l’apyrexie puis
passer à la voie orale 10-15 j
AINS + corticoïde → pour éviter les adhérences
Les oestroprogestatifs sont recommandées pour mettre
au repos l’appareil génital.
IL ne faut pas oublier de traiter le partenaire
Traitement des salpingites aiguës

 La coeliochirurgie
 Surveillance post thérapeutique
Surveillance clinique (temprperature,
douleur) et paraclinique
Paraclinique → VS, NFS, CRP ,
serologie
Cœlioscopie de contrôle :Si évolution
n’est pas simple
Traitement des salpingites aiguës

 Préventif :
Préservatif si partenaire à risque
Traitement des infections génitales
basses.
Traitement et dépistage des
salpingites silencieuses.
Respecter les règles d’asepsie dans
les investigations endoutérines.
La prévention
La prévention des salpingites aigus 
traitement précoce des infections des
voies génitales basses, dépistage et
traitement des salpingites silencieuses.
 Traitement des infections des voies
génitales basses :
un traitement de 8j par un anti-chlamydien
type doxycycline 200mg/j.
Les gonococcies seront traitées le plus
souvent par un traitement minute.
 Traitement des salpingites
silencieuses
CONCLUSION

fréquence +++
IST
Aspects multiples, latents et trompeurs
Graves++
séquelles redoutables
Infertilité ou GEU,
Prévention de ces infections par une bonne
information du couple des risques et le
traitement des infections génitales basses
chez les 2 partenaires.

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