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Chap 2

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Statique des Fluides Chapitre 2

Chapitre 2 :
Statique des fluides

Objectifs
Au terme de ce chapitre, l’étudiant doit être capable :
- Démontrer la relation de l’hydrostatique ;
- Calculer la pression en tout point d’un fluide immobile ;
- Calculer les efforts exercés par un fluide au repos indéformable
sur une surface
;

- Déterminer le point application de la résultante des efforts exercés.


Statique des Fluides Chapitre 2

Dans ce chapitre, on étudie l’hydrostatique (la statique des fluides) qui s’occupe les
conditions d’équilibre des fluides au repos et l’interaction des fluides avec les surfaces et les
corps solides immergés, on notera que les forces de frottement qui sont dues essentiellement à
la viscosité ne se manifestent pas (pas d’écoulement) et l’étude reste valable pour les fluides
réel.
1. Notion sur les pressions
1. Définition de la pression
La pression est une grandeur scalaire, elle désigne la composante normale de la force par
unité de surface qu’exerce le fluide sur un élément de surface dS.
Soit un système fluide, c'est-à-dire un volume délimité par une surface fermée S.

Considérons 𝑑𝐹→ la force d’interaction au niveau


de la surface élémentaire dS.
On peut toujours décomposer 𝑑𝐹en
→ deux

composantes:

- une composante 𝑑𝐹→ tangentielle à dS;


𝑇

- une composante 𝑑𝐹→ normale à dS.


𝑁

La force tangentielle 𝑑𝐹→𝑇 n’apparaît qu'en dynamique des fluides visqueux : Elle
correspond aux frottements visqueux des couches fluides en mouvement les unes par rapport
aux autres et par rapport à la paroi de la conduite.

La force normale 𝑑𝐹→𝑁 est la force de pression élémentaire, elle s’exprime par :

𝑑𝐹→𝑁 = −𝑃. 𝑑𝑆. 𝑛̅→


Avec; dS : Elément de surface
𝑛̅→ : Vecteur unitaire en M de la norme extérieur à la surface.

D’où la𝑑𝐹 → : Composante : 𝑃 = exercée


𝑑
𝑁
pression est donnée par l’expression
normale suivante
de la force élémentaire sur l’élément de
surface dS. ǁ𝑑𝐹→𝑁𝑆

𝑃 système
ǁ
2.1.2 Unité pression
Dans le : La pression en M (Pascal).
international (SI), une pression s’exprime en Newton par mètre carré
(N/m²), également appelé Pascal (Pa). Cette unité est la seule qui a une valeur légale, et
la seule utilisée avec rigueur par la communauté scientifique.
Statique des Fluides Chapitre 2

Autres unités de pression :


On rencontre aussi des unités de pression anciennes (mais encore utilisées parfois), ou
d’usage particulier à certaines disciplines :
- Le bar, vaut 105 Pa=100 kPa
- L’atmosphère (atm), vaut environ 1 bar : 1 atm = 1.01325 bar = 101.325 kPa
- Le mètre de colonne d’eau (mCE), égal à la pression qui règne sous un mètre d’eau sous
gravité terrestre, vaut 9810 Pa
- Le millimètre de mercure (mmHg), vaut 133 Pa
2.1.3 Pression absolue et pression relative
 La pression absolue est la pression réelle mesurée par rapport au vide absolu (c'est- à-
dire l'absence totale de matière). Elle est toujours positive.
 La pression relative se définit par rapport à la pression atmosphérique existant au
moment de la mesure: cette pression peut donc prendre une valeur positive si la pression
est supérieure à la pression atmosphérique ou une valeur négative si la pression est
inférieure à la pression atmosphérique.

𝑃𝑟𝑒𝑙𝑎𝑡𝑖𝑣𝑒 = 𝑃𝑎𝑏𝑠𝑜𝑙𝑢𝑒 − 𝑃𝑎𝑡𝑚𝑜𝑠𝑝ℎé𝑟𝑖𝑞𝑢𝑒

2.1.4 Pression en un point d’un fluide


Dans un fluide en équilibre la pression est indépendante de la direction, pour montrer cela,
on prend un élément du liquide à une profondeur quelconque d’un réservoir plein de liquide
ouvert à l’atmosphère.
Considérons un volume de fluide élémentaire de forme cylindrique. L’élément de fluide se
trouve dans un fluide au repos (à l’équilibre). Le cylindre de fluide est centré sur l’axe Ox.
Une seule de ses bases est orthogonales a l’axe Ox, l’autre fait un angle, avec l’axe
(l’orientation de la surface est repérée grâce a la normale).

Le bilan des forces extérieures appliquées sur l’élément de fluide cylindrique est :
- Poids de l’élément fluide ;
- Forces de pression sur la paroi latérale de cylindre ;
Ces deux forces existent mais sont orthogonales à Ox donc leur projection est égale à 0. On
ne les compte pas.
Statique des Fluides Chapitre 2

- Forces de pression sur les surfaces dS1 et dS2 :

𝑑𝐹→1 = −𝑃1. 𝑑𝑆1. 𝑛̅→1

𝑑𝐹→2 = −𝑃2. 𝑑𝑆2. 𝑛̅→2

Appliquons le principe fondamental de la statique (∑ 𝐹→𝑒𝑥𝑡 = ̅0→) à l’élément


fluide cylindrique, en projection sur l’axe Ox, on obtient :

ǁ𝑑𝐹→1ǁ𝑐𝑜𝑠𝛼 − ǁ𝑑𝐹→2ǁ = 0 (𝑝𝑟𝑜j𝑒𝑐𝑡𝑖𝑜𝑛 𝑠𝑢𝑟 𝑙′𝑎𝑥𝑒(𝑂𝑥))

𝑃1. 𝑑𝑆1. 𝑐𝑜𝑠𝛼 − 𝑃2. 𝑑𝑆2 = 0


Comme les surfaces dS1 et dS2 sont liées par : 𝑑𝑆1. 𝑐𝑜𝑠𝛼 = 𝑑𝑆2
On en déduit alors : 𝑃1
= 𝑃2. On conclure que :
- La pression P exercée sur une surface est indépendante de l’orientation de la surface
considérée.
- La pression est la même en tout point d’un même plan horizontal d’un fluide en équilibre
(surface isobare).
2.2 Loi fondamentale de statique des fluides
Dans le champ de pesanteur, on considère une tranche de fluide mince à l'altitude z,
d'épaisseur dz et de section unité S en équilibre dans un référentiel R lié au sol supposé
galiléen. L'axe des z est vertical ascendant.

L’équilibre de cette tranche est obtenu en faisant le bilan des forces extérieures exercées sur
cette tranche :
 Les forces de surface, la pression agit sur la face supérieure et inférieure de l’élément.
Ces forces s’écrivent de la façon suivante :
- Force de pression sur la surface inférieure :

𝐹→(𝑧) = 𝑃(𝑧). 𝑆. 𝑘̅→


- Force de pression sur la surface supérieure :

𝐹→(𝑧 + 𝑑𝑧) = −𝑃(𝑧 + 𝑑𝑧). 𝑆. 𝑘̅→


Statique des Fluides Chapitre 2

- Les forces de viscosité et de turbulence n’existent pas puisqu’il n’y a pas de vitesse
relative entre les particules de fluide.
 Les forces de volume : il n’en existe qu’une seule la force de pesanteur. Elle s’écrit de la

façon suivante : 𝐹→ = −𝑚. 𝑔. 𝑘̅→ = −𝜌. 𝑔. 𝑆. 𝑑𝑧. 𝑘̅→


Les forces d’inertie n’existent pas puisque le fluide est au repos (vitesse nulle).
L’écriture du principe fondamental de la dynamique conduit à :

𝑃(𝑧 + 𝑑𝑧) − 𝑃(𝑧) + 𝜌. 𝑔. 𝑑𝑧 = 0

Si on pose :𝑃(𝑧 + 𝑑𝑧) − 𝑃(𝑧) = 𝑑𝑃, On en déduit que :


𝑑𝑃 = −𝜌. 𝑔. 𝑑𝑧
Pour obtenir la déférence de pression entre deux points M1 à la hauteur Z1 et M2 à la hauteur
2
Z2, il suffit d’intégrer l’équation fondamentale de la statique des fluides :
2
∫ 𝑑𝑃 = −𝜌. 𝑔.
On obtient : ∫ 𝑑𝑧
𝑃21
+ 𝑧2 = 𝑃1
+1𝑧1
Ou bien :
𝜌.g 𝜌.g

𝑃2 − 𝑃1 = 𝜌. 𝑔. (𝑧1 −
Conclusion :

𝑧2)
Pour tout point i quelconque, dans un liquide au repos, définie par son altitude Zi par à

𝜌.
𝑃𝑖
+ 𝑧𝑖 =
𝐶
rapport à un plan de référence, on a :
𝑠𝑡𝑒 g
C’est la relation fondamentale de la statique des fluides. Elle est encore appelée le principe
de l’hydrostatique.
NB : L’équation générale de l’hydrostatique peut s’écrire en pression absolue ou en pression
effective si P1 est effective alors P2 est effective, si P1 est absolue alors P2 est absolue.
1. Conséquences et applications du principe de l’hydrostatique
Comme conséquences immédiates de cette équation, on tire les propositions suivantes:
1. Surface de niveau : surface isobare
Une surface isobare est telle que la pression soit identique en chacun de ses points.
Considérons deux points M et M′ très voisins dans un même fluide, et soit 𝑑𝑃𝑀→𝑀′
la
variation de pression quand on va de M à M′. Cette variation de pression est très petite car
les deux points sont très voisins.
Statique des Fluides Chapitre 2

Si M et M′ sont sur une surface isobare, alors la variation de pression quand on va de l’un à
l’autre est nulle par définition. Dans le cas d’un fluide au repos dans le seul champ de
pesanteur, l’équation locale de la statique des fluides implique alors :

𝑑𝑃𝑀→𝑀′ = 0 ⇒ 𝜌. 𝑔. 𝑑𝑧𝑀→𝑀′ = 0 ⇒ 𝑑𝑧𝑀→𝑀′ = 0


Ce qui revient à dire que M et M′ sont à la même altitude. Dans un fluide au repos dans le
seul champ de pesanteur, les surfaces isobares sont des plans horizontaux. En d’autres termes,
en deux points à la même altitude dans un même fluide, la pression est la même ; c’est le cas
des points sur une horizontale dans les dispositifs à gauche et au centre ci-dessous.

Dans le dispositif à droite, qui comporte deux liquides différents, il y a égalité des pressions
sur une horizontale au sein d’un même fluide (P(M) = P(M′)), mais pas dans deux fluides
différents (P(N) ≠ P(N′)).
2.2.1.2 Pression pour des fluides non miscibles superposés
On considère deux fluides (I) et (II) non miscibles (ex. eau et huile), de masse
volumique
𝜌1 et 𝜌2, dans un même récipient et soient deux points A et B de la surface de
séparation supposée (par l’absurde) non horizontale :

dans le fluide I, 𝑃𝐵 − 𝑃𝐴 = 𝜌1. 𝑔. ℎ


} ⇒ 𝜌1. 𝑔. ℎ =

dans le fluide II, 𝑃𝐵 − 𝑃𝐴 = 𝜌2. 𝑔. ℎ


𝜌2. 𝑔. ℎ

⇒ 𝑔. ℎ. (𝜌1 − 𝜌2)

= 0 Or g ≠ 0 et (𝜌1 − 𝜌2) G 0 donc : h = 0


Conclusion (puisque h=o) :
La surface de séparation de deux liquides non miscibles au
repos est horizontale. Et puisque 𝜌1 − 𝜌2 > 0  𝜌1 > 𝜌2
Et par la suite le fluide (II) le plus lourd est en dessous.
Statique des Fluides Chapitre 2

2. Instruments de mesure de la pression


1. Baromètre de Torricelli (Manomètre à mercure)
Le baromètre ne sert qu’à mesurer la pression atmosphérique. Le premier baromètre a été
inventé par l’italien Evangelista Torricelli en 1644. Il remplit de mercure un tube de verre
d’un mètre de long, ferme à une extrémité. Il le retourne et le plonge dans une cuvette remplie
de mercure. Il constate alors que le niveau de mercure dans le tube s’abaisse, laissant un
espace de vide au-dessus de lui. Il vient de découvrir la pression atmosphérique.
La Patm est obtenue en mesurant la hauteur h de Hg : h = 76
cm Principe de la statique entre A et B :
PA+ m g zA = PB+ m g zB Patm= Pvide + m g (zA - zB)
 Patm = Pvide + m g h
 Patm = 0 + 13600 * 9.8* 0.76
 Patm= 101292 Pa
Au niveau de la mer : Patm=1 atm=1,0133.105 Pa, soit 762
mm de Hg.
2. Le tube manométrique simple ou piézomètre
Le piézomètre est l’instrument de mesure de la
pression le plus simple, c’est un tube
raccorde au point où on veut déterminer la pression. C’est un dispositif utilise
uniquement pour la mesure des pressions des Liquides et
non les gaz.
Soit B un point d’un liquide en équilibre dont
on veut mesurer la pression.
La pression en B est donnée par :

PBA =etPA P+B  sont


P g h2 appelées « Pressions Manométriques » et h est appelé
2 « Hauteur
Manométrique ».
2.2.2.3 Le tube manométrique en forme de « U »
Il s’agit d’un dispositif utilise pour la mesure des pressions dans les liquides et les gaz.
Soit un réservoir contenant un liquide (1) de masse volumique 1, un tube en U est relié à
celui-ci contenant un liquide (2) (appelé liquide manométrique) de masse volumique m.
Statique des Fluides Chapitre 2

Déterminer la pression effective en A ?


Principe de la statique entre A et B :
PA+ 1 g zA = PB+ 1 g zBPA = PB - 1
g h1
Principe de la statique entre B et C :
PB+ m g zB = PC+ m g zCPB = PC +
m g h2
et PC = Patm PA = Patm + m g h2 - 1 g
h1
Si le fluide (1) est un gaz, sa densité
est négligeable devant celle du liquide
manométrique.
2.2.2.4 Le manomètre différentiel
C’est un tube raccorde entre deux point ou en veut déterminer la différence de pression ou
hauteur piézométrique, il peut être à un seul liquide avec valve d’entrer d’air, ou a deux
liquides.
Exemple : Un manomètre différentiel est
fixé entre deux sections A et B d’un tuyau
horizontal où s’écoule de l’eau. La
dénivellation du mercure dans le manomètre
est h, le niveau le plus proche de A étant le
plus bas.
Déterminer la différence de pression entre les sections A et B ?
Principe de la statique entre A et C :
PA+  g zA = PC+  g zCPA = PC +  g y
Principe de la statique entre C et D :
PC+ m g zC = PD+ m g zDPC = PD + m g h
Principe de la statique entre D et B :
PD+  g zD = PB+  g zBPD = PB -  g (h+y)
Donc : PA - PB = g h (m-)
2.3 Théorème de Pascal : transmission de pression
Le théorème de Pascal s’énonce comme suit : dans un fluide
incompressible en équilibre,
toute variation de pression en un point entraîne la même variation de pression en tout
autre point. Cette loi a des applications extrêmement importantes en hydraulique.
Soient deux points A et B (fixes) du fluide, fluide incompressible: On a 𝑃𝐵 − 𝑃𝐴 = 𝜌. 𝑔.

Et puisque g est considérée constante, donc la différence de pression ne dépend que de
la différence d’altitude (h), qui demeure constante, donc : toute variation de pression en A
Statique des Fluides Chapitre 2

Si : A subit une variation de pression 𝑑𝑃: 𝑃𝐴 → 𝑃𝐴 + 𝑑𝑃


Donc, B subit la même variance de pression : 𝑃𝐵 →
𝑃𝐵 + 𝑑𝑃
Exemples d’applications: Vérin hydraulique, Frein de
voiture, …..
2.3.1 Application : Vérin hydraulique
Un vérin hydraulique est basé sur le fait qu’un liquide au repos transmet intégralement la
pression et pas les forces.
Cette figure montre un vérin rempli
d’huile fermé par deux
bouchons étanches de surface SA et SB.
On a: 𝑃 + 𝜌. 𝑔. 𝑧 = 𝐶𝑠𝑡𝑒
On peut définir les variables :
Entre A et B : 𝑃𝐵 = 𝑃𝐴 + 𝜌ℎ. 𝑔. ℎ
Comme les
pressons-en
A
et
B (PA=PB) sont
proches (car h est supposé petit), on
a : 𝐹𝐴 = 𝑃𝐴. 𝑆𝐴 et 𝐹𝐵 = 𝑃𝐵. 𝑆𝐵 Et
puisque: SA >> SB alors FA >> FB
La presse multiplie la force F1 par
S2/S1. On obtient ainsi une très forte
force. Avec un tel
vérin un mécanicien peut soulever à la main une voiture ou un avion pour changer une roue
de secours.
Remarque :
Par contre avec un tel système les travaux sont égaux en effet :
W𝐹2 = 𝐹2. ∆𝐿2 = 𝑃2. 𝑆2. ∆𝐿2 et W𝐹1 = 𝐹1. ∆𝐿1 = 𝑃1. 𝑆1. ∆𝐿1
Fluide incompressible, donc : 𝑆2. ∆𝐿2 = 𝑆1. ∆𝐿1 et puisque : 𝑃1 = 𝑃2
On donc : W𝐹2 = W𝐹1. La presse ne multiplie pas l’énergie.
2.4 Forces s’exerçant sur une surface immergée (forces hydrostatiques)
La poussée hydrostatique sur une paroi provient des forces de pressions du fluide agissant
sur cette surface.
La caractérisation de la pression du fluide sur la surface dépend de:
- Force de poussée hydrostatique (̅𝐹̅→): Les forces élémentaires 𝑑𝐹, exercees sur la
Statique des Fluides Chapitre 2

- Centre de poussée (D) : C’est le point d’application de la résultante de la force de

poussée ̅𝐹̅→sur la surface de contact S.


- Le barycentre (C) : C’est le centre de gravite de la surface immergée de la paroi.
1. Force de pression élémentaire sur une paroi
Soit un élément de surface dS, centré sur le point M, à la profondeur z au-dessous de la
surface libre d’un liquide (incompressible) et 𝑛̅→ la normale sortante de la paroi. On note P0
la
pression atmosphérique.
L’élément de surface est soumis aux deux forces
élémentaires 𝑑𝐹→1 (action du liquide sur la

paroi) et

𝑑𝐹→2 (action de l’extérieur sur la paroi). Les


deux forces sont normales à dS.
 Expression de la pression au point M :

∆𝑃 = −𝜌. 𝑔. ∆𝑍 ⇒ 𝑃𝑀 − 𝑃𝐴 = 𝜌. 𝑔. (𝑍𝐴
− 𝑍𝑀)

⇒ 𝑃𝑀 = 𝑃0 + 𝜌. 𝑔. 𝑧 𝑎𝑣𝑒𝑐 𝑃𝐴 = 𝑃0
 Expression de la résultante des forces de
pression sur dS :
- bilan des forces appliquées sur dS :
1)- force pression exercée par le liquide sur
dS :

𝑑𝐹→1 = 𝑃𝑀 . 𝑑𝑆→ = (𝑃0 + 𝜌. 𝑔. 𝑧).


𝑑𝑆→ = (𝑃0 + 𝜌. 𝑔. 𝑧). 𝑑𝑆. 𝑛̅→
2)- force de pression exercée par l’extérieur
sur dS :

𝑑𝐹→2 = −𝑃0. 𝑑𝑆→ = −𝑃0. 𝑑𝑆. 𝑛̅→


 résultante des forces de pression élémentaires
exercées sur dS :

𝑑𝐹→𝑝𝑎𝑟𝑜𝑖 = 𝑑𝐹→1 + 𝑑𝐹→2 ⇒ 𝑑𝐹→𝑝𝑎𝑟𝑜𝑖


= 𝜌. 𝑔. 𝑧. 𝑑𝑆. 𝑛̅→

⇒ 𝑑𝐹→𝑝𝑎𝑟𝑜𝑖 = 𝑃. 𝑑𝑆. 𝑛̅→ (uniquement


l′action du liquide)
La résultante des forces de pression ne tient
Statique des Fluides Chapitre 2

𝐹 = ∫ 𝑃. 𝑑𝑆 ⇒ 𝑃 = ∫ ( 𝜌. 𝑔. ℎ). 𝑑𝑆

⇒ 𝑃 = 𝜌. 𝑔. ℎ. ∫ 𝑑𝑆

D’où : 𝑃 = 𝜌. 𝑔. ℎ. 𝑆
La force de pression appliquée sur une paroi horizontale, est égale au poids d’une colonne
liquide verticale.
2.4.3 Forces de pression sur une plaque plane verticale
La force de pression en un point M quelconque de la surface verticale S d'épaisseur L est :

𝐹 = ∫ 𝑑𝐹 = ∫ 𝑃. 𝑑𝑆

Où 𝑑𝐹 = 𝜌. 𝑔. 𝑧. 𝑑𝑆 𝑒𝑡 𝑑𝑆 = 𝐿. 𝑑𝑧
𝐹 = ∫ 𝜌. 𝑔. 𝑧. 𝐿. 𝑑𝑧 ⇒ 𝐹 = 𝜌. 𝑔. 𝐿 ∫ 𝑧. 𝑑𝑧
ℎ ℎ

0 0
Alors ;
𝑧 [
⇒ 𝐹 = 𝜌. 𝑔. 𝐿.
2

]
2
𝐹 = 𝜌. 𝑔. ℎ𝐿. et
0 𝑆=
2
2
D’où :
𝐿. ℎ
Donc : 𝐹 = 𝜌. 2
𝑔. 𝑆. ℎ
2.4.4 Forces de pression sur une plaque plane oblique
Soit une paroi AB de surface S plane de forme quelconque immergée dans un liquide ρ et
inclinée d’un angle θ par rapport à l’horizontale et C son barycentre.
o
𝑒3 ℎ = 𝑦.

→ 𝑒→2 ℎ𝑐 𝑠𝑖𝑛
ℎ𝐷
𝑒

𝑦
F �
1

𝑦 S
𝐷
dS

C
D

Considérons la force élémentaire dF s’exerçant sur une


surface élémentaire dS :
𝑑𝐹 = 𝑃. 𝑑𝑆 = 𝜌. 𝑔. ℎ. 𝑑𝑆
= 𝜌. 𝑔. 𝑦. 𝑠𝑖𝑛𝜃. 𝑑𝑆
D’où ℎ = 𝑦. 𝑠𝑖𝑛𝜃
Statique des Fluides Chapitre 2

𝐹 = ∫ 𝑑𝐹 sur toute la surface AB, on obtient :

𝐹 = ∫ 𝑃. 𝑑𝑆 = ∫ 𝜌. 𝑔. 𝑦. 𝑠𝑖𝑛𝜃. 𝑑𝑆 = 𝜌. 𝑔. 𝑠𝑖𝑛𝜃. ∫ 𝑦. 𝑑𝑆
𝑆 𝑆 𝑆

𝑦. 𝑑𝑆 représente le Moment Statique de la surface AB par rapport à Ox, qui


Le terme ∫𝑆
est
défini comme suit : ∫𝑆 𝑦. 𝑑𝑆 = 𝑦𝑐 . 𝑆

avec 𝑦𝑐 : Ordonnée du barycentre de la surface AB.


L’expression de F devient : 𝐹=
𝜌. 𝑔. 𝑦𝑐. 𝑠𝑖𝑛𝜃. 𝑆
2.4.5 Cas général (formule pratique)
En général, la résultante des forces de pression sur une
surface plane s’écrit :
𝐹 = 𝜌. 𝑔. 𝑑. 𝑆
Avec :
S : Surface mouillée considérée (en contact avec le liquide).
d : distance entre le centre de gravité de S et la surface libre.

poussée 𝐹 sur la surface de contact S :


D : le point d’application de la résultante de la force de

- Pour une paroi horizontale : 𝑑 = ℎ

- Pour une paroi verticale : 𝑑′ = ℎ⁄2

- Pour une paroi Inclinée : 𝑑′′ = 𝑦𝑐 . 𝑠𝑖𝑛𝜃

Donc, la force de pression sur une surface plane est égale au produit de la surface immergée
par la pression qui subit son barycentre.
2.4.6 Centre de poussée
Le centre de poussée est le point d’application de la résultante de la force de poussée

̅𝐹̅→ sur la surface de contact S. Il se détermine par le calcul du moment de la force F par

rapport a un point O quelconque.


Choisissons le au niveau de la surface libre du fluide, OD est défini par :

̅𝑂̅̅̅̅𝐷→
̅  𝐹→ = ∫ ̅𝑂̅̅̅𝑀→
̅̅  𝑑̅𝐹̅→
𝑆

ou: M est le point qui balaye toute la surface SAB.


Statique des Fluides Chapitre 2

𝐹 = 𝜌. 𝑔. ℎ. 𝑆 = 𝜌. 𝑔. 𝑦𝑐. 𝑠𝑖𝑛𝜃. 𝑆; 𝑂𝑀 = 𝑦𝑐; 𝑑𝐹 = 𝜌. 𝑔. 𝑦𝑐 . 𝑠𝑖𝑛𝜃.


𝑑𝑆; 𝑂𝐷 = 𝑦𝐷

𝑆 𝑒
̅𝑂̅̅̅̅𝐷
→̅  𝐹→
𝑆 =∫ ̅𝑂̅̅̅𝑀
→̅̅  𝑑̅𝐹̅→ ⇒ 𝜌. 𝑔. 𝑠𝑖𝑛𝜃. 𝑦 𝑐. 𝑆. 𝑦𝐷. 𝑒˛→1_ ¸𝑒→2 = →
𝜌.
𝑒→
3

𝑔. 𝑠𝑖𝑛𝜃. ⇒
∫ 𝑦𝑦𝑐2. ∫𝑑𝑆.𝑦𝑒𝑐 ˛2→
. 1_ ¸𝑒→2
3

𝐷 𝑆
= 𝑑𝑆
Le terme ∫𝑆 𝑦𝑐 2. 𝑑𝑆 représente le Moment d’inertie
𝑦𝑐. de
𝑆 la surface AB par rapport à Ox, qui

est défini comme suit : ∫𝑆 𝑦𝑐 2. 𝑑𝑆 = 𝐼0𝑥

ou : 𝐼0𝑥 est le moment d’inertie de la surface AB par rapport l’axe Ox.


Pour les calculs, on remplace le 𝐼0𝑥 par le 𝐼𝑐𝑥 (𝐼𝑐𝑥 est le moment d’inertie de la surface
AB par rapport à un axe passant par son barycentre C : Connu pour des formes
géométriques particulières), à cet effet, on utilise le théorème de Huygens dans la mécanique
nous :permet 𝑦 𝐷 = 𝑦𝑐 +
que :𝐼𝑐𝑥 𝐼𝑜𝑢
0𝑥 𝑦=𝐷𝐼. 𝑐𝑥 + 𝑦𝑐 2. 𝑆
𝑠𝑖𝑛𝜃
𝑦𝑐 .
théorique, ce théorème d’écrire
= ℎ𝐷
Dans ce cas, on aura donc
𝑆
Le centre de poussée de la résultante F se trouve toujours plus bas que le barycentre.
Le tableau suivant résume les moments d’inertie de quelques surfaces particulières :

Forme 𝑆, 𝑥𝑐, 𝑦𝑐, 𝐼𝑜𝑥, 𝐼𝑐𝑥

𝑆 = ℎ. 𝑏 , 𝑥𝑐 = 𝑏⁄2 , 𝑦𝑐 =
ℎ⁄2

𝐼𝑜𝑥 = 𝑏. ℎ3⁄3 , 𝐼𝑐𝑥 = 𝑏.


ℎ3⁄12

𝑆 = ℎ. 𝑏 ⁄2 , 𝑥𝑐 = (𝑎 + 𝑏)⁄3 , 𝑦𝑐
= ℎ⁄3

𝐼𝑜𝑥 = 𝑏. ℎ3⁄12 , 𝐼𝑐𝑥 = 𝑏. ℎ3⁄36

𝑆 = 𝜋. 𝑟2, 𝑥𝑐 = 𝑟, 𝑦𝑐 = 𝑟

𝐼𝑜𝑥 = 5𝜋. 𝑟4⁄4 , 𝐼𝑐𝑥 = 𝜋. 𝑟4⁄4


Statique des Fluides Chapitre 2

2.5 Applications
Exercice 01 :
Calculer la pression absolue en Pa à une profondeur de 6m au-dessous de la surface libre
d’une masse d’eau et trouver la pression absolue quand le baromètre affiche 760 mm
de mercure (densité 13,57).
Solution :
Pression absolue = pression atmosphérique + pression due à 6 m
d’eau Pression atmosphérique = m .g .hm = dm .eau .g. hm
Pression atmosphérique = 13,57  1000  9,807  0,760 =
101141,5524 Pa
Pression due à 6 m d’eau = eau .g .heau = 1000  9,807  6 = 58842
Pa
Pression absolue =101141,5524 + 58842 = 159983,5524 Pa
=159,984 KPa = 1,6 bar
Exercice 02 :
Trouver la pression au fond d’un réservoir contenant de la
glycérine sous pression. La densité de la glycérine est 1,262.
Solution :
𝑃 = pression au fond = 50 × 103 × 𝜌g𝑙𝑦𝑐é𝑟𝑖𝑛𝑒. 𝑔.
ℎg𝑙𝑦𝑐é𝑟𝑖𝑛𝑒

𝑃 = 50 × 103 × dg𝑙𝑦𝑐é𝑟𝑖𝑛𝑒. ρeαu. g. hg𝑙𝑦𝑐é𝑟𝑖𝑛𝑒

P= 50  103 + 1,262  1000  9,807  2 = 74752,868 Pa=


74,75 KPa= 0,748 bar
Exercice 03 :
Dans la ci-contre, les surfaces des cylindres A et B
sont respectivement de 40 et 4000 cm2 et B a
une
masse de 4000 kg. Le récipient et les conduites
sont remplis d’huile de densité d = 0,75.
En négligeant le poids du cylindre A, déterminer la

: en 𝑋𝑅 Surfαce de B= Surfαce de
force F qui assurera l’équilibre.
poids de B 𝑚 𝐵 ×g

=
Et Pression
Solution
B
Déterminons
Pression en XL = d’abord X R ⇒ agissant
pressionlaenpression 𝑃
𝐴
+𝑑 sur. le
ℎ𝑢𝑖𝑙𝑒
𝜌 . 𝑔. ℎ = 𝑚 𝐵 ×g
Surfαce de
piston A : 𝑒𝑎𝑢 B

Puisque XL et XR sont au même niveau dans le même liquide, alors Pression en XL = pression
en XR.
Pression en XL = Pression sous A + pression due a 5 m d’huile = PA+dhuile.ρeau.g.h
Statique des Fluides Chapitre 2

AN :

4000 × 9,807
𝑃𝐴 + 0,75  1000  9,807  5 = 0, ⇒ 𝑃 + 36776,25
𝐴
= 98070 4 ⇒PA = 61293,75 Pa
Force F = PA  SA = 61293,75  4  10-3 = 245,175 N
Exercice 04 :
La figure ci-contre représente un réservoir ouvert,
équipé de deux tubes piézométriques et rempli
avec deux liquides non miscibles A et B de
densité de 0,72 et 2,36 respectivement.
Trouver : La hauteur de la surface liquide
dans
piézomètre A, la hauteur de la surface liquide dans
piézomètre B et la pression totale dans le fond du
réservoir.
Solution :
- La hauteur de la surface liquide dans le
piézomètre A :
Le liquide A s’élèvera, dans le piézomètre A, à la même hauteur que le liquide A dans le
réservoir  h = 2 m.

liquide B) plus une hauteur additionnelle ℎ𝐴


- La hauteur de la surface liquide dans le piézomètre B :
′ due à la pression P du liquide A :
Le liquide B s’élèvera, dans le piézomètre B, à la hauteur 0,3 mA (pression exercée par le
𝑃𝐴 = 𝜌𝐴. 𝑔. ℎ𝐴 = 𝑑𝐴. 𝜌𝑒𝑎𝑢. 𝑔. ℎ𝐴 = 0,720 × 1000 × 9,807 × (2 −
0,3) = additionnelle
La hauteur 12003,77 Pa ℎ�
′ due à la pression P du liquide A :

𝑃𝐴 = 𝜌𝐵. 𝑔.�
A

𝑃𝐴 ℎ
⇒ ℎ� 𝑃𝐵. 𝑔= 12003,77 = =
𝐴
′ �

= 𝜌 𝑑
0,519𝐵 𝜌
. 𝑚𝑒𝑎𝑢. 𝑔 2,36 × 1000 ×

9,807

Le liquide B s’élèvera, dans le piézomètre B, à la hauteur 0,3 + 0,519 = 0,819 m
- La pression au fond
𝑃 = 𝜌𝐴. 𝑔. ℎ𝐴 + 𝜌𝐵. 𝑔. ℎ𝐵 = 𝑑𝐴. 𝜌𝑒𝑎𝑢. 𝑔. 𝑑𝐴 + 𝑑𝐵. 𝜌𝑒𝑎𝑢. 𝑔. ℎ𝐵

𝑃 = (0,720 × 1000 × 9,807 × 1,7) + (2,36 × 1000 × 9,807 × 0,3) =


0,19 bar
Statique des Fluides Chapitre 2

Exercice 05 :
Les récipients A et B contiennent de l’eau aux pressions
respectives de 2,80 et 1,40 bar.
Calculer la dénivellation
h du
mercure du
manomètre différentielle. On donne : x + y =
2 m et la densité du mercure d =
13,57.
Solution :
En appliquant l’équation de l’hydrostatique entre les points A et C
on trouve :

𝑃𝐶 − 𝑃𝐴 = 𝜌𝑒𝑎𝑢. 𝑔. (𝑍𝐴 − 𝑍𝐶) ⇒ 𝑃𝐶 = 𝑃𝐴 + 𝜌𝑒𝑎𝑢. 𝑔. (ℎ


+ 𝑥)
En appliquant l’équation de l’hydrostatique entre les points C et
D on trouve :

𝑃𝐶 − 𝑃𝐷 = 𝜌𝑚𝑒𝑟𝑐𝑢𝑟𝑒. 𝑔. (𝑍𝐷 − 𝑍𝐶) ⇒ 𝑃𝐷 = 𝑃𝐶 +


𝜌𝑚𝑒𝑟𝑐𝑢𝑟𝑒. 𝑔. ℎ = 𝑃𝐶 + 𝑑𝑚𝑒𝑟𝑐𝑢𝑟𝑒. 𝜌𝑒𝑎𝑢. 𝑔. ℎ

⇒ 𝑃𝐷 = 𝑃𝐴 + 𝜌𝑒𝑎𝑢. 𝑔. (ℎ
+ 𝑥) − 𝑑𝑚𝑒𝑟𝑐𝑢𝑟𝑒. 𝜌𝑒𝑎𝑢. 𝑔. ℎ

⇒ 𝑃𝐷 = 𝑃𝐴 + 𝜌𝑒𝑎𝑢. 𝑔. 𝑥
+ 𝜌𝑒𝑎𝑢. 𝑔. ℎ. (1 − 𝑑𝑚𝑒𝑟𝑐𝑢𝑟𝑒)
ℎ 1,4 × 10 − (2,8 × 10 + 1000 × 9,807 =
5 5

= × 2) 1,295 𝑚
En appliquant l’équation de l’hydrostatique entre les points D et
B on trouve
06 : :
1000 × 9,807 × (1 − 13,57)
Exercice

𝑃𝐵 − 𝑃𝐷 = 𝜌𝑒𝑎𝑢. 𝑔. (𝑍𝐷 − 𝑍𝐵) ⇒ 𝑃𝐵 = 𝑃𝐷 + 𝜌𝑒𝑎𝑢. 𝑔. 𝑦


Un manomètre différentiel est fixé entre deux
section A et B d’un tuyau horizontal ou s’écoule
⇒ 𝑃𝐵 La
= 𝑃dénivellation
𝐴 + 𝜌𝑒𝑎𝑢. 𝑔. 𝑥du+ 𝜌mercure
𝑒𝑎𝑢. 𝑔. ℎ.dans
(1 − 𝑑𝑚𝑒𝑟𝑐𝑢𝑟𝑒) +
le manomètre est de 0,60 𝜌m,
𝑒𝑎𝑢.le𝑔.niveau
𝑦
de l’eau.
le plus

⇒ 𝑃𝐵 = 𝑃𝐴 + 𝜌𝑒𝑎𝑢. 𝑔. (𝑥 + 𝑦) + 𝜌𝑒𝑎𝑢. 𝑔. ℎ. (1 − 𝑑𝑚𝑒𝑟𝑐𝑢𝑟𝑒)


proche de A étant le plus bas.
Calculer la différence de pression en Pa entre les
sections A et B⇒ 𝑃𝐵 −= (𝑃
(dℎmercure 𝐴 + 𝜌𝑒𝑎𝑢. 𝑔. (𝑥 + 𝑦))
=
13,57).

𝜌𝑒𝑎𝑢. 𝑔. (1 − 𝑑𝑚𝑒𝑟𝑐𝑢𝑟𝑒)

AN :
Statique des Fluides Chapitre 2

Solution :
En appliquant l’équation de l’hydrostatique entre les points A et C on trouve :

𝑃𝐴 − 𝑃𝐶 = 𝜌𝑒𝑎𝑢. 𝑔. 𝑧 ( 1)

En appliquant l’équation de l’hydrostatique entre les points C et E on trouve :

𝑃𝐶 − 𝑃𝐸 = 𝜌𝑚𝑒𝑟𝑐𝑢𝑟𝑒. 𝑔. (𝑍𝐸 − 𝑍𝐶) ⇒ 𝑃𝐶 − 𝑃𝐸 = 0,6. 𝑑𝑚𝑒𝑟𝑐𝑢𝑟𝑒. 𝜌𝑒𝑎𝑢. 𝑔


( 2)

En appliquant l’équation de l’hydrostatique entre les points E et B on trouve :

𝑃𝐵 − 𝑃𝐸 = 𝜌𝑒𝑎𝑢. 𝑔. (𝑍𝐸 − 𝑍𝑏) ⇒ 𝑃𝐵 − 𝑃𝐸 = 𝜌𝑒𝑎𝑢. 𝑔. (𝑧 − 0,6)


( 3)

(1) + (2) + (3) ⇒ (𝑃𝐴 − 𝑃𝐶 ) + (𝑃𝐶 − 𝑃𝐸 ) − (𝑃𝐵 − 𝑃𝐸 )

= (𝜌𝑒𝑎𝑢. 𝑔. 𝑧) + (0,6. 𝑑𝑚𝑒𝑟𝑐𝑢𝑟𝑒. 𝜌𝑒𝑎𝑢. 𝑔) − (𝜌𝑒𝑎𝑢. 𝑔. (𝑧 + 0,6))

⇒ 𝑃𝐴 − 𝑃𝐵 = 𝜌𝐴. 𝑔. 𝑧 + 0,6. 𝑑𝑚𝑒𝑟𝑐𝑢𝑟𝑒. 𝜌𝑒𝑎𝑢. 𝑔 − 𝜌𝑒𝑎𝑢. 𝑔. 𝑧 − 0,6. 𝜌𝑒𝑎𝑢. 𝑔

⇒ 𝑃𝐴 − 𝑃𝐵 = 0,6. 𝑑𝑚𝑒𝑟𝑐𝑢𝑟𝑒. 𝜌𝑒𝑎𝑢. 𝑔 − 0,6. 𝜌𝑒𝑎𝑢. 𝑔

⇒ 𝑃𝐴 − 𝑃𝐵 = 0,6. 𝜌𝑒𝑎𝑢. 𝑔. (𝑑𝑚𝑒𝑟𝑐𝑢𝑟𝑒 − 1)


AN :

𝑃𝐴 − 𝑃𝐵 = 0,6 × 1000 × 9,807 × (13,57 − 1) = 73964,394 Pa


Exercice 07 :
Le barrage de la figure ci-contre comporte
deux portes d’évacuation d’eau AB et
CD. Sachant que la porte en AB forme une
surface rectangulaire de largeur l=3 m et la
porte CD forme une surface triangulaire de
base 4 m. Le sommet du triangle est en C.
Calculer la force résultante due à l’action de
l’eau sur les deux surfaces et la profondeur

Le centre de gravité d’un rectangle: ℎ𝐶 = 𝐴𝐵 donc 𝑑 =2 𝐴𝐵 + 4 = 6 + 4 =


du centre de poussée.
2
7𝑚 2
𝑆 = 𝐴𝐵. 𝑙 = 6 × 3 = 18 𝑚2
Solution :
et

La résultant des forces𝐹𝐹==10𝜌. ×𝑔.9,81


𝑑. 𝑆× 7 × 18 =
1)- La surface AB (surface rectangulaire):
5

avec 𝑑 est la distance 123606000 𝑁de


donc

gravité de 𝑆𝐴𝐵
entre le centre

et la surface libre.
Statique des Fluides Chapitre 2

Le centre de poussée : 𝑦𝐷 = 𝑦𝑐 +𝐼𝑐𝑥 = 𝐵12 et 𝑦� = 𝑑 (plan vertical) =


𝑙.𝐴 3

avec 𝐼
𝑦𝑐 .
𝑐𝑥
𝑆 7𝑚
donc 𝑦� = 7 + 3×67×18 =

3⁄12

7,43 𝑚 �
2)- La surface CD (surface triangulaire):
La résultant des forces 𝐹 = 𝜌. 𝑔. 𝑑. 𝑆 avec 𝑑 est la distance entre le centre de gravité
de 𝑆𝐶𝐷
et la surface libre.
Le centre de gravité d’un triangle : ℎ𝐶 = 2 . 𝐶𝐷 donc 𝑑 = 2 . 𝐶𝐷. sin 45 + 3 = 2
sin
×645× + 3 = 5,83
𝑚 3
𝑏.𝐴𝐵 4×6 3
𝑆= = = 12 𝑚2
et 2 3 2

𝐹 = 105 × 9,81 × 5,83 × 12 =


donc

Le centre de poussée : 𝑦𝐷68612244,11


= 𝑦𝑐 +𝐼𝑐𝑥 𝑁 = 𝑙.𝐶𝐷3
avec 𝐼
𝑦𝑐.𝑆
𝑐𝑥
36
et 𝑦𝑐 sin 45 (𝑝𝑙𝑎𝑛 𝑖𝑛𝑐𝑙𝑖𝑛é) = ((2.𝐶𝐷.sin
𝑑
sin
45)⁄3)+3
=
= 45
8,2426 𝑚4×63⁄36
donc 𝑦� = 8,2426 + 8,2426×1 =
8,49 𝑚.� 2
Exercice 08 :
Le réservoir de la figure ci-contre contient
de l’huile et de l’eau.
Déterminer la force résultante agissant sur
le cote ABC qui à 1,20 m de large et la
profondeur du centre de poussée.
Solution :
La force totale agissant sur ABC vaut
(𝐹𝐴𝐵 + 𝐹𝑏𝑐).
2
𝜌
𝑆𝐴𝐵
1)- la force 𝐹𝐴𝐵 = 𝜌. 𝑔. 𝑑. 𝑆𝐴𝐵 = 𝑑
et 𝐹𝐴𝐵 = 42379,2
𝑁(˛0_, 8_× 1_0 ¸) × 9,81 × ×
3 3

(˛3_×_ 1_, 2¸)


D’où

𝐹𝐴𝐵: 𝑦 = 𝑦 𝐼 𝑐𝑥 avec 𝑐 = 𝑙.𝐴𝐵


F= 58 870 N
3

+𝑐 𝐼
𝐷𝐴 𝑦𝑐.𝑆𝐴 12
𝑥
et 𝑦𝑐 = 𝑑 =
𝐵 𝐵

1,5 𝑚
donc 𝑦𝐷 = 1,5 + 1,2×3 =
3⁄12

2𝑚 𝐵
𝐴 1,5×(3×1,2
2)- la force 𝐹𝐵𝐶 : )l’eau agit sur la surface BC et n’importe quel liquide superposé peut être
Statique des Fluides Chapitre
2

converti en une hauteur d’eau équivalente. Employions un niveau d’eau imaginaire (NEI)
pour ce deuxième calcul ; on positionne ce NEI en transforme 3m d’huile en ℎ′ d’eau :
A l’interface entre les deux liquides la pression est 𝑃 = 𝜌ℎ𝑢𝑖𝑙𝑒. 𝑔. 𝐴𝐵 = 𝜌𝑒𝑎𝑢. 𝑔. ℎ′

Alors ℎ′ = 𝜌 ℎ 𝑢𝑒𝑎𝑢 = 𝐷𝑟. 𝐴𝐵 = 0,8 × 3 = 2,4 𝑚


𝜌 𝑖 𝑙 𝑒 .𝐴𝐵

La force 𝐹𝐵𝐶 = 𝜌𝑒𝑎𝑢. 𝑔. 𝑑. 𝑆𝐵𝐶 et 𝑑2 = 𝐵𝐶


+ ℎ′
Donc 𝐹𝐵𝐶 = 103 × 9,81 × ( 2 + 2,4) × (˛1_, 8 × _1_, 2¸) =
1,8

𝑆𝐵𝐶
69925,68 𝑁
Le point d’application de la force 𝐹𝐵 = 𝑦� 𝐼 𝑐𝑥 avec 𝐼𝑐 𝐶12 et 𝑦� = 𝑑
𝑙.𝐵 3

: 𝑦 + � 𝑐 𝐵 = = �
𝐷𝐵 𝑦 .𝑆
𝐶 𝑥
𝐶
1,8
+ 2,4 =
𝐶

2
3,3 𝑚
donc 𝑦𝐷 = 3,3 + 1,2×1,8 = 3,38 𝑚 𝑑𝑒 𝑂 soit 0,6 + 3,38 =
3⁄12

3,98 𝑚 𝑑𝑒 𝐴
𝐵 3,3×(1,8×1,2
𝐹 = 𝐹𝐴𝐵 + 𝐹𝐵𝐶 = 42379,2 + 69925,68
𝐶
)
3)- la force totale résultante
et 𝐹 = 112304,88 𝑁 = 112,3 𝑘𝑁
Le point d’application de la force totale 𝐹:
Le moment de cette force totale= la somme des moments de ses deux composantes.

𝐹𝐴𝐵 . 𝑦𝐷𝐴𝐵 + 𝐹𝐵𝐶 .


Utilisant A comme axe, par commodité :
𝑦𝐷𝐵𝐶/
𝐹. 𝑦
𝐷 = 𝐴𝐵
𝐹 .𝑦 +𝐹 .𝑦� = 𝐴
⇒𝑦
𝐷𝐴𝐵
𝐵𝐶

42379,2 × 2 + 69925,68 ×
𝐷𝐵𝐶

⇒ � =

112304,
𝑦 � 3,98
88
et 𝑦𝐷 = 3,23 𝑚 𝑑𝑒 𝐴.
Exercice 09 :
Un clapet incliné pivote autour du point O.
Si la largeur du clapet est de 1,2 m et que
sa masse est de 2000 kg, déterminer la force
verticale qui doit être appliquée au centre
pour assurer la fermeture.
Solution :
Le point d’équilibre critique est donné lorsque la somme des mouvements de force par
rapport au point O est nulle :

(𝐹 × 𝑥) + (𝐹g𝑟𝑎𝑣𝑖𝑡é × 𝑥) − (𝐹𝑝 × 𝑑) = 0

Déterminons d’accord la valeur de x et de 𝐹g𝑟𝑎𝑣𝑖𝑡é :


Statique des Fluides Chapitre 2

𝑡𝑔45° = 0,75
𝑥
= 1 d’où 𝑥 = 0,75
𝑚
De plus, 𝐹g𝑟𝑎𝑣𝑖𝑡é = 𝑚 × 𝑔 = 2000 𝑘𝑔 × 9,81 𝑚/𝑠2

𝐹g𝑟𝑎𝑣𝑖𝑡é = 19620 𝑁
Etablissons ensuite les valeurs de la surface et de la profondeur du centre de surface afin de
pouvoir calculer la force de pression :
sin 45 = 1,5/𝑏 = 0,707
Où b représente la hauteur de la porte :
On a : 𝑏 = 2,12 ; 𝑆 = 2,12  1,20 = 2,54 𝑚2 ; ℎ𝑐 = 1,50 + 0,75 = 2,25 m
Alors 𝐹𝑝 = 𝜌. 𝑔. ℎ𝑐. 𝑆 = 1000 𝑘𝑔/𝑚3 × 9,81𝑚/𝑠2 × 2,25𝑚 × 2,54 m2

𝐹𝑝 = 56064 𝑁

Déterminations maintenant le moment d’inertie pour pouvoir calculer 𝑦𝐷 :


𝑦𝐷 = 𝑦𝑐 +𝑙.𝑏 = 12 et 𝑦� sinℎ𝑐45 = sin =
𝐼𝑐𝑥 3
2,25

𝑐𝑥 𝐼 = 3,18 𝑚
𝑦𝑐 .
� 45
𝑆
1,2 × 2,123⁄12
avec

𝑦𝐷 = 3,18 + =
3,18 × 1,2 × 2,12
𝑑 = 𝑦 − 𝑦𝐷 avec 𝑦 =sin1,5+1,5
3,3 𝑚= 4,24
45
𝑚
donc 𝑑 = 4,24 − 3,3 = 0,94 𝑚
Revenons maintenant à notre équation de départ pour trouver la dernière inconnue, la force
F:

(𝐹𝑝 × 𝑑) − (𝐹g𝑟𝑎𝑣𝑖𝑡é × 𝑥) (56064 × 0,94) − (19620

× 0,75)
𝐹 = 58
𝐹= =
𝑥 870 𝑁 0,75
D’où

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