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15 Arietis

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15 Arietis
Description de cette image, également commentée ci-après
Courbe de lumière de 15 Arietis[1].
Données d'observation
(époque J2000.0)
Ascension droite 02h 10m 37,59642s[2]
Déclinaison +19° 30′ 01,2099″[2]
Constellation Bélier
Magnitude apparente 5,67 à 5,74[3]

Localisation dans la constellation : Bélier

(Voir situation dans la constellation : Bélier)
Caractéristiques
Type spectral M3III[1]
Indice U-B +1,91[4]
Indice B-V +1,64[4]
Variabilité Semi-régulière
Astrométrie
Vitesse radiale +62,04 ± 0,22 km/s[5]
Mouvement propre μα = +87,88 mas/a[2]
μδ = −27,82 mas/a[2]
Parallaxe 5,84 ± 0,49 mas[2]
Distance 560 ± 50 al
(170 ± 10 pc)
Magnitude absolue −0,9
Caractéristiques physiques
Masse 1,4 M[6]
Rayon 87 R[6]
Luminosité 781 L[7]
Température 3 565 K[7]

Désignations

15 Ari, AV Ari, BD+18°277, FK5 1056, HD 13325, HR 10155, HR 631, SAO 92822

15 Arieris est une étoile variable[8] de la constellation du Bélier. 15 Arietis est sa désignation de Flamsteed ; elle porte également la désignation d'étoile variable AV Arietis. Elle a une magnitude apparente de 5,74[8], ce qui la rend juste assez brillante pour être observée à l'œil nu dans le ciel nocturne des banlieues (selon l'échelle de Bortle). Sur la base d'un décalage annuel de la parallaxe de 5,84 mas[2], elle se situe à environ 560 années-lumière (170 parsecs) de la Terre. À cette distance, la luminosité de l'étoile est réduite à 0,33[5] en magnitude en raison de l'extinction due au gaz et à la poussière interstellaires.

Il s'agit d'une étoile géante rouge avec un type spectral M3III[1]. La taille apparente mesuré de cette étoile est de 3,67 ± 0,11 mas[9]. À la distance estimée de Delta Ophiuchi[2], cela donne une taille physique d'environ 67 R[10]. Le rayon déterminé à partir de la luminosité et de la couleur observées est de 87 R[6].

15 Arietis est une étoile variable semi-régulière à courte période. La période indiquée dans le General Catalogue of Variable Stars est de 5 032 jours[3]. La photométrie à long terme révèle que la période de pulsation la plus forte est de 18,1 jours avec une amplitude de 0,028 en magnitude, tandis qu'une seconde dure 21,9 jours et a une magnitude de 0,030[1].

Notes et références

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  1. a b c et d (en) V. Tabur et al., « Long-term photometry and periods for 261 nearby pulsating M giants », Monthly Notices of the Royal Astronomical Society, vol. 400, no 4,‎ , p. 1945-1961 (DOI 10.1111/j.1365-2966.2009.15588.x, Bibcode 2009MNRAS.400.1945T, arXiv 0908.3228, S2CID 15358380)
  2. a b c d e f et g (en) F. van Leeuwen, « Validation of the new Hipparcos reduction », Astronomy & Astrophysics, vol. 474, no 2,‎ , p. 653–664 (DOI 10.1051/0004-6361:20078357, Bibcode 2007A&A...474..653V, arXiv 0708.1752, S2CID 18759600)
  3. a et b (en) N. N. Samus, O. V. Durlevich et al., « VizieR Online Data Catalog: General Catalogue of Variable Stars (Samus+ 2007-2013) », VizieR On-line Data Catalog: B/GCVS. Originally Published in: 2009yCat....102025S, vol. 1,‎ (Bibcode 2009yCat....102025S)
  4. a et b (en) J.-C. Mermilliod, « Compilation of Eggen's UBV data, transformed to UBV (unpublished) », Catalogue of Eggen's UBV Data,‎ (Bibcode 1986EgUBV........0M)
  5. a et b (en) B. Famaey et al., « Local kinematics of K and M giants from CORAVEL/Hipparcos/Tycho-2 data. Revisiting the concept of superclusters », Astronomy & Astrophysics, vol. 430, no 1,‎ , p. 165-186 (DOI 10.1051/0004-6361:20041272, Bibcode 2005A&A...430..165F, arXiv astro-ph/0409579, S2CID 17804304)
  6. a b et c (en) Chris Koen et Dave Laney, « Rapidly oscillating M giant stars? », Monthly Notices of the Royal Astronomical Society, vol. 311, no 3,‎ , p. 636 (DOI 10.1046/j.1365-8711.2000.03127.x, Bibcode 2000MNRAS.311..636K)
  7. a et b (en) I. McDonald, A. A. Zijlstra et M. L. Boyer, « Fundamental parameters and infrared excesses of Hipparcos stars », Monthly Notices of the Royal Astronomical Society, vol. 427, no 1,‎ , p. 343-357 (DOI 10.1111/j.1365-2966.2012.21873.x, Bibcode 2012MNRAS.427..343M, arXiv 1208.2037, S2CID 118665352)
  8. a et b (en) P. P. Eggleton et A. A. Tokovinin, « A catalogue of multiplicity among bright stellar systems », Monthly Notices of the Royal Astronomical Society, vol. 239, no 2,‎ , p. 869-879 (DOI 10.1111/j.1365-2966.2008.13596.x, Bibcode 2008MNRAS.389..869E, arXiv 0806.2878, S2CID 14878976)
  9. (en) A. Richichi, I. Percheron et M. Khristoforova, « CHARM2: An updated Catalog of High Angular Resolution Measurements », Astronomy & Astrophysics, vol. 431, no 2,‎ , p. 773-777 (DOI 10.1051/0004-6361:20042039, Bibcode 2005A&A...431..773R)
  10. (en) Kenneth R. Lang, Astrophysical formulae, Birkhäuser, (ISBN 3-540-29692-1, lire en ligne)

Liens externes

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  • Ressource relative à l'astronomieVoir et modifier les données sur Wikidata :