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Bonneuil-les-Eaux

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Bonneuil-les-Eaux
Bonneuil-les-Eaux
La mairie-école
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Hauts-de-France
Département Oise
Arrondissement Clermont
Intercommunalité Communauté de communes de l'Oise picarde
Maire
Mandat
Nicole Cordier
2020-2026
Code postal 60120
Code commune 60082
Démographie
Gentilé Bonneuillois, Bonneuilloises
Population
municipale
774 hab. (2021 en évolution de −5,84 % par rapport à 2015)
Densité 42 hab./km2
Géographie
Coordonnées 49° 40′ 43″ nord, 2° 14′ 10″ est
Altitude Min. 72 m
Max. 172 m
Superficie 18,29 km2
Type Bourg rural
Unité urbaine Hors unité urbaine
Aire d'attraction Amiens
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton de Saint-Just-en-Chaussée
Législatives 1re circonscription de l'Oise
Localisation
Géolocalisation sur la carte : France
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Bonneuil-les-Eaux
Géolocalisation sur la carte : France
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Bonneuil-les-Eaux
Géolocalisation sur la carte : Oise
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Bonneuil-les-Eaux
Géolocalisation sur la carte : Hauts-de-France
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Bonneuil-les-Eaux
Liens
Site web www.bonneuil-les-eaux.fr/

Bonneuil-les-Eaux est une commune française située dans le département de l'Oise en région Hauts-de-France.

Ses habitants sont appelés les Bonneuillois et les Bonneuilloises.

Géographie

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Description

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Représentations cartographiques de la commune
Carte
Mairie
Carte OpenStreetMap
Carte OpenStreetMap
Carte topographique
Carte topographique
Avec les communes environnantes
Avec les communes environnantes
1 : carte dynamique ; 2. carte OpenStreetMap ; 3 : carte topographique ; 4 : avec les communes environnantes

Bonneuil-les-Eaux est un village rural du Plateau picard, situé entre les vallées de la Selle et de la Noye.

La commune est située entre Beauvais et Amiens, aux confins de l'Oise et de la Somme, et est accessible par la sortie Sortie 16 de l'autoroute A16 ou la route nationale 1.

On décrivait le territoire communal en 1843 comme constitué d'un « plateau dont les pentes sont découpées en ravins el boisées en partie[1] ».

Communes voisines

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Hydrographie

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La commune est située dans le bassin Artois-Picardie. Elle n'est drainée par aucun cours d'eau[Carte 1].

Carte en couleur présentant le réseau hydrographique de la commune
Réseau hydrographique de Bonneuil-les-Eaux[Note 1].

En 2010, le climat de la commune est de type climat océanique dégradé des plaines du Centre et du Nord, selon une étude du CNRS s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[2]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat océanique et est dans la région climatique Nord-est du bassin Parisien, caractérisée par un ensoleillement médiocre, une pluviométrie moyenne régulièrement répartie au cours de l'année et un hiver froid (°C)[3].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 10,2 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 14,3 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 752 mm, avec 11,9 jours de précipitations en janvier et 8,5 jours en juillet[2]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique la plus proche, située sur la commune de Rouvroy-les-Merles à 9 km à vol d'oiseau[4], est de 10,7 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 647,9 mm[5],[6]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[7].

La rue de la Ville.

Au , Bonneuil-les-Eaux est catégorisée bourg rural, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[8]. Elle est située hors unité urbaine[9]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction d'Amiens, dont elle est une commune de la couronne[Note 2],[9]. Cette aire, qui regroupe 369 communes, est catégorisée dans les aires de 200 000 à moins de 700 000 habitants[10],[11].

Occupation des sols

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L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d'occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (93,4 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (93,5 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (90,8 %), zones urbanisées (3,8 %), forêts (2,8 %), zones agricoles hétérogènes (2,7 %)[12]. L'évolution de l'occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 2].

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Hameaux et écarts

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  • La Folie
  • La ferme de Montplaisir

Voies de communication et transports

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La commune est desservie, en 2023, par les lignes 615, 616, 624, 6103, 6109, 6122, 6140 et 6304 du réseau interurbain de l'Oise[13] ainsi que par la ligne 730 du réseau Trans'80[14].

Le nom de la localité est attesté sous les formes Bonoglum (851)[15] ; Bonoglium[16] (851)[15] ; apud Bonolium (856) ; Bonolium (vers 1048) ; Bonioilum (1118) ; Bonoculus (1142) ; Bonus oculus (1150) ; Bonnalium (1164) ; juxta Bonnolium (1164) ; Bonoil (1171) ; Bonnoil (1198) ; major de Bonoil (vers 1200) ; Bonoilum (vers 1230) ; de Bonolio (1282) ; Bonnuel (1294) ; in terouer de Bonnuelg (1294) ; Bonneil (1295) ; Bonneul (1295) ; Bonneuls (1297) ; Bonolium aquosum (XIIIe) ; Bonniel (XIVe) ; de Bonnolio le plessiez (vers 1320) ; bonneul de lez plaissie (1373) ; Bonneul le plessie (1454) ; Bonneuil les eaux (1580) ; Bonneul le plessier (1571) ; Bonneuil le Plaissier (1667) ; Bonneuil le Plessis (XIXe) ; Bonneuil le Plessier (XIXe) ; Bonneuil (1840)[15].

L'origine du nom de Bonneuil remonterait à un nom de personne gaulois Bonos, ou l'adjectif latin bonus (bon), auquel est apposé le suffixe gaulois -ialo signifiant « champ, clairière », ce qui correspondrait à « champ de Bonos » ou « bonne clairière »[17]. Le gaulois a persisté dans les campagnes jusqu'au Ve siècle[18].

Bonneuil est situé entre les vallées de la Selle et de la Noye.

Un vicus gallo-romain occupait le site, traversé par une voie romaine reliant Beauvais à Amiens[1].

La seigneurie appartenait au IXe siècle au comte d'Amiens et passa par mariage au comte de Clermont au XIIe siècle.

Bonneuil possède un riche passé historique. Cette petite commune rurale abrite une magnifique église à la géométrie assez particulière. À côté de celle-ci, se trouvent les vestiges d'un prieuré. Au cœur du village se dresse également une motte féodale du XIe siècle, très bien conservée et qui fait l'objet de nombreuses études[19].

Le pape Léon III confirme la fondation de l'abbaye Notre-Dame, proche de la motte féodale.

Louis Graves indiquait « Ce lieu devint ensuite le centre d'une des quatre châtellenies du comté de Breteuil, et passa au douzième siècle dans le comté de Clermont pur le maringe de Raoul I comte de Clermont, avec Alix fille de Valeran seigneur cle Breteuil. Les comtes y avaient un château dont il est question dans une charte de 1118, concernant une donation faite par Valeran à l'abbaye de Saint-Quentin de Beauvais.
Les rois en détachèrent sans doute quelque chose , car en 1218 Philippe-Auguste donna en fief à Robert de la Tournel!e, ce qui lui appartenait à Bonneuil, en considération de la cession de ses droits sur le comté de Clermont.
Louis XII avait accordé à ce bourg devenu considérable par le passage de l'ancienne route de Picardie, l'établissement d'un marché, pour la confirmation duquel Catherine de Médicis, comtesse de Clermont, obtint ou mois de septembre 1536 des lettres-patentes du roi Charles IX.
La châtellenie fut engagée en 1569 avec le comté de Clermont au duc de Brunswick; mais au mois de mai 1688, lors du partage de la succession d'Anne de Montafié veuve du comte de Soissons, cette seigneurie fut distraite du comté et donnée à Marie d'Orléans, duchesse de Nemours, petite fille du comte. Celle-ci mourut en 1707 après avoir disposé de Bonneuil en faveur de Henri Louis de Bourbon , fils naturel de Louis de Bourbon comte de Soissons son oncle. Ln terre vint ensuite à la fille de ce dernier qui épousa ie duc de Luynes et de Chevreuse[1] ».

Le village a souffert de la peste en 1668 et fut en partie dévasté par plusieurs incendies. De nombreuses muches issues de l'activité d'extraction de calcaire minent le village.

La commune, instituée par la Révolution française, a absorbé de 1825 à 1835 celle de Gouy-les-Groseillers[20]

L'ancienne usine de velours est aujourd'hui reconvertie.

Politique et administration

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Rattachements administratifs et électoraux

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La commune se trouve dans l'arrondissement de Clermont du département de l'Oise. Pour l'élection des députés, elle fait partie de la première circonscription de l'Oise.

Elle faisait partie depuis 1801 du canton de Breteuil[20]. Dans le cadre du redécoupage cantonal de 2014 en France, la commune rejoint le canton de Saint-Just-en-Chaussée.

Intercommunalité

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La commune faisait partie de la communauté de communes des Vallées de la Brèche et de la Noye créée fin 1992.

Dans le cadre des dispositions de la loi portant nouvelle organisation territoriale de la République (Loi NOTRe) du 7 août 2015, qui prévoit que les établissements publics de coopération intercommunale (EPCI) à fiscalité propre doivent avoir un minimum de 15 000 habitants[21], le préfet de l'Oise a publié en octobre 2015 un projet de nouveau schéma départemental de coopération intercommunale, qui prévoit la fusion de plusieurs intercommunalités[22], et notamment celle de Crèvecœur-le-Grand (CCC) et celle des Vallées de la Brèche et de la Noye (CCVBN), soit une intercommunalité de 61 communes pour une population totale de 27 196 habitants[23].

Après avis favorable de la majorité des conseils communautaires et municipaux concernés[24], cette intercommunalité dénommée communauté de communes de l'Oise picarde et dont la commune est désormais membre, est créée au [25].

Liste des maires

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Liste des maires successifs
Période Identité Étiquette Qualité
Les données manquantes sont à compléter.
mars 2001 2008 Jean Lefèvre[26] DVD Commercial
mars 2008 En cours
(au 29 novembre 2020)
Nicole Cordier DVD Retraitée de l'éducation nationale
Conseillère départementale de Saint-Just-en-Chaussée (2015 → )
Vice-présidente de la CC Vallées de la Brèche et de la Noye (2014 → 2016)
Vice-présidente de la communauté de communes de l'Oise picarde (2017 → 2020)
Réélue pour le mandat 2020-2026[27],[28]
Suppléante du député LR Victor Habert-Dassault

Politique de développement durable

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La commune se dote en 2017-2019 d'un réseau d'assainissement des eaux usées, envisagé de longue date[29],[30]

Équipements et services publics

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Enseignement

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La commune se dote d'un nouveau bâtiment pour le périscolaire en 2020/2021, construit en continuité du bâtiment de la mairie-école[31],[32]

Population et société

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Démographie

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Évolution démographique

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L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[33]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2008[34].

En 2021, la commune comptait 774 habitants[Note 3], en évolution de −5,84 % par rapport à 2015 (Oise : +0,89 %, France hors Mayotte : +1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
1 1451 2291 1461 2381 2731 1981 1651 1641 173
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
1 1661 1371 0991 026952804830819853
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
848846857716719697613639636
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2008 2013
658672686694745751797810821
2018 2021 - - - - - - -
796774-------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[20] puis Insee à partir de 2006[35].)
Histogramme de l'évolution démographique

Pyramide des âges

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La population de la commune est relativement jeune. En 2018, le taux de personnes d'un âge inférieur à 30 ans s'élève à 35,1 %, soit en dessous de la moyenne départementale (37,3 %). À l'inverse, le taux de personnes d'âge supérieur à 60 ans est de 27 % la même année, alors qu'il est de 22,8 % au niveau départemental.

En 2018, la commune comptait 386 hommes pour 410 femmes, soit un taux de 51,51 % de femmes, légèrement supérieur au taux départemental (51,11 %).

Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit.

Pyramide des âges de la commune en 2018 en pourcentage[36]
HommesClasse d’âgeFemmes
0,0 
90 ou +
1,0 
6,0 
75-89 ans
6,8 
21,8 
60-74 ans
18,5 
20,2 
45-59 ans
18,3 
17,9 
30-44 ans
19,5 
16,3 
15-29 ans
12,2 
17,9 
0-14 ans
23,7 
Pyramide des âges du département de l'Oise en 2021 en pourcentage[37]
HommesClasse d’âgeFemmes
0,5 
90 ou +
1,4 
5,5 
75-89 ans
7,6 
15,6 
60-74 ans
16,3 
20,8 
45-59 ans
20 
19,4 
30-44 ans
19,4 
17,6 
15-29 ans
16,2 
20,6 
0-14 ans
19,1 

Le village est le siège du fabricant d'accessoires de tennis de table, Cornilleau, créé en 1946 dans la commune. Il serait le leader mondial du secteur[38],[39],[40].

Culture locale et patrimoine

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Lieux et monuments

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  • Église Saint-Nicolas, fondée en tant qu'église du prieuré cure, au début du XIIe siècle par l'abbé de Breteuil Guillaume II. Elle dotée de trois chœurs et d'une nef du XVIe siècle.
    L'un des chœurs, celui du prieuré, est dédié à Saint Nicolas, le second , datant du XVIe siècle est dédié à Saint Joseph, et le troisième, paroissial est consacré à Notre-Dame[41],[42].
    Le faux transept, de style Renaissance, et la rose datent de 1570. Le clocher à tour carrée date du XIIIe siècle. L'église fait l'objet d'une inscription au titre des monuments historiques depuis 1997[43].
    Le coq du clocher a été restauré et béni à nouveau en février 2021[44]
  • Vestiges du prieuré Saint-Nicolas : Il est parfois qualifié d'abbaye. Une porte du XVIe siècle accole le mur du cimetière entourant l'église Saint-Nicolas. Ce porche fait l'objet d'une inscription au titre monuments historiques depuis 1998[45].
  • Motte féodale : Mesurant de 30 m de haut, elle est aujourd'hui le seul élément subsistant de l'ancien château. Le site, dont la mise en valeur a commencé depuis peu d'années (élagage et fauchage), a commencé à être fouillé en 2007.
  • Chapelle Saint-Roch : Construite en 1733 en mémoire de l'épidémie de peste qui affecta le village de 1668 à 1669, elle se trouve dans le cimetière communal. Les pestiférés étaient isolés dans une rue fermée par une barrière et qui porte aujourd'hui le nom de « rue de la Barre ». La chapelle est le lieu d'un pèlerinage annuel célébré en souvenir de ce fléau et au dévouement de Nicolas Choart de Buzenval, évêque de Beauvais.
  • Ancienne usine de velours, rue de l'Usine

Personnalités liées à la commune

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La fanfare de Bonneuil-les-Eaux, créée en 1842 par l'instituteur du village, Jean-Louis Piat, est la plus ancienne association de la commune avec ses 175 ans en 2017[46],[47].

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Bibliographie

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Articles connexes

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Liens externes

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Notes et références

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  1. Les ruisseaux intermittents sont représentés en traits pointillés.
  2. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
  3. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
  1. « Réseau hydrographique de Bonneuil-les-Eaux » sur Géoportail (consulté le 22 septembre 2024).
  2. IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).

Références

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  1. a b et c Louis Graves, Précis statistique sur le canton de Breteuil, arrondissement de Clermont (Oise), Beauvais, Achille Desjardins, (lire en ligne), p. 40-44.
  2. a et b Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
  3. « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le ).
  4. « Orthodromie entre Bonneuil-les-Eaux et Rouvroy-les-Merles », sur fr.distance.to (consulté le ).
  5. « Station Météo-France « Rouvroy-les-Merles » (commune de Rouvroy-les-Merles) - fiche climatologique - période 1991-2020 », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
  6. « Station Météo-France « Rouvroy-les-Merles » (commune de Rouvroy-les-Merles) - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
  7. « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.fr, (consulté le ).
  8. « La grille communale de densité », sur le site de l'Insee, (consulté le ).
  9. a et b Insee, « Métadonnées de la commune de Bonneuil-les-Eaux ».
  10. « Liste des communes composant l'aire d'attraction d'Amiens », sur le site de l'Insee (consulté le ).
  11. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l'aire d'attraction d'une ville », sur le site de l'Insee, (consulté le ).
  12. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le ).
  13. « Transports en commun à Bonneuil-les-Eaux », sur oise-mobilite.fr, (consulté le ).
  14. « Lignes qui desservent Bonneuil-les-Eaux (Oise) »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?), sur trans80.hautsdefrance.fr, (consulté le ).
  15. a b et c Émile LAMBERT, Dictionnaire topographique de l'Oise, Amiens, (lire en ligne), p. 73.
  16. Hebdomadaire Le Bonhomme picard, édition de Grandvilliers du .
  17. Albert Dauzat et Charles Rostaing, Dictionnaire étymologique des noms de lieux en France, Paris, Librairie Guénégaud, (1re éd. 1963), 738 p. (ISBN 2-85023-076-6), p. 95.
  18. Jean Talbert, Origine des noms de lieux, 1928.
  19. Didier Quenehen, « Le site castral de Bonneuil-les-Eaux (Oise) », Revue archéologique de Picardie, nos 1-2,‎ , p. 109-118 (ISSN 2104-3914, DOI https://doi.org/10.3406/pica.2005.2414, lire en ligne, consulté le ), sur Persée.
  20. a b et c Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
  21. Section III de l'article L. 5210-1-1 du code général des collectivités territoriales, sur Légifrance
  22. « Projet de schéma départemental de coopération intercommunale de l'Oise » [PDF], Préfecture de l'Oise, (consulté le ), p. 13-25.
  23. « La nouvelle carte intercommunale de l'Oise : intercommunalité à fiscalité propre au  », Le Bonhomme picard, édition de Grandvilliers,‎ , p. 15.
  24. R. Th., « La fusion des communautés de communes est définitive », Le Bonhomme picard, édition de Grandvilliers, no 3417,‎ , p. 6 « Les 6 projets de fusion de communautés de communes ou d'agglomération ont tous recueilli une majorité favorable ; ils pourront ainsi tous être conduits à leur terme ».
  25. Sylvie Godin, « Naissance de l'Oise picarde : Jacques Cotel dirige un territoire de 26 500 habitants », Le Bonhomme picard, édition de Grandvilliers, no 3430,‎ , p. 17.
  26. S. G., « Bonneuil-les-Eaux : Disparition - Jean Lefèvre, ancien maire », Le Bonhomme picard, no 3136,‎ , p. 19.
  27. Réélue pour le mandat 2014-2020 : « Les maires déjà en place », Le Bonhomme picard, édition de Grandvilliers, no 3283,‎ , p. 19.
  28. Sylvie Godin, « Bonneuil-les-Eaux : un nouveau mandat pour Nicole Cordier », Le Bonhomme picard,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  29. Jean-Claude Crépin, « L'assainissement de Bonneuil-les-Eaux, c'est parti : Le chantier, attendu depuis une douzaine d'années, va commencer. », Le Courrier picard,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  30. « La station d'épuration de Bonneuil-les-Eaux inaugurée : Les foyers sont raccordés porgressivement (sic) au nouvel équipement, qui utilise des roseaux pour filtrer l'eau », Le Courrier picard,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  31. Steeve Vatelin, « Une cantine et le périscolaire en projet à Bonneuil-les-Eaux », Le Courrier picard,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  32. « En attendant le nouveau périscolaire, la salle du conseil municipal de Bonneuil-les-Eaux est transformée en dortoir », Le Courrier picard,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  33. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
  34. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
  35. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.
  36. Insee, « Évolution et structure de la population en 2018 - Commune de Bonneuil-les-Eaux (60082) », (consulté le ).
  37. Insee, « Évolution et structure de la population en 2021 - Département de l'Oise (60) », (consulté le ).
  38. « Cornilleau, leader du tennis de table », Le Parisien, édition de l'Oise,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  39. Sylvie Godin, « Le Made in Picardie s'exporte bien : Cornilleau, leader européen de la table de ping-pong : L'entreprise créée en 1946 n'a jamais quitté Bonneuil-les-Eaux, d'où partent des tables de ping-pong livrées dans 80 pays. Prochain objectif : conquérir les USA. », Le Bonhomme picard, édition de Grandvilliers, no 3432,‎ , p. 40.
  40. Carlos Da Silva, « Le Made in France booste l'activité de Cornilleau à Bonneuil-les-Eaux : Le leader mondial de la table de ping-pong a enregistré une hausse de ses ventes supérieure à 20 % en 2020 », Le Courrier picard,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  41. « Église Saint-Nicolas et Notre-Dame de Bonneuil-les-Eaux », Art, culture & foi, Eglise catholique dans l'Oise (consulté le ).
  42. Dominique Vernand, « Bonneuil-les-Eaux, église Saint-Nicolas et Notre-Dame (Prieuré-cure) », Diocèse : Beauvais, Églises de l'Oise - Art roman et gothique, (consulté le ).
  43. « église Saint-Nicolas », notice no PA60000003, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
  44. « Le coq du clocher de Bonneuil-les-Eaux béni comme il y a 44 ans : Les fidèles se sont réunis dans l'église Saint-Nicolas de Bonneuil-les-Eaux, tout en respectant les gestes barrières », Le Courrier picard,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  45. « Prieuré Saint-Nicolas », notice no PA60000013, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
  46. « La fanfare de Bonneuil résonne depuis 1842 », Le Bonhomme picard, édition de Grandvilliers, no 3477,‎ , p. 18.
  47. « La fanfare de Bonneuil a fêté ses 175 ans : Plusieurs de ses membres ont été également récompensés pour leur longévité musicale », Le Courrier picard,‎ (lire en ligne, consulté le ).