Charles Siclis
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(à 52 ans) |
Nom de naissance |
Charles Ziclis |
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Charles Siclis, né le à Paris 17e[1] et mort le à New York[2], est un architecte et décorateur français.
Biographie
[modifier | modifier le code]Charles Siclis fit ses études à l'École des beaux-arts de Paris où il a acheva sa formation en 1920 et commença sa carrière dans l'atelier de Jean-Louis Pascal. En 1925, il participa à l'Exposition internationale des Arts décoratifs et industriels modernes, en réalisant le design du pavillon et du jardin de la place de Clichy. Charles Siclis installa ses ateliers à Paris, Biarritz et Nice. Il eut une carrière internationale, en réalisant ou en modifiant des œuvres dans plusieurs pays européens (la casa Serralves à Porto, le Paris-Madrid à Madrid) et aux États-Unis, où il immigra pendant la Seconde Guerre mondiale.
Son nom est resté associé aux constructions de cinémas, de casinos et, surtout aux théâtres de style moderne art déco. Il a également créé des villas et hôtels de luxe, sur la côte basque et la Côte d'Azur, qu'il a réalisés pour le gotha. Le baron Philippe de Rothschild, son ami, fut son mécène notamment pour la construction du théâtre Saint-Georges[3] en 1928, avec ses formes géométriques améliorées, du théâtre des Mathurins[4] ou théâtre Pigalle [5] (1929), qui fut détruit et remplacé par un garage. Son travail a été remarqué avec la réalisation et décoration de cafés comme le Chiquito en 1927, le Colisée[6] en 1932, la Maison du café en 1933, le Triomphe[7] en 1934 ou le Dupont-Barbès en 1935[8], à Paris. Charles Siclis explorait des formes et des techniques modernes, radicales et novatrices à l'entre-deux-guerres et travaillait parallèlement autour des styles régionaux français.
Œuvres architecturales
[modifier | modifier le code]- 1926 : le Grand Chai de Mouton Rothschild en Gironde (long de 100m et large de 25m, un bâtiment "avant-garde" pouvant abriter jusqu'à 1000 fûts de chêne alignés sur un seul niveau), commandé par Philippe de Rothschild[9]
- 1927 : bar-restaurant Chiquito, rue du Colisée, Paris
- 1928 : théâtre Saint-Georges, Paris
- 1935 : cinéma Paris-Soir, avenue des Ternes, Paris
- 1935 : galerie Anspach, Bruxelles (collaborateur : Polak architecte ingénieur)
Postérité
[modifier | modifier le code]À Saint-Symphorien, en Gironde, une maison d'habitation particulière, dite maison Siclis, réalisée entre 1934 et 1938, est inscrite au titre des monuments historiques depuis 2007[10].
En 2016, l'ouvrage L'Étoile filante Charles Siclis par André Tavares est publié aux éditions B2[11].
Notes et références
[modifier | modifier le code]- Acte de naissance à Paris 17e, n° 1941, vue 28/31.
- Grove Art Online
- Le théâtre Saint-Georges
- « Historique » [PDF], sur theatredesmathurins.com
- « Le Théâtre Pigalle, salle de cinéma (Cinéma 1929) », sur La Belle Equipe, (consulté le )
- Le café du Colisée
- Joanne Vajda, « Le café parisien. Échanges de vues », Labyrinthe, no 9, , p. 59–76 (ISSN 1950-6031, DOI 10.4000/labyrinthe.931, lire en ligne, consulté le )
- « BARBÈS CAFÉS. AVANT TATI, LE DUPONT BARBÈS 2/2 », sur PARIS-LOUXOR (consulté le )
- « Château Mouton Rothschild - Le Grand Chai », sur www.chateau-mouton-rothschild.com (consulté le ).
- « Inscription de la maison Siclis », notice no PA33000097, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture, consulté le 10 juillet 2014.
- « L'Étoile filante Charles Siclis - Editions B2 », sur editions-b2.com (consulté le )
Bibliographie
[modifier | modifier le code]- Les grands architectes - Siclis par Henri Hérault, Art et Médecine, n° 2,
- Charles Siclis, son œuvre de 1929 à 1937, textes d'introduction de Jean Locquin, Robert Mallet-Stevens, Marcel Zahar, Éditions de l'architecture d’aujourd’hui, Boulogne, 1937
Liens externes
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- Ressources relatives aux beaux-arts :