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Cinéma éthiopien

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L'article cinéma éthiopien vise à rendre compte de tous les aspects du cinéma en Éthiopie (population estimée à 111 000 000 habitants en 2021). Il est parfois désigné comme "Eollywood".

Situation de l'Éthiopie.

Le premier appareil cinématographique (projecteur) semble avoir appartenu à l'empereur Menelik II (1844-1913). Le cinéma parvient en Érythrée en 1922 avec les Frères mineurs capucins. Le cinéma commercial arrive à Djibouti vers 1930, pour diffusion régionale (en Éthiopie et Érythrée).

Le théâtre est une activité culturelle traditionnelle assez ample dans le pays, et des acteurs étaient également demandeurs de réalisations locales. Le cinéma semble avoir été rejeté par une partie de la population, dont la première salle de cinéma en 1923 : Ye Seytan Bet (la maison du diable), au moins pour ce qui concerne la fiction étrangère.

Le couronnement de la reine Zewditou en 1917 aurait été l'objet du premier court métrage documentaire[1]. Le couronnement de son successeur, en 1930, Haïlé Sélassié Ier, fait l'objet de reportages[2].

L'agression et l'occupation italienne en Érythrée et en Éthiopie entraînent la création d'une colonie italienne : Érythrée italienne (1890-1936), Afrique orientale italienne (1936-1941/1947). Le cinéma italien connaît une diffusion globalement à destination des expatriés, et sans doute bloque le développement d'une production autochtone.

Le premier long métrage éthiopien de fiction serait Who is Hirut's father ? (en) (1957 ou 1965) de Lambros Jokaris (réalisation) et Elaha Ibsa (scénariste et producteur).

En 1986, débutent la réalisation et la production de films en vidéo haute définition (HD), d'abord pour enregistrer les cérémonies privées (mariage, naissance) et publiques, ensuite pour créer en vue de commercialisation et diffusion : Fiker Mechereshaw.

En 1993 est créée l'"Ethiopian Filmmakers Association" (EFIMA).

Autres associations : International Emerging Film Talent Association (IEFTA), Ethiopian Film Initiative (EFI), Sandscribe.

L'industrie cinématographique est très restreinte, mais bien vivante.

Succès en Éthiopie

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  • Taza (ታዛ)
  • Beza (ቤዛ)
  • Yewendoch Guday (የወንዶች ጉዳይ)
  • Rebuni (ረቡኒ)
  • Kerbie (ከርቤ)

Succès hors d'Éthiopie

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Intervenants

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Réalisateurs

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Scénaristes

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Acteurs et actrices

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Longtemps, artistes et techniciens ont été formés à Cuba ou en Russie. Désormais, le pays dispose de formations locales :

  • Blue Nile Film and Television Academy,
  • Yofthahe Nigussie School of Theatrical Arts,
  • Addis Ababa University Visual and Performing Arts.

Références

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  1. https://imagesdefense.gouv.fr/fr/le-couronnement-de-l-imperatrice-d-abyssinie.html
  2. https://www.film-documentaire.fr/4DACTION/w_fiche_film/63697_0
  3. « Addis International Film Festival », sur Festhome (consulté le ).
  4. « Ça tourne à Addis-Abeba », JeuneAfrique.com,‎ (lire en ligne, consulté le ).

Bibliographie

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  • (en) Michael W. Thomas, Alessandro Jedlowski, Aboneh Ashagrie, Cine-Ethiopia : The History and Politics of Film in the Horn of Africa, 2018
  • (en) Michael William Thomas, Cinema in Ethiopia : Genre, Melodrama and the Commercial Amharic Film Industry, 2019
  • (en) Eyerusaleam Kassahun et Steven W. Thomas, Early Ethiopian Cinema, 1964–1994, article, African Studies Review, juin 2022

Articles connexes

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Liens externes

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