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Combat 18

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Combat 18
Image illustrative de l’article Combat 18

Idéologie Accélérationnisme[1]
Néofascisme
Néonazisme
Nationalisme blanc
Suprémacisme blanc
Homophobie
Antisionisme
Antisémitisme
Satanisme ONA (factions internes)
Terrorisme d'extrême-droite
Xénophobie
Islamophobie
Positionnement politique Extrême droite
Statut Actif
Site web www.combat18.netVoir et modifier les données sur Wikidata
Fondation
Date de formation 1991
Pays d'origine Drapeau du Royaume-Uni Royaume-Uni
Fondé par William Browning
Charlie Sargent
Harold Covington
Del O'Connor
David Myatt
Actions
Mode opératoire Assassinat, Terrorisme
Zone d'opération Drapeau du Royaume-Uni Royaume-Uni
Drapeau des États-Unis États-Unis
Drapeau de la France France
Drapeau de l'Espagne Espagne
Drapeau de l'Irlande Irlande
Drapeau du Canada Canada
Organisation
Membres Inconnus
Sanctuaire Inconnu
Groupe relié Blood and Honour
Ordre des neuf angles[2]
National Socialist Movement
Racial Volunteer Force
Division Atomwaffen
Répression
Considéré comme terroriste par Drapeau du Canada Canada[3]
Conflit nord-irlandais
Guerre du Donbass

Combat 18 (ou C18[4]) est un groupe néonazi fondé en 1991 par des skinheads. Il s'agit de la branche armée du groupe néonazi britannique Blood & Honour. Un groupe dissident, les White Wolves (« loups blancs »), mena une campagne d'attentat à la bombe à Londres en avril 1999[5]. Le 30 avril 1999, le groupe dépose une bombe dans un bar gay de Soho, qui explose en faisant deux morts et trente blessés.

En Allemagne

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L'organisation est dissoute par les autorités en janvier 2020 à la suite de l'assassinat d'un élu local jugé pro-migrant[6].

En 2023, 16 membres du groupes sont arrêtés. Ils cherchaient à se procurer des armes pour attaquer des mosquées et des synagogues. Quelques jours plus tôt, des membres du groupes avaient par ailleurs agressé un sans-abri d'origine marocaine à Barcelone[7].

Une branche de Combat 18 est fondée en France par Julien et Marc Bettoni en 2013 dans le Doubs[8]. En 2014, trois membres français du groupe, n'hésitant pas à se présenter cagoulés et armés, sont interpellés dans le Doubs[7].

Le , lors du dîner annuel du CRIF, le président de la République Emmanuel Macron a demandé la dissolution de trois associations d'extrême droite dont Combat 18[9].

Dans la culture populaire

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Après le générique de fin du jeu vidéo Front Mission: Gun Hazard de Square et Omiya, on peut entendre une célèbre citation audio de Combat 18[réf. nécessaire].

Notes et références

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  1. Patrik Hermansson, « Accelerationism, Leaderless resistance and Combat 18 », sur Hope not Hate,
  2. Nick Lowles, White Riot: The Violent Story of Combat 18, Milo Books, (ISBN 1-903854-00-8)
  3. « About the listing process » [archive du ], sur www.publicsafety.gc.ca,
  4. « C » pour combat et « 18 » pour Adolf Hitler, en référence aux numéros de ses initiales dans l'alphabet latin.
  5. (en) « Globalterrorwatch.ch », sur globalterrorwatch.ch (consulté le ).
  6. « L'Allemagne interdit le groupuscule néo-nazi «Combat 18» », sur Le Figaro.fr, .
  7. a et b « Mosquée, communauté juive : des membres du groupe néo-nazi Combat 18 Espagne cherchaient des armes pour commettre des attentats », sur France 3 Occitanie,
  8. Willy Le Devin, « Dans le Doubs, les frères néonazis ne jouent plus aux durs », sur Libération, (consulté le ).
  9. « Quels sont ces trois groupes antisémites dissous par Macron? », sur LExpress.fr, (consulté le ).