Conseil suprême islamique irakien
Conseil suprême islamique irakien (ar) المجلس الأعلى الإسلامي العراقي | |
Logotype officiel. | |
Présentation | |
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Leader | Humam Hamoudi (en) |
Fondation | |
Siège | Irak |
Fondateur | Mohammed Baqir al-Hakim (en) |
Branche armée | Organisation Badr (1982-2003) |
Religion | Islam chiite |
Idéologie | Sistanisme Islamisme chiite Démocratie islamique Nationalisme irakien Décentralisation |
Affiliation nationale | Alliance Fatah |
Affiliation internationale | Axe de la résistance |
Site web | www.almejlis.org |
Représentation | |
Députés | 2 / 329 |
Représentants locaux | 54 / 440 |
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Le Conseil suprême islamique irakien (en arabe : المجلس الأعلى الإسلامي العراقي), auparavant nommé Conseil suprême de la révolution islamique en Irak, est un parti politique irakien, qui se réclame de l'islam chiite. Il a été fondé en 1982 à Téhéran, en pleine guerre Iran-Irak, comme parti d'opposition au régime de Saddam Hussein. Le changement de nom date de mai 2007.
Dirigé par Mohammed Baqer al-Hakim, qui meurt en , puis par son frère Abdul Aziz al-Hakim, mort le , c'était le principal parti de l'Assemblée nationale irakienne formé après l'invasion de l'Irak par les États-Unis et participe à l'Alliance irakienne unifiée, principal groupe parlementaire depuis les élections de décembre 2005[1]. Adel Abdel-Mehdi, son président est un des deux vice-présidents de l'Irak de 2005 à 2011. Le Conseil suprême islamique irakien est alors l'un des plus proches alliés de l'Iran en Irak[1]. Il dispose d'une branche militaire, les Brigades Badr, formées par l'Iran[2].
Avant les élections provinciales irakiennes (en) du , Bagdad ainsi que les provinces chiites de Babel, Bassora, Al-Muthanna, Najaf, Qadisiya et Wassit étaient sous son contrôle depuis 2003. Il les a toutes perdues à la suite des élections[3],[4].
En , le Conseil suprême s'est éloigné du Premier ministre Nouri al-Maliki pour annoncer la création d'une coalition électorale chiite, l'Alliance nationale irakienne[5], qui remplace l'Alliance irakienne unifiée et qu'il présiderait. Celle-ci inclurait le mouvement de Moqtada al-Sadr, le Parti al-Fadhila (ou « Parti islamique de la vertu »), l'ancien allié des Américains Ahmed Chalabi et l'ancien Premier ministre Ibrahim al-Jaafari[1]. Le Conseil suprême islamique cherche par la même occasion à s'éloigner de l'influence iranienne pour adopter une position plus nationaliste irakienne[2]. Les Brigades Badr, qui ne souhaitent pas se couper de l'Iran, font alors scission et deviennent indépendantes[2]. Le Conseil suprême islamique irakien forme alors d'autres milices en 2014 : Saraya Ashura et Saraya Ansar al-Aqeeda[2],[6].
Le deux mois après les élections légisiatives du , l'Alliance nationale irakienne et la coalition de l'État de Droit d'Al Maliki se mettent d'accord pour faire alliance et former une seule et même coalition au parlement irakien[7].
Notes et références
[modifier | modifier le code]- Ernesto Londoño et K.I. Ibrahim, Major Shiite Political Parties Exclude Maliki in Forming Coalition, Washington Post, 25 août 2009
- Stéphane Mantoux, Soutien à Bachar al-Assad: la milice chiite irakienne Saraya Ansar al-Aqeeda favorable à l'envoi de troupes en Syrie, France Soir, 7 décembre 2016.
- Un parti proche de l'Iran sort affaibli des élections provinciales en Irak, Le Monde, 7 février 2009
- Elections en Irak : triomphe du premier ministre, Le Figaro, 5 février 2009
- Attentats contre des minibus en Irak, au moins 11 morts, dépêche Reuters sur le site du Monde, 24 août 2009
- Mourir pour Assad 9/Sayara Ansar al-Aqeeda, Historicoblog, 30 novembre 2016.
- Les deux blocs chiites d'Irak font alliance, article publié sur le site de L'Express le 4 mai 2010