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Coupiac

Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.

Coupiac
Coupiac
La mairie de Coupiac.
Blason de Coupiac
Blason
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Occitanie
Département Aveyron
Arrondissement Millau
Intercommunalité Communauté de communes Saint Affricain, Roquefort, Sept Vallons
Maire
Mandat
Jean-Claude Souyris
2020-2026
Code postal 12550
Code commune 12080
Démographie
Gentilé Coupiaguais
Population
municipale
363 hab. (2021 en évolution de −9,48 % par rapport à 2015)
Densité 15 hab./km2
Géographie
Coordonnées 43° 57′ 15″ nord, 2° 34′ 57″ est
Altitude Min. 278 m
Max. 649 m
Superficie 24,72 km2
Type Commune rurale à habitat dispersé
Unité urbaine Hors unité urbaine
Aire d'attraction Hors attraction des villes
Élections
Départementales Canton des Causses-Rougiers
Législatives Troisième circonscription
Localisation
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Coupiac
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Coupiac
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Coupiac
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Coupiac
Liens
Site web Site officiel

Coupiac est une commune française située dans le département de l'Aveyron, en région Occitanie.

Le patrimoine architectural de la commune comprend deux immeubles protégés au titre des monuments historiques : le château, inscrit en 1928, et la maison Marty, inscrite en 1974.

Géographie

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Localisation

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Communes limitrophes

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Les communes limitrophes sont Balaguier-sur-Rance, La Bastide-Solages, Brasc, Martrin, Montclar, Plaisance et Saint-Sernin-sur-Rance.

Représentations cartographiques de la commune
Carte OpenStreetMap
Carte topographique

Hydrographie

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Carte en couleur présentant le réseau hydrographique de la commune
Réseaux hydrographique et routier de Coupiac.

La commune est drainée par le Gos, le Ruisseau de Mousse, le ravin de la Mole, le ruisseau de Bertèt et par divers petits cours d'eau[1].

Le Gos, d'une longueur totale de 17 km, prend sa source dans la commune de Saint-Juéry et se jette dans le Rance à Plaisance, après avoir arrosé 4 communes[2].

Le Ruisseau de Mousse, d'une longueur totale de 13,4 km, prend sa source dans la commune de Martrin et se jette dans le Rance à La Bastide-Solages, après avoir arrosé 5 communes[3].

En 2010, le climat de la commune est de type climat océanique altéré, selon une étude s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[4]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est dans une zone de transition entre le climat océanique altéré et le climat de montagne et est dans la région climatique Sud-est du Massif Central, caractérisée par une pluviométrie annuelle de 1 000 à 1 500 mm, minimale en été, maximale en automne[5].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 11,9 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 16,1 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 921 mm, avec 11,2 jours de précipitations en janvier et 6,4 jours en juillet[4]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique la plus proche, située sur la commune de La Bastide-Solages à 5 km à vol d'oiseau[6], est de 13,5 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 950,8 mm[7],[8]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[9].

Milieux naturels et biodiversité

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Espaces protégés

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La protection réglementaire est le mode d’intervention le plus fort pour préserver des espaces naturels remarquables et leur biodiversité associée[10]. Dans ce cadre, la commune fait partie d'un espace protégé, le Parc naturel régional des Grands Causses, créé en 1995 et d'une superficie de 327 937 ha, s'étend sur 97 communes. Ce territoire rural habité, reconnu au niveau national pour sa forte valeur patrimoniale et paysagère, s’organise autour d’un projet concerté de développement durable, fondé sur la protection et la valorisation de son patrimoine[11],[12],[13].

Au , Coupiac est catégorisée commune rurale à habitat dispersé, selon la nouvelle grille communale de densité à 7 niveaux définie par l'Insee en 2022[14]. Elle est située hors unité urbaine[I 1] et hors attraction des villes[15],[16].

Occupation des sols

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Infrastructures et occupation des sols de la commune de Coupiac.

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (55,2 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (55,2 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (43,7 %), zones agricoles hétérogènes (27,2 %), prairies (23,7 %), terres arables (4,4 %), zones urbanisées (1,1 %)[17].

Planification

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La loi SRU du a incité fortement les communes à se regrouper au sein d’un établissement public, pour déterminer les partis d’aménagement de l’espace au sein d’un SCoT, un document essentiel d’orientation stratégique des politiques publiques à une grande échelle. La commune est dans le territoire du SCoT du Parc naturel régional des Grands Causses, approuvé le vendredi par le comité syndical et mis à l’enquête publique en décembre 2019. La structure porteuse est le Pôle d'équilibre territorial et rural du PNR des Grands Causses, qui associe huit communautés de communes, notamment la communauté de communes Saint Affricain, Roquefort, Sept Vallons, dont la commune est membre[18].

La commune disposait en 2017 d'une carte communale approuvée[19].

Risques majeurs

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Le territoire de la commune de Coupiac est vulnérable à différents aléas naturels : inondations, climatiques (hiver exceptionnel ou canicule), feux de forêts et séisme (sismicité très faible). Il est également exposé à un risque technologique, le transport de matières dangereuses, et à deux risques particuliers, les risques radon et minier[20],[21].

Risques naturels

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Zones inondables de la commune de Coupiac.

Certaines parties du territoire communal sont susceptibles d’être affectées par le risque d’inondation par débordement du Gos et du ruisseau de Mousse. Les dernières grandes crues historiques, ayant touché plusieurs parties du département, remontent aux 3 et (dans les bassins du Lot, de l'Aveyron, du Viaur et du Tarn) et au (bassins de la Sorgues et du Dourdou)[22]. Ce risque est pris en compte dans l'aménagement du territoire de la commune par le biais du Plan de prévention du risque inondation (PPRI) du bassin du « Rance »[23], approuvé le 9 octobre 2015[24].

Le Plan départemental de protection des forêts contre les incendies découpe le département de l’Aveyron en sept « bassins de risque » et définit une sensibilité des communes à l’aléa feux de forêt (de faible à très forte). La commune est classée en sensibilité faible[25].

Les mouvements de terrains susceptibles de se produire sur la commune sont liés au retrait-gonflement des argiles[20], conséquence d'un changement d'humidité des sols argileux. Les argiles sont capables de fixer l'eau disponible mais aussi de la perdre en se rétractant en cas de sécheresse[26]. Ce phénomène peut provoquer des dégâts très importants sur les constructions (fissures, déformations des ouvertures) pouvant rendre inhabitables certains locaux. La carte de zonage de cet aléa peut être consultée sur le site de l'observatoire national des risques naturels Georisques[27].

Risques technologiques

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Le risque de transport de matières dangereuses sur la commune est lié à sa traversée par une route à fort trafic. Un accident se produisant sur une telle infrastructure est en effet susceptible d’avoir des effets graves au bâti ou aux personnes jusqu’à 350 m, selon la nature du matériau transporté. Des dispositions d’urbanisme peuvent être préconisées en conséquence[28].

Risques particuliers

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La commune est concernée par le risque minier, principalement lié à l’évolution des cavités souterraines laissées à l’abandon et sans entretien après l’exploitation des mines[29].

Dans plusieurs parties du territoire national, le radon, accumulé dans certains logements ou autres locaux, peut constituer une source significative d’exposition de la population aux rayonnements ionisants. Toutes les communes du département sont concernées par le risque radon à un niveau plus ou moins élevé. La commune de Coupiac est classée à risque moyen à élevé[30].

« Villa de Cuppius »

Politique et administration

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Découpage territorial

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La commune de Coupiac est membre de la communauté de communes Saint Affricain, Roquefort, Sept Vallons[I 1], un établissement public de coopération intercommunale (EPCI) à fiscalité propre créé le dont le siège est à Vabres-l'Abbaye. Ce dernier est par ailleurs membre d'autres groupements intercommunaux[31].

Sur le plan administratif, elle est rattachée à l'arrondissement de Millau, au département de l'Aveyron et à la région Occitanie[I 1]. Sur le plan électoral, elle dépend du canton des Causses-Rougiers pour l'élection des conseillers départementaux, depuis le redécoupage cantonal de 2014 entré en vigueur en 2015[I 1], et de la troisième circonscription de l'Aveyron pour les élections législatives, depuis le dernier découpage électoral de 2010[32].

Élections municipales et communautaires

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Élections de 2020

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Le conseil municipal de Coupiac, commune de moins de 1 000 habitants, est élu au scrutin majoritaire plurinominal à deux tours[33] avec candidatures isolées ou groupées et possibilité de panachage[34]. Compte tenu de la population communale, le nombre de sièges à pourvoir lors des élections municipales de 2020 est de 11. La totalité des onze candidats en lice[35] est élue dès le premier tour, le , avec un taux de participation de 65,56 %[36]. Jean-Claude Souyris, maire sortant, est réélu pour un nouveau mandat le [37].

Dans les communes de moins de 1 000 habitants, les conseillers communautaires sont désignés parmi les conseillers municipaux élus en suivant l’ordre du tableau (maire, adjoints puis conseillers municipaux) et dans la limite du nombre de sièges attribués à la commune au sein du conseil communautaire[38]. Un siège est attribué à la commune au sein de la communauté de communes Saint Affricain, Roquefort, Sept Vallons[39].

Liste des maires

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Liste des maires successifs
Période Identité Étiquette Qualité
1942 1980 Albert Sirgue CNIP puis
RI puis UDF-PR
Agriculteur, Sénateur (1971-1980)
Conseiller général du canton de Saint-Sernin-sur-Rance (1949-1980)
décédé en fonctions
mars 1981 2014 Jean-Marie Sirgue UDF Assureur
Conseiller général du canton de Saint-Sernin-sur-Rance (1992-2004)
avril 2014 en cours Jean-Claude Souyris[40],[41]   Technicien
Les données manquantes sont à compléter.

Démographie

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L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[42]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2005[43].

En 2021, la commune comptait 363 habitants[Note 1], en évolution de −9,48 % par rapport à 2015 (Aveyron : +0,17 %, France hors Mayotte : +1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
2 0001 8994 3642 4932 7632 3982 7141 6661 597
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
1 5201 5271 3901 5231 4501 4411 5321 4621 325
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
1 1931 1661 1291 0301 034910901802715
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2005 2006 2010
722662663718629535501493449
2015 2020 2021 - - - - - -
401363363------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[44] puis Insee à partir de 2006[45].)
Histogramme de l'évolution démographique

En 2018 (données Insee publiées en ), la commune compte 178 ménages fiscaux[Note 2], regroupant 354 personnes. La médiane du revenu disponible par unité de consommation est de 17 990 [I 2] (20 640  dans le département[I 3]).

Taux de chômage
Division 2008 2013 2018
Commune[I 4] 6 % 9 % 7,7 %
Département[I 5] 5,4 % 7,1 % 7,1 %
France entière[I 6] 8,3 % 10 % 10 %

En 2018, la population âgée de 15 à 64 ans s'élève à 192 personnes, parmi lesquelles on compte 69,2 % d'actifs (61,5 % ayant un emploi et 7,7 % de chômeurs) et 30,8 % d'inactifs[Note 3],[I 4]. Depuis 2008, le taux de chômage communal (au sens du recensement) des 15-64 ans est supérieur à celui du département, mais inférieur à celui de la France.

La commune est hors attraction des villes[Carte 1],[I 7]. Elle compte 178 emplois en 2018, contre 191 en 2013 et 203 en 2008. Le nombre d'actifs ayant un emploi résidant dans la commune est de 125, soit un indicateur de concentration d'emploi de 142,2 % et un taux d'activité parmi les 15 ans ou plus de 39,7 %[I 8].

Sur ces 125 actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi, 78 travaillent dans la commune, soit 62 % des habitants[I 9]. Pour se rendre au travail, 65,5 % des habitants utilisent un véhicule personnel ou de fonction à quatre roues, 22,6 % s'y rendent en deux-roues, à vélo ou à pied et 11,8 % n'ont pas besoin de transport (travail au domicile)[I 10].

Activités hors agriculture

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49 établissements[Note 4] sont implantés à Coupiac au . Le tableau ci-dessous en détaille le nombre par secteur d'activité et compare les ratios avec ceux du département[Note 5],[I 11].

Secteur d'activité Commune Département
Nombre % %
Ensemble 49
Industrie manufacturière,
industries extractives et autres
13 26,5 % (17,7 %)
Construction 4 8,2 % (13 %)
Commerce de gros et de détail,
transports, hébergement et restauration
11 22,4 % (27,5 %)
Activités financières et d'assurance 1 2 % (3,4 %)
Activités immobilières 1 2 % (4,2 %)
Activités spécialisées, scientifiques et techniques
et activités de services administratifs et de soutien
1 2 % (12,4 %)
Administration publique, enseignement,
santé humaine et action sociale
11 22,4 % (12,7 %)
Autres activités de services 7 14,3 % (7,8 %)

Le secteur de l'industrie manufacturière, des industries extractives et autres est prépondérant sur la commune puisqu'il représente 26,5 % du nombre total d'établissements de la commune (13 sur les 49 entreprises implantées à Coupiac), contre 17,7 % au niveau départemental[I 12].

Agriculture

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La commune est dans les Monts de Lacaune, une petite région agricole occupant le sud du département de l'Aveyron[46]. En 2020, l'orientation technico-économique de l'agriculture[Note 6] sur la commune est l'élevage d'ovins ou de caprins[Carte 2].

1988 2000 2010 2020
Exploitations 40 27 23 16
SAU[Note 7] (ha) 1 215 1 168 1 105 1 114

Le nombre d'exploitations agricoles en activité et ayant leur siège dans la commune est passé de 40 lors du recensement agricole de 1988[Note 8] à 27 en 2000 puis à 23 en 2010[48] et enfin à 16 en 2020[Carte 3], soit une baisse de 60 % en 32 ans. Le même mouvement est observé à l'échelle du département qui a perdu pendant cette période 51 % de ses exploitations[49],[Carte 4]. La surface agricole utilisée sur la commune a également diminué, passant de 1 215 ha en 1988 à 1 114 ha en 2020[Carte 5]. Parallèlement la surface agricole utilisée moyenne par exploitation a augmenté, passant de 30 à 70 ha[48].

Culture locale et patrimoine

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Lieux et monuments

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Le Château de Coupiac

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Logo monument historique Inscrit MH (1928)[50]

De style gothique flamboyant dans son ensemble, le château en impose par ses dimensions en surface et en hauteur, par le nombre de ses mâchicoulis, ses latrines et meurtrières. Il compte aussi de belles fenêtres dans les tours et de grandes fenêtres à meneaux au deuxième étage.

L'oratoire du Saint Voile

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Depuis 1986, un oratoire accueille la châsse en cuivre doré contenant le Saint Voile. Il est aménagé dans l'ancienne tour qui domine la porte des fortifications et le porche de la chapelle Saint-Pierre. Il est décoré de fresques néo-byzantines évoquant des scènes de la vie de la Vierge et réalisées par l'artiste Nicolas Greschny.

Église Notre-Dame-de-l'Assomption de Coupiac

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Mi-romane, mi-gothique, l'église actuelle se compose d'un porche en plein cintre, avec deux arcades élevées d'une tour carrée, que surmonte un clocher octogonal avec flèche. De ce clocher, on peut entendre, au sommet de l'Angélus, "Lou Trigonnomen" qui précède la sonnerie à grande volée. À l'intérieur, elle est très spacieuse en surface et en hauteur elle a 30 mètres de longueur, 14 mètres de largeur, et 12 mètres de hauteur. Les bas-côtés sont de style néo-roman et la nef centrale de style néo-gothique. Elle est remarquable par la grandeur et la beauté de son chœur, par ses grosses colonnes avec chapiteaux, sur lesquels s'élèvent des colonnes engagées soutenant les croisées d'ogives et la voûte centrale. Son chœur est orné de boiseries et de stalles sculptées. Ses vitraux sont aussi intéressants. Ils ont été fabriqués en 1885 par Dagrand de Bordeaux entreprise de renom à l'époque. Ils représentent notamment des scènes de la dévotion à la Vierge Marie.

Personnalités liées à la commune

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Héraldique

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Blason de Coupiac Blason
D'or au château donjonné de sable, ouvert et maçonné du champ, au chef d'argent au sautoir de gueules.
Devise
Fidelis et fortis
Détails
Adopté par la municipalité.

Bibliographie

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  • Félix Sirgue, Robert Aussibal (Éditeur scientifique) et Michel Delon (Éditeur scientifique), Coupiac : une commune du Sud-Aveyron / 2e éd. rev. et augm., Coupiac, Paroisse de Coupiac, , 79 p., ill., couv. ill. en coul. ; 24 cm (BNF 35575920)
  • Amis du château de Coupiac, Château de Coupiac, Coupiac, Los Amics del Castel de Copiac, , 10 p., ill., couv. ill. ; 21 cm (BNF 36960522)
  • Noguery, Notre-Dame du Saint-voile de Coupiac (Aveyron), Abbeville, Paillart et Retaux, , In-24 (BNF 36483993)
  • (oc + fr) Christian-Pierre Bedel, Sent-Sarnin : Balaguièr, Brasc, Combret, Copiac, La Bastida-Solatges, La Sèrra, La Val-Ròca-Cesièira, Martrinh, Montclar, Montfranc, Plasença, Postòmis, Sant-Jòri / Christian-Pierre Bedel et les habitants del canton de Sent-Sarnin, Rodez, Mission départementale de la culture, coll. « Al canton », , 232 p., ill., couv. ill. ; 28 cm (ISBN 2-907279-10-6, ISSN 1151-8375, BNF 35529736)

Articles connexes

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Liens externes

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Notes et références

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Notes et cartes

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  • Notes
  1. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
  2. Un ménage fiscal est constitué par le regroupement des foyers fiscaux répertoriés dans un même logement. Son existence, une année donnée, tient au fait que coïncident au moins une déclaration indépendante de revenus et l’occupation d’un logement connu à la taxe d’habitation.
  3. Les inactifs regroupent, au sens de l'Insee, les élèves, les étudiants, les stagiaires non rémunérés, les pré-retraités, les retraités et les autres inactifs.
  4. L'établissement, au sens de l’Insee, est une unité de production géographiquement individualisée, mais juridiquement dépendante de l'unité légale. Il produit des biens ou des services.
  5. Le champ de ce tableau couvre les activités marchandes hors agriculture.
  6. L'orientation technico-économique est la production dominante de l'exploitation, déterminée selon la contribution de chaque surface ou cheptel à la production brute standard.
  7. Les données relatives à la surface agricole utilisée (SAU) sont localisées à la commune où se situe le lieu principal de production de chaque exploitation. Les chiffres d'une commune doivent donc être interprétés avec prudence, une exploitation pouvant exercer son activité sur plusieurs communes, ou plusieurs départements voire plusieurs régions.
  8. Le recensement agricole est une opération décennale européenne et obligatoire qui a pour objectif d'actualiser les données sur l'agriculture française et de mesurer son poids dans l'agriculture européenne[47].
  • Cartes
  1. Agence nationale de la cohésion des territoires, « Carte de la commune dans le zonage des aires d'attraction de villes. », sur l'observatoire des territoires (consulté le ).
  2. « Recensement agricole 2020 - Carte de la spécialisation de la production agricole par commune », sur stats.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
  3. « Recensement agricole 2020 - Carte du nombre d'exploitations et de la surface agricole utilisée (SAU) moyenne par commune », sur stats.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
  4. « Recensement agricole 2020 - Carte du nombre d'exploitations et de la surface agricole utilisée par département », sur stats.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
  5. « Recensement agricole 2020 - Carte de la surface agricole utilisée (SAU) par commune et de la SAU moyenne », sur stats.agriculture.gouv.fr (consulté le ).

Références

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Site de l'Insee

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Autres sources

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  1. « Fiche communale de Coupiac », sur le système d'information pour la gestion des eaux souterraines en Occitanie (consulté le ).
  2. Sandre, « le Gos »
  3. Sandre, « le ruisseau de Mousse »
  4. a et b Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
  5. « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le ).
  6. « Orthodromie entre Coupiac et La Bastide-Solages », sur fr.distance.to (consulté le ).
  7. « Station Météo-France « Bastide Solages » (commune de La Bastide-Solages) - fiche climatologique - période 1991-2020 », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
  8. « Station Météo-France « Bastide Solages » (commune de La Bastide-Solages) - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
  9. « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.fr, (consulté le ).
  10. « Les espaces protégés. », sur le site de l'INPN (consulté le ).
  11. « Qu'est-ce qu'un parc naturel régional ? », sur parc-grands-causses.fr (consulté le ).
  12. « PNR des Grandes Causses - découverte du patrimoine », sur parc-grands-causses.fr (consulté le ).
  13. « PNR des Grandes Causses - fiche descriptive », sur le site de l'inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
  14. « La grille communale de densité », sur le site de l’Insee, (consulté le ).
  15. « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur insee.fr, (consulté le ).
  16. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
  17. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole) », sur statistiques.developpement-durable.gouv.fr (consulté le ).
  18. « Le SCOT du PNR des Grands Causses - présentation générale », sur parc-grands-causses.fr (consulté le ).
  19. « Etat par commune des POS, PLU et cartes communales », sur observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
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  23. « Dossier PPRI »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?), sur le site de la préfecture de l’Aveyron (consulté le ).
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