Gaston Le Breton
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Société des amis des sciences naturelles et du muséum de Rouen () Commission départementale des Antiquités de la Seine-Maritime () Société libre d'émulation de la Seine-Maritime () Académie des sciences, belles-lettres et arts de Rouen () Amis des monuments rouennais () Société normande de gravure (d) () Société normande de géographie Photo-club rouennais (d) Centre de recherches archéologiques de Haute-Normandie-Société normande d’études préhistoriques Société nationale des antiquaires de France |
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Distinctions |
Gaston Le Breton, né le à Rouen[1], où il est mort le , est un conservateur de musée français.
Biographie
[modifier | modifier le code]Louis Gaston Le Breton naît le au no 32 rue du Contrat-Social à Rouen, fils de Nicolas Louis Désiré Le Breton et d'Élise Fanny Dieusy, rentiers. Son aïeul maternel est Pierre Dieusy, négociant et président du tribunal de commerce de Rouen.
Il se marie en 1868 avec Claire Le Verdier, cousine de Pierre Le Verdier.
Gaston Le Breton est directeur du musée de la céramique de Rouen en 1875. En , il est nommé directeur du musée départemental des antiquités de la Seine-Inférieure et conservateur de la maison Corneille et des monuments historiques de la Seine-Inférieure en remplacement de Charles Maillet du Boullay décédé[2]. Il est nommé directeur du musée des Beaux-Arts en 1898 puis directeur général des musées de la ville de Rouen en 1901. Il est membre de l'Académie des sciences, belles-lettres et arts de Rouen en 1881, président de la Société des Amis des monuments rouennais en 1886 et membre du Photo-club rouennais[3]. Il est membre-fondateur et président de la Société normande de gravure.
En 1884, il retrouve dans un champ à La Londe des fragments manquants de l'Hercule terrassant l'Hydre de Lerne (musée des Beaux-Arts de Rouen) de Pierre Puget[4],[5].
Il est membre correspondant de l'Institut de France en 1887 et de la Société des antiquaires de France.
Il effectue des fouilles dans les nécropoles d'Akhmîm en Haute-Égypte en 1889.
À partir de 1892, il est conseiller municipal à Saint-Pierre-de-Varengeville où il fait construire un château par l'architecte Lucien Lefort[6].
Il participe à l'organisation de l'Exposition nationale et coloniale de Rouen en 1896.
Peu favorable à l'impressionnisme, il refuse la donation de François Depeaux du au musée des Beaux-Arts de Rouen.
Il est vice-président de la Commission départementale des Antiquités de la Seine-Maritime de 1908 à 1919.
En 1910, par l'intermédiaire de Jacques Seligmann, le collectionneur américain John Pierpont Morgan lui achète sa collection de faïences pour le Metropolitan Museum of Art[7].
En 1911, il organise avec Émile-Louis Minet l'exposition d'Art normand au musée des beaux-arts de Rouen lors des fêtes du Millénaire normand.
Il demeure au no 87 rue Jeanne-d'Arc puis au no 25 bis rue Thiers à Rouen où il meurt le à l'âge de 74 ans.
Ses obsèques sont célébrées dans l'église Saint-Godard et il est inhumé au cimetière monumental de Rouen[8]. Ses collections sont vendues aux enchères à la salle Georges Petit[9] et à l'hôtel Drouot à Paris en [10]. Sa veuve fait don de tissus coptes égyptiens au musée des antiquités.
De 1922[11] à 2006[12], une salle du musée des antiquités de Rouen portait son nom.
Distinctions
[modifier | modifier le code]- Officier d'Académie ()
- Officier de l'Instruction publique ()
- Chevalier de l'ordre de l'Immaculée Conception de Vila Viçosa (1891)[13]
- Officier de la Légion d'honneur (décret du )[14]. Il est fait officier par le général Laveuve le . Nommé chevalier de la Légion d'honneur par décret du , il est fait chevalier par Alfred Darcel le .
- Officier de l'ordre de Léopold (1903)
Publications
[modifier | modifier le code]- Exposition de Quimper. Les Faïences de Quimper et les faïences de Rouen, Rouen, impr. de Lapierre,
- Céramique espagnole. Le Salon en porcelaine du Palais royal de Madrid et les porcelaines de Buen Retiro, Paris, R. Simon,
- Essai iconographique sur Saint-Louis, Paris, Jules Martin,
- Attributions données à des tableaux du musée de Rouen, Paris, impr. de E. Plon, 1881
- Deux pierres tumulaires de l'abbaye de l'Île-Dieu, Paris, Imprimerie nationale,
- La céramique polychrome à glaçures métalliques dans l'antiquité, Rouen, impr. de Espérance Cagniard,
- Le sculpteur Jean-Baptiste Lemoyne et l'Académie de Rouen : esquisse biographique et recherches sur les œuvres de cet artiste, Paris, E. Plon et Cie, (lire en ligne)
- Inventaire des bijoux et de l'orfèvrerie appartenant à Mme la comtesse de Sault, confiés à l'amiral de Villars et trouvés après sa mort en 1595, Paris, Imprimerie nationale, 1882
- La manufacture de porcelaine de Sèvres, d'après un mémoire inédit du XVIIIe siècle, Paris, impr. de E. Plon, 1882
- Le Musée Céramique de Rouen, Rouen, E. Augé,
- Un carrelage en faïence de Rouen du temps de Henri II dans la cathédrale de Langres, Paris, impr. de E. Plon, Nourrit et Cie, 1884
- Essai historique sur la sculpture en cire, Rouen, Espérance Cagniard, , 61 p. (lire en ligne)
Notes et références
[modifier | modifier le code]- Au no 32A rue du Contrat-Social.
- Journal de Rouen, 6 juin 1891.
- Annuaire général et international de la photographie, Paris, Plon, .
- « L'Hercule terrassant l'hydre du Puget », Journal de Rouen, (lire en ligne, consulté le ).
- Journal de Rouen, 30 mars 1884.
- Centre d'art contemporain Matmut pour les arts.
- « Un achat de M. Pierpont Morgan », Journal de Rouen, , p. 2 (lire en ligne).
- Jean-Pierre Chaline (dir.), Mémoire d'une ville, le Cimetière monumental de Rouen, Rouen, Société des Amis des monuments rouennais, (ISBN 2-9509804-1-4), p. 51-52, 106.
- Collections de feu M. Gaston Le Breton (première partie) : [vente du 6 au 8 décembre 1921], 112 p. (lire en ligne)
- « Le catalogue illustré de la vente des collections Gaston Le Breton », Journal de Rouen, , p. 2 (lire en ligne).
- « Au musée des Antiquités. Inauguration de la salle Gaston Le Breton », Journal de Rouen, , p. 2 (lire en ligne).
- « Archéologie : les momies sont de retour à Rouen », sur Tendance Ouest,
- « Distinctions honorifiques », La Revue diplomatique et le Moniteur des consulats, 28 mars 1891.
- « Cote LH/1521/37 », base Léonore, ministère français de la Culture.
Annexes
[modifier | modifier le code]Bibliographie
[modifier | modifier le code]- Dictionnaire biographique de la Seine-Inférieure, Paris, H. Jouve, coll. « Les Dictionnaires départementaux », (OCLC 462164806, lire en ligne).
- Georges Dubosc, « Gaston Le Breton », Journal de Rouen, no 317, , p. 3.
- Dominique Gogny-Ghesquier, « Gaston Le Breton : un collectionneur passionné », Études normandes, no 1, , p. 54-70.
- Jean-Pierre Hervieux (préf. Bernard Léger), Saint-Pierre-de-Varengeville d'hier, Condé-sur-Noireau, Charles Corlet, , 308 p. (ISBN 978-2-84706-264-9), « Gaston Le Breton », p. 273-278.
- Guy Pessiot (préf. Daniel Lavallée), Histoire de Rouen 1850-1900, Rouen, P'tit Normand, , 249 p., p. 223.
Articles connexes
[modifier | modifier le code]Liens externes
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- Ressource relative à la recherche :
- Ressource relative à la vie publique :
- Conservateur français de musée
- Officier de la Légion d'honneur promu en 1901
- Officier de l'Instruction publique
- Président d'une association
- Amis des monuments rouennais
- Officier d'Académie
- Chevalier de l'ordre de l'Immaculée Conception de Vila Viçosa
- Naissance en novembre 1845
- Naissance à Rouen
- Naissance dans la Seine-Inférieure
- Décès en novembre 1920
- Décès à Rouen
- Décès dans la Seine-Inférieure
- Décès à 69 ans
- Personnalité enterrée au cimetière monumental de Rouen