Goumois (Doubs)
Goumois | |||||
Héraldique |
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Administration | |||||
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Pays | France | ||||
Région | Bourgogne-Franche-Comté | ||||
Département | Doubs | ||||
Arrondissement | Montbéliard | ||||
Intercommunalité | Communauté de communes du Pays de Maîche | ||||
Maire Mandat |
Julien Naegelen 2020-2026 |
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Code postal | 25470 | ||||
Code commune | 25280 | ||||
Démographie | |||||
Population municipale |
153 hab. (2021 ) | ||||
Densité | 26 hab./km2 | ||||
Géographie | |||||
Coordonnées | 47° 15′ 42″ nord, 6° 57′ 00″ est | ||||
Altitude | Min. 485 m Max. 953 m |
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Superficie | 5,83 km2 | ||||
Type | Commune rurale à habitat dispersé | ||||
Unité urbaine | Hors unité urbaine | ||||
Aire d'attraction | Maîche (commune de la couronne) |
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Élections | |||||
Départementales | Canton de Maîche | ||||
Législatives | Troisième circonscription | ||||
Localisation | |||||
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : Doubs
Géolocalisation sur la carte : Bourgogne-Franche-Comté
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Liens | |||||
Site web | www.goumois.org | ||||
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Goumois est une commune française située dans le département du Doubs, la région culturelle et historique de Franche-Comté et la région administrative Bourgogne-Franche-Comté.
Géographie
[modifier | modifier le code]La commune est située entre la région du Pays de Montbéliard, la vallée du Doubs, le plateau de Maîche et la région des Trois lacs en Suisse (Neuchâtel, Bienne et Morat), un lieu où dès 1748 Jean-Jacques Rousseau venait herboriser avec Gagnebin.
Communes limitrophes
[modifier | modifier le code]Fessevillers | ||||
Urtière | N | Saignelégier (ch) | ||
O Goumois E | ||||
S | ||||
Charmauvillers |
Toponymie
[modifier | modifier le code]Gomœns en 1177 ; Guiemœns en 1247 ; Guemouans en 1304 ; Guemouhens en 1305 ; Gomoins à la fin du XIVe siècle ; Gomay en 1482 ; Goumoy en 1594 ; Goumois depuis 1790[1].
Frontalier de la Suisse, le village français se situe entre Fessevillers (France) et Saignelégier (Suisse), dont la localité qui se situe de l'autre côté du Doubs, aussi nommée Goumois.
Urbanisme
[modifier | modifier le code]Typologie
[modifier | modifier le code]Au , Goumois est catégorisée commune rurale à habitat dispersé, selon la nouvelle grille communale de densité à 7 niveaux définie par l'Insee en 2022[2]. Elle est située hors unité urbaine[3]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Maîche, dont elle est une commune de la couronne[Note 1],[3]. Cette aire, qui regroupe 23 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[4],[5].
Occupation des sols
[modifier | modifier le code]L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (69,5 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (69,7 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (69,5 %), prairies (24,5 %), zones urbanisées (6 %)[6]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].
Histoire
[modifier | modifier le code]La localité de Goumois appartenait depuis le XIIe siècle au prieuré de Lanthenans. En 1107, Ponce de Mâcon devenu archevêque de Besançon sous le nom d'Hugues IV, transmettait l'abbaye de Vaucluse à celle de Cluny en Saône-et-Loire[Selon qui ?], parmi ses biens est cité le prieuré de Lanthenans qui possédait déjà l'église de Goumois[7]. En 1177, le pape Alexandre III confirma la propriété de l'église au prieuré[8]. Celui-ci l'échangea en 1247 à Thierry III de Montfaucon, comte de Montbéliard a l'exception de l'église[9].
Par une charte du mois de mai 1304, Renaud de Bourgogne, ainsi que Guillemette de Neuchâtel, sa femme, auxquels le territoire de Goumois appartenait, donnèrent à leur "amé cousin, Gauthier II de Montfaucon, leur ville de Goumoens, sur la rive du Doubs près de Maîches, en considération de plusieurs bons services que celui-ci leur avait faits"[10],[9]. Aussitôt, il fit construire sur la rive du Doubs, sur la colline située entre le moulin du Theusseret et le village de Goumois, un château qu'il nomma Franquemont[11]. Le prieur du couvent de Lanthenans fit valoir qu'il avait des droits sur ces terres, la chose fut jugée et il apparut que le prieuré avait cédé ses droits sur Goumois en 1247 à Thierry III comte de Montbéliard et qu'il se voyait donc débouté de ses prétentions[10].
En 1305, Gauthier de Montfaucon acquit de Jean II, comte de La Roche-Saint-Hippolyte et seigneur de Châtillon-sur-Maîches, des terres sur l'autre rive créant ainsi la seigneurie de Franquemont[10]. Celle-ci fut vendue en 1537 à Nicolas de Gilley, ambassadeur de Charles Quint, et élevée en baronnie souveraine[11]. À peu de distance de Goumois, auprès du village de Muriaux en Suisse, s'élève une chaîne de rochers à pic, sur la crête se dressait le château de Spiegelberg qui devait exister dès avant l'époque du défrichement des Franches-Montagnes et la construction de Franquemont ; en effet, deux documents datés de 1407 et 1422 stipulent que Thiébaud de Neuchâtel tenait ce château en gage de l'évêque de Bâle ainsi que les territoires de Saint-Ursanne et Chavillier (Kallenberg)[11].
Le , un traité[12] passé à Versailles réglait les limites entre la France et la Principauté épiscopale de Bâle. Par ce traité, le territoire de Goumois se partageait entre deux souverains, la rive droite du Doubs avec le château de Franquemont restait à l'évêque de Bâle et l'autre côté à la France. En mai 1783, les droits de la maison des comtes de Montbéliard étaient confirmés par lettres patentes[9].
Héraldique
[modifier | modifier le code]Blason | Écartelé en sautoir : au 1er d'azur à l'étoile de six rais d'or, les 2e, 3e et 4e de gueules plain ; à deux bars adossés d'or brochant sur le tout. |
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Détails | Le statut officiel du blason reste à déterminer. |
Politique et administration
[modifier | modifier le code]Démographie
[modifier | modifier le code]L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[15]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2008[16].
En 2021, la commune comptait 153 habitants[Note 2], en évolution de −9,47 % par rapport à 2015 (Doubs : +1,89 %, France hors Mayotte : +1,84 %).
Lieux et monuments
[modifier | modifier le code]- L'église de la Nativité-de-Notre-Dame recèle plusieurs éléments recensés dans la base Palissy : reliquaires, calices, patène, chandeliers d'autel, coffret aux saintes huiles, ciboires, bas-relief.
- Le pont sur le Doubs : il sert de frontière entre la France et la Suisse.
-
L'église.
-
Le pont sur le Doubs.
- Les belvédères : ils offrent un magnifique point de vue sur les gorges du Doubs et le Jura suisse.
-
Belvédère de la corniche de Goumois.
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Belvédère du Bief Parou.
-
Belvédère des Fougères.
Cartes postales
[modifier | modifier le code]-
Côté français.
-
Vue du pont.
Personnalités liées à la commune
[modifier | modifier le code]Notes et références
[modifier | modifier le code]Notes
[modifier | modifier le code]- La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
Cartes
[modifier | modifier le code]- IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).
Références
[modifier | modifier le code]- Jean Courtieu, Dictionnaire des communes du département du Doubs, t. 3, Besançon, Cêtre, .
- « La grille communale de densité », sur le site de l’Insee, (consulté le ).
- Insee, « Métadonnées de la commune ».
- « Liste des communes composant l'aire d'attraction de Maîche », sur insee.fr (consulté le ).
- Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
- « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le ).
- Histoire des diocèses de Besançon
- Monuments de l'histoire de l'ancien évêché de Bâle
- Essai sur les monnaies du comté de Bourgogne
- Mémoires et documents
- L'abeille du Jura
- « Convention entre le Roi de France et le Prince-Evêque de Bâle concernant les limites de leurs Etats respectifs », sur books.google.fr.
- Site officiel de la préfecture du Doubs - liste des maires (doc pdf)
- « Répertoire national des élus (RNE) - version du 24 juillet 2020 », sur le portail des données publiques de l'État (consulté le ).
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.
Voir aussi
[modifier | modifier le code]Bibliographie
[modifier | modifier le code]- Essai sur les monnaies du comté de Bourgogne depuis l'époque gauloise jusqu'à la réunion de la Franche-Comté à la France, sous Louis XIV, L. Plantet, L. Jeannez, P. Monot, 1855, p. 245, 248.
- Histoire des diocèses de Besançon et de Saint-Claude, volume 1, Jean François Nicolas Richard, 1847, p. 297, 387.
- L'abeille du Jura ou recherches historiques, archéologiques et topographiques sur l'ancien évêché de Bâle, Nicolas Sérasset, 1840, p. 207, 208, 210, 211, 212.
- Mémoires et documents, volume 14, Société d'histoire de la Suisse romande, 1857, p. 83, 84.
- Monuments de l'histoire de l'ancien évêché de Bâle, Joseph Trouillat, Louis Vautrey, 1854, p. cxiv, cxv, cxvii.