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Histoire des Étrusques

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L'Histoire des Étrusques, depuis la redécouverte de ce peuple au XVe siècle, n'a pas cessé d'alimenter des controverses dont l'une des plus importantes est sans conteste la problématique d'origines discutées depuis l'Antiquité.

L'histoire des Étrusques marque aussi l'Italie en ce sens qu'elle constitue la première puissance organisée que celle-ci connaît sur son territoire. Les sources primaires dont nous disposons sont très pauvres, essentiellement archéologiques, les textes étrusques étant peu nombreux et encore mal compris, même si des progrès doivent être notés[1].

La phase d'ascension des Étrusques dure jusqu'à la fin de la monarchie à Rome, qui en marque un brutal coup d'arrêt. La croissance de l'hégémonie de Rome a été de pair avec le déclin, même si le déclin a aussi été le fait des attaques d'autres puissances.

Grèce romaineÉpoque hellénistiqueÉpoque classiqueÉpoque archaïqueSiècles obscursPériode hellénistique étrusqueÉpoque classique étrusquePériode archaïque étrusquePériode orientalisante étrusqueCulture de VillanovaEmpire romainRépublique romaineMonarchie romaine

Une origine très discutée

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3 thèses antiques :

Étrurie vers -750 et expansion territoriale

Le cœur de l'Étrurie, la Toscane actuelle

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Le VIIe siècle

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L'alliance avec Carthage

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Déclin et chute

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Faiblesses structurelles

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La ligue étrusque était composée de douze cités-États (une dodécapole) confédérées, formant une nation (nomen Tuscum): Véies, Caeré, Tarquinia, Vulci, Volsinii novi, Clusium, Pérouse, Cortone, Arretium, Volaterrae, Vetulonia, Rusellae.

À chaque cité correspondait des centres plus petits, des bourgs et des villages. Chacune de ces cités fut d'abord dirigée par un roi issu de l'aristocratie. Cependant, il existait d'autres magistrats : le vocable zilath par exemple, apparaît à plusieurs reprises dans l'épigraphie et était relatif à une magistrature.

Au sein des cités étrusques, des structures familiales très hiérarchisées engendrent des tensions entre les clans et entre catégories sociales différentes comme l'attestent des fresques tombales.

Une partie de l'armée n'était pas issue du peuple car des familles très riches comme les Vibenna formèrent leur propre troupe (les boucliers arborent le même signe[4]) et de ce fait apparut une professionnalisation d'une partie de l'armée dont l'autorité échappa au Lucumon. Ils se comportaient comme des mercenaires et usaient de leur influence.

Les principales cités se comportaient comme des concurrentes et n'étaient pas solidaires entre elles.

« N'allez pas penser que cette ligue de douze villes étrusques impliquait une solidarité entre elles. Chaque cité était son propre royaume. Et c'est cet esprit individualiste qui a fait chuter les Étrusques devant Rome. »

— Jean-Paul Thuillier, le Sourire des Étrusques[5]

Cette désunion empêcha les étrusques d'opposer une résistance sérieuse à l'organisation politique et militaire de Rome. Ainsi par exemple aucune cité n'intervint pour aider Fidenes et Véies contre Rome et les cités étrusques furent finalement vaincues les unes après les autres.

De multiples conflits

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Le déclin étrusque débute au Ve siècle av. J.-C.

Selon la tradition, Rome fut la première à se libérer de la domination étrusque en chassant les Tarquins vers -509 ; puis les Latins dans leur ensemble s'en libérèrent avec l'aide d'Aristodème de Cumes à la bataille d'Aricie en -506. Les établissements étrusques restèrent ainsi isolées en Campanie, s'affaiblirent après la défaite navale de Cumes en -474, et furent définitivement perdues en -423 lors de la conquête de Capoue par les Samnites.

Au nord, l'invasion gauloise détruisit les cités étrusques de la plaine du au début du Ve siècle av. J.-C. En -396, Rome conquit Véies, étendant ainsi son influence sur toute l'Étrurie méridionale.

Durant plus de deux siècles, à l'initiative tantôt de l'une tantôt de l'autre de leurs cités, les Étrusques luttèrent contre l'expansion romaine. Mais en -295, bien que coalisés avec la population d'Ombrie, les Gaulois cisalpins et les Samnites, ils furent vaincus à la bataille de Sentinum : en quelques décennies ils furent totalement assujettis à Rome et inclus, par des traités spécifiques, parmi les « alliés » de la péninsule italienne, jusqu'à ce que la citoyenneté romaine leur soit accordée lors de la guerre sociale de -90--88.

La civilisation étrusque a duré dix siècles conformément à leur croyance qui la limitait sur terre à dix âges.

Conquête de l'Étrurie par Rome

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De la dépendance à la mort de la civilisation étrusque

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Notes et références

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  1. Jean-Paul Thuillier, Les Étrusques, la fin d'un mystère, p. 65
  2. I, 94, 1 et sq.
  3. B.d'Agostino, Les Etrusques, p. 12
  4. Heurgon[réf. incomplète]
  5. Page du Point 07/11/2003, N° 1625

Bibliographie

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Articles connexes

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Liens externes

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