Jean-Pierre Riou
Naissance |
Morlaix, Bretagne, France |
---|---|
Genre musical | Ethno-rock |
Instruments | Voix, guitares, bombarde, mandoline, banjo, harmonica, tin whistle... |
Années actives | Depuis 1980 |
Labels | Keltia Musique |
Site officiel | Blog Soleils-blancs |
Jean-Pierre Riou, né le à Morlaix et résidant à Locquirec, est un auteur-compositeur-interprète français de culture bretonne.
Musicien multi-instrumentiste (Guitares, Mandoline, Banjo, harmonica et bombarde), il est principalement reconnu comme chanteur-guitariste et leader du groupe Red Cardell depuis 1992.
Inspiré par les mots de Prévert, la force de l'interprétation de Brel, l'énergie des Clash, l'ouverture des Talking Heads ou encore les racines blues de Robert Johnson, il suit les traces de ses ainés Alan Stivell et Dan Ar Braz, en cherchant à sa manière à combiner le rock et les musiques actuelles avec les musiques populaires de Bretagne et du monde marqué de sa propre écriture empreinte de poésie.
Comme auteur-compositeur de plus de trois cents chansons parues sur une trentaine d'albums, son expérience de la scène avec des milliers concerts donnés à travers le monde et ses nombreuses collaborations avec des artistes de tous horizons, il est l'un des principaux acteurs du rock en Bretagne et de la scène indépendante en France.
Biographie
[modifier | modifier le code]Contexte familial
[modifier | modifier le code]En Trégor, sa grand-mère maternelle accordéoniste anime les bals de la région alors que son grand-père éprouve très tôt une vocation de collecteur (son petit-fils possède les cent cinquante pages de son cahier de chants en breton et français recueillis durant l'expédition des Dardanelles de la Grande Guerre. Sa mère, trégoroise, et son père originaire de Tréboul en Cornouaille, sont tous deux instituteurs à Plougras au début des années 1960[1]. Il voit le jour à Morlaix où se situe la maternelle la plus proche de la maison parentale. Benjamin d'une famille de six enfants, il est profondément marqué par ses grands frères jumeaux, plus âgés que lui d'une dizaine d'années. Vénérant le blues et le rock, ils pratiquent en amateurs éclairés la guitare électrique et la batterie dans un foyer « cultivé »[1].
Âgé de sept ans, sa famille déménage à Lannion, où ses parents ont obtenu un nouveau poste. Deux ans plus tard, il découvre la musique d'Alan Stivell par le disque en public À l'Olympia, un des deux millions d'exemplaires vendus parvenu dans sa maison. Cette musique bretonne vivante, joyeuse et conquérante, est pour lui une immense révélation et la naissance d'une vocation[1]. Après avoir reçu une flûte irlandaise, il reprend d'oreille les grands classiques du harpeur. Semblable émotion le saisit un an plus tard à l'écoute du premier album des Diaouled Ar Menez, dont il reproduit aussi les morceaux de bravoure à la flûte pour commencer[2]. À l'école Joseph Morand de Lannion, Jean-Luc Le Grouyec, un maître remplaçant, lui prête sa bombarde, voyant l'intérêt qu'a l'élève pour la flûte[3]. Mais jouant seul de la bombarde, il ne parvient pas à progresser rapidement[2].
Premières expériences
[modifier | modifier le code]Âgé de onze ans, Jean-Pierre range provisoirement sa « providentielle » bombarde au placard. Rapidement, il imite ses deux frères qui animent des bals dans la région. Il se « fait les mains » à la batterie et sur sa guitare JMR58, en s'immergeant dans la musique de Led Zeppelin, des Shadows, des Who et des Doors[3]. Il commence à pratiquer assidûment la guitare à l'âge de treize ans[1].
À Locquirec où Jean-Pierre vit désormais, au collège de Plestin-les-Grèves, puis au lycée de Morlaix où il prépare un baccalauréat scientifique, l'envie de vivre de la seule musique devient de plus en plus impérieuse. Il remplace progressivement les reprises par la composition d'un répertoire singulier et l'écriture de texte pour que les mots qu'il souhaite exprimer collent aux notes qui sortent du ventre de sa guitare. Le jeune homme aime les poètes du XIXe siècle et c'est en français qu'il pose les premières pierres d'un répertoire où règnent des histoires de sentiments.Le temps du lycée est aussi celui de l'éducation musicale : la connaissance des multiples musiques du monde avec Bob Marley, Touré Kunda, Talking Heads et King Crimson, la découverte du punk rock des Clash[4]. Il s'intéresse aussi à ce qui est produit plus près de lui : admirateur de Dan Ar Braz, intéressé par Storlok, le premier véritable groupe de rock breton, impressionné par le travail d’orfèvre du guitariste Soïg Sibéril au sein de Kornog, il se délecte aussi aux nouveaux albums de Jacques Higelin parfois accompagné des finistériens Dan Ar Braz et Jacky Thomas[4]. Dans l'intention de suivre des études de statistiques, il quitte Morlaix pour Vannes. Mais son vrai plaisir est de revenir jouer avec son groupe d'amis à Plestin.
Parcours professionnel
[modifier | modifier le code]La bombarde
[modifier | modifier le code]Il retrouve la bombarde au sein du Bagad de Lann-Bihoué pendant son service militaire, où pour accompagner plus tard « le grand » Youenn Gwernig, également à la guitare, sur l'album Emañ ar bed va iliz[3] sorti en 1990, ou encore plus tard avec Penfleps, Red Cardell et Dr Das d'Asian Dub Foundation.
Les Joyeux fusibles
[modifier | modifier le code]En 1980 à Locquirec, avec Louis Le Bihan et Yann Cadran, Jean-Pierre Riou fonde son premier groupe Les Joyeux Fusibles, avec lequel il débute sur les planches, comme guitariste chanteur, en 1982 et 83[5].
Début 1984, avec Louis Le Bihan, il se rend sur l'autre terre du rock à Londres où il joue dans les clubs, jusqu'à faire la plonge dans les pubs pour assurer son gagne-pain, puis à Brighton, avec un pied-à-terre à Hove, où ils fabriquent une batterie en boites de conserve pour juer sur scène[5]. À son retour à Plestin-les-Grèves, il écrit à nouveau beaucoup s'inspirant de la douleur de Brel et de la colère de Léo Ferré. De ces riches influences découlent sa poétique propre, tournée vers la mélancolie[4].
En 1993, les trois amis se retrouvent pour sortir leur 1er album, En 2 minutes c'est cuit, en autoproduction, puis vingt ans plus tard, début 2013, pour l'enregistrement du 2e album Petite love qui sort en septembre et enfin le 3e album In Burn Out en 2018.
Karroth rapée et Electric Arsenal
[modifier | modifier le code]En 1986, il rencontre des musiciens professionnels, le batteur Jean-Jacques Baillard et le bassiste Gilles Lozach. Avec eux et le pianiste Jean-Luc Jaouan, il enregistre des cassettes pour pouvoir trouver des lieux de représentation. Devenu surveillant au collège des Quatre Moulins, sur la rive droite de la Penfeld à Brest, il se produit depuis cette base arrière dans quantité de lieux en Bretagne, notamment les cafés-concerts alors très répandus et parvient ainsi à donner une quarantaine de concerts par an[6], mais l'argent que reçoit le groupe couvre à peine les frais de déplacement et l'achat de matériel[6].
Le groupe qui porte le nom de Karroth Rapée, combo blues façon punk rock est rejoint en 1988 par le guitariste Jacques Pellen, avec lequel il joue ensuite en 1991, dans Electric Arsenal, quatuor ty zef qui fait sonner le tonnerre dans les ports de Brest et Portsall pour quelques concerts hauts en couleur avec David Rusaouen à la batterie et Alain Guilloux à la basse.
Penfleps et Red Cardell
[modifier | modifier le code]En 1989, avec Jean-Jacques Baillard et Farid Aït Siameur[7] (futurs Taÿfa), Jean-Pierre Riou démarre l'aventure Penfleps[8], rejoints par le percussionniste Jacques Moreau et l'accordéoniste Jean-Michel Moal en 1990[9] et le bassiste Alain Guilloux en 1991.
Avec Jean-Michel Moal et le batteur Ian Proërer, il fonde Red Cardell en 1992. Il est entre 2012 et 2015 le seul membre originel toujours actif, après le départ de Proërer en 2001 et le retrait de Moal fin 2011 avant son retour en 2016. Avec le groupe, pilier de la scène rock bretonne, il enregistre quelque 150 chansons originales dont il est l'auteur et, l'un des principaux compositeur, sur 18 albums, dont 5 live, et donne pas moins de 2 000 concerts[10] à travers Europe et l'Amérique du Nord.
Toutes ces années au sein de Penfleps et Red Cardell lui donnent l'occasion de côtoyer la scène indépendante des années 1990 avec La Mano Negra, Les Négresses vertes, Noir Désir, Happy Drivers, Chihuahua ou Pigalle, puis plus tard de partager souvent la scène avec les nombreux invités et amis du groupe tel que Dan Ar Braz, Dave Pegg, Jimme O'Neill, Les Frères Guichen, Ronan le Bars, Louise Ebrel, Gérard Blanchard, Stéfane et Iza Mellino et le Bagad Kemper.
Sur son blog Si ça vous chante, Fred Hidalgo (Paroles et musiques, Chorus) écrit à propos de la musique et des paroles du trio : « Un bonheur de métissage musical... De la chanson française bien comprise... où se rejoignent et s'intègrent des airs d'ici et d'ailleurs, au service de textes significatifs et à l'écriture soignée » et ajoute son sentiment : « Ce qui fait de Red Cardell... l'un des groupes français au long cours les plus originaux et attachants de ces dernières décennies »[11].
Considéré comme un acteur majeur du rock en Bretagne[10],[12], Red Cardell demeure, depuis sa création, l'un des piliers du rock celtique[13],[3], doublement enraciné et novateur à l'instar d'Alan Stivell, le précurseur et initiateur de la vague celte des années 1970.
Les Citrons
[modifier | modifier le code]De 1992 à 2010, il forme en parallèle un autre trio avec Jean-Michel Moal et l'accordéoniste Robert Kervran (Della, Jouin, Guichard, Langolff, Allright). Au sein des « Citrons », outre des classiques de Red Cardell revisités, ils interprètent des standards tel que Gloria, Honky Tonk Women ou Mon amant de Saint-Jean lors de concerts festifs et occasionnels.
The Celtic Social Club
[modifier | modifier le code]Le , lors d'une conférence de presse au Ceili pub à Quimper, les Vieilles Charrues dévoilent la création de l'année du festival et la présence de The Celtic Social Club le sur la « scène Kerouac » après la prestation de Tinariwen et avant celle d'Elton John. Keltia musique annonce de son côté la sortie d'un album un mois plus tôt, le . Caramba spectacles prévoit une tournée en 2015 dont la préparation se fera à La Sirène, la salle de musiques actuelles de La Rochelle[14]. Le groupe initié et dirigé par Manu Masko comprend sept musiciens dont Jean-Pierre Riou[15].
Les livres
[modifier | modifier le code]En 2008, le journaliste Ronan Gorgiard choisit une photo du chanteur de Red Cardell sur scène pour illustrer la couverture de son livre L'étonnante scène musicale bretonne[16].
Pour celui écrit par Luc Rodaro Le festival du chant de marin de Paimpol, qui paraît en 2012 aux éditions Planète rêvée[17], c'est une photo des deux « frêres de la note », Jean-Michel Moal et Jean-Pierre Riou, qui est choisi pour la couverture.
Dans le second tome de Rok - 50 ans de musiques électrifiés en Bretagne de 1960 à nos jours aux éditions LADTK (2013), une photo en filigrane de Jean-Pierre illustre le chapitre Une nouvelle vague celte.
Le livre Red Cardell, vingt !, paru aux éditions Palantines retrace l'épopée du groupe breton, considéré par l'un des vingt auteurs comme l'un des plus grands groupes que la Bretagne ai donné au rock'n roll[10], et par un autre comme l'un des meilleurs groupes européens[18].
Les autres projets et participations
[modifier | modifier le code]En 2002, pour leur second album Adrénaline, les nord-finistériens de Merzhin invitent Jean-Pierre à poser sa voix sur le refrain de la chanson Bandit dont il est l'auteur[19].
En 2003, il écrit et compose des chansons originales pour un duo avec le percussionniste Bruno Babalone nommé le Bal côtier[20].
Depuis 2006 il intervient régulièrement dans des collèges de Poitou-Charentes, un temps, mais surtout de Bretagne pour animer des ateliers d'écriture et de chant.
En 2009, il compose la musique du poème Manawyddan[21] de Bernez Tangi qui paraît sur l'album Lapous an tan[22] du chanteur, poète et locuteur breton.
En 2012, il met en scène la nouvelle création de Startijenn, El-Taqa[23] avec le chanteur de Raï Sofiane Saïdi. Il travaille également à la composition et à la direction artistique de la chorale géante « Chœur de ville »[24] qui enregistre un album avec 800 choristes et donne une représentation avec 2 000 chanteurs amateurs sur le parvis de la Cathédrale Saint-Corentin de Quimper la veille de Noël[25]. En fin d'année il signe le texte Dans mon sac pour l'album Just playing des bigoudens d'Outside Duo[26].
En , il travaille avec Brieg Guerveno à la mise en scène et la production artistique du concert que celui-ci donne le au Festival de Cornouaille sur la scène des jardins de l'évêché[27]. Le , il participe à Brest à la « Journée portes ouvertes de la Sacem » qui se déroule sur plus de 70 sites de France métropolitaine, d’Outre-mer et Monaco. Il intervient en tant qu'auteur, compositeur et membre de la Sacem depuis 1990[28].
En 2016, il coécrit avec l'autrice Karin Serres les chansons du spectacle Bienvenue dont il est le directeur artistique et interprète principal et qui inclut les trois autres musiciens de Red Cardell et la Strange Family, formée de cinq invités des cinq continents[29].
Les instruments
[modifier | modifier le code]En 1992, au commencement de Red Cardell, Jean-Pierre Riou utilise une guitare électrique James Trussart Steel Deville et parfois une Fender Stratocaster Standard. Il utilise aussi une guitare acoustique Martin, et des électro-acoustiques Takamine EN10C, Yamaha Compass CPX et Godin 12 cordes[30]. Comme amplification, il possède un préampli Mesa Boogie Studio, un ampli BGW et un cabinet Marshall JCM900.
À la suite d'un partenariat avec la marque Yamaha en 2000, il opte pour une guitare électrique SG 2000, puis une AES 620 et comme électroacoustiques il joue sur une LLX et les APX 10, 9C et 900[31]. À partir de 2007, il choisit pour la scène une guitare polyvalente Silent guitar SLG 100S[32]. Pour les enregistrements en studio, il utilise la plupart de ses guitares au gré des albums. Comme amplification, il choisit d'abord un Yamaha DG130H double corps puis adopte finalement, en 2007, un Fender Hot Rod Deluxe.
Multi-instrumentiste il joue aussi sur une mandoline Fender FM5ZE et utilise deux bombardes, une Glet-Hervieux en si (si bémol) et une Rudy Le Doyen en la[33].
Vie privée
[modifier | modifier le code]Jean-Pierre a un fils, Léopold Riou, né à Lannion en 1996. Celui-ci devient virtuose à la guitare qu'il apprend et joue avec son père. Il devient membre officiel du groupe brestois Matmatah en 2021[34].
Historique de la composition de Penfleps
[modifier | modifier le code]Historique de la composition de Red Cardell
[modifier | modifier le code]Discographie
[modifier | modifier le code]Red Cardell
[modifier | modifier le code]Albums studio
[modifier | modifier le code]- Pol tax rap
- We've got to be alone
- Conlie
- Last train
- I closed my eyes
- Politician disease
- An hûnvre
- Cardell's blues
- Cirrhose
- Dub for it
- Metal frame
- Kas Ha Bar
- Camel's walk
- Ur Vro
- Chow !
Invité : Stephan Kraemer (piano)
- La fuite
- Révolution
- Lafayette
- Je reste près de toi
- One for the rope
- À Montparnasse
- The bottle is empty
- Pol qu'a piqué
- Parliament I
- Parliament II
- I just need a sweet girl
- Les gueux
- Walking to the nowhere land
- Fantômes
- Andro
- L'arbre (Ash tree)
- Rouge (3 min 36 s)
- Si mille choses (4 min 49 s)
- L'homme (3 min 47 s)
- Les emmerdements (2 min 23 s)
- Immonde (3 min 27 s)
- Fumée (4 min 42 s)
- Waltz (3 min 47 s)
- À l'ouest (29 s)
- Communiste (2 min 51 s)
- Tanananana (18 s)
- Le vélo rouge (2 min 24 s)
- Péplum' (28 s)
- Donnez-moi le temps (4 min 12 s)
- Space cake (28 s)
- Nous (2 min 46 s)
- Le fond (6 min 10 s)
- La ville
- Meilleur ami
- Rock'n roll Comédie
- Qui sait ?
- Cuisine de nuit
- Pénélope
- Gavotte
- À tous les hommes
- L'Aurore
- La cire
- Chanteur de prime
- La scène
- Carnaval
- Pompier
- Comme couché dans le ciel
- Le petit bistrot
- Colonie
- Sans fard
- Méridienne
- Mescufurus I
- Mescufurus II
- Joli coucou
- Scootish
- Stop speak french
- Bermudes
- Vénitienne
- Station balnéaire
- Le souffle
- Sommeil
Invités : Pierre Sangra (violon), Robert Cooper (basse), Robert Kervran (accordéon), Louise Ebrel (chant), Farid Aït Siameur (voix), Gourtopravci (chœurs), Sergïi Okhrimtchuk (violon), Evgeni Didik (trompette), Vasyl Palanuk (guimbarde, cymbalum)
- Poitou
- Davaï
- Cœur léger
- La fête au village
- Philomène
- Gare de Guer
- Voir
- Kazaktchok
- Naître
- Bal à l'Ouest
- Là où je vais
- Cantine
- La masse
- Le sable
Invités : Michel Delage (trompette), Laurent Agnès (Trompette), Pascal Faidy (saxophone), Marc Antony (trombone)
- Robert Johnson
- Comme une pierre qui roule
- Monsieur
- Si je cale je coule
- Longtemps
- Le comptoir
- Doryphore
- Surfin
- Dandy
- La plume
- La valse des apaches
- L'île
Invités : Bagad Kemper (2,3,5,6,8,9), Pierre Sangra, violon (7), Dr Das, basse (7)
- Mandolino
- C'est trop tard
- Brigands
- I drunk too much last niqht
- Laride
- Le Dragon
- Falling in Love
- Ar Sorcerez
- Blues bleu
- Run
- Création musicale du défilé de la collection Gwenn-ha-du de Pascal Jaouen. Réalisé par Red Cardell, écrit et composé avec le Bagad Kemper et mixé par Ariel Borujow.
- Invités : Armel an Héjer (chant), Hurtopravci (chœurs), Ronan Le Bars (uilleann pipe, cornemuse), Thomas Moisson (accordéon), Tanya Morgan (chant), Pierre Sangra (violon, violoncelle), Pierre Stéphan (violon).
- yeun
- Mélodie du chasseur
- Le Cercle
- Ton Bale Loeiz ar Moign
- Gavotte Pourlet dub unan
- Gavotte pourlet dub daou
- Rio de las Rias
- 125th
- Dès l'aube
- Orient
- Kopanitza '
- Les Gras
- Sklabé
- Et si nous n'étions que deux
- Diougan Gwenc'hlan
- We are white we are Black
- Perlez Kornog
- Sheshory
- Et si nous n'étions que deux
- Sous les étoiles
- Enregistré à Locquirec, Quimper, Noisy Le Grand et à Plestin-Les-Grèves à la salle An Dour Meur et Mixé au Studio le Chausson à Plestin-les-Grèves et au studio Black box à Noyant la Gravoyere par Nicolas Rouvière en janvier 2016. Réalisé par Pierre Sangra.
- Un Monde tout à l'envers
- À Rochechouart
- Origine
- J'entends souffler
- Juste se le dire
- Cinéma
- Banc blanc
- Y en a marre de la mer
- Je marche
- Une autre vie
- Je cherche
- Mirabelle
Albums en concert
[modifier | modifier le code]- Révolution (4 min 45 s)
- Rock'n roll Comédie (3 min 54 s)
- An dro (4 min 12 s)
- Conlie (6 min 00 s)
- La Scène (3 min 33 s)
- Fantômes (2 min 46 s)
- Lafayette (4 min 53 s)
- Rouge (4 min 04 s)
- À tous les hommes (2 min 58 s)
- Parliament (6 min 18 s)
- We've got to be alone (5 min 22 s)
- En transit 1
- Joli Coucou
- Les gueux
- En transit 2
- Waltz
- Polka
- En transit 3
- Chow
- En transit 4
- I close my eyes
- En transit 5
- Sans fard
- En transit 6
- The bottle is empty
- En transit 7
- Si 1000 choses
- We've got to be alone
- Le petit bistrot
- En transit 8
- Bienvenue au banquet
- Kazaktchok
- La Fête au village
- Comme couché (Dr Das)
- Fantôme (Stéphane Mellino)
- Sous le soleil de Bodega (Stéphane Mellino)
- Là où je vais (Gérard Blanchard)
- Elle voulait revoir sa Normandie (Gérard Blanchard)
- Gare de Guer (Dan Ar Braz)
- Bal à l'Ouest (Gourtopravci)
- Kahina (Farid Aït Siameur)
- Painted Moon (Jimme O'Neill)
- Revolution no 2 (Jimme O'Neill)
- Fich-Fich Logodenn (Louise Ebrel, Frères Guichen)
Invités : Ronan le Bars (cornemuse), Pierre Stéphan (violon)
- Laride
- A Montparnasse
- Mandolino
- Running in Paris
- Ar Sorcerez
- C'est trop tard
- Falling in Love
- Politician desease
- We've got to be alone
Album expérimental
[modifier | modifier le code]- Poker
- Agacé
- Bouteille
- Pogo tamm tamm 1
- Pogo tamm tamm 2
- Pogo tamm tamm 3
- Ébène
- Comic
- Tamm tamm
- Cossard
Compilations et collectors
[modifier | modifier le code]- Rouge
- Si mille choses
- L'Homme
- Les Geux
- We've got to be alone (remix)
- Mescufurus (3 min 48 s) avec Oleg Skripka et Gourtopravci
- Le petit bistrot (4 min 56 s) avec Thomas Fersen et Pierre Sangra
- A Montparnasse (2 min 48 s) avec Christophe Miossec et Yann Tiersen
- An dro (4 min 26 s) avec Dan Ar Braz
- La Scène (3 min 17 s) avec Philippine
- Fantômes (3 min 26 s) avec Stéfane Mellino (Les Négresses Vertes)
- Revolution no 2 (3 min 56 s) avec Jimme O'Neill (The Silencers)
- L Nim (4 min 21 s) avec Farid Aït Siameur (Tayfa)
- Parliament no 2 (3 min 33 s) avec Al K Traxx et Ian Proërer
- Si mille choses (5 min 05 s) avec Ronan Le Bars et Bagad Kerne
- Là où je vais (3 min 32 s) avec Gérard Blanchard
- Fich-Fich Logodenn (2 min 50 s) avec Louise Ebrel et Les Frères Guichen
- Retenir l'ensemble (2 min 45 s) avec Goulven le Gall et Pierre Sangra
- Comme couché (5 min 27 s) avec Dr. Das (ex Asian Dub Foundation)
- Mescufurus (4 min 04 s) remix Oleg Skripka (Vopli Vidopliassova)
- Honky Tonk Women (3 min 57 s)
- Non je ne t'aime Plus (2 min 50 s)
- Le Petit Bistrot (3 min 17 s)
- Cossard
- Les similitudes
- Le comptoir
- C'est trop tard
- Voir
- Dr. Das met Red Cardell
- Comme une pierre qui roule
- I drunk too much last night
- Ambiant guardian
- Les encombrants
- Si 1000 choses
- Mahyar
- La cire
- Fantômes
- Dans fisel
Penfleps
[modifier | modifier le code]- I saw your faces
- Ajkuk
- If i could be
- E Kreiz an noz
- Urgence at Kos-Ker
- Funky fleps
- Mean old waltz
- Axanim
Youenn Gwernig
[modifier | modifier le code]Les Joyeux Fusibles
[modifier | modifier le code]- Petite love
- Ce petit cabaret
- Rien
- Désir
- Tiercé gagnant
- Baisé volé
- Le tango de sœur Emma Noël
- Caddie
- Etretat
- J’ai eu des femmes
Chœur(s) de ville
[modifier | modifier le code]- Avance
- Encre amer (vague ville)
- Hiver en ville
- A tire d'elle
- Les bancs perdus
- D'ici ou d'ailleurs""
- Ca déraille
- Clip clap, moteur
- Skol farandole
- Voyage ma ville (juste comme je la vois)
- Une ville de chœur
The Celtic Social Club
[modifier | modifier le code]- produit par Keltia musique, Les Vieilles Charrues, Caramba spectacles, La Sirène.
- Invités : Winston McAnuff, chant (1,2), IC Will, chant (1,12), Colline Hill, chant (10), Louise Ebrel, chant (11, 12), Steven Bodenes, bombarde (12)
- Celtic Social Club
- Loudéac
- My Blessed Boy
- Princess of Lorient intro
- Princess of Lorient
- Carolan's Party
- A Song of the Islands
- Kroas Hent
- Rose in the Heather
- Time to Love
- Ar Martolod Farw
- Goadec in Da Club
- CD The Celtic Social Club + 2 live en bonus. Produit par Keltia musique, Les Vieilles Charrues, Caramba spectacles et La Sirène. Réalisé par Manu Masko, mixé par Ariel Borujow et mastérisé par Raphaël Jonin.
- Celtic Social Club (feat. Winston Macnuff & IC Will)
- Loudéac (feat. Winston Macnuff)
- My Blessed Boy
- Princess of Lorient intro
- Princess of Lorient
- Carolan's Party
- A Song of the Islands
- Kroas Hent
- Rose in the Heather
- Time to Love (feat. Colline Hill)
- Ar Martolod Farw (feat. Louise Ebrel & Steven Bodénès)
- Goadec in Da Club (feat. Louise Ebrel & IC Will)
- Celtic Social Club (live) (Feat. IC Will)
- Rose in the Heather (live)
- DVD live enregistré le 18 juillet 2014 au Festival des Vieilles Charrues. Produit par Sombrero & Co, TVR et Les Vieilles Charrues. Réalisé par Laurent Hasse, mixé par Ariel Borujow et mastérisé par Raphaël Jonin.
- Celtic Social Club (Feat. IC Will)
- Loudéac
- My Blessed Boy
- Princess of Lorient
- Carolan's Party
- Kroas Hent
- Ar Martolod Farw (feat. Louise Ebrel)
- Goadec in Da Club (feat. Louise Ebrel & IC Will)
- Time to Love (Feat. Colline Hill)
- Rose in the Heather
- Extraits de l'enregistrement de deux concerts acoustiques le 15 mai 2015 dans l'auditorium du Beethoven Pianos sur la 58e rue de Manhattan. Enregistré et mixé par Ariel Borujow.
- Celtic Social Club (feat. IC Will)
- Loudéac
- Princess of Lorient, part 1
- Princess of Lorient, part 2
- Kroas Hent
- Christmas 1914
- Carolan's Party (feat. Roy Harter)
- My Blessed Boy
- Rose in the Heather
Références
[modifier | modifier le code]- ArMen, p. 9
- Jean-Pierre Riou, « La Guitare », sur soleils-blancs.over-blog.com, (consulté le )
- ROK, p. 134
- ArMen, p. 10
- Jean-Pierre Riou, « Les Joyeux Fusibles », sur overblog.com, Soleils blancs, (consulté le )
- ArMen, p. 11
- Stéphane Guihéneuf, « Farid Aït Siameur. L'âme de Taÿfa », Le Télégramme, (lire en ligne)
- Vingt ans !, p. 7
- Jean-Pierre Riou, Red Cardell : Vingt ans !, Quimper, Palantines, coll. « Culture et patrimoine », , 127 p. (ISBN 978-2-35678-063-8), p. 8
- Vingt ans !, p. 13
- Fred Hidalgo, « Si tu me payes un verre. Vendanges d’automne (10) », sur touteslesmusiquesquejaime, Over Blog, (consulté le )
- Gorgiard 2008, p. 199
- « Red Cardell, pilier du rock celtique, en route pour un 12e album », sur francetv.fr, France 3, (consulté le )
- « Vieilles charrues. The Celtic social club, nouvelle création musicale », Ouest-France, (lire en ligne)
- « Celtic Social Club. Sept mercenaires libèrent la musique celtique ! », Le Télégramme, (lire en ligne)
- Ronan Gorgiard, L'étonnante scène musicale bretonne, Plomelin, Palantines, coll. « Culture et patrimoine », , 255 p. (ISBN 978-2-911434-98-3)
- « Enfin un livre sur le festival du chant de marin! », sur paimpol-festival.fr, Festival du chant de marin de Paimpol, (consulté le )
- L'étonnante scène musicale bretonne, p. 199
- Gegers, « MERZHIN - Adrénaline (2002) », sur nightfall.fr, Forces Parallèles, chroniques éclectiques, (consulté le )
- « Un Bal côtier très applaudi au café Un peu plus loin », Le Télégramme, (lire en ligne)
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- « Lapous an tan », sur bernez-tangi.com, Bernez Tangi, (consulté le )
- Startijenn El-Taqa - Une création pour fêter 15 ans de scène
- Delphine Tanguy, « Chœurs de ville. En Musik avec Red Cardell », Le Télégramme, (lire en ligne)
- Raphaël Baldos, « Chœur à cœur à Quimper », La Croix, (lire en ligne)
- Stéphane Guihéneuf, « Outside Duo. Jouer, tout simplement... », Le Télégramme, (lire en ligne)
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- « Journée Portes Ouvertes Sacem - vendredi 20 juin 2014 », sur sacem.fr, Sacem, (consulté le )
- Karin Serres, « “Bienvenue” à Quimper », sur Blog de Karin Serres, (consulté le )
- Jean-Pierre Riou, « La Guitare », sur overblog.com, Soleils blancs, (consulté le )
- « Red Cardell », sur yamaha.com, Yamaha (consulté le )
- Jean-Pierre Riou, « Silent », sur overblog.com, Soleils blancs, (consulté le )
- « La bombarde », sur bodadeg-ar-sonerion.org, Bodadeg ar sonerion (consulté le )
- « Lannion. Léo Riou, le virtuose de la guitare du nouvel album de Matmatah », sur actu.fr (consulté le )
Annexes
[modifier | modifier le code]Bibliographie
[modifier | modifier le code]- Ronan Gorgiard, L'étonnante scène musicale bretonne, Palantines, coll. « Culture et patrimoine », , 255 p. (ISBN 978-2-911434-98-3) (couverture)
- collectif, Red Cardell - Vingt ans !, Palantines, coll. « Culture et patrimoine », , 127 p. (ISBN 978-2-35678-063-8)
- Gérard Classe, « Red Cardell. Riou, le père fondateur », Le Télégramme, (lire en ligne)
- Bargain Erwan, « Jean-Pierre Riou. L'essence des sens », Le Progrès de Cornouaille, (lire en ligne)
- Alain-Gabriel Monot (photogr. Xavier Dubois), « Jean-Pierre Riou : la mélancolie orageuse », ArMen, Quimper, éditions Fitamant, no 193, , p. 8-11 (ISSN 0297-8644) (écouter en ligne)
- Collectif (dir. Frank Darcel et Olivier Polard), ROK : De 1960 à nos jours, 50 Ans de musique électrifiée en Bretagne, t. 2 : 1990/2013, LATDK, , 480 p. (ISBN 978-2-9543644-0-7), « Red Cardell Un pilier de la scène rock bretonne », p. 134-135
Articles connexes
[modifier | modifier le code]Liens externes
[modifier | modifier le code]- Blog de Jean-Pierre Riou
- Site officiel Red Cardell
- Ressources relatives à la musique :
- Naissance à Morlaix
- Naissance en avril 1963
- Parolier français
- Compositeur breton
- Chanteur breton
- Musicien breton
- Guitariste de musique bretonne
- Chanteur français de rock
- Guitariste français de rock
- Mandoliniste français
- Talabarder
- Musicien du bagad de Lann-Bihoué
- Interprète de musique celtique
- Personnalité bretonne du XXe siècle
- Personnalité bretonne du XXIe siècle