Marchastel (Cantal)
Marchastel | |||||
L'église et le monument aux morts de Marchastel. | |||||
Administration | |||||
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Pays | France | ||||
Région | Auvergne-Rhône-Alpes | ||||
Département | Cantal | ||||
Arrondissement | Saint-Flour | ||||
Intercommunalité | Communauté de communes du Pays Gentiane | ||||
Maire Mandat |
Jean-Maurice Emorine 2020-2026 |
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Code postal | 15400 | ||||
Code commune | 15116 | ||||
Démographie | |||||
Gentilé | les Marchastellous | ||||
Population municipale |
139 hab. (2021 ) | ||||
Densité | 6,1 hab./km2 | ||||
Géographie | |||||
Coordonnées | 45° 17′ 02″ nord, 2° 43′ 33″ est | ||||
Altitude | Min. 769 m Max. 1 176 m |
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Superficie | 22,92 km2 | ||||
Type | Commune rurale à habitat très dispersé | ||||
Unité urbaine | Hors unité urbaine | ||||
Aire d'attraction | Hors attraction des villes | ||||
Élections | |||||
Départementales | Canton de Riom-ès-Montagnes | ||||
Législatives | Deuxième circonscription | ||||
Localisation | |||||
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : Cantal
Géolocalisation sur la carte : Auvergne-Rhône-Alpes
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Marchastel est une commune française située dans le département du Cantal, en région Auvergne-Rhône-Alpes.
Ses habitants sont les Marchastellous.
Géographie
[modifier | modifier le code]Le village de Marchastel est situé au nord des monts du Cantal, à leur limite avec le haut plateau du Cézallier. La séparation est visible grâce à la rivière coulant dans une faille, la Grolle. La commune est bordée à l'ouest par la Petite Rhue.
Les communes limitrophes de Marchastel sont Riom-ès-Montagnes, Saint-Amandin, Lugarde, Saint-Saturnin, Cheylade et Apchon.
Communes limitrophes
[modifier | modifier le code]Marchastel est limitrophe de six autres communes.
Saint-Amandin | ||||
Riom-ès-Montagnes | N | Lugarde | ||
O Marchastel E | ||||
S | ||||
Apchon | Cheylade | Saint-Saturnin |
Climat
[modifier | modifier le code]En 2010, le climat de la commune est de type climat de montagne, selon une étude du CNRS s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[1]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat de montagne ou de marges de montagne et est dans la région climatique Ouest et nord-ouest du Massif Central, caractérisée par une pluviométrie annuelle de 900 à 1 500 mm, maximale en automne et en hiver[2].
Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 7,9 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 14,4 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 1 360 mm, avec 12,7 jours de précipitations en janvier et 9 jours en juillet[1]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Riom-Montagnes »sur la commune de Riom-ès-Montagnes à 5 km à vol d'oiseau[3], est de 9,7 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 1 221,4 mm[4],[5]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[6].
Urbanisme
[modifier | modifier le code]Typologie
[modifier | modifier le code]Au , Marchastel est catégorisée commune rurale à habitat très dispersé, selon la nouvelle grille communale de densité à 7 niveaux définie par l'Insee en 2022[7]. Elle est située hors unité urbaine[I 1] et hors attraction des villes[8],[9].
Occupation des sols
[modifier | modifier le code]L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (62,8 % en 2018), en augmentation par rapport à 1990 (61,2 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : prairies (60,7 %), forêts (22,1 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (14,6 %), zones agricoles hétérogènes (2,1 %), zones humides intérieures (0,5 %)[10]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].
Habitat et logement
[modifier | modifier le code]En 2018, le nombre total de logements dans la commune était de 181, alors qu'il était de 177 en 2013 et de 180 en 2008[I 2].
Parmi ces logements, 37,9 % étaient des résidences principales, 37,5 % des résidences secondaires et 24,6 % des logements vacants. Ces logements étaient pour 97,8 % d'entre eux des maisons individuelles et pour 2,2 % des appartements[I 3].
Le tableau ci-dessous présente la typologie des logements à Marchastel en 2018 en comparaison avec celle du Cantal et de la France entière. Une caractéristique marquante du parc de logements est ainsi une proportion de résidences secondaires et logements occasionnels (37,5 %) supérieure à celle du département (20,4 %) et à celle de la France entière (9,7 %). Concernant le statut d'occupation de ces logements, 79,4 % des habitants de la commune sont propriétaires de leur logement (73,1 % en 2013), contre 70,4 % pour le Cantal et 57,5 pour la France entière[I 4].
Typologie | Marchastel[I 2] | Cantal[I 5] | France entière[I 6] |
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Résidences principales (en %) | 37,9 | 67,7 | 82,1 |
Résidences secondaires et logements occasionnels (en %) | 37,5 | 20,4 | 9,7 |
Logements vacants (en %) | 24,6 | 11,9 | 8,2 |
Toponymie
[modifier | modifier le code]Histoire
[modifier | modifier le code]Politique et administration
[modifier | modifier le code]Démographie
[modifier | modifier le code]L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[12]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2006[13].
En 2021, la commune comptait 139 habitants[Note 1], en évolution de −7,95 % par rapport à 2015 (Cantal : −1,36 %, France hors Mayotte : +1,84 %).
Économie
[modifier | modifier le code]La commune vit d'une économie agricole pastorale extensive, mais tend à se diversifier vers la zootechnie porcine intensive hors-sol.
Culture locale et patrimoine
[modifier | modifier le code]Lieux et monuments
[modifier | modifier le code]- Église Sainte-Croix-et-Saint-Pierre du XIIe siècle, dont le chœur roman est inscrit au titre des monuments historiques depuis 1992[16]. Elle recèle deux retables du XVIIe siècle classés depuis 1908 au titre des monuments historiques[17].
- Trappes à loups.
- Rocher d'escalade.
- Vue sur le viaduc de Barajol utilisé en saison par le Gentiane express.
Personnalités liées à la commune
[modifier | modifier le code]- Léon Boyer, poète, instituteur, né le au hameau de Falgère, tué à l'ennemi le devant Verdun[18].
- Lucienne Escourolle, tenancière du café "chez Lulu" depuis 83 ans. Elle a fêté ses 100 ans en et sert toujours les clients[19].
Voir aussi
[modifier | modifier le code]Articles connexes
[modifier | modifier le code]Liens externes
[modifier | modifier le code]Notes et références
[modifier | modifier le code]Notes et cartes
[modifier | modifier le code]- Notes
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
- Cartes
- IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).
Références
[modifier | modifier le code]Site de l'Insee
[modifier | modifier le code]- Insee, « Métadonnées de la commune ».
- « Chiffres clés - Logement en 2018 à Marchastel » (consulté le ).
- « Chiffres-clés - Logement en 2018 à Marchastel - Section LOG T2 » (consulté le ).
- « Chiffres-clés - Logement en 2018 à Marchastel - Section LOG T7 » (consulté le ).
- « Chiffres clés - Logement en 2018 dans le Cantal » (consulté le ).
- « Chiffres clés - Logement en 2018 dans la France entière » (consulté le ).
Autres sources
[modifier | modifier le code]- Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501, (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
- « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le ).
- « Orthodromie entre Marchastel et Riom-ès-Montagnes », sur fr.distance.to (consulté le ).
- « Station Météo-France « Riom-Montagnes », sur la commune de Riom-ès-Montagnes - fiche climatologique - période 1991-2020 », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
- « Station Météo-France « Riom-Montagnes », sur la commune de Riom-ès-Montagnes - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
- « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.fr, (consulté le ).
- « La grille communale de densité », sur le site de l’Insee, (consulté le ).
- « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur insee.fr, (consulté le ).
- Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
- « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le ).
- Liste des maires du Cantal, site de la préfecture du Cantal (consulté le 19 juillet 2014).
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.
- « Église Sainte-Croix et Saint-Pierre », notice no PA00093752, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture
- « Église Sainte-Croix et Saint-Pierre », notice no PM15000229, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Palissy, ministère français de la Culture
- « Mnesys visualisation », sur archives.cantal.fr (consulté le ).
- Centre France, « Cantal : Lulu, cent printemps et l’œil pétillant » (consulté le ).