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Minot (Côte-d'Or)

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Minot
Minot (Côte-d'Or)
Église Saint-Pierre, classée M.H.
Blason de Minot
Blason
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Bourgogne-Franche-Comté
Département Côte-d'Or
Arrondissement Montbard
Intercommunalité Communauté de communes du Pays Châtillonnais
Maire
Mandat
Frédérique Voizeux
2020-2026
Code postal 21510
Code commune 21415
Démographie
Population
municipale
185 hab. (2021 en évolution de −2,12 % par rapport à 2015)
Densité 5,1 hab./km2
Géographie
Coordonnées 47° 40′ 13″ nord, 4° 52′ 37″ est
Altitude Min. 363 m
Max. 504 m
Superficie 36,18 km2
Type Commune rurale à habitat dispersé
Unité urbaine Hors unité urbaine
Aire d'attraction Hors attraction des villes
Élections
Départementales Canton de Châtillon-sur-Seine
Législatives Quatrième circonscription
Localisation
Géolocalisation sur la carte : France
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Minot
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Minot
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Minot
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Minot

Minot est une commune française située dans le département de la Côte-d'Or en région Bourgogne-Franche-Comté. Les habitants de Minot sont les Minotois et les Minotoises.

Géographie

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Sur les hauteurs du plateau du Duesmois, partie ouest du plateau de Langres doucement vallonné, la commune de Minot se situe sur le seuil bourguignon du bassin parisien où les altitudes peuvent dépasser 500 m. Un tiers du territoire de 36,2 km2 est couvert par les bois, surtout à l'ouest entre Digeanne et Brévon, rivières qui coulent vers le nord. Quelques bois plus clairsemés à l'est s'étalent sur les versants des combes et sur la colline du Champeau, point culminant de la commune à 504 m. Le reste des surfaces est voué à l'agriculture, et dans une moindre mesure aux pâturages dans le fond des vallées, exploité par une douzaine de fermes isolées. Le cours de la Digeanne marque en limite nord de commune le point bas à 363 m d'altitude.

La commune est traversée nord-sud, à l'écart du village, par la D 996 qui joint Dijon au nord du département de la Côte-d'Or en direction de Bar-sur-Aube (D 396 dans le département de l'Aube).

Représentations cartographiques de la commune
Carte OpenStreetMap
Carte topographique

Hameaux, écarts, lieux-dits

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La commune n'a pas de hameau rattaché mais plusieurs fermes isolées.

  • Habitat et bâti écarté : fermes de Charme, de Bange, de Lochères, de la Moloise, de Buxerolles, de Charme, du Champ-Vivant, Thoret, le Grand Velbret, Veroille, Lourosse, le Moulin.
  • Lieux-dits d'intérêt local : étang du Fays, pont Sébot.
  • Ruines : le Peut Coteau, le Petit-Velbret, le Fays,
  • Bois : Lavières et Bouquet (anciennes mines de fer), le Frémiet.

Communes limitrophes

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Hydrographie

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La limite de commune sud du finage de Minot suit en gros la ligne de partage des eaux orientée est-ouest entre le bassin versant Saône-Rhône et celui de la Seine. Les vallées de la commune sont logiquement orientées perpendiculairement à cette ligne, comme la plupart des rivières dans ce haut bassin de la Seine, se dirigeant vers le nord. La Digeanne[1], affluente de l'Ource[2] puis de la Seine, naît de la source de la Chaudière-d'Enfer dans le coteau Champ-Lurette, elle est ensuite alimentée par d'autres sources et ruisseaux avant de sortir du territoire (ruisseau de Velbret, fontaine de Tailletote, source de Lourosse, des Prés-Géies, des Prévôtes…), les eaux du lavoir de Minot sont captées avant leur confluence avec la rivière. La limite ouest de la commune est en partie marquée par le val du Brévon[3] (sans comprendre la rivière elle-même, la limite restant en rive droite), affluent de la Seine, ici proche de sa source sur la commune voisine d'Échalot. Les calcaires du Jurassique qui forment le bassin parisien sont proches de la surface dans cette zone où ils forment parfois des falaises sur le seuil bourguignon, ces roches solubles forment des réseaux souterrains où disparaissent certains cours d'eau. C'est le cas des autres ruisseaux de la commune en dehors de la Digeanne et du Brévon, le ruisseau du Fays dans le bois de la Chassignole forme un étang et irrigue des prés humides avant de disparaître sur la commune de Moitron, pareillement les eaux des sources de Véroilles, de Curtille, du Pré-de-l'École retournent rapidement en terre quand elles débitent, comme celles situées dans ou autour du village, en partie captées, qui remplissent quelques petits étangs mais ne créent pas de cours d'eau.

En 2010, le climat de la commune est de type climat des marges montargnardes, selon une étude du Centre national de la recherche scientifique s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[4]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat océanique altéré et est dans la région climatique Lorraine, plateau de Langres, Morvan, caractérisée par un hiver rude (1,5 °C), des vents modérés et des brouillards fréquents en automne et hiver[5].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 9,6 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 16,3 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 936 mm, avec 12,7 jours de précipitations en janvier et 8,6 jours en juillet[4]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Bure Les Templiers_sapc », sur la commune de Bure-les-Templiers à 8 km à vol d'oiseau[6], est de 10,7 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 898,2 mm[7],[8]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[9].

Au , Minot est catégorisée commune rurale à habitat dispersé, selon la nouvelle grille communale de densité à 7 niveaux définie par l'Insee en 2022[10]. Elle est située hors unité urbaine[11] et hors attraction des villes[12],[13].

Occupation des sols

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L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (63,3 % en 2018), en diminution par rapport à 1990 (64,2 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (46,8 %), forêts (34,5 %), prairies (15,8 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (1,2 %), zones urbanisées (1 %), zones agricoles hétérogènes (0,7 %)[14]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Le nom de Minot, "Mignot" jusqu'à la Révolution et auparavant "Mignae" tiendrait son nom du travail du fer et de la mine, ce que semblerait confirmer la toponymie de certain lieux-dits du village[15], mais que des archéologues contestent[16].

Préhistoire et Antiquité

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Le site du village, qui s'appelait autrefois Mignot, a fait l'objet d'une importante occupation néolithique puis celtique comme l'attestent les nombreux tumulus fouillés aux XIXe et XXIe siècles dont le mobilier est réparti entre les musées de Saint-Germain, Dijon et Châtillon-sur-Seine. Une dizaine de villas gallo-romaines avec mosaïques et sculptures ont été identifiées[17].

Des sarcophages mérovingiens dispersés ont également été trouvés.

Les Templiers et les Hospitaliers

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Les Templiers puis les Hospitaliers de l'ordre de Saint-Jean de Jérusalem sont seigneurs et propriétaires d'un tiers du territoire jusqu'en 1380. Minot se compose alors de deux parties aujourd’hui reliées. Dominant la vallée de la Digeanne, Minot d'en-haut se distingue par son "château du Mont" détruit en 1477 dont subsiste encore une tour avec maçonnerie romaine. Minot d'en-bas, possède le château fort de la "tour percée" ou "tour du Vau", bâti sur un terrain marécageux dont il reste la mare proche de la salle des fêtes. Ce château est détruit aux environs de 1339. Les dimensions de l'église témoignent de l'importance de l'agglomération à cette époque.

Époque moderne

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Entre 1790 et 1802, Minot est un chef-lieu de canton comprenant Minot, Saint-Broing-les-Moines, Beneuvre, Chaugey et la commanderie de Montmorot. La commune possède alors quelques mines de fer dont les puits d'extraction existent encore dans les bois communaux au lieu-dit "Maupertuis", un fourneau métallurgique près de la ferme Velbret et des forges près du Brevon au lieu-dit "la combe des forges".

Époque contemporaine

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Jusqu'aux débuts du XXe siècle les foires de Minot sont parmi les plus importantes du Châtillonnais : céréales, bétail et laines[18].

Dans les années 1970, quatre ethnologues, dont Françoise Zonabend, mènent une étude dans le village, concernant notamment les relations de parenté et les représentations de l'histoire locale[19],[20].

Politique et administration

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Maires successifs

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Liste des maires successifs
Période Identité Étiquette Qualité
1876 1879 Pierre Potey    
1879 1883 Jean Baptiste Senet   Notaire
1883 1891 Nicolas Mathieu Jacotot    
1891 1896 Jean Monniot    
1896 1904 Louis Philippe Charles Nicolas Chaume   Ancien Instituteur
1904 1919 Charles Senet    
1919 1920 Gustave Bornier    
1920 1925 Victor Auguste Chalopin    
1925 après 1932 Louis Bourceret    
vers 1935 1965 M. Bertrand   Maire de Minot pendant près de 30 années
1965 04/04/2014 Henri Julien UMP Conseiller général du canton d'Aignay-le-Duc 1970-2015
04/04/2014 25/05/2020 Monique Ormancey   Conseillère municipale de Minot depuis 2008
25/05/2020 en cours Frédérique Voizeux    
Les données manquantes sont à compléter.

Minot appartient : à l'arrondissement de Montbard, au canton de Châtillon-sur-Seine et à la communauté de communes du Pays Châtillonnais.

Élections départementales des 22 et 29 mars 2015

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Le 1er tour du 22 mars 2015

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Jusqu'en 2014, Minot fait partie du canton d'Aignay-le-Duc. Avec la réforme territoriale et le redécoupage des cantons, le canton d'Aignay-le-Duc est supprimé ; Minot fait dorénavant partie de celui de Châtillon-sur-Seine.

  • Nombre d'électeurs inscrits : 195 ;
  • Nombre de votants : 110 ;
  • Taux de participation : 56,41 % ;
  • Nombre de suffrages exprimés : 97 (six enveloppes vides, deux bulletins blancs et cinq bulletins nuls).
Noms des candidats Courant politique Suffrages obtenus (Minot) Pourcentage (Minot) Pourcentage (canton)
1 Valérie Bouchard et Hubert Brigand DVD 54 voix 55,67 % 52,68 %
2 Martine Rossi et Ambroise Savatier FN 30 voix 30,93 % 30,88 %
3 Catherine Cosial et Jean-Paul Rommel DVG 13 voix 13,40 % 16,44 %

Le second tour du 29 mars 2015

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Le binôme Valérie Bouchard - Hubert Brigand étant élu au premier tour, il n'y a pas de second tour pour le canton de Châtillon-sur-Seine.

Élections régionales des 6 et 13 décembre 2015

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Le premier tour du 6 décembre 2015

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  • Nombre d'électeurs inscrits : 197 ;
  • Nombre de votants : 118 ;
  • Taux de participation : 59,90 % ;
  • Nombre de suffrages exprimés : 109 (huit bulletins blancs et un bulletin nul).
Noms des candidats Courant politique Suffrages obtenus (Minot) Pourcentage (Minot) Pourcentage (région)
1 François Sauvadet LR-UDI 59 voix 54,13 % 24,00 %
2 Sophie Montel FN 31 voix 28,44 % 31,48 %
3 Marie-Guite Dufay PS-PRG 7 voix 06,42 % 22,99 %
4 Maxime Thiebaut DLF 6 voix 05,50 % 05,17 %
5 Julien Gonzales AEI 3 voix 02,75 % 02,14 %
6 Charles-Henri Gallois UPR 2 voix 01,83 % 00,92 %
7 Cécile Prudhomme EELV 1 voix 00,92 % 03,91 %
8 Christophe Grudler MoDem 0 voix 00,00 % 03,26 %
9 Nathalie Vermorel FDG 0 voix 00,00 % 04,62 %
10 Claire Rocher LO 0 voix 00,00 % 01,51 %

Le second tour du 13 décembre 2015

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  • Nombre d'électeurs inscrits : 197 ;
  • Nombre de votants : 134 ;
  • Taux de participation : 68,02 % ;
  • Nombre de suffrages exprimés 124 (5 bulletins blancs et 5 bulletins nuls):
Noms des candidats Courant politique Suffrages obtenus (Minot) Pourcentage (Minot) Pourcentage (région)
1 François Sauvadet LR-UDI 77 voix 62,10 % 32,89 %
2 Sophie Montel FN 36 voix 29,03 % 32,44 %
3 Marie-Guite Dufay PS et alliés 11 voix 08,87 % 34,68 %

Élections européennes

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Élections européennes du 7 juin 2009

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  • Nombre d'électeurs inscrits : 220 ;
  • Nombre de votants : 102 ;
  • Taux de participation : 46,36 % ;
  • Nombre de suffrages exprimés : 96 (six bulletins blancs et nuls).
Courant politique Suffrages obtenus Pourcentage (Minot) Pourcentage (France)
1 UMP 50 voix 52,08 % 27,88 %
2 EELV 11 voix 11,46 % 16,28 %
3 MoDem 10 voix 10,42 % 08,46 %
4 DLF 6 voix 06,25 % 01,77 %
5 DVD 6 voix 06,25 % 04,88 %
6 PS 5 voix 05,21 % 16,48 %
7 AEI 2 voix 02,08 % 03,63 %
8 NPA 2 voix 02,08 % 04,88 %
9 LO 2 voix 02,08 % 01,20 %
10 FDG 1 voix 01,04 % 06,05 %
11 FN 1 voix 01,04 % 06,34 %

Les 8 autres listes n'ont reçu aucun suffrage.

Élections européennes du 25 mai 2014

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  • Nombre d'électeurs inscrits : 202 ;
  • Nombre de votants : 102 ;
  • Taux de participation : 50,50 % ;
  • Nombre de suffrages exprimés : 100 (deux bulletins blancs).
Courant politique Suffrages obtenus Pourcentage (Minot) Pourcentage (France)
1 UMP 48 voix 48,00 % 20,81 %
2 FN 20 voix 20,00 % 24,86 %
3 DLR 10 voix 10,00 % 05,98 %
4 UDI-MoDem 8 voix 08,00 % 09,94 %
5 Nous citoyens 6 voix 06,00 % 04,37 %
6 EELV 4 voix 04,00 % 08,95 %
7 PS 2 voix 02,00 % 13,98 %
8 FDG 2 voix 02,00 % 06,33 %

Les 15 autres listes n'ont reçu aucun suffrage.

Démographie

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L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[21]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2006[22].

En 2021, la commune comptait 185 habitants[Note 1], en évolution de −2,12 % par rapport à 2015 (Côte-d'Or : +0,44 %, France hors Mayotte : +1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
755745720649699718710700661
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
650629614540523523513472401
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
371381361292308319330369371
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2011 2016
348359349285240229243207181
2021 - - - - - - - -
185--------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[23] puis Insee à partir de 2006[24].)
Histogramme de l'évolution démographique

Culture et festivités

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Lieux, monuments et pôles d'intérêt

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En 2016, la commune compte 2 monuments inscrits à l'inventaire des monuments historiques[25], 26 monuments ou édifices répertoriés à l'inventaire général du patrimoine culturel[26], 1 éléments classés à l'inventaire des objets historiques[27] et 47 objets répertoriés à l'I.G.P.C[28].

  • L'église Saint-Pierre (XIIe siècle-XIVe siècle) dont la taille reflète bien l'importance de Minot lors de sa construction Logo monument historique Classé MH (1941)[29]. La nef et ses bas-côtés sont du XVe siècle), renforcés par des contreforts au XIXe siècle), le porche a été rajouté à la fin du XVIIIe siècle). Elle abrite quelques statues anciennes et un remarquable retable en bois sculpté, polychrome et doré, du XVIIe siècle.
  • Château de Minot des XVe et XVIIe siècle, privé Logo monument historique Inscrit MH (1992)[30].
  • Plusieurs croix, maisons, fermes et lavoirs anciens dans le village sont référencés IGPC.
  • Deux ponts dont le pont Sebot, sur la Digeanne.
  • Halle en bois et pierre de taille de 1830 (IGPC 1989)[31].

Personnalités liées à la commune

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Héraldique

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Blason de Minot Blason
Tiercé en pairle : au 1er de gueules aux deux pics de mineur d'argent passés en sautoir, au 2e d'azur au lion d'or, au 3e d'argent aux trois merlettes de sable.
Détails
Les pics figurent sur les armoiries pour illustrer le fait que Minot est une ancienne ville minière.
Le statut officiel du blason reste à déterminer.

Notes et références

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  1. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
  1. IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).

Références

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  1. Sandre, « Fiche cours d'eau (F0410600) ».
  2. Sandre, « Fiche cours d'eau (F04-0400) ».
  3. Sandre, « Fiche cours d'eau (F0050600) ».
  4. a et b Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
  5. « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le ).
  6. « Orthodromie entre Minot et Bure-les-Templiers », sur fr.distance.to (consulté le ).
  7. « Station Météo-France « Bure Les Templiers_sapc », sur la commune de Bure-les-Templiers - fiche climatologique - période 1991-2020. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
  8. « Station Météo-France « Bure Les Templiers_sapc », sur la commune de Bure-les-Templiers - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
  9. « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.fr, (consulté le ).
  10. « La grille communale de densité », sur le site de l’Insee, (consulté le ).
  11. Insee, « Métadonnées de la commune ».
  12. « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur insee.fr, (consulté le ).
  13. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
  14. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le ).
  15. Marie-Claude Pingaud, « Paysage, population et histoire foncière dans le Châtillonnais. L'exemple de Minot (Côte-d'Or). Précédé d'un Avant-propos de I. Chiva. », Études rurales, vol. 32, no 1,‎ , p. 43–71 (DOI 10.3406/rural.1968.1408, lire en ligne, consulté le )
  16. Tina Jolas, « 3. Bois communaux à Minot », dans Une campagne voisine : Minot, un village bourguignon, Éditions de la Maison des sciences de l’homme, coll. « Ethnologie de la France », , 67–85 p. (ISBN 978-2-7351-1836-6, lire en ligne)
  17. René Paris 1986, p. 45.
  18. René Paris 1986, p. 46.
  19. « Une campagne voisine », sur editions-msh.fr (consulté le ).
  20. Alain Guerreau, « Ethnologie à Minot : structure et inversion », Annales, vol. 37, no 2,‎ , p. 344–352 (DOI 10.3406/ahess.1982.282846, lire en ligne, consulté le )
  21. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
  22. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
  23. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
  24. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.
  25. « Liste des monuments historiques de la commune de Minot », sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
  26. « Liste des lieux et monuments de la commune Minot à l'inventaire général du patrimoine culturel », sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
  27. « Liste du patrimoine mobilier de la commune Minot », sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Palissy, ministère français de la Culture.
  28. « Liste des objets de la commune de Minot à l'inventaire général du patrimoine culturel », sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Palissy, ministère français de la Culture.
  29. Notice no PA00112542, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
  30. Notice no PA00112786, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
  31. Notice no IA00054166, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.

Bibliographie

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  • René Paris, A la rencontre du Châtillonnais : Aignay-le-Duc, Baigneux-les-Juifs, Laignes, La Bourgogne, Document utilisé pour la rédaction de l’article
  • Yvonne Verdier, Façons de dire, façons de faire. La laveuse, la couturière, la cuisinière, Paris, Gallimard, collection "NRF", 1979. (Enquête d'ethnographie sur le village de Minot dans les années 1960-1970.)

Liens externes

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