Paul Giéra
| Nom de naissance | Antoine Paul Louis Ange François Giéra |
|---|---|
| Alias |
Glaup ou lou Felibre ajougui |
| Naissance |
Avignon |
| Décès |
(à 45 ans) Avignon |
| Activité principale |
Écrivain |
| Langue d’écriture | Provençal (langue d'oc) |
|---|---|
| Mouvement | Félibrige |
| Genres |
poésie |
Paul Giéra (-) était un poète français de langue provençale (langue d'oc), né et mort à Avignon. Il est l'un des sept membres fondateurs du Félibrige avec Frédéric Mistral, Joseph Roumanille, Théodore Aubanel, Jean Brunet, Anselme Mathieu et Alphonse Tavan[1].
Biographie
[modifier | modifier le code]Clercs de notaire, Giéra et son frère Jules achètent une étude à Avignon en 1846[1]. Il vit alors dans un hôtel particulier du XVIIe siècle, au 15 de la rue Banasterie tandis que l'étude se situe au 41 rue du Four-de-la-Terre[2]. Le notaire fait la connaissance de Joseph Roumanille et de Théodore Aubanel lors de la tenue d'une œuvre de charité. Enthousiasmés par leur passion commune, les trois hommes constituent un premier regroupement qui va donner naissance au Félibrige[1].
Fondateur du félibrige
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Invitant ses amis, dans son château de Font-Ségugne, à Châteauneuf-de-Gadagne, le , Giéra fut l'un des sept primadié, fondateurs du Félibrige[3]. En 1832 ce château avait été légué avec toute sa fortune par Pierre Goujon d’Alcantara à Jean-Baptiste Giéra, épicier-faïencier et père du poète[2].
Œuvres
[modifier | modifier le code]C'est après sa mort, en 1865, que ses écrits ont été réunis par Roumanille sous le titre Li Galejado (Les Plaisanteries) et insérés dans le recueil Lou liame de rasin (Une grappe de raisin)[4].
Bibliographie
[modifier | modifier le code]- Eugène Lintilhac, Les Félibres, Éd. Alphonse Lemerre, 1895[5]
- René Jouveau, Histoire du Félibrige, T. I, II, III et IV, Imp. Bené, Nîmes.
Odonymie
[modifier | modifier le code]Collège Paul Giéra
[modifier | modifier le code]Le Collège Paul Giéra était un des collèges d’Avignon. Il fut ouvert en 1970 et ferma en 2009[6],[7]. Situé au 55 avenue Eisenhower[8], il était en zone d’éducation prioritaire (ZEP), et disposait de classes sport-études (tennis, gymnastique, escrime…)[9]. Construit avec une architecture type Pailleron, il en avait les inconvénients[10].
Notes et références
[modifier | modifier le code]- Provençaux célèbres : Paul Giéra
- Biographie de Paul Giéra
- Les sept primadié sont désignés en provençal sous les noms de Jóusè Roumaniho, Frederi Mistral, Teoudor Aubanèu, Ansèume Matiéu, Jan Brunet, Anfos Tavan et Pau Giera.
- Université de Provence
- Les Félibres, in-12°, 136 p. Première partie : Félibres et Félibrige : L'énigme du Félibrige : les félibres de Paris, Cigaliers et félibres de Paris, le royaume poètique de Sainte-Estelle le capoulié Félix Gras, Un jour de printemps chez Mistral. Deuxième partie : Théodore Aubanel, La genèse du Félibrige et Aubanel, le mouvement de Mistral, Jasmin, l'œuvre d'Aubanel.
- Unanimité surprise pour le collège Giéra d'Avignon, Vaucluse Matin, 27/09/2009
- Aggravation des inégalités sociales dans le système scolaire, Sénat, 09/02/2011
- Zone éducation prioritaire Avignon Ouest, Journal Officiel, 26/07/2008
- Réforme de la carte scolaire, Sénat, 30/10/2008
- Le collège Anselme Mathieu va être rasé puis reconstruit d'ici deux ans, France Bleu, 04/09/2013
Voir aussi
[modifier | modifier le code]Liens internes
[modifier | modifier le code]Liens externes
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- Ressource relative à la recherche :
- Histoire de Paul Giéra sur NotreProvence.fr
