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Pierrette Bérengier

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Pierrette Bérengier
Pierrette Bérengier en 2008.
Fonctions
Secrétaire générale
Association pour les langues et cultures européennes menacées (d)
depuis
Majorale du Félibrige
depuis
Présidente
Lou Prouvençau à l'escolo (d)
-
Biographie
Naissance
Pseudonymes
Fino de Parouvié, Ano de Sant-Amand, La LignotoVoir et modifier les données sur Wikidata
Nationalité
Activités
Rédactrice à
Père
François Bérengier (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Mère
Marthe Bérengier (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Autres informations
Membre de
Félibrige
Association pour les langues et cultures européennes menacées (d)
Conseil de l'écrit mistralien
Directeur de thèse
Paul Castela (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Distinctions
Prix Bruno-Durand ()
Prix Amphous ()
Grand prix littéraire de Provence (d) ()Voir et modifier les données sur Wikidata

Pierrette Bérengier est une critique littéraire, lexicographe et écrivaine française d'expression provençale.

Née en 1947 à Marseille[1], Pierrette Bérengier est la fille de François Bérengier (d), poète[2], et de Marthe Bérengier (d), membre active du Félibrige[3]. Elle a d'abord obtenu une licence en mathématiques[1], avant d'enseigner cette discipline.

En 1984, elle est élue majorale du Félibrige[1] sur la cigale du Tarn précédemment détenue par André Chamson.

Elle soutient une thèse de 3e cycle en 1985 à l'université de Nice[4], rédigée et soutenue en provençal[5], ce qui constitue une première[6] ; puis toujours à Nice, en 1989, une thèse de doctorat[7] également écrite et présentée dans la langue de Mistral[8].

Depuis 1969[9], elle anime un cours de provençal dans le cadre du Comité du Vieux-Marseille[10]. Elle a présidé Lou Prouvençau à l'escolo de 1983 à 1989, et été vice-présidente des Amis d'Alphonse Daudet[1].

Elle a cofondé l'Association internationale pour l'utilisation des langues régionales à l'école, aujourd'hui disparue, qu'elle a vice-présidée[1]. Elle a aussi été secrétaire territoriale pour la France, puis secrétaire générale de l'Association internationale de défense des langues et cultures menacées[1], devenue l'Association pour les langues et cultures européennes menacées en 2012.

Sous son patronyme ou avec les noms de plume « Fino de Parouvié », « Ano de Sant-Amand » et « La Lignoto »[1], elle a collaboré notamment à Prouvènço d'aro, au Provençal, au Méridional et à La France latine[1].

Elle est membre du Conseil de l'écrit mistralien, fondé en 2006 et qui émane du Félibrige[11]. Elle dirige la collection « Culturo nostro » aux éditions du Félibrige[12], et participe à la rédaction de la revue Lou Felibrige[1].

Production intellectuelle et littéraire

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En 1981, elle contribue à la brochure collective Li jouine e Frederi Mistral, qui, éditée par le Félibrige et comprenant aussi des textes de Mireille Durand (d), Pierre Fabre, Bernard Giély, Odyle Rio (d) et Pierre Zucchetti (d), défend un point de vue régionaliste[13].

En 1986, elle publie sa thèse de 3e cycle consacrée aux discours des capouliers lors des fêtes annuelles de la Sainte-Estelle entre 1876 et 1940[6],[14]. Pour Fernand Moutet, elle dit « l'essentiel » sur le Félibrige, dans un style d'« esprit classique »[6]. En 1994, elle publie la seconde partie de cette étude, couvrant la période allant de 1941 à 1982, et qui reprend[4] sa thèse de doctorat[15]. Jean Fourié y voit le « complément indispensable » de l'Histoire du Félibrige de René Jouveau et loue l'« objectivité » de la chercheuse en dépit de ses liens avec le sujet[15].

En 2012, elle procure une étude des œuvres provençales d'Alphonse Daudet qui, s'attachant à « montrer l'ancrage authentiquement provençal » de l'écrivain, propose une analyse de ses liens avec le Midi[16].

Références

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  1. a b c d e f g h i j k et l Fourié 2009.
  2. https://marsyas2.blogspot.com/2011/01/frances-berengier-prouvenco-di-santoun.html.
  3. PA (?), « La felibresso Marto Berengier nous a quita », Prouvènço d'aro, no 231, mars 2008, p. 11 (lire en ligne).
  4. a et b https://theses.fr/1985NICE2024.
  5. Jacques Taupiac, « Una tèsi en occitan de Provença », L'Occitan, no 60, janvier 1986, p. 13.
  6. a b et c Fernand Moutet, « Sus li discours de Santo Estello de Peireto Bérengier », Prouvènço d'aro, no 6, juin 1987, p. 10.
  7. https://theses.fr/1989NICE2027.
  8. René Jouveau, « Uno tèsi en prouvençau », Prouvènço d'aro, no 31, janvier 1990, p. 16.
  9. https://www.lauracenvivarais.fr/uploads/documents/n-78-FR-152.pdf?1715781869, p. 5.
  10. https://www.comiteduvieuxmarseille.net/les-activites.
  11. https://www.felibrige.org/dictionnaire.
  12. Fourié 2020.
  13. Recension non signée dans L'Astrado, no 18, 1981, p. 195-196.
  14. Jean Fourié, « Los discorses de Santa Estèla », L'Occitan, no 68, mai 1987, p. 8.
  15. a et b Jean Fourié, « Vira-paginas », Occitans !, no 63, septembre 1994, p. 16.
  16. « Alphonse Daudet, Œuvres provençales, Pierrette Bérengier », Le Petit Chose, no 101,‎ , p. 245 (lire en ligne).

Bibliographie

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Liens externes

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