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Ribiers

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Ribiers
Ribiers
Vue du village.
Blason de Ribiers
Blason
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Provence-Alpes-Côte d'Azur
Département Hautes-Alpes
Arrondissement Gap
Intercommunalité Communauté de communes du canton de Ribiers Val de Méouge
(siège)
Code postal 05300
Code commune 05118
Démographie
Gentilé Ribierois
Population 811 hab. (2013)
Densité 22 hab./km2
Géographie
Coordonnées 44° 13′ 55″ nord, 5° 51′ 26″ est
Altitude 519 m
Min. 464 m
Max. 1 480 m
Superficie 36,55 km2
Élections
Départementales Laragne-Montéglin
Historique
Fusion
Commune(s) d'intégration Val-Buëch-Méouge
Localisation
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Ribiers
Géolocalisation sur la carte : France
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Ribiers
Géolocalisation sur la carte : Hautes-Alpes
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Ribiers
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Ribiers

Ribiers est une ancienne commune française située dans le département des Hautes-Alpes en région Provence-Alpes-Côte d'Azur, devenue, le , une commune déléguée de la commune nouvelle de Val Buëch-Méouge.

Ses habitants sont appelés les Ribierois.

Géographie

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Localisation

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Le village est situé au sud du département des Hautes-Alpes dont il représente le point le moins élevé (quartier du Virail), entre de nombreux sommets (sommet de la Platte, roc de Gloritte et montagne de la Pierre impie)[1].

Les principaux hameaux et lieux-dits sont : l'Adrech, la Flogère, Plaugiers, Franchironnette, les Chabanons, la Marmotte, les Autarets, Saint-Aubert et Les Eymarrons.

Ribiers jouxte sept communes, dont quatre dans le département limitrophe des Alpes-de-Haute-Provence[2] :

Communes limitrophes de Ribiers
Saint-Pierre-Avez
Antonaves
Mison
(Alpes-de-Haute-Provence)
Éourres Ribiers
Noyers-sur-Jabron
(Alpes-de-Haute-Provence)
Bevons
(Alpes-de-Haute-Provence)
Sisteron
(Alpes-de-Haute-Provence)

Hydrographie

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La commune est bordée par le Buëch.

La commune est traversée par la route départementale 948 reliant Sisteron à Châteauneuf-de-Chabre et desservant les villages de la rive droite du Buëch. À l'est, la RD 522 franchit le Buëch en direction de Mison[2].

Elle bénéficie d'un accès autoroutier par l'autoroute A51, qui peut être empruntée à Sisteron (échangeur 23).

Morphologie urbaine

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La commune a élaboré un plan d'occupation des sols (POS) le , modifié à quatre reprises et révisé deux fois. Le conseil municipal a acté la transformation du POS en plan local d'urbanisme (PLU) en octobre 2010[3]. La commune devrait atteindre d'ici quinze années après l'approbation du PLU les 1 100 habitants[4].

Ribiers dépend du bassin de vie de Sisteron[5].

Risques naturels et technologiques

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La commune de Ribiers est en zone de sismicité 3[6]. La commune est exposée à trois autres risques naturels[6] :

  • feu de forêt,
  • inondation,
  • mouvement de terrain.

Elle est aussi exposée à des risques d’origine technologique : le risque industriel, le risque de rupture de barrage, et le transport de marchandises dangereuses[6].

Les pluies du printemps 2012 provoquent d’ailleurs des glissements de terrain, dans le ravin de Clarescombes, qui endommagent deux ponts, dont celui de Pérèze qui est abandonné pour être remplacé par un gué aménagé[7].

Le village comporte quelques entreprises agricoles, une quinzaine d'agriculteurs recensés, une déchèterie, une importante entreprise de fabrication d'engrais organiques à partir d'une plateforme de compostage et une maison de retraite.

Le nom de la localité est attesté sous la forme latine Riperii en 1241, Ribers en 1249[8], sous l'appellation Ripperii prope Sistaronum au XIVe siècle, Rivaria en 1322 dans les archives du monastère de Durbon, Riberii en 1414, Ribiés en 1516[8], Riperii supra Bochium en 1573.

Ce toponyme dérive de Ripæ ou Rivi[9], de l'adjectif masculin pluriel riparios (campos) ; « (champs) se trouvant sur la rive »[8], signalant une plaine située le long d'un cours d'eau ou d'un rivage. Dérivant du latin Ripa, il a un sens identique à l'italien Riviéra désignant un lieu situé sur la rive, au bord de la rivière.

Ribièrs en occitan haut-alpin.

L'histoire du village remonte à la période pré-médiévale durant laquelle il fut bâti. Lors des invasions sarrasines des années 900, les Sarrasins établirent une forteresse (aujourd'hui disparue) au pied de la montagne de la Pierre impie, près de Ribiers ; il s'ensuivit une bataille tournant au désavantage des envahisseurs[10] menée selon la légende par saint Beuvon en 973[11]. Dès les années 900, un château fut construit pour protéger le village, devenu important, des velléités du village de Mison (à portée de vue d'ailleurs). Le château s'agrandit lentement durant deux siècles avant d'être laissé à l'abandon. Dans les années 1000 eut lieu une bataille entre Ribiers et Le Poët pour une butte, et qui réunit tout au plus une dizaine de chevaliers et une cinquantaine de paysans à pied.

Au XIIe siècle, l’abbaye Saint-André de Villeneuve-lès-Avignon y possède l’église Sainte-Marie, au château de Creissint (près de Clarescombes, à 961 m d’altitude). Cette église et les revenus qui y étaient attachés sont ensuite cédés à l’ordre de Chalais (1193), puis aux hospitaliers de Saint-Jean de Jérusalem[12].

En 1516, les habitants de Noyers-sur-Jabron et de Ribiers s’opposent à propos du bornage de leurs terres : la dispute dégénère en combat sanglant, qui donne lieu à un procès de longue haleine[13].

Il paya un lourd tribut lors de la Première Guerre mondiale (plus de 40 soldats morts).

La commune de Ribiers a fusionné avec Antonaves et Châteauneuf-de-Chabre le pour former Val-Buëch-Méouge. Ribiers abrite le siège de la commune nouvelle[14].

Héraldique

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Blason de Ribiers Blason
De contre-hermine au chef d'or, à la pointe de gueules brochant sur le tout[15].
Détails
Le statut officiel du blason reste à déterminer.

Politique et administration

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Administration municipale

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Le conseil municipal a désigné quatre adjoints et dix conseillers municipaux[16].

Liste des maires

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Liste des maires successifs
Période Identité Étiquette Qualité
Les données manquantes sont à compléter.
1983 2010[17] Robert Veret SE  
2010[17],[18] En cours Gérard Nicolas DVD Retraité

Population et société

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Démographie

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L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir du , les populations légales des communes sont publiées annuellement dans le cadre d'un recensement qui repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[19]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2008[20],[Note 1].

En 2013, la commune comptait 811 habitants, en évolution de +4,38 % par rapport à 2008 (Hautes-Alpes : +2,98 %, France hors Mayotte : +2,49 %).

           Évolution de la population  [modifier]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
1 3671 3611 4111 3831 4151 4481 3971 4551 386
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
1 3501 2661 2061 1611 1581 0911 0571 027946
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
891865844717660597569549530
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2008 2013 -
485481533592637677777811-
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[21] puis Insee à partir de 2006[22].)
Histogramme de l'évolution démographique

Enseignement

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Ribiers dépend de l'académie d'Aix-Marseille. Elle gère une école primaire publique, où 67 élèves sont scolarisés[23].

Culture locale et patrimoine

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Lieux et monuments

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Vieux village

Les ruines du château Saint-Étienne, sous le rocher du Turc, consistent en quelques murs écroulés et deux ou trois tours partiellement restaurés[24].

Au centre du vieux village se trouve une vaste place, dégagée dans le tissu urbain du XVIe au XVIIIe siècle[25].

L'église Notre-Dame de Clairecombe, de l’ancienne abbaye chalaisienne de Clairecombe, construite à la fin du XIIe siècle, est actuellement en ruines. Elle avait un chevet plat[26] et un transept (assez rare en Haute-Provence)[27], trois chapelles[28].

L’église paroissiale est un ancien prieuré de l’ordre de Cluny, construite une première fois dans le troisième quart du XIIIe siècle (achevée avant 1279). Elle a conservé de sa construction en style roman son chœur et son portail. La nef de deux travées est voûtée sous croisée d'ogives. Les chapelles latérales peu profondes sont toutes construites sur le mur nord[29].

  • L'écomusée du village, ayant pour thème la culture de la pomme.
  • La place du village, très « vieille France » ; regroupant une fontaine et les terrasses de cafés.

Personnalités liées à la commune

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Notes et références

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  1. Par convention dans Wikipédia, le principe a été retenu de n’afficher dans le tableau des recensements et le graphique, pour les populations légales postérieures à 1999, que les populations correspondant à une enquête exhaustive de recensement pour les communes de moins de 10 000 habitants, et que les populations des années 2006, 2011, 2016, etc. pour les communes de plus de 10 000 habitants, ainsi que la dernière population légale publiée par l’Insee pour l'ensemble des communes.

Références

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  1. « Localisation », sur le site de la mairie (consulté le ).
  2. a et b Carte de Ribiers sur Géoportail.
  3. « Enquête d'utilité publique - Plan Local d'Urbanisme. Partie 1 : Rapport d'enquête publique » [PDF], sur le site de la mairie, (consulté le ).
  4. « Conclusions motivées du Commissaire Enquêteur » [PDF], sur le site de la mairie, (consulté le ).
  5. « Commune de Ribiers (05118) », Moteur de recherche sur les zonages, sur le site de l'INSEE (consulté le ).
  6. a b et c Ministère de l’Écologie, de l’environnement et du développement durable, Notice de Ribiers, bouquet prévention risques majeurs, mise à jour le 3 décembre 2009, consultée le 13 juin 2012
  7. « La commune réfléchit à un plan de rénovation de l'éclairage public », Haute-Provence infos, no 1212,‎ , p. 25.
  8. a b et c Ernest Nègre - 1990 - Toponymie générale de la France - Volume 1 - Page 306.
  9. Jean Charles François Ladoucette, Histoire, topographie, antiquités, usages, dialectes des Hautes-Alpes, Gide, (lire en ligne), p. 404
  10. Jean Charles François Ladoucette, op. cit., p. 45
  11. Des traces laissées en Provence par les Sarrasins Henri Bigot, 1908
  12. Guy Barruol, Michèle Bois, Yann Codou, Marie-Pierre Estienne, Élizabeth Sauze, « Liste des établissements religieux relevant de l’abbaye Saint-André du Xe au XIIIe siècle », in Guy Barruol, Roseline Bacon et Alain Gérard (directeurs de publication), L’abbaye de Saint-André de Villeneuve-lès-Avignon, histoire, archéologie, rayonnement, Actes du colloque interrégional tenu en 1999 à l'occasion du millénaire de la fondation de l'abbaye Saint-André de Villeneuve-lès-Avignon, Éd. Alpes de Lumières, Cahiers de Salagon no 4, Mane, 2001, 448 p. (ISSN 1254-9371), (ISBN 2-906162-54-X), p. 226.
  13. Michel de La Torre, Alpes-de-Haute-Provence : le guide complet des 200 communes, Paris, Deslogis-Lacoste, coll. « Villes et villages de France », , 72 (non-paginé), Relié (ISBN 2-7399-5004-7), article Noyers-sur-Jabron
  14. « Charte de la commune nouvelle Val Buëch Méouge » [archive du ] [PDF], sur le site de la mairie, (consulté le ).
  15. « La banque du blason »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?).
  16. « Les élus de la commune de Ribiers » [PDF], sur le site de la mairie (consulté le ).
  17. a et b « Gérard Nicolas élu maire : il succède à Robert Véret », sur Le Dauphiné libéré, (consulté le ).
  18. « Premier conseil municipal : Gérard Nicolas reconduit dans ses fonctions », sur Le Dauphiné libéré, (consulté le ).
  19. L'organisation du recensement, sur le site de l'Insee.
  20. Calendrier départemental des recensements, sur le site de l'Insee.
  21. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
  22. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 20062007 2008 2009 2010 201120122013 .
  23. « École primaire publique », sur le site du ministère de l'Éducation nationale (consulté le ).
  24. Raymond Collier, La Haute-Provence monumentale et artistique, Digne, Imprimerie Louis Jean, , 559 p., p. 313.
  25. Raymond Collier, op. cit., p. 353.
  26. Raymond Collier, op. cit., p. 77.
  27. Raymond Collier, op. cit., p. 78.
  28. Raymond Collier, op. cit., p. 143.
  29. Raymond Collier, op. cit., p. 125 et 205.

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Articles connexes

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Liens externes

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