rippeur
Étymologie
[modifier le wikicode]- (Nom commun 1) Francisation de ripper.
- (Nom commun 2) Variante de ripeur (de riper avec le suffixe -eur) avec redoublement du p ; peut-être en partie induite par une origine anglaise imaginaire (le mot anglais ripper existe mais n’a aucun de ces trois sens).
Nom commun 1
[modifier le wikicode]| Singulier | Pluriel |
|---|---|
| rippeur | rippeurs |
| \ʁi.pœʁ\ | |
rippeur \ʁi.pœʁ\ masculin
- Variante orthographique de ripper (équipement pour défoncer le sol).
Rippeur (« ripper », « tine ») : instrument ou châssis de charrue muni d’une dent et servant à ouvrir une bande étroite de terre pour le semis direct.
— (Philippe Lhoste, Michel Havard et Éric Vall, La traction animale, page 209, Editions Quae, 2010)
- Variante orthographique de ripper (logiciel permettant de ripper).
Avid Pinnacle Studio est l’un de ces rares logiciels de montage actuels à intégrer un module « rippeur » sophistiqué.
— (René Bouillot et Gérard Galès, Cours de vidéo, page 293, Dunod, 2011)
Nom commun 2
[modifier le wikicode]| Singulier | Pluriel |
|---|---|
| rippeur | rippeurs |
| \ʁi.pœʁ\ | |
rippeur \ʁi.pœʁ\ masculin (pour une femme, on dit : rippeuse)
- Variante orthographique de ripeur (éboueur travaillant à l’arrière d’une benne).
Grâce à ma carte d’étudiant, je pouvais me muer à volonté en rippeur de poubelles ou en surveillant de collège.
— (Bertrand Ferrier, L'été Mouche, annexe, Grasset, 2011)
- Variante orthographique de ripeur (déménageur de décors de tournage).
Et puis, des « passerelles », où j’avais fait mes preuves, je passai du montage au démontage (aujourd’hui, on dirait rippeur). Nous enlevions les décors qui avaient été utilisés et en mettions d’autres.
— (Victor Lanoux, Deux heures à tuer au bord de la piscine, Le cherche midi, 2014)
- Variante orthographique de ripeur (ouvrier dont la fonction est de décharger les marchandises d’un camion ou d’un wagon).
Certains sont en particulier prisés, comme les tournées (chauffeur et rippeur) qui permettent de s'évader de la communauté et d'être en contact avec l’extérieur.
— (Axelle Brodiez-Dolino, Emmaüs et l’abbé Pierre, page 173, Les presses de Science-Po, 2008)