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    Valérie Savard

    Dans le numéro 26 de la revue Postures, les chercheuses et chercheurs étudiant.e.s en littérature étaient invité.e.s ici à réfléchir à l’idée de la disparition du corps dans les discours artistiques et littéraires. Comment le social... more
    Dans le numéro 26 de la revue Postures, les chercheuses et chercheurs étudiant.e.s en littérature étaient invité.e.s ici à réfléchir à l’idée de la disparition du corps dans les discours artistiques et littéraires. Comment le social s’inscrit-il dans/sur le «corps de papier»? Comment le corps s’inscrit-il dans le social? Quel est l’impact des nouvelles technologies sur la matérialité du corps? sur le rapport entre le sujet et son environnement social, que les textes littéraires permettent de cerner? Est-ce que le sujet social peut y exister sans son interface corporelle? Que signifie l’imaginaire corporel de la disparition au sein de la littérature contemporaine? Peut-on l’envisager comme une nouvelle manière pour le sujet de s’inscrire dans le monde?
    D’un point de vue philosophique, l’altérité se définit comme antonyme de l’identité – le «caractère de ce qui est autre» selon André Lalande; l’opposition entre alter et ego. Serait Autre ce qui se distingue de soi. L’affirmation, si elle... more
    D’un point de vue philosophique, l’altérité se définit comme antonyme de l’identité – le «caractère de ce qui est autre» selon André Lalande; l’opposition entre alter et ego. Serait Autre ce qui se distingue de soi. L’affirmation, si elle dégage des airs de truisme, met en lumière le statut précaire du concept d’altérité. Comme celle-ci s’inscrit nécessairement dans une relation – entre ce qui d’un côté est perçu comme soi (ou comme nous) et de l’autre ce qui échappe à ses frontières – l’altérité n’existe pas comme essence. Elle n’existe pas en soi, mais se construit plutôt dans un rapport. «Personne n’est intrinsèquement autre, il ne l’est que parce qu’il n’est pas moi», écrit Tzvetan Todorov dans Nous et les autres. «En disant qu’il est autre, je n’ai encore rien dit vraiment». Si la seule définition de l’Autre pose problème, qu’en est-il de sa représentation? Les auteur.e.s de ce numéro étaient invité.e.s à réfléchir l’altérisation dans les discours artistiques et littéraires.
    À l’occasion de la septième édition de son colloque annuel, intitulé «Réfléchir les espaces critiques : consécration, lectures et politique du littéraire», l’Association étudiante des cycles supérieurs en études littéraires de l’UQAM... more
    À l’occasion de la septième édition de son colloque annuel, intitulé «Réfléchir les espaces critiques : consécration, lectures et politique du littéraire», l’Association étudiante des cycles supérieurs en études littéraires de l’UQAM (AECSEL-UQAM) a invité les jeunes chercheuses et les jeunes chercheurs à interroger les différents types d’espaces critiques liés à la littérature. Ce sont les actes de ce colloque ayant eu lieu le 7 avril 2016 qui sont reproduits dans le 24e numéro de Postures.