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pham thao van linh

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    Y. Buisson Société de pathologie exotique, Institut Pasteur, 25 rue du Docteur-Roux, 75015 Paris, France yvesbuisson@hotmail.com Pour la seconde fois de son histoire, la Société de pathologie exotique a retrouvé l’Asie du Sud-Est à... more
    Y. Buisson Société de pathologie exotique, Institut Pasteur, 25 rue du Docteur-Roux, 75015 Paris, France yvesbuisson@hotmail.com Pour la seconde fois de son histoire, la Société de pathologie exotique a retrouvé l’Asie du Sud-Est à l’occasion de son X Congrès international. Sept ans après le Laos [1], c’est le Vietnam qui a accueilli cet évènement quadriennal. La jeune université de médecine et de pharmacie de Haïphong, membre de l’Agence universitaire de la francophonie, été choisie pour son ouverture aux relations internationales, notamment avec les universités françaises, dans différents domaines de formation et de recherche. Ce X Congrès avait pour thème principal « L’accès à la chirurgie en zones tropicales ». Le choix de ce sujet inhabituel était justifié par deux constats alarmants : les affections chirurgicales représentent près de 30 % du fardeau mondial des maladies [2] et le manque d’accès aux soins chirurgicaux dans les pays en développement est la cause d’une mortalité estimée à 16,9 millions de décès en 2010, soit le tiers de la mortalité mondiale, excédant largement la mortalité globale due aux trois grands fléaux (VIH/sida, tuberculose et paludisme) [3]. Le ton était donné par la conférence introductive du professeur Claude Dumurgier « La chirurgie pour lutter contre la pauvreté » ; nous étions réunis pour parler santé publique internationale (besoins essentiels des populations, difficultés d’accès aux soins chirurgicaux, formation, financement, coopération) dans le but de promouvoir une chirurgie pour tous, et non pour confronter techniques, expériences et statistiques chirurgicales. Bien que cette nuance ait été négligée par certains intervenants, les six sessions dédiées à ce thème ont abouti à des conclusions convergentes : (i) la chirurgie ne doit plus être le « parent pauvre » de la santé mondiale ; (ii) investir pour améliorer l’accès des populations à la chirurgie devient l’un des moyens les plus efficaces pour réduire la pauvreté.