Arqueologia De La Construccion Iii Los Procesos Constructivos En El Mundo Romano La Economia De Las Obras 2012 Isbn 978 84 00 09500 0 Pags 117 129, 2012
Le sanctuaire d'Allonnes, aux portes du Mans dans la vallée de la Sarthe, est connu depuis l... more Le sanctuaire d'Allonnes, aux portes du Mans dans la vallée de la Sarthe, est connu depuis les fouilles de P. Térouanne par son matériel laténien, ses dédicaces à Mars Mullo, ses inscriptions aux Aulerques Cénomans et ses sculptures. Depuis 1994, les fouilles programmées ont ...
Le sanctuaire d'Allonnes, aux portes du Mans dans la vallée de la Sarthe, est connu depuis l... more Le sanctuaire d'Allonnes, aux portes du Mans dans la vallée de la Sarthe, est connu depuis les fouilles de P. Térouanne par son matériel laténien, ses dédicaces à Mars Mullo, ses inscriptions aux Aulerques Cénomans et ses sculptures. Depuis 1994, les fouilles programmées ont ...
Agusta-Boularot S., Huber S. et Van Andringa W. (dir.) – Quand naissent les dieux : fondation des sanctuaires antiques : Motivations, agents, lieux, « Collection de l’Ecole Française de Rome » 534, 2017
Catalogue de l’exposition tenue du 28 novembre 2012 au 24 juin 2013 au Centre d’Études et de Ress... more Catalogue de l’exposition tenue du 28 novembre 2012 au 24 juin 2013 au Centre d’Études et de Ressources Archéologiques du Maine Pierre Térouanne à Allonnes (Sarthe)
Arqueologia De La Construccion Iii Los Procesos Constructivos En El Mundo Romano La Economia De Las Obras 2012 Isbn 978 84 00 09500 0 Pags 117 129, 2012
Le sanctuaire d'Allonnes, aux portes du Mans dans la vallée de la Sarthe, est connu depuis l... more Le sanctuaire d'Allonnes, aux portes du Mans dans la vallée de la Sarthe, est connu depuis les fouilles de P. Térouanne par son matériel laténien, ses dédicaces à Mars Mullo, ses inscriptions aux Aulerques Cénomans et ses sculptures. Depuis 1994, les fouilles programmées ont ...
Le sanctuaire d'Allonnes, aux portes du Mans dans la vallée de la Sarthe, est connu depuis l... more Le sanctuaire d'Allonnes, aux portes du Mans dans la vallée de la Sarthe, est connu depuis les fouilles de P. Térouanne par son matériel laténien, ses dédicaces à Mars Mullo, ses inscriptions aux Aulerques Cénomans et ses sculptures. Depuis 1994, les fouilles programmées ont ...
Agusta-Boularot S., Huber S. et Van Andringa W. (dir.) – Quand naissent les dieux : fondation des sanctuaires antiques : Motivations, agents, lieux, « Collection de l’Ecole Française de Rome » 534, 2017
Catalogue de l’exposition tenue du 28 novembre 2012 au 24 juin 2013 au Centre d’Études et de Ress... more Catalogue de l’exposition tenue du 28 novembre 2012 au 24 juin 2013 au Centre d’Études et de Ressources Archéologiques du Maine Pierre Térouanne à Allonnes (Sarthe)
ROCADE SUD DE STRASBOURG (FEGERSHEIM-GEISPOLSHEIM) : PRESENTATION DES PREMIERS RESULTATS DES FOUI... more ROCADE SUD DE STRASBOURG (FEGERSHEIM-GEISPOLSHEIM) : PRESENTATION DES PREMIERS RESULTATS DES FOUILLES 2015 ET 2016 Les fouilles menées dans le cadre du projet d'aménagement de la Rocade Sud de Strasbourg (2e phase) sur les communes de Fegersheim et Geispolsheim (Bas-Rhin) se déroulent depuis 2015, et se termineront en 2017. Elles font suite à un diagnostic sur l'ensemble du tracé du projet routier conduit par le Pôle d’Archéologie Interdépartemental Rhénan en fin d'année 2014 (Schneikert 2015). La découverte d'occupations diachroniques comprises entre le Néolithique et l'Antiquité a donné lieu à la prescription de quatre emprises de fouilles couvrant une surface totale de plus de 70 000 m². La première phase de fouille (2015) a concerné un peu moins de trois hectares (secteur 2 et 3) localisés en partie aux abords de l'Ehn, tandis que la seconde tranche (2016) a porté sur des emprises situées vers les extrémités du tracé (secteur 1 et 4), pour une surface ouverte d'environ deux hectares (voir figure). Les formations superficielles rencontrées sont pour l'essentiel des terrasses loessiques, à l'exception des abords de l'Ehn, où elles laissent places à des limons de débordement. Une large dépression en bordure de la terrasse loessique semble également avoir conditionnée l'occupation du secteur 1. Néolithique Tous les secteurs ont livrés des vestiges du Néolithique. Deux zones d'habitations du Néolithique ancien Rubané ont été identifiées sur les terrasses de loess de part et d'autre des berges de l'Ehn (secteur 2). En raison de l'érosion, seules les grandes fosses latérales creusées de chaque côté des bâtiments ont été retrouvées sur le site, livrant nombreux éléments céramiques, lithiques et restes osseux. La découverte, en limite d'emprise du secteur 2, de quelques sépultures pourrait signaler la présence d'une nouvelle nécropole Grossgartach dans le secteur. Sur le secteur 1, des occupations domestiques du Néolithique moyen (BORS ?) et récent (Michelsberg) ont été reconnues. Elles sont principalement caractérisée par des fosses et silos, et au moins deux puits. Enfin, il faut signaler la découverte d'une dizaine de fosses de type « fente » sur les secteurs 2, 3 et 4, dont une a livré les restes d'un chevreuil daté par radiocarbone du Néolithique final. Protohistoire Les occupations domestiques de l'âge du Bronze final/début du premier âge du Fer semblent se concentrer sur les berges de l'Ehn (secteur 2) où deux bâtiments sur poteaux ont été mis au jour, respectivement sur 4 et 6 poteaux. Plusieurs fosses à galets chauffés de différents modules ont également été découvertes sur les différentes emprises de fouilles, dont l'une est bien attestée du BF III/Ha C. Une tombe à incinération a priori isolée et datée du début du Bronze final, a été découverte proche des berges de l'Ehn (secteur 2). Alors qu'un ensemble funéraire d'une dizaine d'urnes à incinération du Bronze final III a été fouillé à quelques centaines de mètres plus à l'est (secteur 4). Au cours du Premier âge du Fer, la répartition des vestiges est plus éparse, et les occupations s'étendent sur une grande partie des terrasses loessiques fouillées sans organisation apparente, à l'exception d'une occupation du Hallstatt final/Tène ancienne identifiée sur le secteur 1, matérialisée par deux fonds de cabanes et une série de fosses et silos associés. Période gallo-romaine L'occupation antique se concentre essentiellement à proximité de l'Ehn (secteur 2). Le site est caractérisé par un ensemble de cave, de fosses, et de puits dont la plupart ont livré des éléments de cuvelage en bois. Deux phases chronologiques ont été identifiées : un horizon milieu IIe – milieu IIIe siècle et un horizon fin IIIe – 1ère moitié IVe siècle. Les fragments d'une borne milliaire, dont un fragment présentait une inscription, ont également été découverts sur le site, a quelques centaines de mètres de la voie romaine découverte dans le secteur 3. Orienté nord-sud, cet axe de circulation est s'est retrouvé fossilisé dans le paysage sous la forme d' une crête de labours (ackerberge). Large de 28 m et délimitée par deux fossés bordiers, la voie présente une chaussée large de 14 m, dans laquelle on pu être mises en évidence plusieurs recharges en graviers et plusieurs bandes de roulement (ornières encore visibles). Deux fossés supplémentaires en assuraient le drainage. Les différents objets trouvés sur la voie (principalement des monnaies) témoignent de son usage entre le Ier et le Ve siècle après J.-C. au moins. Quatre tombes gallo-romaines, dont une sépulture double, ont été trouvées en bord de voie. Période contemporaine Enfin, quelques tranchées militaires en zigzag ont été retrouvées sur le secteur 3. Elles témoignent des dispositifs mis en place place à la veille de la Première Guerre Mondiale pour assurer la défense de la ville entre les points fortifiés de la ville construit par les allemands. Elles ont livré des tiges en fer utilisées pour fixer le barbelé en bord de tranchée. Perspectives L’étude en cours du site et l’intervention des différents spécialistes permettront de confirmer les premiers résultats présentés ci-dessus et d’affiner les datations des différentes phases d’occupation. La dernière tranche des fouilles interviendra en 2017, sur un peu plus de deux hectares, de part et d'autre des emprises déjà fouillées sur le secteur 2.
Bibliographie Schneikert 2015 SCHNEIKERT F. avec la collaboration de BEBIEN C., HABASQUE A., PELISSIER A., WUSCHER P. – Fegersheim-Geispolsheim (67) : Rocade sud de Strasbourg : Deux gisements d'habitat diachronique et deux ensembles funéraires du Bronze final et de l'Antiquité tardive, rapport de diagnostic, PAIR, 2015, SRA Alsace, 194 p.
L'ouest de la partie résidentielle. Archéologie dans le Silléen VII.
Rapport de la campagne de f... more L'ouest de la partie résidentielle. Archéologie dans le Silléen VII.
Rapport de la campagne de fouille 2013.
Le site de "Champ Roche", d'une superficie avoisinant 4,5 hectares, est situé à 5 km du centre hi... more Le site de "Champ Roche", d'une superficie avoisinant 4,5 hectares, est situé à 5 km du centre historique de Clermont-Ferrand (63). Il se trouve sur la bordure ouest du bassin d'effondrement tertiaire de la Limagne, à une altitude variant entre 330 et 335m NGF. Cette opération a été réalisée en préalable aux travaux d’aménagement de la ZAC des Montels III conduits par la SEAU. L'opération de fouilles a permis la découverte de vestiges se rapportant à un petit sanctuaire rural gallo-romain installé en bordure de voie, succédant à un édifice érigé sur poteaux porteurs dès La Tène D2b. Le site de "Champ Roche" a également livré un petit enclos aménagé au cours du iie s. avant notre ère puis abandonné à la transition entre le ie et le iie s. ap. J.-C. Au nord de cet espace a été mis en évidence une vaste zone d’habitat occupée au cours des deux premiers siècles avant notre ère, dans laquelle fut exhumé un buste gaulois, jusque là inédit chez les arvernes. Au Haut-Empire, un ensemble d'habitations romaines prendra place sur la partie occidentale du site, l'hypothèse est celle d'un ensemble de bâtiments se développant de part et d'autre d'un chemin de terre, à la manière d'un village routier. Tandis qu'à l'est, hors emprise, est localisé à peu de distance (100 m) l'ensemble de maçonneries associées à une hypothétique villa équipée d'un balnéaire découverte en 2007 par une équipe de l'Inrap (Pasty 2007).
Le site du Buisson Pouilleux, Chemin aux Piats, est localisé sur la commune de Souppes-sur-Loing,... more Le site du Buisson Pouilleux, Chemin aux Piats, est localisé sur la commune de Souppes-sur-Loing, en Seine-et-Marne. L'emprise est située sur le relief surplombant le Loing. La fouille constitue l'une des quelques opérations menées sur la commune. Elle précède la construction d'une zone commerciale (boutiques indépendantes et parkings gravitant autour d'un supermarché). Dix-huit hectares ont été diagnostiqués et seul 1,8 hectare a été prescrit suite à la découverte de deux établissements ruraux, un protohistorique et un antique, se chevauchant partiellement. Le site est découpé en deux zones distinctes en raison de la présence d'un chemin vicinal, orienté nord-sud. On note la présence à l'ouest de vestiges mobiliers datant de la période Néolithique. Les résultats de la fouille sont conformes aux découvertes du diagnostic et ont permis de mettre en valeur les deux établissements ruraux et une grande partie d'un locus néolithique. La zone néolithique, qui devait initialement se trouver à l'extérieur de l'emprise, a été en partie mise au jour suite à un problème de coordonnées GPS transmises à l'aménageur et au topographe expert mandaté pour l'implantation. La collection mise au jour comporte 503 pièces lithiques réparties sur une trentaine de mètres de diamètre. Elle comporte des pièces appartenant à toute la chaîne opératoire du débitage #à l'outil fini. La période protohistorique est matérialisée par la présence d'un vaste enclos quadrangulaire présentant un tracé curviligne à l'est, lui conférant un plan ogival. Vers l'ouest, le fossé est dédoublé, en partie interne. Quelques structures sur poteaux plantés s'organisent au sein de l'espace interne, vers l'ouest notamment et au sud. Cet établissement rural est daté de La Tène Moyenne et du début de La Tène finale, soit une période d'occupation d'environ un siècle. Ce type d'établissement rural est assez méconnu que ce soit localement ou à l'échelle régionale. La période Antique se subdivise en deux grandes périodes. La première débute dés la fin de La Tène finale et le début du premier siècle de notre ère et s'achève à la fin du premier siècle. Plusieurs enclos se succèdent durant un siècle, passant progressivement d'une forme trapézoïdale compartimentée à une forme rectangulaire sans compartiment. Un bâtiment (UA 1) est construit au nord de l'enclos, à l'extérieur. D'autres structures, également en périphérie, complètent le dispositif (cellier, puits) Vers le milieu du premier siècle, l'enclos est doté d'une forge se composant d'un bâtiment sur poteau planté (UA 10) doté d'une fosse de rejet, et d'une série de fours disposés alentour. Il a été estimé au regard des nombreux rejets (soies, scories, ratés) que la production, de forte capacité et donc excédentaire, devait alimenter un marché local. La durée d'exploitation est comprise entre une et deux générations. La seconde période antique débute par l'abandon des systèmes d'enclos, par le maintien de l'unité architecturale 1 et la mise en place de structures de combustion à but de séchage/fumage de la viande et par la mise en œuvre d'une plate-forme à l'est du bâtiment 1. Les structures sont resserrées autour de cette unité. La datation de cette période est relativement difficile à cerner. Elle se situerait entre le milieu du deuxième et une partie du troisième siècle de notre ère qui marque la fin de l'établissement. Aucun vestige postérieur à cette période n'a été mis en évidence, hormis quelques tessons intrusifs d'époque médiévale.
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Les fouilles menées dans le cadre du projet d'aménagement de la Rocade Sud de Strasbourg (2e phase) sur les communes de Fegersheim et Geispolsheim (Bas-Rhin) se déroulent depuis 2015, et se termineront en 2017. Elles font suite à un diagnostic sur l'ensemble du tracé du projet routier conduit par le Pôle d’Archéologie Interdépartemental Rhénan en fin d'année 2014 (Schneikert 2015). La découverte d'occupations diachroniques comprises entre le Néolithique et l'Antiquité a donné lieu à la prescription de quatre emprises de fouilles couvrant une surface totale de plus de 70 000 m². La première phase de fouille (2015) a concerné un peu moins de trois hectares (secteur 2 et 3) localisés en partie aux abords de l'Ehn, tandis que la seconde tranche (2016) a porté sur des emprises situées vers les extrémités du tracé (secteur 1 et 4), pour une surface ouverte d'environ deux hectares (voir figure).
Les formations superficielles rencontrées sont pour l'essentiel des terrasses loessiques, à l'exception des abords de l'Ehn, où elles laissent places à des limons de débordement. Une large dépression en bordure de la terrasse loessique semble également avoir conditionnée l'occupation du secteur 1.
Néolithique
Tous les secteurs ont livrés des vestiges du Néolithique. Deux zones d'habitations du Néolithique ancien Rubané ont été identifiées sur les terrasses de loess de part et d'autre des berges de l'Ehn (secteur 2). En raison de l'érosion, seules les grandes fosses latérales creusées de chaque côté des bâtiments ont été retrouvées sur le site, livrant nombreux éléments céramiques, lithiques et restes osseux.
La découverte, en limite d'emprise du secteur 2, de quelques sépultures pourrait signaler la présence d'une nouvelle nécropole Grossgartach dans le secteur.
Sur le secteur 1, des occupations domestiques du Néolithique moyen (BORS ?) et récent (Michelsberg) ont été reconnues. Elles sont principalement caractérisée par des fosses et silos, et au moins deux puits.
Enfin, il faut signaler la découverte d'une dizaine de fosses de type « fente » sur les secteurs 2, 3 et 4, dont une a livré les restes d'un chevreuil daté par radiocarbone du Néolithique final.
Protohistoire
Les occupations domestiques de l'âge du Bronze final/début du premier âge du Fer semblent se concentrer sur les berges de l'Ehn (secteur 2) où deux bâtiments sur poteaux ont été mis au jour, respectivement sur 4 et 6 poteaux. Plusieurs fosses à galets chauffés de différents modules ont également été découvertes sur les différentes emprises de fouilles, dont l'une est bien attestée du BF III/Ha C.
Une tombe à incinération a priori isolée et datée du début du Bronze final, a été découverte proche des berges de l'Ehn (secteur 2). Alors qu'un ensemble funéraire d'une dizaine d'urnes à incinération du Bronze final III a été fouillé à quelques centaines de mètres plus à l'est (secteur 4).
Au cours du Premier âge du Fer, la répartition des vestiges est plus éparse, et les occupations s'étendent sur une grande partie des terrasses loessiques fouillées sans organisation apparente, à l'exception d'une occupation du Hallstatt final/Tène ancienne identifiée sur le secteur 1, matérialisée par deux fonds de cabanes et une série de fosses et silos associés.
Période gallo-romaine
L'occupation antique se concentre essentiellement à proximité de l'Ehn (secteur 2). Le site est caractérisé par un ensemble de cave, de fosses, et de puits dont la plupart ont livré des éléments de cuvelage en bois. Deux phases chronologiques ont été identifiées : un horizon milieu IIe – milieu IIIe siècle et un horizon fin IIIe – 1ère moitié IVe siècle.
Les fragments d'une borne milliaire, dont un fragment présentait une inscription, ont également été découverts sur le site, a quelques centaines de mètres de la voie romaine découverte dans le secteur 3. Orienté nord-sud, cet axe de circulation est s'est retrouvé fossilisé dans le paysage sous la forme d' une crête de labours (ackerberge). Large de 28 m et délimitée par deux fossés bordiers, la voie présente une chaussée large de 14 m, dans laquelle on pu être mises en évidence plusieurs recharges en graviers et plusieurs bandes de roulement (ornières encore visibles). Deux fossés supplémentaires en assuraient le drainage. Les différents objets trouvés sur la voie (principalement des monnaies) témoignent de son usage entre le Ier et le Ve siècle après J.-C. au moins. Quatre tombes gallo-romaines, dont une sépulture double, ont été trouvées en bord de voie.
Période contemporaine
Enfin, quelques tranchées militaires en zigzag ont été retrouvées sur le secteur 3. Elles témoignent des dispositifs mis en place place à la veille de la Première Guerre Mondiale pour assurer la défense de la ville entre les points fortifiés de la ville construit par les allemands. Elles ont livré des tiges en fer utilisées pour fixer le barbelé en bord de tranchée.
Perspectives
L’étude en cours du site et l’intervention des différents spécialistes permettront de confirmer les premiers résultats présentés ci-dessus et d’affiner les datations des différentes phases d’occupation. La dernière tranche des fouilles interviendra en 2017, sur un peu plus de deux hectares, de part et d'autre des emprises déjà fouillées sur le secteur 2.
Bibliographie
Schneikert 2015
SCHNEIKERT F. avec la collaboration de BEBIEN C., HABASQUE A., PELISSIER A., WUSCHER P. – Fegersheim-Geispolsheim (67) : Rocade sud de Strasbourg : Deux gisements d'habitat diachronique et deux ensembles funéraires du Bronze final et de l'Antiquité tardive, rapport de diagnostic, PAIR, 2015, SRA Alsace, 194 p.
Rapport de la campagne de fouille 2013.
Les résultats de la fouille sont conformes aux découvertes du diagnostic et ont permis de mettre en valeur les deux établissements ruraux et une grande partie d'un locus néolithique.
La zone néolithique, qui devait initialement se trouver à l'extérieur de l'emprise, a été en partie mise au jour suite à un problème de coordonnées GPS transmises à l'aménageur et au topographe expert mandaté pour l'implantation. La collection mise au jour comporte 503 pièces lithiques réparties sur une trentaine de mètres de diamètre. Elle comporte des pièces appartenant à toute la chaîne opératoire du débitage #à l'outil fini.
La période protohistorique est matérialisée par la présence d'un vaste enclos quadrangulaire présentant un tracé curviligne à l'est, lui conférant un plan ogival. Vers l'ouest, le fossé est dédoublé, en partie interne. Quelques structures sur poteaux plantés s'organisent au sein de l'espace interne, vers l'ouest notamment et au sud. Cet établissement rural est daté de La Tène Moyenne et du début de La Tène finale, soit une période d'occupation d'environ un siècle. Ce type d'établissement rural est assez méconnu que ce soit localement ou à l'échelle régionale.
La période Antique se subdivise en deux grandes périodes. La première débute dés la fin de La Tène finale et le début du premier siècle de notre ère et s'achève à la fin du premier siècle. Plusieurs enclos se succèdent durant un siècle, passant progressivement d'une forme trapézoïdale compartimentée à une forme rectangulaire sans compartiment. Un bâtiment (UA 1) est construit au nord de l'enclos, à l'extérieur. D'autres structures, également en périphérie, complètent le dispositif (cellier, puits) Vers le milieu du premier siècle, l'enclos est doté d'une forge se composant d'un bâtiment sur poteau planté (UA 10) doté d'une fosse de rejet, et d'une série de fours disposés alentour. Il a été estimé au regard des nombreux rejets (soies, scories, ratés) que la production, de forte capacité et donc excédentaire, devait alimenter un marché local. La durée d'exploitation est comprise entre une et deux générations.
La seconde période antique débute par l'abandon des systèmes d'enclos, par le maintien de l'unité architecturale 1 et la mise en place de structures de combustion à but de séchage/fumage de la viande et par la mise en œuvre d'une plate-forme à l'est du bâtiment 1. Les structures sont resserrées autour de cette unité. La datation de cette période est relativement difficile à cerner. Elle se situerait entre le milieu du deuxième et une partie du troisième siècle de notre ère qui marque la fin de l'établissement.
Aucun vestige postérieur à cette période n'a été mis en évidence, hormis quelques tessons intrusifs d'époque médiévale.