Suite de la première partie de l'article parue : Johan PICOT, « Ils sont descendus au Grand Hôtel... more Suite de la première partie de l'article parue : Johan PICOT, « Ils sont descendus au Grand Hôtel et Majestic Palace de Royat-les-Bains. Hôtes et villégiateurs de renom (première partie, 1869-1900) », dans : « Chronique d’une magnificence révolue. Heurs et malheurs des palaces de Royat », Bulletin Historique et Scientifique de l’Auvergne, tome CXIX/2, nos 818-819, juillet-décembre 2018, p. 139-177.
Edition critique du testament de demoiselle Françoise TEILHARD (Clermont-Fd, 8 mars 1683-Clermont... more Edition critique du testament de demoiselle Françoise TEILHARD (Clermont-Fd, 8 mars 1683-Clermont-Fd, 2 mai 1762), qui est conservé dans une collection privée.
Analyse :
Clermont-Ferrand – 1761, 4 octobre. Testament nuncupatif de demoiselle Françoise Teilhard (1683-1762), fille de Claude Teilhard (ca 1642/1644-1716), seigneur d’Auzelles et de Beauvezeix, et d’Antoinette Jouvenceau (1649-1725), par lequel elle institue pour son héritier universel Pierre Teilhard de Beauvezeix (1727-1797), son neveu, et prévoit la répartition de ses biens. La testatrice lègue d’abord à Françoise Faure, épouse de Vincent Jourfier, son ancienne domestique, 300 livres qui doivent être versées un an après la date de son décès. Elle lègue ensuite à la fille de celle-ci, Marie Françoise Gilberte – qu’elle qualifie de « sa filleule », 1200 livres pour l’acquisition de biens, fonciers et immeubles ; somme dont la jeune fille ne pourra jouir qu’à sa majorité ou une fois mariée. Françoise Teilhard laisse, enfin, le surplus de tous ses biens à son neveu Pierre Teilhard de Beauvezeix. Copie notariée délivrée à Françoise Faure, légataire, en 1764, rédigée sur double feuillet en papier, 185 mm x 250 mm ; en français. Collection personnelle de l’auteur (document acquis sur un site de vente en ligne en mai 2015).
(article à paraître dans les actes du colloque consacré aux 900 ans de la naissance de la ville d... more (article à paraître dans les actes du colloque consacré aux 900 ans de la naissance de la ville de Montferrand tenu à Clermont-Fd en octobre 2021).
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Résumé :
"Une ville et ses princes. Montferrand et les sires de Beaujeu au XIIIe siècle".
Propriété éminente des comtes de Clermont depuis le XIIe siècle, Montferrand passe entre les mains des Beaujeu en 1225 et le reste jusqu’en 1292. Entre ces deux dates, la ville et ses habitants connaissent une période difficile. Ville juridiquement autonome et en quête de nouvelles prérogatives, Montferrand fait face à un seigneur absent et dispendieux. Les rapports seigneur-ville se réduisent à des ponctions seigneuriales et fiscales, ce qui suscite des litiges à répétition et pousse le Beaujeu à renoncer aux symboles de sa potestas en faveur de l’universitas montferrandaise. Quant au Capétien, il semble nourrir des ambitions sur Montferrand depuis 1225 au moins. La petite ville auvergnate attise les convoitises de Louis VIII qui, en la plaçant sous sa protection directe, entrave les Beaujeu et pose les conditions favorables de sa réunion à la couronne en 1292.
Abstract
"A city and its princes. Montferrand and the Lords of Beaujeu in the 13th century".
In the 12th century Montferrand had been a highly prized possession of the Counts of Clermont. In 1225 it passed into the hands of the Beaujeu family and remained there until 1292. Between these dates, the town and its inhabitants went through a difficult period. The town enjoyed full legal autonomy and strove constantly to extend its privileges to the detriment of a feudal overlord who was both a frequent absentee and an extravagant spender. The lord-town relationship was reduced to little more than seigneurial and tax levies, leading to repeated disputes and pushing the Beaujeu into surrendering the key symbols of lordly power to the Montferrand universitas. As for the Kings of France, they seem to have had Montferrand in their sights since at least 1225. The small Auvergne town aroused the covetousness of Louis VIII who, by placing it under his direct protection, not only embarrassed the Beaujeu family but also created the conditions for its full annexation by the crown in 1292.
Keywords
Urban history, seigniorial history, political history, Lords of Beaujeu, Capetian kings, Montferrand, 13th century
Bulletin Historique et Scientifique de l’Auvergne, 2017
Analyse de l'évolution de l'hôtellerie de la Belle Epoque et étude du passage du concept de "Gran... more Analyse de l'évolution de l'hôtellerie de la Belle Epoque et étude du passage du concept de "Grand Hôtel" à celui de "Palace" par le biais de l'étude des origines du premier véritable "palace" édifié au coeur de la station thermale de Royat-les-Bains : le "ROYAT PALACE HÔTEL". Ouvert en 1910, l'hôtel prend ses racines sous le Second Empire et plus précisément en 1858...
Bulletin Historique et Scientifique de l’Auvergne, 2017
Paru dans la rubrique : « Chronique d’une magnificence révolue. Heurs et malheurs des palaces de ... more Paru dans la rubrique : « Chronique d’une magnificence révolue. Heurs et malheurs des palaces de Royat » du Bulletin Historique et Scientifique de l’Auvergne, tome CXVIII/1, n° 812-813, janvier-juin 2017.
Il s'agit d'une édition critique et commentée de l'inventaire de séquestre des biens saisis au se... more Il s'agit d'une édition critique et commentée de l'inventaire de séquestre des biens saisis au sein de la commanderie templière de Montferrand (basse Auvergne) à l'occasion de l'arrestation des moines soldats (vers 1308).
Il s'agit de l'édition d'une série de 21 lettres (fonds privé) rédigées par Gilbert Auberger, ori... more Il s'agit de l'édition d'une série de 21 lettres (fonds privé) rédigées par Gilbert Auberger, originaire du village du Brethon en pays Bourbonnais, qui part rejoindre les armées de Napoléon III fin 1853.
Suite de la première partie de l'article parue : Johan PICOT, « Ils sont descendus au Grand Hôtel... more Suite de la première partie de l'article parue : Johan PICOT, « Ils sont descendus au Grand Hôtel et Majestic Palace de Royat-les-Bains. Hôtes et villégiateurs de renom (première partie, 1869-1900) », dans : « Chronique d’une magnificence révolue. Heurs et malheurs des palaces de Royat », Bulletin Historique et Scientifique de l’Auvergne, tome CXIX/2, nos 818-819, juillet-décembre 2018, p. 139-177.
Edition critique du testament de demoiselle Françoise TEILHARD (Clermont-Fd, 8 mars 1683-Clermont... more Edition critique du testament de demoiselle Françoise TEILHARD (Clermont-Fd, 8 mars 1683-Clermont-Fd, 2 mai 1762), qui est conservé dans une collection privée.
Analyse :
Clermont-Ferrand – 1761, 4 octobre. Testament nuncupatif de demoiselle Françoise Teilhard (1683-1762), fille de Claude Teilhard (ca 1642/1644-1716), seigneur d’Auzelles et de Beauvezeix, et d’Antoinette Jouvenceau (1649-1725), par lequel elle institue pour son héritier universel Pierre Teilhard de Beauvezeix (1727-1797), son neveu, et prévoit la répartition de ses biens. La testatrice lègue d’abord à Françoise Faure, épouse de Vincent Jourfier, son ancienne domestique, 300 livres qui doivent être versées un an après la date de son décès. Elle lègue ensuite à la fille de celle-ci, Marie Françoise Gilberte – qu’elle qualifie de « sa filleule », 1200 livres pour l’acquisition de biens, fonciers et immeubles ; somme dont la jeune fille ne pourra jouir qu’à sa majorité ou une fois mariée. Françoise Teilhard laisse, enfin, le surplus de tous ses biens à son neveu Pierre Teilhard de Beauvezeix. Copie notariée délivrée à Françoise Faure, légataire, en 1764, rédigée sur double feuillet en papier, 185 mm x 250 mm ; en français. Collection personnelle de l’auteur (document acquis sur un site de vente en ligne en mai 2015).
(article à paraître dans les actes du colloque consacré aux 900 ans de la naissance de la ville d... more (article à paraître dans les actes du colloque consacré aux 900 ans de la naissance de la ville de Montferrand tenu à Clermont-Fd en octobre 2021).
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Résumé :
"Une ville et ses princes. Montferrand et les sires de Beaujeu au XIIIe siècle".
Propriété éminente des comtes de Clermont depuis le XIIe siècle, Montferrand passe entre les mains des Beaujeu en 1225 et le reste jusqu’en 1292. Entre ces deux dates, la ville et ses habitants connaissent une période difficile. Ville juridiquement autonome et en quête de nouvelles prérogatives, Montferrand fait face à un seigneur absent et dispendieux. Les rapports seigneur-ville se réduisent à des ponctions seigneuriales et fiscales, ce qui suscite des litiges à répétition et pousse le Beaujeu à renoncer aux symboles de sa potestas en faveur de l’universitas montferrandaise. Quant au Capétien, il semble nourrir des ambitions sur Montferrand depuis 1225 au moins. La petite ville auvergnate attise les convoitises de Louis VIII qui, en la plaçant sous sa protection directe, entrave les Beaujeu et pose les conditions favorables de sa réunion à la couronne en 1292.
Abstract
"A city and its princes. Montferrand and the Lords of Beaujeu in the 13th century".
In the 12th century Montferrand had been a highly prized possession of the Counts of Clermont. In 1225 it passed into the hands of the Beaujeu family and remained there until 1292. Between these dates, the town and its inhabitants went through a difficult period. The town enjoyed full legal autonomy and strove constantly to extend its privileges to the detriment of a feudal overlord who was both a frequent absentee and an extravagant spender. The lord-town relationship was reduced to little more than seigneurial and tax levies, leading to repeated disputes and pushing the Beaujeu into surrendering the key symbols of lordly power to the Montferrand universitas. As for the Kings of France, they seem to have had Montferrand in their sights since at least 1225. The small Auvergne town aroused the covetousness of Louis VIII who, by placing it under his direct protection, not only embarrassed the Beaujeu family but also created the conditions for its full annexation by the crown in 1292.
Keywords
Urban history, seigniorial history, political history, Lords of Beaujeu, Capetian kings, Montferrand, 13th century
Bulletin Historique et Scientifique de l’Auvergne, 2017
Analyse de l'évolution de l'hôtellerie de la Belle Epoque et étude du passage du concept de "Gran... more Analyse de l'évolution de l'hôtellerie de la Belle Epoque et étude du passage du concept de "Grand Hôtel" à celui de "Palace" par le biais de l'étude des origines du premier véritable "palace" édifié au coeur de la station thermale de Royat-les-Bains : le "ROYAT PALACE HÔTEL". Ouvert en 1910, l'hôtel prend ses racines sous le Second Empire et plus précisément en 1858...
Bulletin Historique et Scientifique de l’Auvergne, 2017
Paru dans la rubrique : « Chronique d’une magnificence révolue. Heurs et malheurs des palaces de ... more Paru dans la rubrique : « Chronique d’une magnificence révolue. Heurs et malheurs des palaces de Royat » du Bulletin Historique et Scientifique de l’Auvergne, tome CXVIII/1, n° 812-813, janvier-juin 2017.
Il s'agit d'une édition critique et commentée de l'inventaire de séquestre des biens saisis au se... more Il s'agit d'une édition critique et commentée de l'inventaire de séquestre des biens saisis au sein de la commanderie templière de Montferrand (basse Auvergne) à l'occasion de l'arrestation des moines soldats (vers 1308).
Il s'agit de l'édition d'une série de 21 lettres (fonds privé) rédigées par Gilbert Auberger, ori... more Il s'agit de l'édition d'une série de 21 lettres (fonds privé) rédigées par Gilbert Auberger, originaire du village du Brethon en pays Bourbonnais, qui part rejoindre les armées de Napoléon III fin 1853.
Dès le début du XIIe siècle au plus tard, l’Auvergne assiste au retour de la lèpre. Au sein du di... more Dès le début du XIIe siècle au plus tard, l’Auvergne assiste au retour de la lèpre. Au sein du diocèse de Clermont, une ville se démarque plus que les autres par sa politique d’assistance et par les dispositifs sanitaires qu’elle met en place : Montferrand. La ville paraît la plus organisée avec la léproserie d’Herbet qui fait figure de « centre de dépistage » pour les malades. Prise en charge par le consulat, la pratique qui consiste à examiner les personnes soupçonnées de lèpre s’institutionnalise peu à peu et prend la forme d’un tribunal royal original et unique en France : « la Purge ». Contrôlée par les officiers royaux dès le début du XIVe siècle, le rôle du tribunal consiste, sous couvert de l’utilitas publica, à chercher, convoquer, examiner, juger puis écarter de la population les lépreux demeurant en Auvergne.
La station thermale de Royat a compté, au fil de son histoire, de nombreux établissements hôtelie... more La station thermale de Royat a compté, au fil de son histoire, de nombreux établissements hôteliers de renom qui ont presque tous fermé leurs portes aujourd’hui… Des façades et quelques noms prestigieux suffisent pourtant à raviver les mémoires et à rappeler aux passants le fameux âge d’or de l’hôtellerie royadère. Citons, à titre d’exemple, le Majestic Palace, le Royat-Palace ou encore le Métropole qui a fermé définitivement ses portes en 2007 après 140 ans d’existence. Aménagé en 1867 dans les anciens moulins de M. Magnin, manufacturier de pâtes alimentaires, et baptisé Grand Hôtel du Parc, l’édifice ouvre au public pour la première fois lors de la Saison 1869. Il a connu ensuite une longue vie et un destin particulier qui en font un monument emblématique de la région qu’il convient de mettre en lumière.
L’Hôtel Saint-Mart ouvre ses portes au public pour la première fois au tout début du Second Empir... more L’Hôtel Saint-Mart ouvre ses portes au public pour la première fois au tout début du Second Empire (1853). Placé à proximité du nouvel établissement thermal de Royat-Chamalières alors en cours de construction (bâti dès 1852, partiellement ouvert en 1854, il n'est finalisé qu’en 1856), l’édifice hôtelier espère tirer profit de la venue de riches baigneurs mondains. Dirigé et exploité par le traiteur clermontois Antoine Maubert les deux premières saisons de son existence (1853-1854), l’établissement est ensuite coexploité avec Hippolyte Cousteix (1855) qui reprend seul la direction de l’entreprise en 1856. Depuis cette date, la famille Cousteix n’a eu de cesse d’investir dans l’hôtel : achats de nouveaux terrains, déplacement de site, constructions nouvelles, travaux d'agrandissement et d’embellissement, tout est mis en œuvre pour soigner l'accueil des baigneurs et buveurs d'eaux. Depuis près de 170 ans – fait rare en France – cinq générations d’une même famille se sont succédées à la tête de cet emblème de la commune où règnent deux qualités principales : la discrétion dans le service et la bonne et cordiale hospitalité. Revenons-donc sur les raisons d’un succès qui dure depuis Napoléon III !
Maurizio Belli (1816-1873) fait partie de ces nombreux artisans de la Valsesia en Piémont à s'êtr... more Maurizio Belli (1816-1873) fait partie de ces nombreux artisans de la Valsesia en Piémont à s'être expatriés pour trouver du travail. Il a fait souche à Clermont, où il s'est marié et a acquis une grande renommée dans le décor d'églises. La conférence retrace le parcours de la famille Belli en la replaçant dans le contexte des migrations entre l'Italie et l'Auvergne au XIXe siècle. Elle propose un aperçu des chantiers d'églises où a travaillé l'atelier de Maurizio Belli, jusqu'à sa mort tragique en 1873 après une chute d'échafaudage à Notre-Dame-de-Prospérité à Montferrand. Le travail de Maurizio Belli s'inscrit dans le vaste mouvement de rénovation des églises françaises au XIXe siècle.
Intervention dans le cadre du Séminaire BAnDITI, Sophie Duhem, dir. (Université Toulouse II Jean ... more Intervention dans le cadre du Séminaire BAnDITI, Sophie Duhem, dir. (Université Toulouse II Jean Jaurès) - 8-9 avril 2023
communication dans : "Lèpre et lépreux du Moyen Âge. Séminaire 'Corps empêchés' », Carole Dubois-... more communication dans : "Lèpre et lépreux du Moyen Âge. Séminaire 'Corps empêchés' », Carole Dubois-Avignon (dir.), Université d’Angers (Maison de la Recherche Germaine Tillion, 17 février 2023).
"Balades sur les plages du débarquement, visites guidées de mémoriaux comme celui d'Auschwitz, mu... more "Balades sur les plages du débarquement, visites guidées de mémoriaux comme celui d'Auschwitz, musées de la résistance…. Étiquetées « tourisme mémoriel », ces offres qui consistent à mettre en avant le patrimoine historique - souvent traumatique - d'un lieu sont de plus en plus nombreuses et variées. Elles s’enrichissent et évoluent au fil des années pour proposer, au-delà du devoir de mémoire, des clés de compréhension du monde dans lequel nous vivons.
❓A quoi ressembleront ces visites en 2050 ?
Entre récit fictionnel et interventions d'experts dans cette thématique, le 2ème épisode "Tourisme mémoriel" de Futourisme vous invite à voyager dans le temps et à explorer le tourisme mémoriel du futur.
👉 Découvrez l'épisode juste ici : http://www.futourisme.fr/webdoc/tourisme-memo.html ☄️ Futourisme c'est le webdocumentaire interactif qui imagine et nous invite à réfléchir à l’avenir du tourisme en région Auvergne-Rhône-Alpes. Avec 4 épisodes, sur la montagne, le tourisme mémoriel, le tourisme culturel et patrimonial et la nouvelle économie touristique, venez visionner le futur comme vous ne l’avez jamais vu !
Projet de Université Grenoble Alpes, Université Clermont Auvergne, Université Savoie Mont Blanc, Pop'Sciences - Université de Lyon et Université de Lyon soutenu par Région Auvergne-Rhône-Alpes.
Ce webdocumentaire est l’aboutissement d’un processus collectif original, initié en septembre 2021, qui s’appuie sur les travaux de design fiction de trente étudiants de Région Auvergne-Rhône-Alpes intégrant l’éclairage de chercheurs et professionnels du territoire".
communication dans : "Les couleurs de la mémoire. Tombes médiévales polychromes et mise en scène ... more communication dans : "Les couleurs de la mémoire. Tombes médiévales polychromes et mise en scène funéraire (XIIIe-XVe siècles)", Haude Morvan et Giulia Rossi Vairo (dir.), journées d’études organisées à l’Université Bordeaux-Montaigne, 20-21 juin 2022.
Séminaire destiné aux étudiants de Licence 3 et de Master portant sur "la justice au Moyen Âge" (... more Séminaire destiné aux étudiants de Licence 3 et de Master portant sur "la justice au Moyen Âge" (dir. Maïté Billoré) - Université Jean Moulin-Lyon 3
Présentation dans : « Identités montferrandaises, de la ville neuve au quartier (1120-2020) », co... more Présentation dans : « Identités montferrandaises, de la ville neuve au quartier (1120-2020) », colloque international organisé à l’occasion des 900 ans de la fondation de la ville de Montferrand ; (Clermont-Ferrand, 1-3 octobre 2021)
Colloque international organisé à l’occasion des 900 ans de la fondation de la ville de Montferra... more Colloque international organisé à l’occasion des 900 ans de la fondation de la ville de Montferrand ; (Clermont-Ferrand, 1-3 octobre 2021).
Conférence à la bibliothèque du Patrimoine de Clermont-Ferrand, cycle de conférences dit "Les Jeu... more Conférence à la bibliothèque du Patrimoine de Clermont-Ferrand, cycle de conférences dit "Les Jeudis du Patrimoine". - - - Résumé : "Dès le début du XIIe siècle au plus tard, l’Auvergne assiste au retour de la lèpre. Au sein du diocèse de Clermont, une ville se démarque plus que les autres par sa politique d’assistance et par les dispositifs sanitaires qu’elle met en place : Montferrand. La ville paraît la plus organisée avec la léproserie d’Herbet qui fait figure de « centre de dépistage » pour les malades. Prise en charge par le consulat, la pratique qui consiste à examiner les personnes soupçonnées de lèpre s’institutionnalise peu à peu et prend la forme d’un tribunal royal original et unique en France : « la Purge ». Contrôlée par les officiers royaux dès le début du XIVe siècle, le rôle du tribunal consiste, sous couvert de l’utilitas publica, à chercher, convoquer, examiner, juger puis écarter de la population les lépreux demeurant en Auvergne".
Dès le début du XIIe siècle au plus tard, l’Auvergne assiste au retour de la lèpre. Au sein du di... more Dès le début du XIIe siècle au plus tard, l’Auvergne assiste au retour de la lèpre. Au sein du diocèse de Clermont, une ville se démarque plus que les autres par sa politique d’assistance et par les dispositifs sanitaires qu’elle met en place : Montferrand. La ville paraît la plus organisée avec la léproserie d’Herbet qui fait figure de « centre de dépistage » pour les malades. Prise en charge par le consulat, la pratique qui consiste à examiner les personnes soupçonnées de lèpre s’institutionnalise peu à peu et prend la forme d’un tribunal royal original et unique en France : « la Purge ». Contrôlée par les officiers royaux dès le début du XIVe siècle, le rôle du tribunal consiste, sous couvert de l’utilitas publica, à chercher, convoquer, examiner, juger puis écarter de la population les lépreux demeurant en Auvergne.
Rapport historique (28 p.) dans le cadre du projet de restauration des buvettes Eugénie et Velléd... more Rapport historique (28 p.) dans le cadre du projet de restauration des buvettes Eugénie et Velléda demandé par la Mairie de Royat et suivi par le cabinet « ACA Architectes & Associés » (Clermont-Ferrand)
L’Auvergne et, plus particulièrement, la ville de Clermont-Ferrand connaissent au début du XIXe s... more L’Auvergne et, plus particulièrement, la ville de Clermont-Ferrand connaissent au début du XIXe siècle, une vague d’émigration venue d’Italie. Arrivés à l’aube du deuxième quart du siècle, les premiers italiens font souche et forment une petite colonie dans la capitale auvergnate. Parmi les communautés présentes dans la ville, ce sont les Piémontais qui sont alors les plus représentés à l’image de la famille Belli, originaire de Mollia. Venue de Valsesia, la lignée s’illustre par l’activité de peintre de la quasi-totalité de ses représentants. Le premier venu à Clermont-Ferrand est Vincenzo Silvestro (vers 1828) dont on ne connaît aucune réalisation. Son fils Maurizio, en revanche, est mieux connu et a laissé son empreinte dans la région. Arrivé au premier semestre 1835, Maurizio Belli paraît avoir rejoint l’atelier du plâtrier clermontois Amable Dooms et s’est fait connaître en tant que simple « plâtrier ». Alternant les séjours entre l’Auvergne et le Piémont, Maurizio est difficile à pister dans les sources documentaires jusqu’au début des années 1850. Il faut attendre le début des années 1860 pour qu’il sorte de l’ombre et que l’on identifie les chantiers sur lesquels il est intervenu en tant que peintre-décorateur. À la différence de nombre de ses compatriotes installés à Clermont-Fd et exerçant dans les métiers du bâtiment, Maurizio Belli s’est spécialisé dans la restauration et la décoration des lieux de cultes du diocèse (principalement médiévaux). Devenu expert des arts sacrés au milieu du XIXe siècle, Maurizio Belli a organisé un petit atelier familial où exercèrent deux de ses fils, Victor et Antoine, ainsi que l’un de ses gendres, Joseph Costille. Les « Belli père et fils » signent de nombreux chantiers de rénovation d’églises en basse Auvergne entre 1860 et 1873 (Clermont, Riom, Combronde, Ambert, Maringues, Montaigut, Montferrand, etc.) et se forgent une belle réputation dans le métier. Le décès accidentel de Maurizio, survenu en 1873, dans l’exercice de ses fonctions (le peintre est mort lors de la restauration de l’église de Montferrand) freine la lancée de la dynastie de peintres piémontais et signe la dispersion de la famille. Seul le fils aîné, Victor Belli, reste en Auvergne jusqu’au décès de sa mère (1880) ; il assure les dernières commandes (Montferrand, Issoire), puis quitte Clermont pour Paris, où il se marie, puis Mollia, terre de ses aïeux, où il décède.
David MOREL et Johan PICOT, "Hôtel de La Chantrerie. Clermont-Ferrand, Puy-de-Dôme", Rapport fina... more David MOREL et Johan PICOT, "Hôtel de La Chantrerie. Clermont-Ferrand, Puy-de-Dôme", Rapport final d’opération archéologique, Hadès, 2013, 81 p
Johan PICOT, « Découvertes archéologiques ; ZAC de l’Aize, Combronde (63) », dans : Mathias Dupui... more Johan PICOT, « Découvertes archéologiques ; ZAC de l’Aize, Combronde (63) », dans : Mathias Dupuis (Hadès), « Zone d’activités de l’Aize », Les Cruchades. Combronde (Puy-de-Dôme). Rapport final d’opération archéologique : fouille préventive, 2010, volume 3/3 – Annexe 2 (Étude historique), p. 5-13.
Johan PICOT, « Une nécropole du haut Moyen Âge : l’ecclesia sancti Andree de Clermont », dans : F... more Johan PICOT, « Une nécropole du haut Moyen Âge : l’ecclesia sancti Andree de Clermont », dans : François Esbach (Archéodunum), Clermont-Ferrand (Puy-de-Dôme), rue Amadéo – « Centre hospitalier Sainte Marie » – Rapport final d’archéologie préventive, 2010, volume 1, p. 179-187 (texte) et volume 2a, p. 362 368 (figures).
Johan PICOT, « Un territoire entre ville et campagne : le pré vergé Sainte Claire », dans : Tony ... more Johan PICOT, « Un territoire entre ville et campagne : le pré vergé Sainte Claire », dans : Tony Silvino (Archéodunum), 15 bis rue Sous les Augustins Clermont-Ferrand (63). Rapport final d’ archéologie préventive, 2009-2010, volume 1, p. 132-135 (texte) et volume 2, p. 196-206 (figures).
Johan PICOT, « Des morts en marge de la cité », dans : Anne-Sophie Vigot et Magalie Dartus (Éveha... more Johan PICOT, « Des morts en marge de la cité », dans : Anne-Sophie Vigot et Magalie Dartus (Éveha), 15 rue Gabriel Péri-Clermont-Ferrand (63). Rapport final d’opération archéologique : fouille préventive, 2009-2010, volume 1/4 - résultats scientifiques, p. 41-44.
La notice scientifique et le sommaire sont téléchargeables. Pour consulter le rapport, voir le li... more La notice scientifique et le sommaire sont téléchargeables. Pour consulter le rapport, voir le lien URL
À la fin du Moyen Âge, nombre de communautés urbaines du Midi médiéval cherchent à affirmer leur ... more À la fin du Moyen Âge, nombre de communautés urbaines du Midi médiéval cherchent à affirmer leur autonomie à l’égard du pouvoir seigneurial en place. Par désir de reconnaissance d’une personnalité juridique et politique en tant qu’universitas, leurs gouvernements se sont dotés d’attributs matériels : maison commune, arca communis, écrits communaux, sceaux, clefs, bannières, cloches… Ces marqueurs des libertés municipales, qui forment un véritable bric-à-brac au sein de l’hôtel de ville, sont des outils d’exercice quotidien du pouvoir local, comme des moyens de représentation et de communication politiques ; à ce titre, ils constituent des pièces maîtresses de la « mise en signes » de l’autorité communale, véhiculant un message symbolique, pensé comme un manifeste de l’identité singulière de la ville. Abordés jusqu’alors en filigrane par l’historiographie, ces supports matériels du gouvernement urbain sont ici placés comme objet central d’une réflexion qui a fait le pari de leur historicité et a voulu privilégier une démarche systémique et comparative, entre catégories d’attributs comme entre villes du Midi de la France, de l’Aquitaine à la Provence, dans les derniers siècles du Moyen Âge. Produit de deux journées d’études réalisées en partenariat entre les universités de Bordeaux Montaigne (UMR Ausonius) et de Paris Diderot (laboratoire ICT), l’ouvrage, qui réunit douze communications, propose ainsi un premier bilan sur ces attributs qu’il remet en lumière en promouvant une histoire du sensible.
La couleur jouait un rôle important dans la mise en scène du défunt et de sa mémoire dans l’art f... more La couleur jouait un rôle important dans la mise en scène du défunt et de sa mémoire dans l’art funéraire de la fin du Moyen Âge. La tombe sculptée en pierre ou en bois était souvent peinte, mais elle pouvait aussi être réalisée à partir de matériaux choisis pour leur effet chromatique, comme le métal émaillé ou comme certaines pierres colorées. Dans certains cas, le monument funéraire en lui-même faisait partie d’un dispositif incluant des peintures murales et des tissus, en lien avec les pratiques rituelles. La permanence (ou la réactivation) des pratiques mémorielles autour d’un défunt, parfois pendant plusieurs siècles, a conduit à une restauration de la polychromie de certains monuments, adaptée au goût de l’époque. La restitution de cette dimension polychrome de l’art funéraire médiéval et son interprétation impliquent une approche interdisciplinaire. À travers les interventions d’une dizaine de chercheurs européens qui présenteront des travaux en cours, ces journées aborderont différents cas d’étude et différentes questions méthodologique. Cette rencontre vient à la fois conclure la première phase du programme « Medieval Art Across Time » (IdEx Bordeaux), porté par Haude Morvan, et s’inscrire dans un cycle de colloques autour de l’art funéraire médiéval organisés par Giulia Rossi Vairo et Joana Ramôa Melo à Lisbonne en 2017 et 2019 (Souls of Stone. Funerary Sculpture : from Creation to Musealization ; Interventions in Memory. Modern Era Restorations of Medieval Funerary Monuments, 15th-20th centuries).
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Analyse :
Clermont-Ferrand – 1761, 4 octobre. Testament nuncupatif de demoiselle Françoise Teilhard (1683-1762), fille de Claude Teilhard (ca 1642/1644-1716), seigneur d’Auzelles et de Beauvezeix, et d’Antoinette Jouvenceau (1649-1725), par lequel elle institue pour son héritier universel Pierre Teilhard de Beauvezeix (1727-1797), son neveu, et prévoit la répartition de ses biens. La testatrice lègue d’abord à Françoise Faure, épouse de Vincent Jourfier, son ancienne domestique, 300 livres qui doivent être versées un an après la date de son décès. Elle lègue ensuite à la fille de celle-ci, Marie Françoise Gilberte – qu’elle qualifie de « sa filleule », 1200 livres pour l’acquisition de biens, fonciers et immeubles ; somme dont la jeune fille ne pourra jouir qu’à sa majorité ou une fois mariée. Françoise Teilhard laisse, enfin, le surplus de tous ses biens à son neveu Pierre Teilhard de Beauvezeix. Copie notariée délivrée à Françoise Faure, légataire, en 1764, rédigée sur double feuillet en papier, 185 mm x 250 mm ; en français. Collection personnelle de l’auteur (document acquis sur un site de vente en ligne en mai 2015).
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Résumé :
"Une ville et ses princes. Montferrand et les sires de Beaujeu au XIIIe siècle".
Propriété éminente des comtes de Clermont depuis le XIIe siècle, Montferrand passe entre les mains des Beaujeu en 1225 et le reste jusqu’en 1292. Entre ces deux dates, la ville et ses habitants connaissent une période difficile. Ville juridiquement autonome et en quête de nouvelles prérogatives, Montferrand fait face à un seigneur absent et dispendieux. Les rapports seigneur-ville se réduisent à des ponctions seigneuriales et fiscales, ce qui suscite des litiges à répétition et pousse le Beaujeu à renoncer aux symboles de sa potestas en faveur de l’universitas montferrandaise. Quant au Capétien, il semble nourrir des ambitions sur Montferrand depuis 1225 au moins. La petite ville auvergnate attise les convoitises de Louis VIII qui, en la plaçant sous sa protection directe, entrave les Beaujeu et pose les conditions favorables de sa réunion à la couronne en 1292.
Mots-clefs :
Histoire urbaine, histoire seigneuriale, histoire politique, Beaujeu, Capétiens, Montferrand, XIIIe siècle
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Abstract
"A city and its princes. Montferrand and the Lords of Beaujeu in the 13th century".
In the 12th century Montferrand had been a highly prized possession of the Counts of Clermont. In 1225 it passed into the hands of the Beaujeu family and remained there until 1292. Between these dates, the town and its inhabitants went through a difficult period. The town enjoyed full legal autonomy and strove constantly to extend its privileges to the detriment of a feudal overlord who was both a frequent absentee and an extravagant spender. The lord-town relationship was reduced to little more than seigneurial and tax levies, leading to repeated disputes and pushing the Beaujeu into surrendering the key symbols of lordly power to the Montferrand universitas. As for the Kings of France, they seem to have had Montferrand in their sights since at least 1225. The small Auvergne town aroused the covetousness of Louis VIII who, by placing it under his direct protection, not only embarrassed the Beaujeu family but also created the conditions for its full annexation by the crown in 1292.
Keywords
Urban history, seigniorial history, political history, Lords of Beaujeu, Capetian kings, Montferrand, 13th century
Analyse :
Clermont-Ferrand – 1761, 4 octobre. Testament nuncupatif de demoiselle Françoise Teilhard (1683-1762), fille de Claude Teilhard (ca 1642/1644-1716), seigneur d’Auzelles et de Beauvezeix, et d’Antoinette Jouvenceau (1649-1725), par lequel elle institue pour son héritier universel Pierre Teilhard de Beauvezeix (1727-1797), son neveu, et prévoit la répartition de ses biens. La testatrice lègue d’abord à Françoise Faure, épouse de Vincent Jourfier, son ancienne domestique, 300 livres qui doivent être versées un an après la date de son décès. Elle lègue ensuite à la fille de celle-ci, Marie Françoise Gilberte – qu’elle qualifie de « sa filleule », 1200 livres pour l’acquisition de biens, fonciers et immeubles ; somme dont la jeune fille ne pourra jouir qu’à sa majorité ou une fois mariée. Françoise Teilhard laisse, enfin, le surplus de tous ses biens à son neveu Pierre Teilhard de Beauvezeix. Copie notariée délivrée à Françoise Faure, légataire, en 1764, rédigée sur double feuillet en papier, 185 mm x 250 mm ; en français. Collection personnelle de l’auteur (document acquis sur un site de vente en ligne en mai 2015).
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Résumé :
"Une ville et ses princes. Montferrand et les sires de Beaujeu au XIIIe siècle".
Propriété éminente des comtes de Clermont depuis le XIIe siècle, Montferrand passe entre les mains des Beaujeu en 1225 et le reste jusqu’en 1292. Entre ces deux dates, la ville et ses habitants connaissent une période difficile. Ville juridiquement autonome et en quête de nouvelles prérogatives, Montferrand fait face à un seigneur absent et dispendieux. Les rapports seigneur-ville se réduisent à des ponctions seigneuriales et fiscales, ce qui suscite des litiges à répétition et pousse le Beaujeu à renoncer aux symboles de sa potestas en faveur de l’universitas montferrandaise. Quant au Capétien, il semble nourrir des ambitions sur Montferrand depuis 1225 au moins. La petite ville auvergnate attise les convoitises de Louis VIII qui, en la plaçant sous sa protection directe, entrave les Beaujeu et pose les conditions favorables de sa réunion à la couronne en 1292.
Mots-clefs :
Histoire urbaine, histoire seigneuriale, histoire politique, Beaujeu, Capétiens, Montferrand, XIIIe siècle
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Abstract
"A city and its princes. Montferrand and the Lords of Beaujeu in the 13th century".
In the 12th century Montferrand had been a highly prized possession of the Counts of Clermont. In 1225 it passed into the hands of the Beaujeu family and remained there until 1292. Between these dates, the town and its inhabitants went through a difficult period. The town enjoyed full legal autonomy and strove constantly to extend its privileges to the detriment of a feudal overlord who was both a frequent absentee and an extravagant spender. The lord-town relationship was reduced to little more than seigneurial and tax levies, leading to repeated disputes and pushing the Beaujeu into surrendering the key symbols of lordly power to the Montferrand universitas. As for the Kings of France, they seem to have had Montferrand in their sights since at least 1225. The small Auvergne town aroused the covetousness of Louis VIII who, by placing it under his direct protection, not only embarrassed the Beaujeu family but also created the conditions for its full annexation by the crown in 1292.
Keywords
Urban history, seigniorial history, political history, Lords of Beaujeu, Capetian kings, Montferrand, 13th century
❓A quoi ressembleront ces visites en 2050 ?
Entre récit fictionnel et interventions d'experts dans cette thématique, le 2ème épisode "Tourisme mémoriel" de Futourisme vous invite à voyager dans le temps et à explorer le tourisme mémoriel du futur.
👉 Découvrez l'épisode juste ici : http://www.futourisme.fr/webdoc/tourisme-memo.html
☄️ Futourisme c'est le webdocumentaire interactif qui imagine et nous invite à réfléchir à l’avenir du tourisme en région Auvergne-Rhône-Alpes. Avec 4 épisodes, sur la montagne, le tourisme mémoriel, le tourisme culturel et patrimonial et la nouvelle économie touristique, venez visionner le futur comme vous ne l’avez jamais vu !
Projet de Université Grenoble Alpes, Université Clermont Auvergne, Université Savoie Mont Blanc, Pop'Sciences - Université de Lyon et Université de Lyon soutenu par Région Auvergne-Rhône-Alpes.
Ce webdocumentaire est l’aboutissement d’un processus collectif original, initié en septembre 2021, qui s’appuie sur les travaux de design fiction de trente étudiants de Région Auvergne-Rhône-Alpes intégrant l’éclairage de chercheurs et professionnels du territoire".
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Résumé : "Dès le début du XIIe siècle au plus tard, l’Auvergne assiste au retour de la lèpre. Au sein du diocèse de Clermont, une ville se démarque plus que les autres par sa politique d’assistance et par les dispositifs sanitaires qu’elle met en place : Montferrand. La ville paraît la plus organisée avec la léproserie d’Herbet qui fait figure de « centre de dépistage » pour les malades. Prise en charge par le consulat, la pratique qui consiste à examiner les personnes soupçonnées de lèpre s’institutionnalise peu à peu et prend la forme d’un tribunal royal original et unique en France : « la Purge ». Contrôlée par les officiers royaux dès le début du XIVe siècle, le rôle du tribunal consiste, sous couvert de l’utilitas publica, à chercher, convoquer, examiner, juger puis écarter de la population les lépreux demeurant en Auvergne".
Abordés jusqu’alors en filigrane par l’historiographie, ces supports matériels du gouvernement urbain sont ici placés comme objet central d’une réflexion qui a fait le pari de leur historicité et a voulu privilégier une démarche systémique et comparative, entre catégories d’attributs comme entre villes du Midi de la France, de l’Aquitaine à la Provence, dans les derniers siècles du Moyen Âge. Produit de deux journées d’études réalisées en partenariat entre les universités de Bordeaux Montaigne (UMR Ausonius) et de Paris Diderot (laboratoire ICT), l’ouvrage, qui réunit douze communications, propose ainsi un premier bilan sur ces attributs qu’il remet en lumière en promouvant une histoire du sensible.
Cette rencontre vient à la fois conclure la première phase du programme « Medieval Art Across Time » (IdEx Bordeaux), porté par Haude Morvan, et s’inscrire dans un cycle de colloques autour de l’art funéraire médiéval organisés par Giulia Rossi Vairo et Joana Ramôa Melo à Lisbonne en 2017 et 2019 (Souls of Stone. Funerary Sculpture : from Creation to Musealization ; Interventions in Memory. Modern Era Restorations of Medieval Funerary Monuments, 15th-20th centuries).