Rescue excavations carried out around Guimps (Charente, France) in 2011 unearthed several medieval structures, including a silo containing a single dog burial. The animal, a young adult, exhibits numerous skeletal lesions. The excellent... more
Rescue excavations carried out around Guimps (Charente, France) in 2011 unearthed several medieval structures, including a silo containing a single dog burial. The animal, a young adult, exhibits numerous skeletal lesions. The excellent preservation of the remains allowed us to carry out a retrospective diagnosis and to demonstrate the presence of two independent pathologies, a radius-curvus and a medial patellar dislocation. These conditions are of traumatic origin, as are the many fractures the animal also displays. The possible causes of such multiple injuries are discussed and the chronology of the lesions and their skeletal distribution are examined in light of modern data. This leads us to suggest animal abuse as a probable cause and, as almost no comparable cases were found in the bibliographical record, raise the profile of the identification of animal abuse in archeology
Rescue excavations carried out around Guimps (Charente, France) in 2011 unearthed several medieval structures, including a silo containing a single dog burial. The animal, a young adult, exhibits numerous skeletal lesions. The excellent... more
Rescue excavations carried out around Guimps (Charente, France) in 2011 unearthed several medieval structures, including a silo containing a single dog burial. The animal, a young adult, exhibits numerous skeletal lesions. The excellent preservation of the remains allowed us to carry out a retrospective diagnosis and to demonstrate the presence of two independent pathologies, a radius-curvus and a medial patellar dislocation. These conditions are of traumatic origin, as are the many fractures the animal also displays. The possible causes of such multiple injuries are discussed and the chronology of the lesions and their skeletal distribution are examined in light of modern data. This leads us to suggest animal abuse as a probable cause and, as almost no comparable cases were found in the bibliographical record, raise the profile of the identification of animal abuse in archeology.
Du 4 au 13 juin 2014, le Laboratoire LandArc est intervenu pour la réalisation d’une campagne de sondages archéologiques dans le cadre d’une fouille programmée dans le sentier de l’Ancien Moulin, anciennement Passage du moulin des moines... more
Du 4 au 13 juin 2014, le Laboratoire LandArc est intervenu pour la réalisation d’une campagne de sondages archéologiques dans le cadre d’une fouille programmée dans le sentier de l’Ancien Moulin, anciennement Passage du moulin des moines sur la commune de Samois-sur-Seine.
De nombreux vestiges archéologiques ont été mis au jour dans le sondage 1. En lien avec la transformation du bâtiment en ferme entre le XVIIIe et le XIXe siècle, on retrouve à 40 cm de profondeur une chaussée longeant la première arcade. La chaussée constituée de plusieurs pavés sur un seul appareil et liés entre eux par du mortier de chaux suit le pendage est-ouest du terrain. Au centre et sur toute la longueur, une sorte de rigole est visible ce qui amène à penser que cette chaussée pouvait servir de trottoir pour l’écoulement des eaux usées de la ferme. La chaussée s’arrête pile devant l’arche du pont.
La conservation de la chaussée à 40 cm de profondeur à engendrée le maintien d’une berme sur la moitié du sondage sous le pavement. L’autre partie a été fouillée jusqu’à 1,35/1,4 m de profondeur. Sur près d’1 m, une accumulation de mobilier associant de la céramique, du verre, de la faune et du mobilier métallique datée majoritairement entre les XVIe-XVIIe siècles et le 1er tiers du XIXe siècle peut être interprétée comme un dépotoir servant par la même de remblai.
Sous ce dépotoir, à 1,35 m de profondeur, une structure empierrée composée de gros blocs liés par du mortier de chaux est perceptible. Difficile à dater, cette construction semble pour autant appartenir à la période médiévale. En effet, entre la dernière couche du dépotoir et cette construction, quelques tessons des XIIIe-XIVe siècles ainsi qu’une boucle de chausse et une plaque de chape datées des XIVe-XVe siècles ont été récoltés.
En 2016, l’opération programmée sur l’agglomération antique d’Alleaume à Valognes consistait en des travaux de post-fouille concernant notamment l’achèvement des études spécialisées (céramiques et faunes), la mise à jour des inventaires... more
En 2016, l’opération programmée sur l’agglomération antique d’Alleaume à Valognes consistait en des travaux de post-fouille concernant notamment l’achèvement des études spécialisées (céramiques et faunes), la mise à jour des inventaires de mobiliers, et la formulation des premières synthèses, notamment sur la chronologie de l’agglomération. Les données montrent que loin d’être une création ex nihilo, l’agglomération repose sur une série de vestiges datée de la fin de l’Age du fer, placée sur les rebords occidentaux et septentrionaux du plateau de la Victoire, et dont le périmètre de distribution se superpose en partie avec celui de la ville. A l’heure actuelle, l’aire urbaine antique est estimée à plus de 45 ha se développant autour d’un carrefour de deux grands axes : la voie Cherbourg-Coutance et un axe est-ouest mettant en relation la ville antique de Portbail et la côte est du Cotentin. Le développement urbain s’amorce vers la fin du Ier s. av. J.-C.. La ville semble atteindre son apogée entre le milieu du Ier s. et la fin du IIe s. C’est durant cette période que la parure monumentale est la plus aboutie avec l’installation des thermes nord et du théâtre. Le déclin s’amorce dès le début du IIIe s. et se poursuit au IVe-Ve s., terme à partir duquel, une fréquentation sporadique se maintient probablement jusque vers le XIe s. Pourtant, des données laissent envisager qu’un groupe se fédère autour de la chapelle de la Victoire dont les parties les plus anciennes sont antérieures au Xe s. et prennent appui sur un bâtiment antique arasé. Du XIe au XVe s. les principaux hameaux et fermes du plateau se mettent en place et se développent, contribuant à l’effacement progressif des ruines de la cité antique.
Cet article porte sur la question de la réception de la déesse Aphrodite-Vénus dans l’Occident tardo-antique. L’étude des types iconographiques anciens retenus par les commanditaires, en particulier ceux de l’Aphrodite au pilier, de... more
Cet article porte sur la question de la réception de la déesse Aphrodite-Vénus dans l’Occident tardo-antique. L’étude des types iconographiques anciens retenus par les commanditaires, en particulier ceux de l’Aphrodite au pilier, de l’Aphrodite de Capoue et de l’Aphrodite Anadyomène, nous renseigne sur le poids des traditions plastiques issues du monde grec. La sélection alors opérée met en évidence une volonté de se référer à des originaux célèbres ce qui vise en partie à rappeler la culture classique des commanditaires. La présence de statues de la déesse dans l’espace public atteste encore de l’attachement du monde tardif à cette figure issue du panthéon traditionnel cependant la christianisation de la société entraine sa disparition progressive du décor des cités puis du domaine privé.
Deeply linked to the Catholic culture, the Italian society is often characterized as macho, giving only anecdotal space and visibility to women in the public sphere. Such phenomenon is to be equally found in the art world as proven by the... more
Deeply linked to the Catholic culture, the Italian society is often characterized as macho, giving only anecdotal space and visibility to women in the public sphere. Such phenomenon is to be equally found in the art world as proven by the quasi-elimination of women artists from the Italian art history, especially in the contemporary period, in spite of attempts lead from the 1970s by feminist artists and scholars to go against this tendency, after the apparition of strong feminist movements in art internationally. This paper aims at identifying the way(s) the Italian feminist art movement tackled the problematic situation of female art in the Italian society and in its institutions, and at defining its success and aporia.
Text for a presentation given during a study day at the INHA (Paris) on March 27, 2014 : "Humor in American Papers". It was the presentation of a short essay project for a class on Modernities and Anarchisms in the early 20th century... more
Text for a presentation given during a study day at the INHA (Paris) on March 27, 2014 : "Humor in American Papers". It was the presentation of a short essay project for a class on Modernities and Anarchisms in the early 20th century United States.
Cet essai propose d'analyser les productions cinématographiques mettant en scène des travestis, produits et diffusés en France avant la Première Guerre mondiale, à partir d'un ensemble de 115 documents filmiques. En étudiant le contexte... more
Cet essai propose d'analyser les productions cinématographiques mettant en scène des travestis, produits et diffusés en France avant la Première Guerre mondiale, à partir d'un ensemble de 115 documents filmiques. En étudiant le contexte de production et de réception de ces films, ainsi que les types de représentations qu'ils établissent de la transgression des limites du genre qui semblent régner à cette époque, il s'agit de rétablir l'existence de ces films au sein d'une histoire qui les oublie. En dressant un parallèle avec les spectacles produits au tournant du XXe siècle, nous retrouvons également une filiation de ces personnages avec la très grande culture des divertissements de cette époque.
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This essay offers to analyze cinema productions displaying cross-dressers, that were created and released in France before World War I, from an ensemble of 115 films. By studying the context of production and reception of these movies, and the examination of the types of representation of gender transgression they create, this paper intends to highlight the existence of these movies among a history that tends to overlook them. It also constructs a parallel with the various spectacles played at the turn of the century, in order to expose the derivation from the culture of entertainment of that epoch to these characters.
En 1878, "Le Sommeil" de Courbet est exposé publiquement pour la première fois, à l'occasion de la rétrospective organisée en hommage au peintre franc-comtois, mort l'année précédente. Terminée en 1866, le tableau était jusqu'alors resté... more
En 1878, "Le Sommeil" de Courbet est exposé publiquement pour la première fois, à l'occasion de la rétrospective organisée en hommage au peintre franc-comtois, mort l'année précédente. Terminée en 1866, le tableau était jusqu'alors resté dans le secret des appartements de Khalil-Bay, un commanditaire. C'est la première fois qu'une oeuvre d'une cette taille est présentée lors d'une exposition publique de telle envergure alors qu'elle représente deux femmes nues assoupies dans les bras d'une de l'autre, sans ambiguïté quant à la nature de leur relation. A cette époque, les images éroticopornographiques convoquant le thème saphique ne sont pas rares, mais elles se créent et s'échangent dans la sphère privée sous peine d'être censurée dans la société moralisatrice française de la fin du XIXe siècle et au risque de provoquer le scandale. C'est donc la première fois qu'une oeuvre traitant de l'homosexualité féminine, en outre dans une tonalité érotique, acquiert une telle visibilité. Sans marquer un tournant décisif dans la production d'images homo-érotiques féminines et dans leur visibilité pour le public, l'événement peut être compris comme un signal de la lente évolution qui s'opère en cette fin de siècle et jusqu'au lendemain de la Première Guerre Mondiale, non pas tant au niveau du motif du couple de femmes que de son statut et son traitement, par l'homme artiste et surtout par la femme artiste, dont le statut évolue à cette même époque. [...]