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Le pont de Trajan sur le Danube dans le témoignage de Luigi Ferdinando Marsili (1658-1730) Une recherche d’archive a permis de retrouver certains documents en partie inédits remontant à la fin du XVIIème siècle qui nous rendent possible... more
Le pont de Trajan sur le Danube dans le témoignage de Luigi Ferdinando Marsili (1658-1730)

Une recherche d’archive a permis de retrouver certains documents en partie inédits remontant à la fin du XVIIème  siècle qui nous rendent possible de proposer une  reconstruction de l’aspect d’origine du pont que l’empereur Trajan avait fait construire sur le Danube. Le pont, projeté et édifié par l’architecte Apollodore de Damas dans l’intervalle de temps séparant les deux campagnes victorieuses menées par Trajan contre les Daces (101-102 et 105-106 ap. J.-C.) ne dura pas longtemps. Malheureusement sa structure en bois fut retirée par Adrien qui succéda à Trajan.
Cet événement ainsi que l’emplacement du pont à l’extrême limite de l’Empire expliquent la pénurie de documents,  utiles pour connaître ce monument.
Ce projet audacieux fut divulgué car on en trouve des représentations sur l’envers d’une monnaie (sesterce du 103-111 ap. J-C.) et sur la colonne de Trajan (scènes 98-99-100), toutefois ces représentations iconographiques ne respectaient qu’en partie la réalité.

L’histoire concernant ce monument est très complexe et son origine pourrait remonter à l’époque de Cassius Dione (155-235 ap. J.-C.). Pendant l’époque moderne nombreux furent ceux qui, poussés par la curiosité concernant les techniques de construction utilisées, s’intéressèrent à ce monument; parmi eux nous pouvons citer François Ier roi de France (1515-1547) et Andrea Palladio (1570). Dans certains cas nous avons des reconstructions de ce monument. Toutes les reconstructions se fondent sur la représentation du pont telle que nous la trouvons représentée sur la colonne de Trajan.

Dans ce contexte complexe s’insère la décisive contribution de Luigi Ferdinando Marsili qui s’arrêta avec son armée à proximité des restes du pont  en 1789, époque à laquelle certains de ses piliers étaient encore débout.
Il consacra à ce sujet une partie plutôt importante dans le 2ème tome  de son Danubius Pannonico-Mysicus, en plus de quelques compte rendus et mentions dans d’autres ouvrages inédits et dans sa correspondance épistolaire. Marsili fut le premier qui s’occupa de ce monument en adoptant l’ approche et la méthode scientifique d’un archéologue, à travers une étude directe de ses restes, de ses structures et de son emplacement.

A travers l’analyse comparative de la documentation archéologique ou des données tirées des sources littéraires et iconographiques anciennes, il se fixe deux objectifs: d’un côté la reconstruction globale du pont; de l’autre l’identification des techniques et des matériaux de construction utilisés. Les reconstructions de Marsili ont été critiquées, mais à travers une relecture  et une traduction attentive de ses écrits, ainsi qu´ l’étude de ses dessins et de ses notes inédites, nous  ont conduit à  revaloriser  ses intuitions ainsi qu’à approuver sa méthode.

L’aspect central de la contribution de Marsili concerne les techniques de construction; ses observations, qui en partie découlent de l’étude attentive des sources, en particulier de sa description du système des “arcae inondées” de Vitruve (De architectura, V, 12, 3-7), sont confirmées par le résultat des fouilles archéologique effectuées en 1980 sur le rivage serbe du fleuve, là où on trouve les restes du seul pilier encore existant.

La relecture de toutes ces données, leur confrontation avec d’autres ponts romains (pont de Mayence sur le Rhin; le pont de Kastell Jagsthausen, sur le fleuve Jagst, en Allemagne) et le témoignage de Vitruve (De Architectura, I, 5, 3; II, 9, 8-10; III, 4,2; V, 12, 6) nous ont conduit à proposer une nouvelle reconstruction du monument et à formuler certaines hypothèses concernant les techniques de reconstruction utilisées.
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Ancient History, Modern History, Epistemology, Roman History, Roman Historiography, and 27 more
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Résumé Le corpus des stèles funéraires étrusques de Bologne/Felsina (stèles « felsiniennes ») présente un riche répertoire iconographique concernant plusieurs aspects de la vie et du rituel funéraire des Étrusques entre la fin du VIe et... more
Résumé
Le corpus des stèles funéraires étrusques de Bologne/Felsina (stèles « felsiniennes ») présente un riche répertoire iconographique concernant plusieurs aspects de la vie et du rituel funéraire des Étrusques entre la fin du VIe et le début du IVe siècle av. J.-C. Certaines d’entre elles sont caractérisées par des représentations axées sur le thème de l’au-delà et notamment de l’extrême voyage qui est nécessaire pour l’atteindre. À travers l’analyse de ce corpus nous proposons de reconnaître trente-sept figures de démons qui peuvent être groupées en plusieurs types iconographiques dont la différenciation de l’aspect et des attributs est manifeste et intentionnelle. Bien que, à l’état actuel des études, la signification de cette différenciation demeure pour nous difficilement pénétrable, on peut envisager qu’elle corresponde aux différentes fonctions que ces démons étaient appelés à exercer dans le cadre des conceptions eschatologiques étrusco-padanes. Nous proposons également une relecture des images des démons que depuis longtemps ont étés rapprochés de Charon/Charu(n) sur la base de l’explication d’un attribut interprété comme un rame-gouvernail. L’analyse de ces images menée par le biais du rituel funéraire local, et notamment d’un objet plutôt caractéristique des cultures de l’Italie du nord dès l’époque protohistorique, pourrait envisager des nouvelles et différentes perspectives de recherche.

Mots clés : Étrurie padane ; stèle funéraire; au-delà ; voyage ; démon ; rituel funéraire ; Charon/Charun ; rame ; hache ; « paletta rituale ».

Abstract
The whole of the funerary Etruscans steles in Bologne/Felsina (steles « felsiniennes ») have a very rich inventory iconographic which concerns lots of aspects about the life and the funerary rite by the Etruscans between the end of VI and the beginning of IV century B.C. Some of them are characterized by the in-axe representations about the same subject of the life in the underworld and in specific about the extreme trip needed to reach it. By the analyse of these whole of steles, we would like to recognize thirty-seven demons figures which can be put them together into groups of different iconographic types where the appearance and attributes of differentiation is clear and wanted. Although, at the point of the studies, the meaning of this differentiation stays not so clear at all, we can image that the aim of these differentiations corresponds to the all functions which the demons were asked to achieve in the Etruscan-Po eschatological conceptions. We propose also a demons figures re-reading, which since long time, have been approached to Charon/Charu(n) by the explication of an attribute interpreted as steering-oar. The analyse of these figures done by the local funerary rite point of view, and in the specific the object typical from the North-Italy side culture from the proto-historic age, could open different and news research perspectives. 

Key-words : Etruria-Po ; funerary steles; underworld ; trip ; demon ; funerary rite ; Charon/Charun ; oar ; ax ; « paletta rituale ».
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Les pirogues et les transports sur le fleuve Oglio: problèmes chronologiques et aspects techniques Les pirogues constituent un ensemble fondamental de pièces pour l’étude de la navigation sur les cours d’eau internes au moins à partir... more
Les pirogues et les transports sur le fleuve Oglio:
problèmes chronologiques et aspects techniques

Les pirogues constituent un ensemble fondamental  de pièces pour l’étude de la navigation sur les cours d’eau internes au moins à partir de l’âge du bronze. Cette recherche se propose de fournir un catalogue des pirogues retrouvées dans le fleuve Oglio, dans le but de suggérer un cadre chronologique plus précis des pièces et d’apporter une contribution pour définir l’importance du fleuve dans les échanges commerciaux de l’Italie du nord. Les exemplaire récupérés, ou simplement aperçus et dont on a des témoignages dans la documentation de l’archive de la “Soprintendenza Archeologica” de la Lombardie et des groupes archéologiques locaux, sont quarante-un ; pour chacun d’entre eux nous fournissons une fiche de signalisation la plus complète possible.

Sur la base de la documentation dont nous disposons nous proposons quelques pistes de réflexion sur la spécificité de certains aspects morphologiques et techniques sur lesquels se fonde notre proposition chronologique concernant de nombreuses pièces dont la présence dans le fleuve a été attestée. Le fleuve Oglio, par conséquent, est l’un de principaux axes d’échange fluviale de l’Italie du nord, probablement à partir de l’époque protohistorique jusqu’à l’âge romain et ancienne tardive, lorsque la documentation archéologique a reçu le suffrage des témoignages littéraires. 


Monoxylon boats constitute a complex of fundamental findings for the study
of navigation in the inland waters beginning at least in the Bronze Age. The
present research attempts to furnish a catalogue of monoxylon boats found in
the Oglio river, both to suggest a more precise chronological framework for
the findings, and to contribute to the definition of the role played in
ancient times by the river in commercial traffic in northern Italy.
Forty-one examples documented in the Archives of the Lombardy Archaeological
Service and local archaeological groups have been recovered or sighted, and
each one is furnished with as complete a record as possible. On the basis of
the documentation, we propose some ideas for reflection regarding specific
morphological and technical aspects that seem useful for the chronological
ordering of the numerous findings in the river. In this sense, the Oglio is
designated as one of the principal river routes of northern Italy, probably
beginning in the protohistoric period and continuing up to the Roman and
Early Christian age when archaeological documentation came to be aided by
literary testimony.
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Charu(n) dans la peinture funéraire étrusque Charu(n) représente sans doute le principal démon de l’au-delà étrusque. De nombreuses iconographies (de la deuxième moitié du Vème siècle av. J.-C. à l’époque hellénistique) le représentent... more
Charu(n) dans la peinture funéraire étrusque

Charu(n) représente sans doute le principal démon de l’au-delà étrusque. De nombreuses iconographies (de la deuxième moitié du Vème siècle av. J.-C. à l’époque hellénistique) le représentent dans des scènes funéraires ou mythologiques sur des vases, sur les reliefs des sarcophages, sur les urnes et surtout sur les peintures des tombes de l’Etrurie du sud et interne. Ces dernières constituent le contexte privilégié pour l’étude iconographique du démon, pour la complexité des scènes représentées ainsi que pour la bonne conservation des couleurs.
Le corpus des images du démon, objet d’un intérêt ancien (Ambrosch 1837), a été récemment modifié à travers des suppressions et des intégrations dans le catalogue de De Ruyt (De Ruyt 1934); nous retrouvons l’ensemble de ces modifications à l’entrée Charu(n) dans le Lexicon Iconographicum Mytologiae Classicae, dirigée par E. Mavleev et I. Krauskopf  ( Mavleev, Krauskopf 1986).

En relation à une récente et importante acquisition: la Tombe de des Démons Bleus (Tarquinia), qui a été découverte au moment de la contribution de E. Mavleev et I. Krauskopf et qui nous a réservé des nouveautés imprévues tant d’un point de vue iconographique que chronologique,  la révision de l’ensemble des images de Charu(n) présentes dans les peintures funéraires s’est imposée comme une nécessité. L’objectif d’une étude de ce type est de proposer un catalogue le plus exhaustif possible sur la présence du démon de la mort dans le contexte de la peinture funéraire étrusque et d’essayer d’en définir les caractéristiques iconographiques qui devaient le rendre immédiatement identifiable, au delà de possibles variations de lieu, de temps ou de style.

Sur la base de l’observation des sept représentations picturales des démons qui existent et pour lesquelles la présence de Charu(n) est certaine grâce aux didascalies, on a essayé de relire l’ensemble des images démoniaques masculines présentes dans la peinture funéraire. A travers cette recherche, on a identifié quarante-cinq images représentant probablement Charu(n), par rapport aux vingt-neuf indiquées par F. De Ruyt, représentées à l’intérieur de vingt-quatre différents complexes funéraires (23 tombes et un sarcophage) et datables entre la deuxième moitié du Vème  et la fin du IIIème  siècle av. J.-C. Pour chacun de ces complexes on propose une fiche générale, axée sur l’iconographie de Charon et sur son placement dans la tombe et sur la scène où il est éventuellement représenté. Pour l’insertion des fiches dans le catalogue on a choisi le critère chronologique.

L’étude des quarante-cinq images nous a conduit à l’identification des attributs et de l’habillement de Charu(n), ce qui a permis d’en déterminer les caractéristiques les plus récurrentes et principales et d’analyser leur origine ainsi que leur valeur eschatologique.
La prise en examen des contextes où les figures sont insérées a permis de définir les types de scènes où l’image démoniaque est récurrente et d’en proposer un sens dans le contexte des croyances étrusques liées à la mort.
L’observation du placement de Charu(n) dans le contexte de la tombe a apporté des conclusions intéressantes concernant  ses différentes fonctions dans le contexte de l’au-delà étrusque. Les éléments trouvés ont permis de faire des hypothèses sur la nature plurale de Charu(n), sur l’origine du modèle iconographique des démons grecs Charon, Thanatos, Eurynomos et Hermes psychopompe et sur sa transmission dans l’Etrurie.
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