Faivre V., Marck-en-Calaisis, Impasse Vauban, May 2024
This archaeological diagnostic operation was conducted following a building permit application su... more This archaeological diagnostic operation was conducted following a building permit application submitted by SCCV Les Jardins d'Opale for a housing project in Marck-en-Calaisis. The diagnostic, carried out by the Grand Calais Terres & Mers Archaeology Service, covered 15,268 m², primarily revealing traces of sand exploitation by the German army during World War II. No archaeological structures predating the 19th century were discovered. However, a rural house from the early 19th century, emblematic of the local fishermen-farmers' architecture, was uncovered and documented through photogrammetry, thereby preserving a valuable testimony of local heritage.
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Cette opération de diagnostic archéologique a été réalisée suite à un permis de construire déposé par la SCCV Les Jardins d'Opale pour un projet immobilier à Marck-en-Calaisis. Le diagnostic, mené par le service Archéologie de Grand Calais Terres & Mers, a couvert 15 268 m², révélant principalement des traces d'exploitation du sable par l'armée allemande pendant la Seconde Guerre mondiale. Aucune structure archéologique antérieure au XIXe siècle n'a été découverte. Toutefois, une maison rurale du début du XIXe siècle, emblématique de l'architecture locale des pêcheurs-cultivateurs, a été mise au jour et documentée par photogrammétrie, préservant ainsi un précieux témoignage du patrimoine local.
Faivre V., Calais, "Piscine intercommunale", Chemin Vert, Dec 2023
This archaeological diagnostic operation was initiated by the Communauté d’agglomération Grand Ca... more This archaeological diagnostic operation was initiated by the Communauté d’agglomération Grand Calais Terres & Mers for the construction of an intermunicipal swimming pool in Calais. Conducted on a project area of 12,800 m², the diagnostic focused on a 7,978 m² section, revealing no ancient archaeological structures. The most notable discovery was a 19th to early 20th-century embankment, linked to the Bastion 9 fortifications, containing various artifacts such as ceramics, glass bottles, and other items from that period. The operation provided insights into the area's stratigraphy and past land use, enhancing our understanding of the historical landscape between Saint-Pierre-lès-Calais and Fort Nieulay.
//Cette opération de diagnostic archéologique, initiée par la Communauté d’agglomération Grand Calais Terres & Mers pour la construction d’une piscine intercommunale à Calais, a été réalisée sur une superficie de 12 800 m², dont 7 978 m² ont été examinés. Le diagnostic n'a révélé aucune structure archéologique ancienne. La découverte la plus notable est un talus de remblai datant de la fin du XIXe au début du XXe siècle, lié aux fortifications du bastion 9, contenant divers objets comme de la céramique et des bouteilles en verre. Cette opération a permis de mieux comprendre la stratigraphie et l'utilisation passée du terrain, enrichissant notre connaissance du paysage historique entre Saint-Pierre-lès-Calais et le Fort Nieulay.
Cette opération de diagnostic archéologique résulte d’une prescription de la direction régionale ... more Cette opération de diagnostic archéologique résulte d’une prescription de la direction régionale des affaires culturelles Hauts-de-France suite au dépôt d’un projet de construction au « 55 rue de Moscou » à Calais. Ce diagnostic a été réalisé par le service Archéologie de Grand Calais Terres & Mers le 23 octobre 2023.
Calais (Pas-de-Calais), rue de la Vendée. Rapport final d'opération de diagnostic archéologique, 2024
L'emprise du diagnostic est délimitée à l’ouest par la rue de la Vendée et à l’est par le Canal d... more L'emprise du diagnostic est délimitée à l’ouest par la rue de la Vendée et à l’est par le Canal de Calais à Saint-Omer. Au nord et au sud, des habitations encadrent la parcelle qui semble n’avoir subi que peu de modifications significatives au regard des cartes anciennes. Cette parcelle s’inscrit dans une trame urbaine qui borde à l’ouest le canal, dans un secteur connu pour être le lieu d’implantation de l’église Saint-Pierre (Pétresse) et de la fondation du bourg homonyme, aux origines de Calais dès le Xe siècle. Le diagnostic archéologique au 35 rue de la Vendée a permis de mettre au jour 45 faits archéologiques. Ces structures que l’on peut diviser en deux grandes phases, présentent une occupation moderne et une occupation contemporaine des lieux. Tous vestiges potentiels datant d’avant le XVIe siècle ont disparu en raison de l’arasement du terrain lors de l’occupation moderne du site. L’occupation moderne des lieux présente un caractère artisanal marqué. En effet, le grand nombre de fosses d’extraction témoigne d’une activité d’exploitation du sol en vue d’extraire un sable homogène et pur. Cette pratique, assez connue dans le Calaisis pour l’extraction d’argile, semble suivre des procédés similaires pour l’extraction du sable, avec des structures présentant des bords rectilignes, des parois obliques ou en escalier, ainsi que des fonds plats. Cette exploitation du sable pourrait avoir été entreprise à des fins artisanales, dans le but de collecter une matière première utile aux activités liées à la construction. Cette activité semble être associée à un bâtiment, probablement une ferme, dont une cave semi-enterrée a été partiellement mise au jour. Cependant, cette cave d’orientation nord-sud n’a pas pu être entièrement dégagée car elle s’étend sous le bâti actuel du terrain. Malgré cela, son enregistrement a permis de renseigner son mode constructif et de proposer une datation large, étant donné qu’elle correspond parfaitement au tracé du bâtiment identifié sur le cadastre napoléonien de 1830. Néanmoins, il n’a pas été possible de déterminer si certains éléments de cette cave pourraient être plus anciens, notamment le mur est qui affiche un appareil en blocs calcaires distinct du reste de la structure, en raison de la rareté du mobilier archéologique. Toutefois, il semble possible d’évoquer deux états, avec des éléments davantage proches du XVIe siècle et d’autres des XVII-XVIIIe siècles, avant l’abandon définitif de la cave à la fin du XIXe siècle.
Marck-en-Calaisis (Pas-de-Calais), Avenue François Mitterrand Rapport final d'opération de diagnostic archéologique, 2023
Ce diagnostic complète la connaissance de l’espace situé en extrémité est de la commune ancienne ... more Ce diagnostic complète la connaissance de l’espace situé en extrémité est de la commune ancienne de Marck-en-Calaisis, bordant le canal de Marck. Il permet d’appréhender un espace localisé à la jonction de deux axes qui semblent majeurs dès le Moyen Âge, le canal de Marck et l’avenue François Mitterrand qui reprend le tracé de l’ancienne voie représentée sur les cartes médiévales. Le peu de structures et l’indigence du mobilier présente néanmoins, un espace qui semble n’avoir connu qu’une activité somme-toute assez récentes et à vocation horticole. Quelques éléments tendent à envisager une faible exploitation des lieux en bordure du canal, par l’extraction d’argile. Une activité dont les indices sont rares, et à laquelle il faudra évoluer plus au nord, sur l’emprise du diagnostic de la place de l’Europe, pour en cerner une réalité plus concrète.
ARRAS (PAS-DE-CALAIS). Rue Roger Salengro, Rapport final d’opération de diagnostic, 2023
L’opération de diagnostique menée rue Roger Salengro a livré une occupation qui se découpe en deu... more L’opération de diagnostique menée rue Roger Salengro a livré une occupation qui se découpe en deux phases. Remontant au XVIe siècle, la première se matérialise par une voirie sortant de la proche porte Tripesse, et une extension de l'enceinte de la Cité, afin de la lier avec celle de la Ville. Cet élément défensif connu sous le nom de "mont de l'Union", scelle la voirie dans le courant de la première moitié du XVIe siècle. La seconde phase d'occupation se matérialise quant à elle par un trou d'obus témoignant des bombardements allemands sur la ville d'Arras durant la Première Guerre mondiale.
Le diagnostic archéologique mené aux 6-8-10 rue du Bloc à Arras a permis
l’identification d’une ... more Le diagnostic archéologique mené aux 6-8-10 rue du Bloc à Arras a permis l’identification d’une occupation continue de près de 2000 ans. C’est sa proximité avec la rivière du Crinchon et de ses contextes tourbeux qui ont livrés une grande quantité de mobilier qui a précisé une structuration de l’îlot avec la mise en place d’un parcellaire dès le XIIe siècle, de voiries et d’aménagements liés à l’activité du cuir matérialisé par un bief conçu par une série de pieux supportant un plancher en bois. Son abandon progressif en l’envasement de celui-ci établit une restructuration des lieux par des aménagement maçonnés en dur et une densification de l’aménagement urbain au cours du XIVe siècle jusqu’à la fin du XVIIe siècle où la parcelle semble subir un réaménagement horticole par l’apport de niveaux de terre végétale. Malgré cela, encore aujourd’hui la configuration du site s’appuie sur les éléments du parcellaire médiéval
Le projet de construction d’un local technique pour climatisation dans le talus situé entre les p... more Le projet de construction d’un local technique pour climatisation dans le talus situé entre les parkings haut et bas de l’Abbaye Saint-Vaast, a motivé le Service régional de l’archéologie à prescrire un diagnostic à l’emplacement de la parcelle AC 2. Réalisée entre les 07 et 14 avril 2022, l’opération a porté sur une superficie de 360 m². Les trois tranchées de sondage réalisées livrent une occupation qui se découpe en quatre phases. Remontant au Xe siècle, la première se matérialise par des vestiges (niveaux de sol, trous de poteaux, fosses et foyer) liés à l’abbaye bénédictine de Saint-Vaast. Au cours de ce même siècle, cette occupation est abandonnée au profit de l’installation, ou du renforcement, du secteur de la vie conventuelle. L’alternance de niveaux d’épandage très riches en faune et de recharges calcaires, ainsi que la présence de maçonneries qu’il est possible de recaler sur le plan de l’abbaye du XVIe siècle, argumentent pour localiser le diagnostic archéologique dans le jardin du prieur. Après un long hiatus de près de huit siècles, la troisième phase d’occupation correspond à la reconstruction de l’établissement monastique, au XVIIIe siècle. Enfin, les vestiges de la Première Guerre mondiale (fosse dépotoir et niveaux de destruction de l’abbaye) marquent la quatrième et dernière occupation identifiée lors de l’opération archéologique.
Le lycée Baudimont, parcelle BE 649 située au 32 rue Baudimont, projette la réalisation d’un nouv... more Le lycée Baudimont, parcelle BE 649 située au 32 rue Baudimont, projette la réalisation d’un nouveau bâtiment de restauration scolaire sur cave. Localisée le long
de la rue Maître Adam, la construction présente une emprise de sous-sol, d’environ 235 m², supérieure à celle du bâtiment préexistant qui a fait l’objet d’une démolition à l’été 2021. Le dossier du permis de construire étant encore en instruction au moment de l’intervention du SAM d’Arras, seule l’emprise soumise au permis de démolir était accessible. Cette contrainte nous a amené à diviser notre intervention en deux phases. La réalisation du diagnostic et la surveillance des différents travaux de déconstruction (démolitions et enlèvement de cuve) s’est déroulée sur huit jours ouvrés du lundi 11 octobre au mardi 19 octobre 2021. Deux sondages et une étude stratigraphique, nous ont permis de mettre en évidence de nouveaux éléments sur l’occupation antique du Ier au IVe siècle, déjà reconnue au cours d’une opération de sauvetage réalisée en 1989. Ils nous ont également permis de compléter la vision fragmentée de l’occupation des lieux jusqu’au XXe siècle. Malgré une implantation contemporaine partiellement ancrée dans le substrat calcaire, cette opération a montré tout son intérêt et rempli ses objectifs. La mise en perspective des données de l’opération de sauvetage urgent réalisée dans les années 80 et de la présente intervention, permet de mieux appréhender le potentiel archéologique encore présent sur ce site. Les plans de chantier présentés pour le permis de construire font apparaître un terrassement profond et une extension du nouveau sous-sol vers une réserve archéologique bien préservée. L’implantation de cette nou velle structure, mais également la mise en œuvre du futur chantier (grue tour et puits de récupération des eaux pluviales) laissent envisager un prélèvement et/ou un impact réel sur ces vestiges archéologiques remontant aux origines de la civitas de Nemetacum.
Dans le cadre d’un projet d’aménagement paysager et la découverte fortuite d’ossements humains, l... more Dans le cadre d’un projet d’aménagement paysager et la découverte fortuite d’ossements humains, le Service Archéologique Municipal d’Arras a réalisé une intervention de sauvetage du 16 au 20 septembre 2021, au 45-47 rue Frédéric Degeorge à Arras. L’opération a mis au jour une sépulture datée du XVIIe siècle qui vient enrichir les connaissances sur le secteur dit de la Poterie et confirmer la présence d’une nécropole de relégation.
Conférence du Rotary Club de Calais, Casino de Calais, 2024
Dans le cadre des conférences organisées par le Rotary Club de Calais, cette présentation évoque ... more Dans le cadre des conférences organisées par le Rotary Club de Calais, cette présentation évoque le rôle du céramologue et les thématiques qu'il peut explorer à travers des exemples arrageois et calaisiens.
Le service archéologie de la communauté d'agglomération de Grand Calais Terres & Mers. Présentation de la nouvelle équipe et actualité de la recherche, 2024
Cette conférence a permis de présenter la nouvelle équipe du service archéologie de Grand Calais ... more Cette conférence a permis de présenter la nouvelle équipe du service archéologie de Grand Calais Terres & Mers ainsi que de dresser le bilan opérationnel de l'équipe pour l'année 2023.
Les carreaux de pavement armoriés ont fait l’objet d’une production scientifique bien plus import... more Les carreaux de pavement armoriés ont fait l’objet d’une production scientifique bien plus importante que les éléments monochromes. Bien que ces derniers soient les plus retrouvés en contexte archéologique, leur connaissance reste peu avancée. Arras ne déroge pas, car aucune publication présentant ces éléments n’existe, alors qu’ils représentent les éléments de terres cuites architecturales les plus abondamment mis au jour dans les contextes médiévaux et modernes. Cette situation a récemment mené plusieurs agents du Service Archéologique Municipal d’Arras a produire des études sur le sujet dans le cadre de rapports d’opérations. Majoritairement retrouvés hors contexte (niveau de démolition, fosse dépotoir, cave de maison incendiée, décharge communale, etc.), leur étude apporte toutefois des renseignements importants concernant leur fabrication, que cela concerne le modelage, la prédécoupe, la coloration ou la cuisson. Ces informations peuvent ensuite être comparées à des pavements retrouvés en place sur plusieurs sites archéologiques arrageois (abbaye, couvent, demeure canoniale ou civile), ainsi qu’à des comptes de travaux d’époque afin de comprendre la mise en œuvre de ces éléments. Par une approche mêlant les données archéologiques et les sources textuelles, la présente communication se propose d’éclairer les carreaux de pavement monochromes arrageois, de la fabrication à la mise en œuvre, entre les XIIIe et XVIe siècles.
Concours Jean Froissart : "L'Historien de demain", Calais, 2023
2nd prix du concours Jean Froissart décerné par la société savante des Amis du Vieux Calais.
Suj... more 2nd prix du concours Jean Froissart décerné par la société savante des Amis du Vieux Calais.
Une étude inédite, pour Arras, d'un atelier par le prisme de son four et de sa production qui per... more Une étude inédite, pour Arras, d'un atelier par le prisme de son four et de sa production qui permet d'établir un premier révérenciel typologique des productions arrageoise du XIVe siècle. L'occasion de présenter les formes majoritaires, les compositions de pâtes, ainsi que les caractéristiques nombreuses qu'illustre ce lot céramique et son four.
L’étude approfondie du corpus céramique de la ville d’Arras au Moyen Âge a soulevé des interrogat... more L’étude approfondie du corpus céramique de la ville d’Arras au Moyen Âge a soulevé des interrogations concernant plusieurs aspects de la culture matérielle. Parmi ceux-ci, se trouve la caractérisation du vaisselier arrageois avec, notamment, une recherche portant sur les volumes de chaque type céramique identifié. L’utilisation de la modélisation assistée par ordinateur permet d’obtenir différentes visualisations d’artefacts plus ou moins complets. Malgré de nombreux apports et une méthodologie facilitant le rendu de profils et de coupes, plusieurs questions se posent et certaines limites apparaissent déjà. La photogrammétrie et le scan 3D peuvent déjà transcender ces limites, mais ils peuvent aussi faire apparaitre de nouvelles limites. La présente communication se propose, dans un premier temps, de décrire les différentes méthodologies conjointement mises en place par un céramologue et un géomaticien autour de l’étude des artefacts céramiques. Puis, d’évoquer les atouts et les limites de l’utilisation de la modélisation, de la photogrammétrie et du scan 3D en termes d’acquisition, de traitement et de restitution de l’objet, ainsi que de l’exploitation des informations qu’il délivre. Enfin, le propos se clôturera autours des différentes utilisations de l’imagerie scientifique restituée de l’artefact archéologique au service des bases de données céramologiques, mais aussi de la valorisation grand public.
Vingt ans après sa mise au jour, le four de potier de la rue de Grigny (Arras) et le lot céramiqu... more Vingt ans après sa mise au jour, le four de potier de la rue de Grigny (Arras) et le lot céramique qu’il renfermait, apportent un éclairage neuf sur la poterie arrageoise du XIVe siècle. Au travers de la chaîne opératoire, depuis l’extraction jusqu’au produit fini et son remploi, la présente étude permet de caractériser pour la première fois des productions locales et de les appréhender dans leur contexte de fabrication. En outre, ce travail de mémoire ouvre un champ d’étude bien plus large en interrogeant les dynamiques sociales, culturelles et économiques, par le prisme de la vaisselle au XIVe siècle.
Vingt ans après sa mise au jour, le four de potier de la rue de Grigny (Arras) et le lot céramiqu... more Vingt ans après sa mise au jour, le four de potier de la rue de Grigny (Arras) et le lot céramique qu’il renfermait, apportent un éclairage neuf sur la poterie arrageoise du XIVe siècle. Au travers de la chaîne opératoire, depuis l’extraction jusqu’au produit fini et son remploi, la présente étude permet de caractériser pour la première fois des productions locales et de les appréhender dans leur contexte de fabrication. En outre, ce travail de mémoire ouvre un champ d’étude bien plus large en interrogeant les dynamiques sociales, culturelles et économiques, par le prisme de la vaisselle au XIVe siècle
Faivre V., Marck-en-Calaisis, Impasse Vauban, May 2024
This archaeological diagnostic operation was conducted following a building permit application su... more This archaeological diagnostic operation was conducted following a building permit application submitted by SCCV Les Jardins d'Opale for a housing project in Marck-en-Calaisis. The diagnostic, carried out by the Grand Calais Terres & Mers Archaeology Service, covered 15,268 m², primarily revealing traces of sand exploitation by the German army during World War II. No archaeological structures predating the 19th century were discovered. However, a rural house from the early 19th century, emblematic of the local fishermen-farmers' architecture, was uncovered and documented through photogrammetry, thereby preserving a valuable testimony of local heritage.
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Cette opération de diagnostic archéologique a été réalisée suite à un permis de construire déposé par la SCCV Les Jardins d'Opale pour un projet immobilier à Marck-en-Calaisis. Le diagnostic, mené par le service Archéologie de Grand Calais Terres & Mers, a couvert 15 268 m², révélant principalement des traces d'exploitation du sable par l'armée allemande pendant la Seconde Guerre mondiale. Aucune structure archéologique antérieure au XIXe siècle n'a été découverte. Toutefois, une maison rurale du début du XIXe siècle, emblématique de l'architecture locale des pêcheurs-cultivateurs, a été mise au jour et documentée par photogrammétrie, préservant ainsi un précieux témoignage du patrimoine local.
Faivre V., Calais, "Piscine intercommunale", Chemin Vert, Dec 2023
This archaeological diagnostic operation was initiated by the Communauté d’agglomération Grand Ca... more This archaeological diagnostic operation was initiated by the Communauté d’agglomération Grand Calais Terres & Mers for the construction of an intermunicipal swimming pool in Calais. Conducted on a project area of 12,800 m², the diagnostic focused on a 7,978 m² section, revealing no ancient archaeological structures. The most notable discovery was a 19th to early 20th-century embankment, linked to the Bastion 9 fortifications, containing various artifacts such as ceramics, glass bottles, and other items from that period. The operation provided insights into the area's stratigraphy and past land use, enhancing our understanding of the historical landscape between Saint-Pierre-lès-Calais and Fort Nieulay.
//Cette opération de diagnostic archéologique, initiée par la Communauté d’agglomération Grand Calais Terres & Mers pour la construction d’une piscine intercommunale à Calais, a été réalisée sur une superficie de 12 800 m², dont 7 978 m² ont été examinés. Le diagnostic n'a révélé aucune structure archéologique ancienne. La découverte la plus notable est un talus de remblai datant de la fin du XIXe au début du XXe siècle, lié aux fortifications du bastion 9, contenant divers objets comme de la céramique et des bouteilles en verre. Cette opération a permis de mieux comprendre la stratigraphie et l'utilisation passée du terrain, enrichissant notre connaissance du paysage historique entre Saint-Pierre-lès-Calais et le Fort Nieulay.
Cette opération de diagnostic archéologique résulte d’une prescription de la direction régionale ... more Cette opération de diagnostic archéologique résulte d’une prescription de la direction régionale des affaires culturelles Hauts-de-France suite au dépôt d’un projet de construction au « 55 rue de Moscou » à Calais. Ce diagnostic a été réalisé par le service Archéologie de Grand Calais Terres & Mers le 23 octobre 2023.
Calais (Pas-de-Calais), rue de la Vendée. Rapport final d'opération de diagnostic archéologique, 2024
L'emprise du diagnostic est délimitée à l’ouest par la rue de la Vendée et à l’est par le Canal d... more L'emprise du diagnostic est délimitée à l’ouest par la rue de la Vendée et à l’est par le Canal de Calais à Saint-Omer. Au nord et au sud, des habitations encadrent la parcelle qui semble n’avoir subi que peu de modifications significatives au regard des cartes anciennes. Cette parcelle s’inscrit dans une trame urbaine qui borde à l’ouest le canal, dans un secteur connu pour être le lieu d’implantation de l’église Saint-Pierre (Pétresse) et de la fondation du bourg homonyme, aux origines de Calais dès le Xe siècle. Le diagnostic archéologique au 35 rue de la Vendée a permis de mettre au jour 45 faits archéologiques. Ces structures que l’on peut diviser en deux grandes phases, présentent une occupation moderne et une occupation contemporaine des lieux. Tous vestiges potentiels datant d’avant le XVIe siècle ont disparu en raison de l’arasement du terrain lors de l’occupation moderne du site. L’occupation moderne des lieux présente un caractère artisanal marqué. En effet, le grand nombre de fosses d’extraction témoigne d’une activité d’exploitation du sol en vue d’extraire un sable homogène et pur. Cette pratique, assez connue dans le Calaisis pour l’extraction d’argile, semble suivre des procédés similaires pour l’extraction du sable, avec des structures présentant des bords rectilignes, des parois obliques ou en escalier, ainsi que des fonds plats. Cette exploitation du sable pourrait avoir été entreprise à des fins artisanales, dans le but de collecter une matière première utile aux activités liées à la construction. Cette activité semble être associée à un bâtiment, probablement une ferme, dont une cave semi-enterrée a été partiellement mise au jour. Cependant, cette cave d’orientation nord-sud n’a pas pu être entièrement dégagée car elle s’étend sous le bâti actuel du terrain. Malgré cela, son enregistrement a permis de renseigner son mode constructif et de proposer une datation large, étant donné qu’elle correspond parfaitement au tracé du bâtiment identifié sur le cadastre napoléonien de 1830. Néanmoins, il n’a pas été possible de déterminer si certains éléments de cette cave pourraient être plus anciens, notamment le mur est qui affiche un appareil en blocs calcaires distinct du reste de la structure, en raison de la rareté du mobilier archéologique. Toutefois, il semble possible d’évoquer deux états, avec des éléments davantage proches du XVIe siècle et d’autres des XVII-XVIIIe siècles, avant l’abandon définitif de la cave à la fin du XIXe siècle.
Marck-en-Calaisis (Pas-de-Calais), Avenue François Mitterrand Rapport final d'opération de diagnostic archéologique, 2023
Ce diagnostic complète la connaissance de l’espace situé en extrémité est de la commune ancienne ... more Ce diagnostic complète la connaissance de l’espace situé en extrémité est de la commune ancienne de Marck-en-Calaisis, bordant le canal de Marck. Il permet d’appréhender un espace localisé à la jonction de deux axes qui semblent majeurs dès le Moyen Âge, le canal de Marck et l’avenue François Mitterrand qui reprend le tracé de l’ancienne voie représentée sur les cartes médiévales. Le peu de structures et l’indigence du mobilier présente néanmoins, un espace qui semble n’avoir connu qu’une activité somme-toute assez récentes et à vocation horticole. Quelques éléments tendent à envisager une faible exploitation des lieux en bordure du canal, par l’extraction d’argile. Une activité dont les indices sont rares, et à laquelle il faudra évoluer plus au nord, sur l’emprise du diagnostic de la place de l’Europe, pour en cerner une réalité plus concrète.
ARRAS (PAS-DE-CALAIS). Rue Roger Salengro, Rapport final d’opération de diagnostic, 2023
L’opération de diagnostique menée rue Roger Salengro a livré une occupation qui se découpe en deu... more L’opération de diagnostique menée rue Roger Salengro a livré une occupation qui se découpe en deux phases. Remontant au XVIe siècle, la première se matérialise par une voirie sortant de la proche porte Tripesse, et une extension de l'enceinte de la Cité, afin de la lier avec celle de la Ville. Cet élément défensif connu sous le nom de "mont de l'Union", scelle la voirie dans le courant de la première moitié du XVIe siècle. La seconde phase d'occupation se matérialise quant à elle par un trou d'obus témoignant des bombardements allemands sur la ville d'Arras durant la Première Guerre mondiale.
Le diagnostic archéologique mené aux 6-8-10 rue du Bloc à Arras a permis
l’identification d’une ... more Le diagnostic archéologique mené aux 6-8-10 rue du Bloc à Arras a permis l’identification d’une occupation continue de près de 2000 ans. C’est sa proximité avec la rivière du Crinchon et de ses contextes tourbeux qui ont livrés une grande quantité de mobilier qui a précisé une structuration de l’îlot avec la mise en place d’un parcellaire dès le XIIe siècle, de voiries et d’aménagements liés à l’activité du cuir matérialisé par un bief conçu par une série de pieux supportant un plancher en bois. Son abandon progressif en l’envasement de celui-ci établit une restructuration des lieux par des aménagement maçonnés en dur et une densification de l’aménagement urbain au cours du XIVe siècle jusqu’à la fin du XVIIe siècle où la parcelle semble subir un réaménagement horticole par l’apport de niveaux de terre végétale. Malgré cela, encore aujourd’hui la configuration du site s’appuie sur les éléments du parcellaire médiéval
Le projet de construction d’un local technique pour climatisation dans le talus situé entre les p... more Le projet de construction d’un local technique pour climatisation dans le talus situé entre les parkings haut et bas de l’Abbaye Saint-Vaast, a motivé le Service régional de l’archéologie à prescrire un diagnostic à l’emplacement de la parcelle AC 2. Réalisée entre les 07 et 14 avril 2022, l’opération a porté sur une superficie de 360 m². Les trois tranchées de sondage réalisées livrent une occupation qui se découpe en quatre phases. Remontant au Xe siècle, la première se matérialise par des vestiges (niveaux de sol, trous de poteaux, fosses et foyer) liés à l’abbaye bénédictine de Saint-Vaast. Au cours de ce même siècle, cette occupation est abandonnée au profit de l’installation, ou du renforcement, du secteur de la vie conventuelle. L’alternance de niveaux d’épandage très riches en faune et de recharges calcaires, ainsi que la présence de maçonneries qu’il est possible de recaler sur le plan de l’abbaye du XVIe siècle, argumentent pour localiser le diagnostic archéologique dans le jardin du prieur. Après un long hiatus de près de huit siècles, la troisième phase d’occupation correspond à la reconstruction de l’établissement monastique, au XVIIIe siècle. Enfin, les vestiges de la Première Guerre mondiale (fosse dépotoir et niveaux de destruction de l’abbaye) marquent la quatrième et dernière occupation identifiée lors de l’opération archéologique.
Le lycée Baudimont, parcelle BE 649 située au 32 rue Baudimont, projette la réalisation d’un nouv... more Le lycée Baudimont, parcelle BE 649 située au 32 rue Baudimont, projette la réalisation d’un nouveau bâtiment de restauration scolaire sur cave. Localisée le long
de la rue Maître Adam, la construction présente une emprise de sous-sol, d’environ 235 m², supérieure à celle du bâtiment préexistant qui a fait l’objet d’une démolition à l’été 2021. Le dossier du permis de construire étant encore en instruction au moment de l’intervention du SAM d’Arras, seule l’emprise soumise au permis de démolir était accessible. Cette contrainte nous a amené à diviser notre intervention en deux phases. La réalisation du diagnostic et la surveillance des différents travaux de déconstruction (démolitions et enlèvement de cuve) s’est déroulée sur huit jours ouvrés du lundi 11 octobre au mardi 19 octobre 2021. Deux sondages et une étude stratigraphique, nous ont permis de mettre en évidence de nouveaux éléments sur l’occupation antique du Ier au IVe siècle, déjà reconnue au cours d’une opération de sauvetage réalisée en 1989. Ils nous ont également permis de compléter la vision fragmentée de l’occupation des lieux jusqu’au XXe siècle. Malgré une implantation contemporaine partiellement ancrée dans le substrat calcaire, cette opération a montré tout son intérêt et rempli ses objectifs. La mise en perspective des données de l’opération de sauvetage urgent réalisée dans les années 80 et de la présente intervention, permet de mieux appréhender le potentiel archéologique encore présent sur ce site. Les plans de chantier présentés pour le permis de construire font apparaître un terrassement profond et une extension du nouveau sous-sol vers une réserve archéologique bien préservée. L’implantation de cette nou velle structure, mais également la mise en œuvre du futur chantier (grue tour et puits de récupération des eaux pluviales) laissent envisager un prélèvement et/ou un impact réel sur ces vestiges archéologiques remontant aux origines de la civitas de Nemetacum.
Dans le cadre d’un projet d’aménagement paysager et la découverte fortuite d’ossements humains, l... more Dans le cadre d’un projet d’aménagement paysager et la découverte fortuite d’ossements humains, le Service Archéologique Municipal d’Arras a réalisé une intervention de sauvetage du 16 au 20 septembre 2021, au 45-47 rue Frédéric Degeorge à Arras. L’opération a mis au jour une sépulture datée du XVIIe siècle qui vient enrichir les connaissances sur le secteur dit de la Poterie et confirmer la présence d’une nécropole de relégation.
Conférence du Rotary Club de Calais, Casino de Calais, 2024
Dans le cadre des conférences organisées par le Rotary Club de Calais, cette présentation évoque ... more Dans le cadre des conférences organisées par le Rotary Club de Calais, cette présentation évoque le rôle du céramologue et les thématiques qu'il peut explorer à travers des exemples arrageois et calaisiens.
Le service archéologie de la communauté d'agglomération de Grand Calais Terres & Mers. Présentation de la nouvelle équipe et actualité de la recherche, 2024
Cette conférence a permis de présenter la nouvelle équipe du service archéologie de Grand Calais ... more Cette conférence a permis de présenter la nouvelle équipe du service archéologie de Grand Calais Terres & Mers ainsi que de dresser le bilan opérationnel de l'équipe pour l'année 2023.
Les carreaux de pavement armoriés ont fait l’objet d’une production scientifique bien plus import... more Les carreaux de pavement armoriés ont fait l’objet d’une production scientifique bien plus importante que les éléments monochromes. Bien que ces derniers soient les plus retrouvés en contexte archéologique, leur connaissance reste peu avancée. Arras ne déroge pas, car aucune publication présentant ces éléments n’existe, alors qu’ils représentent les éléments de terres cuites architecturales les plus abondamment mis au jour dans les contextes médiévaux et modernes. Cette situation a récemment mené plusieurs agents du Service Archéologique Municipal d’Arras a produire des études sur le sujet dans le cadre de rapports d’opérations. Majoritairement retrouvés hors contexte (niveau de démolition, fosse dépotoir, cave de maison incendiée, décharge communale, etc.), leur étude apporte toutefois des renseignements importants concernant leur fabrication, que cela concerne le modelage, la prédécoupe, la coloration ou la cuisson. Ces informations peuvent ensuite être comparées à des pavements retrouvés en place sur plusieurs sites archéologiques arrageois (abbaye, couvent, demeure canoniale ou civile), ainsi qu’à des comptes de travaux d’époque afin de comprendre la mise en œuvre de ces éléments. Par une approche mêlant les données archéologiques et les sources textuelles, la présente communication se propose d’éclairer les carreaux de pavement monochromes arrageois, de la fabrication à la mise en œuvre, entre les XIIIe et XVIe siècles.
Concours Jean Froissart : "L'Historien de demain", Calais, 2023
2nd prix du concours Jean Froissart décerné par la société savante des Amis du Vieux Calais.
Suj... more 2nd prix du concours Jean Froissart décerné par la société savante des Amis du Vieux Calais.
Une étude inédite, pour Arras, d'un atelier par le prisme de son four et de sa production qui per... more Une étude inédite, pour Arras, d'un atelier par le prisme de son four et de sa production qui permet d'établir un premier révérenciel typologique des productions arrageoise du XIVe siècle. L'occasion de présenter les formes majoritaires, les compositions de pâtes, ainsi que les caractéristiques nombreuses qu'illustre ce lot céramique et son four.
L’étude approfondie du corpus céramique de la ville d’Arras au Moyen Âge a soulevé des interrogat... more L’étude approfondie du corpus céramique de la ville d’Arras au Moyen Âge a soulevé des interrogations concernant plusieurs aspects de la culture matérielle. Parmi ceux-ci, se trouve la caractérisation du vaisselier arrageois avec, notamment, une recherche portant sur les volumes de chaque type céramique identifié. L’utilisation de la modélisation assistée par ordinateur permet d’obtenir différentes visualisations d’artefacts plus ou moins complets. Malgré de nombreux apports et une méthodologie facilitant le rendu de profils et de coupes, plusieurs questions se posent et certaines limites apparaissent déjà. La photogrammétrie et le scan 3D peuvent déjà transcender ces limites, mais ils peuvent aussi faire apparaitre de nouvelles limites. La présente communication se propose, dans un premier temps, de décrire les différentes méthodologies conjointement mises en place par un céramologue et un géomaticien autour de l’étude des artefacts céramiques. Puis, d’évoquer les atouts et les limites de l’utilisation de la modélisation, de la photogrammétrie et du scan 3D en termes d’acquisition, de traitement et de restitution de l’objet, ainsi que de l’exploitation des informations qu’il délivre. Enfin, le propos se clôturera autours des différentes utilisations de l’imagerie scientifique restituée de l’artefact archéologique au service des bases de données céramologiques, mais aussi de la valorisation grand public.
Vingt ans après sa mise au jour, le four de potier de la rue de Grigny (Arras) et le lot céramiqu... more Vingt ans après sa mise au jour, le four de potier de la rue de Grigny (Arras) et le lot céramique qu’il renfermait, apportent un éclairage neuf sur la poterie arrageoise du XIVe siècle. Au travers de la chaîne opératoire, depuis l’extraction jusqu’au produit fini et son remploi, la présente étude permet de caractériser pour la première fois des productions locales et de les appréhender dans leur contexte de fabrication. En outre, ce travail de mémoire ouvre un champ d’étude bien plus large en interrogeant les dynamiques sociales, culturelles et économiques, par le prisme de la vaisselle au XIVe siècle.
Vingt ans après sa mise au jour, le four de potier de la rue de Grigny (Arras) et le lot céramiqu... more Vingt ans après sa mise au jour, le four de potier de la rue de Grigny (Arras) et le lot céramique qu’il renfermait, apportent un éclairage neuf sur la poterie arrageoise du XIVe siècle. Au travers de la chaîne opératoire, depuis l’extraction jusqu’au produit fini et son remploi, la présente étude permet de caractériser pour la première fois des productions locales et de les appréhender dans leur contexte de fabrication. En outre, ce travail de mémoire ouvre un champ d’étude bien plus large en interrogeant les dynamiques sociales, culturelles et économiques, par le prisme de la vaisselle au XIVe siècle
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Rapports by Irvin Speurt
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Cette opération de diagnostic archéologique a été réalisée suite à un permis de construire déposé par la SCCV Les Jardins d'Opale pour un projet immobilier à Marck-en-Calaisis. Le diagnostic, mené par le service Archéologie de Grand Calais Terres & Mers, a couvert 15 268 m², révélant principalement des traces d'exploitation du sable par l'armée allemande pendant la Seconde Guerre mondiale. Aucune structure archéologique antérieure au XIXe siècle n'a été découverte. Toutefois, une maison rurale du début du XIXe siècle, emblématique de l'architecture locale des pêcheurs-cultivateurs, a été mise au jour et documentée par photogrammétrie, préservant ainsi un précieux témoignage du patrimoine local.
//Cette opération de diagnostic archéologique, initiée par la Communauté d’agglomération Grand Calais Terres & Mers pour la construction d’une piscine intercommunale à Calais, a été réalisée sur une superficie de 12 800 m², dont 7 978 m² ont été examinés. Le diagnostic n'a révélé aucune structure archéologique ancienne. La découverte la plus notable est un talus de remblai datant de la fin du XIXe au début du XXe siècle, lié aux fortifications du bastion 9, contenant divers objets comme de la céramique et des bouteilles en verre. Cette opération a permis de mieux comprendre la stratigraphie et l'utilisation passée du terrain, enrichissant notre connaissance du paysage historique entre Saint-Pierre-lès-Calais et le Fort Nieulay.
Le diagnostic archéologique au 35 rue de la Vendée a permis de mettre au jour 45 faits archéologiques. Ces structures que l’on peut diviser en deux grandes phases, présentent une occupation moderne et une occupation contemporaine des lieux. Tous vestiges potentiels datant d’avant le XVIe
siècle ont disparu en raison de l’arasement du terrain lors de l’occupation moderne du site. L’occupation moderne des lieux présente un caractère artisanal marqué. En effet, le grand nombre de fosses d’extraction témoigne d’une activité d’exploitation du sol en vue d’extraire un sable homogène et pur. Cette pratique, assez connue dans le Calaisis pour l’extraction d’argile, semble suivre des procédés similaires pour l’extraction du sable, avec des structures présentant des bords rectilignes, des parois obliques ou en escalier, ainsi que des fonds plats. Cette exploitation du sable pourrait avoir été entreprise à des fins artisanales, dans le but de collecter une matière première utile aux activités liées à
la construction. Cette activité semble être associée à un bâtiment, probablement une ferme, dont une cave semi-enterrée a été partiellement mise au jour. Cependant, cette cave d’orientation nord-sud n’a pas pu être entièrement dégagée car elle s’étend sous le bâti actuel du terrain. Malgré cela, son enregistrement a permis de renseigner son mode
constructif et de proposer une datation large, étant donné qu’elle correspond parfaitement au tracé du bâtiment identifié sur le cadastre napoléonien de 1830.
Néanmoins, il n’a pas été possible de déterminer si certains éléments de cette cave pourraient être plus anciens, notamment le mur est qui affiche un appareil en blocs calcaires distinct du reste de la structure, en raison de la rareté du mobilier archéologique.
Toutefois, il semble possible d’évoquer deux états, avec des éléments davantage proches du XVIe siècle et d’autres des XVII-XVIIIe siècles, avant l’abandon définitif de la cave à la fin du XIXe siècle.
l’identification d’une occupation continue de près de 2000 ans. C’est sa proximité avec la
rivière du Crinchon et de ses contextes tourbeux qui ont livrés une grande quantité de
mobilier qui a précisé une structuration de l’îlot avec la mise en place d’un parcellaire
dès le XIIe siècle, de voiries et d’aménagements liés à l’activité du cuir matérialisé par
un bief conçu par une série de pieux supportant un plancher en bois. Son abandon
progressif en l’envasement de celui-ci établit une restructuration des lieux par des
aménagement maçonnés en dur et une densification de l’aménagement urbain au cours
du XIVe siècle jusqu’à la fin du XVIIe siècle où la parcelle semble subir un réaménagement
horticole par l’apport de niveaux de terre végétale. Malgré cela, encore aujourd’hui la
configuration du site s’appuie sur les éléments du parcellaire médiéval
Les trois tranchées de sondage réalisées livrent une occupation qui se découpe en quatre phases. Remontant au Xe siècle, la première se matérialise par des vestiges (niveaux de sol, trous de poteaux, fosses et foyer) liés à l’abbaye bénédictine de Saint-Vaast. Au cours de ce même siècle, cette occupation est abandonnée au profit de l’installation, ou du renforcement, du secteur de la vie conventuelle. L’alternance de niveaux d’épandage très riches en faune et de recharges calcaires, ainsi que la présence de maçonneries qu’il est possible de recaler sur le plan de l’abbaye du XVIe siècle, argumentent pour localiser le diagnostic archéologique dans le jardin du prieur. Après un long hiatus de près de huit siècles, la troisième phase d’occupation correspond à la reconstruction de l’établissement monastique, au XVIIIe siècle. Enfin, les vestiges de la Première Guerre mondiale (fosse dépotoir et niveaux de destruction de l’abbaye) marquent la quatrième et dernière occupation identifiée lors de l’opération archéologique.
de la rue Maître Adam, la construction présente une emprise de sous-sol, d’environ 235 m², supérieure à celle du bâtiment préexistant qui a fait l’objet d’une démolition à l’été 2021. Le dossier du permis de construire étant encore en instruction au moment de l’intervention du SAM d’Arras, seule l’emprise soumise au permis de démolir était accessible. Cette contrainte nous a amené à diviser notre intervention en deux phases. La réalisation du diagnostic et la surveillance des différents travaux de déconstruction (démolitions et enlèvement de cuve) s’est déroulée sur huit jours ouvrés du lundi 11 octobre au mardi 19 octobre 2021. Deux sondages et une étude stratigraphique, nous ont permis de mettre en évidence de nouveaux éléments sur l’occupation antique du Ier au IVe siècle, déjà reconnue au cours d’une opération de sauvetage réalisée en 1989. Ils nous ont également permis de compléter la vision fragmentée de l’occupation des lieux jusqu’au XXe siècle. Malgré une implantation contemporaine partiellement ancrée dans le substrat calcaire, cette opération a montré tout son intérêt et rempli ses objectifs. La mise en perspective des données de l’opération de sauvetage urgent réalisée dans les années 80 et de la présente intervention, permet de mieux appréhender le potentiel archéologique encore présent sur ce site. Les plans de chantier présentés pour le permis de construire font apparaître un terrassement profond et une extension du nouveau sous-sol vers une réserve archéologique bien préservée. L’implantation de cette nou velle structure, mais également la mise en œuvre du futur chantier (grue tour et puits de récupération des eaux pluviales) laissent envisager un prélèvement et/ou un impact réel sur ces vestiges archéologiques remontant aux origines de la civitas de Nemetacum.
Talks by Irvin Speurt
Majoritairement retrouvés hors contexte (niveau de démolition, fosse dépotoir, cave de maison incendiée, décharge communale, etc.), leur étude apporte toutefois des renseignements importants concernant leur fabrication, que cela concerne le modelage, la prédécoupe, la coloration ou la cuisson. Ces informations peuvent ensuite être comparées à des pavements retrouvés en place sur plusieurs sites archéologiques arrageois (abbaye, couvent, demeure canoniale ou civile), ainsi qu’à des comptes de travaux d’époque afin de comprendre la mise en œuvre de ces éléments.
Par une approche mêlant les données archéologiques et les sources textuelles, la présente communication se propose d’éclairer les carreaux de pavement monochromes arrageois, de la fabrication à la mise en œuvre, entre les XIIIe et XVIe siècles.
Sujet : La place de la vaisselle dans l'histoire
certaines limites apparaissent déjà. La photogrammétrie et le scan 3D peuvent déjà transcender ces limites, mais ils peuvent aussi faire apparaitre de nouvelles limites.
La présente communication se propose, dans un premier temps, de décrire les différentes méthodologies conjointement mises en place par un céramologue et un géomaticien autour de l’étude des artefacts céramiques. Puis, d’évoquer les atouts et les limites de l’utilisation de la modélisation, de la photogrammétrie et du scan 3D en termes d’acquisition, de traitement et de restitution de l’objet, ainsi que de l’exploitation des informations qu’il délivre. Enfin, le propos se clôturera autours des différentes utilisations de l’imagerie scientifique restituée de l’artefact archéologique au service des bases de données céramologiques, mais aussi de la valorisation grand public.
Mémoire by Irvin Speurt
dynamiques sociales, culturelles et économiques, par le prisme de la vaisselle au XIVe siècle.
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Cette opération de diagnostic archéologique a été réalisée suite à un permis de construire déposé par la SCCV Les Jardins d'Opale pour un projet immobilier à Marck-en-Calaisis. Le diagnostic, mené par le service Archéologie de Grand Calais Terres & Mers, a couvert 15 268 m², révélant principalement des traces d'exploitation du sable par l'armée allemande pendant la Seconde Guerre mondiale. Aucune structure archéologique antérieure au XIXe siècle n'a été découverte. Toutefois, une maison rurale du début du XIXe siècle, emblématique de l'architecture locale des pêcheurs-cultivateurs, a été mise au jour et documentée par photogrammétrie, préservant ainsi un précieux témoignage du patrimoine local.
//Cette opération de diagnostic archéologique, initiée par la Communauté d’agglomération Grand Calais Terres & Mers pour la construction d’une piscine intercommunale à Calais, a été réalisée sur une superficie de 12 800 m², dont 7 978 m² ont été examinés. Le diagnostic n'a révélé aucune structure archéologique ancienne. La découverte la plus notable est un talus de remblai datant de la fin du XIXe au début du XXe siècle, lié aux fortifications du bastion 9, contenant divers objets comme de la céramique et des bouteilles en verre. Cette opération a permis de mieux comprendre la stratigraphie et l'utilisation passée du terrain, enrichissant notre connaissance du paysage historique entre Saint-Pierre-lès-Calais et le Fort Nieulay.
Le diagnostic archéologique au 35 rue de la Vendée a permis de mettre au jour 45 faits archéologiques. Ces structures que l’on peut diviser en deux grandes phases, présentent une occupation moderne et une occupation contemporaine des lieux. Tous vestiges potentiels datant d’avant le XVIe
siècle ont disparu en raison de l’arasement du terrain lors de l’occupation moderne du site. L’occupation moderne des lieux présente un caractère artisanal marqué. En effet, le grand nombre de fosses d’extraction témoigne d’une activité d’exploitation du sol en vue d’extraire un sable homogène et pur. Cette pratique, assez connue dans le Calaisis pour l’extraction d’argile, semble suivre des procédés similaires pour l’extraction du sable, avec des structures présentant des bords rectilignes, des parois obliques ou en escalier, ainsi que des fonds plats. Cette exploitation du sable pourrait avoir été entreprise à des fins artisanales, dans le but de collecter une matière première utile aux activités liées à
la construction. Cette activité semble être associée à un bâtiment, probablement une ferme, dont une cave semi-enterrée a été partiellement mise au jour. Cependant, cette cave d’orientation nord-sud n’a pas pu être entièrement dégagée car elle s’étend sous le bâti actuel du terrain. Malgré cela, son enregistrement a permis de renseigner son mode
constructif et de proposer une datation large, étant donné qu’elle correspond parfaitement au tracé du bâtiment identifié sur le cadastre napoléonien de 1830.
Néanmoins, il n’a pas été possible de déterminer si certains éléments de cette cave pourraient être plus anciens, notamment le mur est qui affiche un appareil en blocs calcaires distinct du reste de la structure, en raison de la rareté du mobilier archéologique.
Toutefois, il semble possible d’évoquer deux états, avec des éléments davantage proches du XVIe siècle et d’autres des XVII-XVIIIe siècles, avant l’abandon définitif de la cave à la fin du XIXe siècle.
l’identification d’une occupation continue de près de 2000 ans. C’est sa proximité avec la
rivière du Crinchon et de ses contextes tourbeux qui ont livrés une grande quantité de
mobilier qui a précisé une structuration de l’îlot avec la mise en place d’un parcellaire
dès le XIIe siècle, de voiries et d’aménagements liés à l’activité du cuir matérialisé par
un bief conçu par une série de pieux supportant un plancher en bois. Son abandon
progressif en l’envasement de celui-ci établit une restructuration des lieux par des
aménagement maçonnés en dur et une densification de l’aménagement urbain au cours
du XIVe siècle jusqu’à la fin du XVIIe siècle où la parcelle semble subir un réaménagement
horticole par l’apport de niveaux de terre végétale. Malgré cela, encore aujourd’hui la
configuration du site s’appuie sur les éléments du parcellaire médiéval
Les trois tranchées de sondage réalisées livrent une occupation qui se découpe en quatre phases. Remontant au Xe siècle, la première se matérialise par des vestiges (niveaux de sol, trous de poteaux, fosses et foyer) liés à l’abbaye bénédictine de Saint-Vaast. Au cours de ce même siècle, cette occupation est abandonnée au profit de l’installation, ou du renforcement, du secteur de la vie conventuelle. L’alternance de niveaux d’épandage très riches en faune et de recharges calcaires, ainsi que la présence de maçonneries qu’il est possible de recaler sur le plan de l’abbaye du XVIe siècle, argumentent pour localiser le diagnostic archéologique dans le jardin du prieur. Après un long hiatus de près de huit siècles, la troisième phase d’occupation correspond à la reconstruction de l’établissement monastique, au XVIIIe siècle. Enfin, les vestiges de la Première Guerre mondiale (fosse dépotoir et niveaux de destruction de l’abbaye) marquent la quatrième et dernière occupation identifiée lors de l’opération archéologique.
de la rue Maître Adam, la construction présente une emprise de sous-sol, d’environ 235 m², supérieure à celle du bâtiment préexistant qui a fait l’objet d’une démolition à l’été 2021. Le dossier du permis de construire étant encore en instruction au moment de l’intervention du SAM d’Arras, seule l’emprise soumise au permis de démolir était accessible. Cette contrainte nous a amené à diviser notre intervention en deux phases. La réalisation du diagnostic et la surveillance des différents travaux de déconstruction (démolitions et enlèvement de cuve) s’est déroulée sur huit jours ouvrés du lundi 11 octobre au mardi 19 octobre 2021. Deux sondages et une étude stratigraphique, nous ont permis de mettre en évidence de nouveaux éléments sur l’occupation antique du Ier au IVe siècle, déjà reconnue au cours d’une opération de sauvetage réalisée en 1989. Ils nous ont également permis de compléter la vision fragmentée de l’occupation des lieux jusqu’au XXe siècle. Malgré une implantation contemporaine partiellement ancrée dans le substrat calcaire, cette opération a montré tout son intérêt et rempli ses objectifs. La mise en perspective des données de l’opération de sauvetage urgent réalisée dans les années 80 et de la présente intervention, permet de mieux appréhender le potentiel archéologique encore présent sur ce site. Les plans de chantier présentés pour le permis de construire font apparaître un terrassement profond et une extension du nouveau sous-sol vers une réserve archéologique bien préservée. L’implantation de cette nou velle structure, mais également la mise en œuvre du futur chantier (grue tour et puits de récupération des eaux pluviales) laissent envisager un prélèvement et/ou un impact réel sur ces vestiges archéologiques remontant aux origines de la civitas de Nemetacum.
Majoritairement retrouvés hors contexte (niveau de démolition, fosse dépotoir, cave de maison incendiée, décharge communale, etc.), leur étude apporte toutefois des renseignements importants concernant leur fabrication, que cela concerne le modelage, la prédécoupe, la coloration ou la cuisson. Ces informations peuvent ensuite être comparées à des pavements retrouvés en place sur plusieurs sites archéologiques arrageois (abbaye, couvent, demeure canoniale ou civile), ainsi qu’à des comptes de travaux d’époque afin de comprendre la mise en œuvre de ces éléments.
Par une approche mêlant les données archéologiques et les sources textuelles, la présente communication se propose d’éclairer les carreaux de pavement monochromes arrageois, de la fabrication à la mise en œuvre, entre les XIIIe et XVIe siècles.
Sujet : La place de la vaisselle dans l'histoire
certaines limites apparaissent déjà. La photogrammétrie et le scan 3D peuvent déjà transcender ces limites, mais ils peuvent aussi faire apparaitre de nouvelles limites.
La présente communication se propose, dans un premier temps, de décrire les différentes méthodologies conjointement mises en place par un céramologue et un géomaticien autour de l’étude des artefacts céramiques. Puis, d’évoquer les atouts et les limites de l’utilisation de la modélisation, de la photogrammétrie et du scan 3D en termes d’acquisition, de traitement et de restitution de l’objet, ainsi que de l’exploitation des informations qu’il délivre. Enfin, le propos se clôturera autours des différentes utilisations de l’imagerie scientifique restituée de l’artefact archéologique au service des bases de données céramologiques, mais aussi de la valorisation grand public.
dynamiques sociales, culturelles et économiques, par le prisme de la vaisselle au XIVe siècle.