Alexandre Klein
University of Ottawa | Université d'Ottawa, Nursing History Research Unit, School of Nursing, Facilitator/Coordonnateur
Docteur en histoire et philosophie des sciences, mes travaux portent sur l'histoire des pratiques et discours de santé à l'époque contemporaine, et notamment sur la question de la subjectivité en leur sein. En abordant différents objets et disciplines (psychologie, psychiatrie, médecine, nursing, éducation à la santé) d'un point de vue historique et philosophique, je tente de constituer une histoire épistémologique de l'expérience contemporaine de la santé qui puisse servir de support à une réflexion philosophique renouvelée sur la santé et ses enjeux sociaux.
Après une thèse de doctorat (2012) portant sur la notion de subjectivité dans l'histoire contemporaine de la médecine française, j'ai travaillé, en tant que postdoctorant au sein de deux projets successifs, financés par les IRSC, d'abord sur l'histoire de la désinstitutionnalisation psychiatrique dans le Québec des années 1950-1960 (2013-2016), puis sur le développement du nursing psychiatrique au Québec, et en particulier au sein de l’Institut Albert-Prévost de Montréal (2016-2019). Je suis aujourd'hui chercheur à l'Université d'Ottawa et coordinateur scientifique de l'Unité de recherche sur l'histoire du nursing où je travaille notamment à la création d'un webdocumentaire sur l'histoire des infirmières psychiatriques au Québec.
J'enseigne également dans différentes institutions, que ce soit la philosophie (cégep André Laurendeau) ou l'histoire (Faculté des sciences de la santé de l'Université d'Ottawa).
Je coordonne et anime en outre le réseau Historien.ne.s de la santé (http://www.histoiresante.blogspot.ca/) que j'ai créé en 2012 et je suis également responsable des recensions francophones au Bulletin canadien d'histoire de la médecine.
Enfin, je suis membre associé au Centre interuniversitaire de recherche sur la science et la technologie (CIRST) où j'anime un séminaire mensuel sur la santé dans les sciences humaines et sociales, en partenariat avec le réseau de recherche Québec Sciences sociales et santé.
Après une thèse de doctorat (2012) portant sur la notion de subjectivité dans l'histoire contemporaine de la médecine française, j'ai travaillé, en tant que postdoctorant au sein de deux projets successifs, financés par les IRSC, d'abord sur l'histoire de la désinstitutionnalisation psychiatrique dans le Québec des années 1950-1960 (2013-2016), puis sur le développement du nursing psychiatrique au Québec, et en particulier au sein de l’Institut Albert-Prévost de Montréal (2016-2019). Je suis aujourd'hui chercheur à l'Université d'Ottawa et coordinateur scientifique de l'Unité de recherche sur l'histoire du nursing où je travaille notamment à la création d'un webdocumentaire sur l'histoire des infirmières psychiatriques au Québec.
J'enseigne également dans différentes institutions, que ce soit la philosophie (cégep André Laurendeau) ou l'histoire (Faculté des sciences de la santé de l'Université d'Ottawa).
Je coordonne et anime en outre le réseau Historien.ne.s de la santé (http://www.histoiresante.blogspot.ca/) que j'ai créé en 2012 et je suis également responsable des recensions francophones au Bulletin canadien d'histoire de la médecine.
Enfin, je suis membre associé au Centre interuniversitaire de recherche sur la science et la technologie (CIRST) où j'anime un séminaire mensuel sur la santé dans les sciences humaines et sociales, en partenariat avec le réseau de recherche Québec Sciences sociales et santé.
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Une série documentaire d'Alexandre Klein.
Books and Journal Issues by Alexandre Klein
Le livre est constituéde trois parties : 1) une mise en perspective historique et epistemologique de l’experimentation ; 2) un questionnement issu d’etudes de cas ; 3) une reflexion sur la force politique de l’experimentation ainsi que des points de vue philosophiques et sociologiques sur l’inclusion et la participation sociales.
L’ouvrage s’adresse particulièrement aux etudiants et etudiantes en sciences sociales et en sciences de la sante. La perspective proposée est aussi susceptible d’intéresser un public plus large cherchant à mieux comprendre les fondements historiques et epistemologiques de l’experimentation, ainsi que ses dynamiques au sein des sociétés contemporaines.
Au sein de ce domaine de recherche devenu dès lors particulièrement vaste, les travaux francophones se sont multipliés, notamment depuis le début du XXIe siècle, abordant nombre de nouveaux objets à la lumière de méthodologies renouvelées et d’approches souvent innovantes. Il convenait donc de réaliser un nouveau bilan afin de mettre en valeur les recherches en histoire de la santé qui sont actuellement menées dans la francophonie. C’est ce que propose, cet ouvrage collectif, résultat des activités du réseau de recherche international Historiens de la santé, en présentant une sélection de travaux de chercheur(e)s confirmé(e)s et débutant(e)s, issu(e)s de différents pays. Autour des institutions de prévention et de soin laïques ou religieuses, des pratiques et des représentations des malades comme des soignants, ou encore du rôle des médias et de la publicité dans l’évolution de la santé et de sa prise en charge, les différentes contributions présentées ici offrent un aperçu de l’histoire de la santé aux époques moderne et contemporaine, tout en laissant entrevoir les questionnements et les directions qui animent aujourd’hui un champ de recherche en pleine expansion.
Avec les contributions de Denyse Baillargeon, Denise Bernuzzi de Sant’Anna, Claire Garnier, François Guérard, Alexandre Klein, Claire Marchand, Didier Nourrisson, Séverine Parayre, Xavier Riondet, et Marie-Claude Thifault.
En abordant tant les racines historiques et philosophiques de l’union entre santé et éducation, que les savoirs et pratiques pédagogiques mis en jeu dans ce domaine, les acteurs professionnels impliqués ou les méthodes qui y sont utilisées, il dresse un portrait d’ensemble de ce champ de recherche et de pratiques aujourd’hui en pleine expansion.
Cet ouvrage s’adresse donc aussi bien aux chercheurs et aux professionnels intéressés par les interactions de l’éducation et de la santé qu’au grand public qui reste aujourd’hui le premier destinataire des dispositifs mis en place sous cette bannière. "
L’ambition de Binet était avant tout d’offrir à la psychologie ses lettres de noblesses scientifiques. Ardent militant du recours à la méthode expérimentale et défenseur d’une science psychologique autonome de la philosophie comme de la médecine, il lutta toute sa vie pour atteindre son but. Afin de spécifier le travail psychologique, il dialogua avec de nombreux savants de divers horizons disciplinaires, inscrivant ainsi son œuvre au cœur d’un vaste réseau scientifique international.
Ce sont ces échanges que présente le second volume de la Correspondance d’Alfred Binet en mettant à jour plus de 180 lettres, majoritairement inédites, échangées entre le psychologue français et 48 correspondants de 9 pays. Tout en offrant un regard nouveau sur la vie et les recherches d’Alfred Binet, cette édition nous permet de comprendre à nouveau frais cette période charnière de l’histoire de la psychologie que fut l’émergence de la psychologie scientifique. Le lecteur se trouve ainsi plongé dans l’effervescence du monde scientifique et intellectuel de cette Belle époque tout en y croisant certains de ses plus grands personnages : William James, Jean-Martin Charcot, Edmond de Goncourt, Alexandre Dumas fils, Hippolyte Taine, Théodule Ribot, Henri Bergson, Edmond Goblot, Emile Borel, Gaston Paris, Paul Langevin, Louis Havet, François de Curel, Emil Kraepelin, Henri Piéron, Théodore Flournoy, Ferdinand Buisson, Edouard Claparède, Ovide Decroly, et bien d’autres."
Présentée ici, pour la première fois, dans son intégralité, cette correspondance retrace chronologiquement plus de dix ans d'une collaboration intimiste organisée autour de la parution de l'Année psychologique, première revue française de psychologie. Mais plus que la relation d'un secrétaire de rédaction à son directeur, c'est une amitié grandissante que nous voyons naître au fil des lettres et des jours. Alfred Binet s'y livre d'une manière inédite sur ses joies, ses déceptions, ses doutes ou ses projets, et ce jusqu'à ces derniers instants. Nous plongeons dans l'intimité de cet esprit productif et infatigable où se mêlent sans complexe vie personnelle et vie scientifique.
Cette correspondance nous conduit donc, à la manière d'un cliché photographique, au cœur du xx" siècle naissant et des débats scientifiques qui l'agitent. La préface et les notes du Pro Bernard Andrieu facilitent d'ailleurs cette incursion historique en recontextualisant chaque lettre et carte avec une grande précision.
Cet outil de travail unique et totalement inédit met à jour la vie personnelle et scientifique de l'un des plus importants scientifiques français du 20e siècle. Nous découvrons le vrai visage d'Alfred Binet : au-delà de l'inventeur de l'échelle métrique de l'intelligence, c'est un esprit vif, curieux de tout, mais aussi anxieux, un travailleur infatigable et un ami exigent qui se dévoile sous chaque ligne que sa plume trace."
Quelles sont donc ces nouvelles pratiques de santé axées sur la sensation qui émerge dans notre société ? Qu’est-ce que signifie le développement de ces pratiques ? Que nous apprennent-elles sur notre mode de vie, sur notre monde social et sur nous-mêmes ? De quelles manières modifient-elles notre représentation de la santé ? Quelle est l’influence de ces pratiques sociales et individuelles sur la médecine ? Comment se construit finalement notre rapport à la santé, donc à nous-mêmes, au monde et aux autres, avec cet accent mis sur les sensations ? C’est à ces questions que tente de répondre ce volume consacré aux « sensations de santé ».
Rassemblant les contributions de philosophes, d’historiens, de psychologues, d’anthropologues, de sociologues, de praticiens de la santé et de médecins, cet ouvrage entend proposer un espace de problématisation des questions contemporaines de santé autour de la sensation. Les sensations de santé se dévoilent comme une interrogation pluridisciplinaire sur l’être humain et sa vie contemporaine."
Webdocumentary by Alexandre Klein
Mais au-delà de ses études sur l’esprit humain, Binet fut également un savant prolifique qui se passionna pour la photographie, le théâtre, la littérature, la philosophie ou l’entomologie.
Le Webdocumentaire Alfred Binet, naissance de la psychologie scientifique redonne vie à l’aventure intellectuelle et personnelle de cet homme attachant et en avance sur son temps. Il offre à tous la possibilité de (re)découvrir Alfred
Binet, en choisissant son propre chemin parmi les documents d’archives et les témoignages des meilleurs spécialistes.
Thesis Chapters by Alexandre Klein
Medicine in France is currently undergoing a crisis, with respect to its establishedreferences and values, as a result of the major technical, sociological and scientific changes undergone in the twentieth century. This thesis aims to explore the ins and outs of this crisis through an historical and philosophical study of the emergence and development of modern and contemporary French medicine as a profession, scientific discourse and social practice. From the forming of the medical body to the emergence of an autonomous non-professional discourse, wedefend the idea following which the genesis and evolution of medical discourse, from the eighteenth century to the present day, rests on its ability to answer the foundational problem of the possibility a scientific and technical objectivation of the human subjectivity. Originally of an epistemological nature, this problem reveals itself, through our genealogy, to be rather of a philosophical, ethical and sociopolitical nature, which leads us to conceive a frame of reference by means of which to better understand the contemporary crisis underlying the modern doctorpatient relation. Finally, a case study of the correspondence of Enlightenment's medical doctor Samuel-Auguste Tissot (1728-1797) offers an essential viewpoint from which to reflect on the possibility and conditions of a medical epistemology that ensures the respect of the autonomy andidentity of all subjects, patients and practitioners alike."
Papers by Alexandre Klein
L’objectif du présent article est de revenir sur cette expression, « Une Révolution tranquille au chapitre de la psychiatrie », afin d’en analyser le sens et la portée, les fondements historiques, ainsi que la dimension historiographique.
Une série documentaire d'Alexandre Klein.
Le livre est constituéde trois parties : 1) une mise en perspective historique et epistemologique de l’experimentation ; 2) un questionnement issu d’etudes de cas ; 3) une reflexion sur la force politique de l’experimentation ainsi que des points de vue philosophiques et sociologiques sur l’inclusion et la participation sociales.
L’ouvrage s’adresse particulièrement aux etudiants et etudiantes en sciences sociales et en sciences de la sante. La perspective proposée est aussi susceptible d’intéresser un public plus large cherchant à mieux comprendre les fondements historiques et epistemologiques de l’experimentation, ainsi que ses dynamiques au sein des sociétés contemporaines.
Au sein de ce domaine de recherche devenu dès lors particulièrement vaste, les travaux francophones se sont multipliés, notamment depuis le début du XXIe siècle, abordant nombre de nouveaux objets à la lumière de méthodologies renouvelées et d’approches souvent innovantes. Il convenait donc de réaliser un nouveau bilan afin de mettre en valeur les recherches en histoire de la santé qui sont actuellement menées dans la francophonie. C’est ce que propose, cet ouvrage collectif, résultat des activités du réseau de recherche international Historiens de la santé, en présentant une sélection de travaux de chercheur(e)s confirmé(e)s et débutant(e)s, issu(e)s de différents pays. Autour des institutions de prévention et de soin laïques ou religieuses, des pratiques et des représentations des malades comme des soignants, ou encore du rôle des médias et de la publicité dans l’évolution de la santé et de sa prise en charge, les différentes contributions présentées ici offrent un aperçu de l’histoire de la santé aux époques moderne et contemporaine, tout en laissant entrevoir les questionnements et les directions qui animent aujourd’hui un champ de recherche en pleine expansion.
Avec les contributions de Denyse Baillargeon, Denise Bernuzzi de Sant’Anna, Claire Garnier, François Guérard, Alexandre Klein, Claire Marchand, Didier Nourrisson, Séverine Parayre, Xavier Riondet, et Marie-Claude Thifault.
En abordant tant les racines historiques et philosophiques de l’union entre santé et éducation, que les savoirs et pratiques pédagogiques mis en jeu dans ce domaine, les acteurs professionnels impliqués ou les méthodes qui y sont utilisées, il dresse un portrait d’ensemble de ce champ de recherche et de pratiques aujourd’hui en pleine expansion.
Cet ouvrage s’adresse donc aussi bien aux chercheurs et aux professionnels intéressés par les interactions de l’éducation et de la santé qu’au grand public qui reste aujourd’hui le premier destinataire des dispositifs mis en place sous cette bannière. "
L’ambition de Binet était avant tout d’offrir à la psychologie ses lettres de noblesses scientifiques. Ardent militant du recours à la méthode expérimentale et défenseur d’une science psychologique autonome de la philosophie comme de la médecine, il lutta toute sa vie pour atteindre son but. Afin de spécifier le travail psychologique, il dialogua avec de nombreux savants de divers horizons disciplinaires, inscrivant ainsi son œuvre au cœur d’un vaste réseau scientifique international.
Ce sont ces échanges que présente le second volume de la Correspondance d’Alfred Binet en mettant à jour plus de 180 lettres, majoritairement inédites, échangées entre le psychologue français et 48 correspondants de 9 pays. Tout en offrant un regard nouveau sur la vie et les recherches d’Alfred Binet, cette édition nous permet de comprendre à nouveau frais cette période charnière de l’histoire de la psychologie que fut l’émergence de la psychologie scientifique. Le lecteur se trouve ainsi plongé dans l’effervescence du monde scientifique et intellectuel de cette Belle époque tout en y croisant certains de ses plus grands personnages : William James, Jean-Martin Charcot, Edmond de Goncourt, Alexandre Dumas fils, Hippolyte Taine, Théodule Ribot, Henri Bergson, Edmond Goblot, Emile Borel, Gaston Paris, Paul Langevin, Louis Havet, François de Curel, Emil Kraepelin, Henri Piéron, Théodore Flournoy, Ferdinand Buisson, Edouard Claparède, Ovide Decroly, et bien d’autres."
Présentée ici, pour la première fois, dans son intégralité, cette correspondance retrace chronologiquement plus de dix ans d'une collaboration intimiste organisée autour de la parution de l'Année psychologique, première revue française de psychologie. Mais plus que la relation d'un secrétaire de rédaction à son directeur, c'est une amitié grandissante que nous voyons naître au fil des lettres et des jours. Alfred Binet s'y livre d'une manière inédite sur ses joies, ses déceptions, ses doutes ou ses projets, et ce jusqu'à ces derniers instants. Nous plongeons dans l'intimité de cet esprit productif et infatigable où se mêlent sans complexe vie personnelle et vie scientifique.
Cette correspondance nous conduit donc, à la manière d'un cliché photographique, au cœur du xx" siècle naissant et des débats scientifiques qui l'agitent. La préface et les notes du Pro Bernard Andrieu facilitent d'ailleurs cette incursion historique en recontextualisant chaque lettre et carte avec une grande précision.
Cet outil de travail unique et totalement inédit met à jour la vie personnelle et scientifique de l'un des plus importants scientifiques français du 20e siècle. Nous découvrons le vrai visage d'Alfred Binet : au-delà de l'inventeur de l'échelle métrique de l'intelligence, c'est un esprit vif, curieux de tout, mais aussi anxieux, un travailleur infatigable et un ami exigent qui se dévoile sous chaque ligne que sa plume trace."
Quelles sont donc ces nouvelles pratiques de santé axées sur la sensation qui émerge dans notre société ? Qu’est-ce que signifie le développement de ces pratiques ? Que nous apprennent-elles sur notre mode de vie, sur notre monde social et sur nous-mêmes ? De quelles manières modifient-elles notre représentation de la santé ? Quelle est l’influence de ces pratiques sociales et individuelles sur la médecine ? Comment se construit finalement notre rapport à la santé, donc à nous-mêmes, au monde et aux autres, avec cet accent mis sur les sensations ? C’est à ces questions que tente de répondre ce volume consacré aux « sensations de santé ».
Rassemblant les contributions de philosophes, d’historiens, de psychologues, d’anthropologues, de sociologues, de praticiens de la santé et de médecins, cet ouvrage entend proposer un espace de problématisation des questions contemporaines de santé autour de la sensation. Les sensations de santé se dévoilent comme une interrogation pluridisciplinaire sur l’être humain et sa vie contemporaine."
Mais au-delà de ses études sur l’esprit humain, Binet fut également un savant prolifique qui se passionna pour la photographie, le théâtre, la littérature, la philosophie ou l’entomologie.
Le Webdocumentaire Alfred Binet, naissance de la psychologie scientifique redonne vie à l’aventure intellectuelle et personnelle de cet homme attachant et en avance sur son temps. Il offre à tous la possibilité de (re)découvrir Alfred
Binet, en choisissant son propre chemin parmi les documents d’archives et les témoignages des meilleurs spécialistes.
Medicine in France is currently undergoing a crisis, with respect to its establishedreferences and values, as a result of the major technical, sociological and scientific changes undergone in the twentieth century. This thesis aims to explore the ins and outs of this crisis through an historical and philosophical study of the emergence and development of modern and contemporary French medicine as a profession, scientific discourse and social practice. From the forming of the medical body to the emergence of an autonomous non-professional discourse, wedefend the idea following which the genesis and evolution of medical discourse, from the eighteenth century to the present day, rests on its ability to answer the foundational problem of the possibility a scientific and technical objectivation of the human subjectivity. Originally of an epistemological nature, this problem reveals itself, through our genealogy, to be rather of a philosophical, ethical and sociopolitical nature, which leads us to conceive a frame of reference by means of which to better understand the contemporary crisis underlying the modern doctorpatient relation. Finally, a case study of the correspondence of Enlightenment's medical doctor Samuel-Auguste Tissot (1728-1797) offers an essential viewpoint from which to reflect on the possibility and conditions of a medical epistemology that ensures the respect of the autonomy andidentity of all subjects, patients and practitioners alike."
L’objectif du présent article est de revenir sur cette expression, « Une Révolution tranquille au chapitre de la psychiatrie », afin d’en analyser le sens et la portée, les fondements historiques, ainsi que la dimension historiographique.
gardes-malades canadiennes-françaises.
Le processus d’autonomisation des patient‧es qui s’opéra en France au cours du XX e siècle peut, artificiellement, être divisé en trois grandes périodes marquées par les principes de solidarité, d’agentivité et d’autorité. Cette tripartition permet de mieux saisir les enjeux de ce mouvement et de comprendre en quoi l’avènement de la démocratie sanitaire, auquel il a abouti au début du XXI e siècle, consiste, par sa dépolitisation des enjeux d’autonomie, au renvoi des patient‧es vers une forme de subalternité qu’incarnent, paradoxalement, les nouvelles figures de patient expert ou partenaire.
Abstract
The patient empowerment process that took place in France during the 20th century can, artificially, be divided into three major periods, marked by the principles of solidarity, agency, and authority. This tripartition makes it possible to better understand the challenges of this movement and to see how the advent of health democracy, which took place at the beginning of the 21st century, led, through its depoliticization of autonomy issues, to the dismissal of patients towards a form of subalternity. Paradoxically, the new figures of the patient, the expert, or the partner bear witness to this subalternity.
pensé et pratiqué un expérimentalisme unique, inédit, à la mesure de ses efforts pour faire et envisager la psychologie comme une science humaine singulière et à part entière. Heureusement, les archives du psychologue, redécouvertes au cours des vingt dernières années, nous permettent aujourd’hui de combler certains manques et de mettre à jour une partie de ses ambitions et de ses accomplissements. C’est notamment le cas d’un manuscrit inédit intitulé « Nouveau programme de psychologie individuelle » et récemment redécouvert. Il renouvelle en effet notre compréhension de la démarche méthodologique et épistémologique de Binet et nous aide à cerner plus précisément cet expérimentalisme critique original autour duquel le savant a développé sa psychologie scientifique.
COVID-19 et l’instauration des restrictions sanitaires permettant
de lutter contre sa propagation ont conduit le grand public à s’intéresser,
comme rarement auparavant, à l’histoire de la médecine et des soins
de santé. Les historiens et historiennes spécialisés ont ainsi été massivement sollicités, notamment par les médias, pour mettre en perspective la crise actuelle et la replacer dans le temps
long de l’histoire des épidémies et de la santé publique. Plusieurs ont
également produit, à cette occasion, des ouvrages de circonstance mettant en valeur d’anciennes recherches ou réactualisant des études connexes. C’est le cas de l’historien québécois Denis Goulet, spécialiste de l’histoire de la médecine et auteur de nombreux ouvrages sur les institutions ou les spécialités médicales de la province, qui a publié aux éditions du Septentrion, où il avait déjà fait paraître en 2014 une synthèse sur l’histoire de la médecine au Québec avec l’historien Robert Gagnon, une Brève histoire des épidémies au Québec.
Tel était le rêve de la désinstitutionnalisation et des psychiatres dit modernistes qui la soutinrent au début des années 1960 au Québec. Pourtant, dans les faits, rien ne fonctionna comme prévu. De nouveaux hôpitaux furent construits, des salles « en arrière » conservées et des approches thérapeutiques poursuivies. Loin de la désinstitutionnalisation rêvée, on assista au contraire à une désorganisation du système de santé mentale conduisant à une institutionnalisation nouvelle, plurielle et désarticulée, au sein de laquelle les patient‧es en perte de repères ne pouvaient plus qu’errer, victimes d’un syndrome de la porte tournante de plus en plus incontournable. C’est ce dont témoignent notamment les parcours de Claude, Bernard, Monique, Marie, ou Raymond reconstitués par Hubert Larose-Dutil à partir des archives de l’hôpital Saint-Michel-Archange de Beauport ou encore ceux de Pauline, Irène ou Estelle étudiés par les historiennes Marie-Claude Thifault et Sandra Harrisson à l’Hôpital Montfort d’Ottawa. Pas de désinstitutionnalisation en vue, mais des parcours transinstitutionnels chaotiques et délétères pour leur rétablissement.
C’est sur ce mythe de la désinstitutionnalisation psychiatrique, soutenu et poursuivi au Québec par la Loi sur les services de santé et les services sociaux (1971), la Politique de santé mentale (1989), puis les Orientations pour la transformation des services de santé mentale (1997), mais aussi par une première génération d’historien‧nes de la psychiatrie, que je souhaite revenir au cours de cette conférence afin d’interroger les modèles historiques caricaturaux autour desquels s’est construite notre conception de la prise en charge de la santé mentale ; conception dont il faut aujourd’hui se déprendre si l’on souhaite réellement améliorer le sort et l’accompagnement de celles et ceux, plus nombreux chaque jour, qui vivent (avec) des troubles de santé mentale.
de patient‧e‧s partenaires.
Pourtant, après les revendications de solidarité des premières associations de malades, d’agentivité des féministes des années 1960-1970, puis d’autorité des malades du sida, l’autonomie des usager‧e‧s apparait bien limitée, voire illusoire, en particulier dans sa dimension politique. Ce sont les linéaments de l’avènement d’une véritable politique de santé, inclusive et démocratique, tout autant que
les questionnements liés à son instauration, qui seront discutés au cours de cette présentation.
Invité·es : Magalie Moysan (TEMOS, UA), Alexandre Klein (CIRST, U. Ottawa) et Gabriel Girard (INSERM)
Si notre association disciplinaire, entre histoire et sociologie, visait tout d’abord à permettre une étude sur la longue durée, soit entre 1960 et 2012, nous constatâmes rapidement qu’elle assurait surtout l’écriture d’une autre histoire de la désinstitutionnalisation psychiatrique dans cette institution. En effet, le peu de sources historiques disponibles se contentait de répéter le tableau idyllique d’un centre psychiatrique avant-gardiste et choyé. Or, le réexamen de verbatims d’entrevues réalisées entre 2010 et 2013 avec des personnels soignants de l’établissement en poste entre les années 1970 et 2000 nous offrit une tout autre vision des événements. Au-delà des espoirs et des ambitions affichés dans les années 1960, cette plongée historique dans la réalité de terrain de l’hôpital nous dévoilait surtout les difficultés inhérentes à la mise en place de cette désinstitutionnalisation, et révélait finalement les échecs d’une politique publique sous-financée et parfois incohérente avec les enjeux locaux. Ainsi, la mutualisation des approches historique et sociologique nous a permis de dresser un portrait plus complet et plus complexe du devenir de la politique de désinstitutionnalisation psychiatrique au Québec depuis son implantation. C’est sur cette expérience d’interdisciplinarité que je souhaiterais revenir dans cette présentation, afin d’en préciser les apports pour le travail de l’historien et d’en analyser les conséquences pour l’historiographie de la psychiatrie québécoise.
To attempt to finally deconstruct this preconceived notion, we will reflect on the careers of two Quebecoise nurses, one religious and the other secular, both passionate about pedagogy, who both became managers, and who, each in her own way, helped to pioneer psychiatric nursing in the province: Sister Augustine (1873–1963) and Charlotte Tassé (1893–1974). To the first, we owe the creation of the first nursing school at a psychiatric hospital in Quebec; to the second, the first training course in psychiatric nursing leading to a qualification and recognized by a university.
Pour certains, cela permettrait de mieux desservir la population aux prises avec des problèmes de santé mentale, mais qu’en est-il vraiment?
Alexandre Klein, professeur auxiliaire à l'École des sciences infirmières de l'Université d’Ottawa, parle des enjeux de la désinstitutionnalisation et des défis de la prise en charge de la santé mentale.
https://ici.radio-canada.ca/premiere/emissions/aujourd-hui-l-histoire/segments/entrevue/117121/camille-laurin-psychiatre-psychiatrie-pq-loi-101-charte-langue-francaise-fous-secours
"Le jeu de la vie" dans la chronique mathématiques de Stéphanie Schanck et Elise Vandomme.
On découvre la chronique astronomie de Myriam Latulippe, qui nous parle du satellite TESS qui a été placé en orbite cette semaine.
En fin d'émission, c'est au tour d'Olivier Leogane de nous présenter l'évènement Réactions Créatives, qui mèle art et science. L'évènement aura lieu le samedi 19 mai à Montréal.
Bonne écoute avec David Montmigny à l'animation pour cette fois!
Un changement dans la façon de mesurer l'esprit humain.
Contrairement à ses confrères du 19e siècle, le chercheur ne s'intéresse pas du tout à la taille, à la forme ou au poids du crâne, mais plutôt à des caractéristiques comme la mémoire, l'imagination et le jugement. Avant la recherche scientifique, l'interprétation de l'esprit humain se faisait plutôt par la philosophie.
Les dérives du test de QI
Le neuropsychologue Dave Alenberg croit que le test a tout de même ses limites : « Ça ne nous dit pas comment on s'adapte à des situations nouvelles, ni quelle est notre capacité d'adaptation sociale », dit-il. Le philosophe et généticien Albert Jacquard abonde dans le même sens : « Ce test a fait tellement de dégâts à cause de la mauvaise compréhension des gens qu'il vaudrait mieux ne plus en parler. » Le scientifique français ajoute que certains courants idéologiques comme l'eugénisme se sont aussi basés sur des tests de QI afin de justifier la discrimination.
mais aussi son impact sur la recherche en rassemblant des chercheur‧es de différents champs scientifiques. L’Anthropocène fait,
en effet, encore trop souvent l’objet de réflexions et d’études en silo disciplinaire, alors même que ses usages comme son
histoire invitent au dialogue, notamment entre les sciences de la vie et de la Terre et les sciences humaines et sociales. C'est
toute la pertinence de notre colloque que de proposer un espace de rencontres et d’échanges entre ces différentes perspectives,
entre les différents regards que les sciences, mais aussi les humanités et la société civile portent sur la notion d’Anthropocène.
En clarifiant la question de sa nature conceptuelle, de son utilité, de la variété de ses usages, de ses nombreuses limites comme
de ses multiples enjeux, nous entendons offrir tout à la fois une synthèse interdisciplinaire et réflexive sur cette notion devenue
centrale tant dans nos discours que dans nos représentations du monde contemporain, et un ensemble de réflexions
prospectives sur le futur et de notre planète et des concepts propres à décrire son actuelle dévastation.
Nous nous proposons donc ici de prendre le contre-pied de cette tendance historiographique de fond et d’explorer l’histoire du VIH-sida depuis les périphéries, c’est-à-dire à la fois depuis des villes ou des zones géographiques considérées comme « secondaires » dans leurs espaces nationaux ou continentaux (versus des centres urbains comme Paris, Londres ou New York), ou à partir de communautés (les lesbiennes, les LGBT+ racisé-e-s, les personnes en situation de handicap) et de groupes professionnels (les infirmièr-e-s, les professionnel-le-s du travail social) dont l’implication a été sous-étudiée, ou encore à partir d’archives et de perspectives rares, voire inédites. Nous entendons ainsi dresser un portrait à la fois autre et complémentaire de ce que fut cette épidémie dans ses deux premières décennies, de la manière dont les populations, en particulier les minorités sexuelles, y ont fait face, et des traces qui ont pu en être laissées dans le monde francophone, et ce de manière à interroger et à combler les angles morts des recherches socio-historiques sur la lutte contre le sida.
Ancré dans un projet de recherche sur les expériences marseillaise et montréalaise, financé par l’ANRS-MIE , ce colloque entend néanmoins s’ouvrir à d’autres zones, méthodes et archives « périphériques », en réunissant des personnes – chercheur-e-s, militant-e-s, professionnel-le-s de santé – intéressées par l’histoire des mobilisations en « périphérie », tout à la fois géographique et épistémologique. Il permettra ainsi d’explorer les conditions sociales et politiques de la mobilisation contre le sida en périphérie, tant à l’échelle des trajectoires individuelles que des organisations et des réseaux militants et professionnels.
Après une présentation des différentes facettes de cet auteur suivie d’une mise en perspective qu’offre l’étude de la carrière de Théodore Simon (L. Gutierrez et A. Klein), nous aborderons successivement ses travaux sur la prise en charge des enfants arriérés mentaux (C. Dorison), sa conception de l’orientation scolaire (J. Martin), son engagement en faveur de la formation des enseignants (L. Gutierrez) et, enfin, sa contribution à l’installation et au développement des tests d’intelligence sur le continent américain (A. Klein et M. Vergnon). Nous pourrons ainsi préciser l’importance de sa contribution au champ, émergent dans le premier tiers du XXe siècle, d’une psychopédagogie allant de l’étude expérimentale des sujets humains à la formation de leurs futurs encadrants.