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Julia Galmiche

University of Toronto, French, Graduate Student
  • Julia Galmiche is a native French-speaker from France. She obtained a MA in Writing and Publishing from Paris 3-La ... moreedit
  • Alexie Tcheuyapedit
Ce mémoire de maîtrise a pour objectif de faire ressortir les spécificités textuelles d’un corpus d’oeuvres post-coloniales, "L’Homme rapaillé" de Gaston Miron (1970), "Femmes d’Alger dans leur appartement" d’Assia Djebar (1980) et... more
Ce mémoire de maîtrise a pour objectif de faire ressortir les spécificités textuelles d’un corpus d’oeuvres post-coloniales, "L’Homme rapaillé" de Gaston Miron (1970), "Femmes d’Alger dans leur appartement" d’Assia Djebar (1980) et "Incendies" de Wajdi Mouawad (2003), et, partant, de montrer comment ces dernières peuvent être exploitées dans le cadre
d’une stratégie pédagogique adaptée du français langue seconde à l’université.

La théorie du différend de Lyotard est utilisée pour penser un enseignement des langues comportant une dimension éthique, mais aussi sociale, culturelle et identitaire, autant de questions au cœur des débats politiques, éducatifs et didactiques actuels.

Une telle démarche suppose une approche constructiviste pour repenser les conditions de transmission et les dynamiques à l’oeuvre entre les composantes du triangle didactique, le différend étant, à notre avis, ce qui les lie.

Les littératures francophones nous semblent particulièrement adaptées dans cette visée du fait de la polysémie/phonie qui les caractérisent, mais celles-ci sont encore trop peu souvent et/ou mal étudiées, quand elles ne sont pas marginalisées au profit d’une littérature franco et/ou québéco-centrée.
Research Interests:
Chair: Samuel Oloruntoba, University of South Africa Kelly Cristine Oliveira Meira, UFMG (kellycristineomeira@gmail.com) Southern African Development Community (SADC): Regional Southern Integration and Development Temesgen Minwagaw Lemma,... more
Chair: Samuel Oloruntoba, University of South Africa Kelly Cristine Oliveira Meira, UFMG (kellycristineomeira@gmail.com) Southern African Development Community (SADC): Regional Southern Integration and Development Temesgen Minwagaw Lemma, Hawassa University (temamgaw@gmail.com) Ubuntu Spirit in the Traditional Beliefs and Practices of ʿWonta Wogaʾ of the Gamo People, Southern Ethiopia Karolina Werner, Western University (k.werner@makowski.ca) & Eric Tanguay, Wilfrid Laurier University (etanguay@wlu.ca) Comparing the Ashanti and the Buganda: The Role of Indigenous Kingdoms in State Governance Julia Galmiche, University of Toronto (julia.galmiche@mail.utoronto.ca). Entre science et imaginaire : le ‘livre dans le livre’ chez Alain Mabancko
L’Amour, la fantasia (1985) d'Assia Djebar et La Joueuse de go (2001) de Shan Sa ont en commun de décrire deux sociétés sous le joug colonial, l'Algérie sous occupation française et la Mandchourie sous occupation japonaise, mais... more
L’Amour, la fantasia (1985) d'Assia Djebar et La Joueuse de go (2001) de Shan Sa ont en commun de décrire deux sociétés sous le joug colonial, l'Algérie sous occupation française et la Mandchourie sous occupation japonaise, mais aussi de s'interroger sur la place de la femme indigène dans ces dernières. En effet, la nature du clivage dans lequel s’inscrit la femme indigène est double : par rapport à la société coloniale d’une part et par rapport à la place qui lui est allouée au sein de sa société et culture d’origine d’autre part. Cette bipolarité est apparente au sein des romans à l’étude, à la fois au niveau de la forme, notamment à travers une narration où la dualité occupe une place centrale, mais aussi au niveau du fond. La fiction, qui a ici pour cadre de référence des événements historiques réels, devient ainsi, selon nous, le lieu d'articulation d’un féminisme transculturel et transnational s'inscrivant hors du continuum colonial des idées.
Si la notion d’inter est au cœur des littératures francophones, il en va de même du théâtre, l’espace scénique étant par essence dédié aux interactions. Il n’est donc pas surprenant que ce genre littéraire trouve un tel écho dans les... more
Si la notion d’inter est au cœur des littératures francophones, il en va de même du théâtre, l’espace scénique étant par essence dédié aux interactions. Il n’est donc pas surprenant que ce genre littéraire trouve un tel écho dans les réflexions contemporaines sur l’enseignement des langues étrangères. C’est la raison pour laquelle nous avons choisi de circonscrire notre étude à la pièce Incendies de Wajdi Mouawad, cette dernière s’inscrivant au sein d’une tétralogie, « Le sang des promesses », composée des pièces Littoral (1999), Incendies (2003), Forêts (2006) et Ciels (2009). Notre parti pris consiste à appliquer, par récursivité, le triptyque théâtral metteur en scène/acteurs/scène à l’étude du texte littéraire.
Abstract:Cet article cherche à montrer comment, au fil de l'histoire antillaise, La Case du commandeur d'Édouard Glissant et Le Livre d'Emma de Marie-Célie Agnant, problématisent la relation entre l'individu et le... more
Abstract:Cet article cherche à montrer comment, au fil de l'histoire antillaise, La Case du commandeur d'Édouard Glissant et Le Livre d'Emma de Marie-Célie Agnant, problématisent la relation entre l'individu et le collectif. Bien que publiés respectivement en 1981 et 2001, ces deux romans sont encore d'une grande actualité, notamment en ce qui concerne leur traitement de la question identitaire dans laquelle nos sociétés contemporaines semblent de plus en plus s'enfermer. L'article se penche, tout d'abord, sur les modes de représentation littéraires du pouvoir (anti)colonial, en particulier la création d'identités collectives qui perdurent, puis la reprise de ces clivages par un certain discours nationaliste. Ce dernier tend ainsi à perpétuer l'opposition oppresseur-opprimé et, paradoxalement, empêche l'individu de se penser. Notre analyse porte ensuite sur le savoir postcolonial qui, né du pouvoir (anti)colonial, met l'accent sur la fragmentation et l'hybridation caractéristiques de l'histoire des Grandes et des Petites Antilles. Toutefois, la déconstruction dont ce savoir est porteur, si elle permet d'éviter tout essentialisme, peut également se révéler (auto)destructrice. Enfin, cet article tente de définir un avoir postcolonial qui, s'il peut être vu comme une addition (appropriation, revendication), se traduit en réalité par une soustraction (négation, aliénation). Seule la (re)conquête de l'unité originelle perdue, que permet la littérature, est à même de réduire la fracture identitaire dont souffre la communauté.
L'Avenir [The Future] by Camille Laurens (1998) and Vast is the Prison by Assia Djebar (1995) are two novels characterized by their absence of linearity on a narrative level as well as a chronological level. This article focuses on... more
L'Avenir [The Future] by Camille Laurens (1998) and Vast is the Prison by Assia Djebar (1995) are two novels characterized by their absence of linearity on a narrative level as well as a chronological level. This article focuses on the articulation between I and she, auto and fiction, present and past, literary language and cinematic language. It seeks to show how this dual structure provides a shape-shifting, transmedial aspect to the novels being examined, out of which emerges an oxymoric, hybrid narrative better able to reflect the complexity of the female identity. The cinematic language is not simply used to enhance the literay quality of the writing. On the contrary, it plays a significant role in making the narrative more complex and, by doing so, not only replicates at the micro level (content) the dialectics that can be observed at the micro level (form or narrative structure), but also contributes to (re)framing narrative identities. The cinematic language therefore de...
Cet article cherche à montrer comment, au fil de l'histoire antillaise, La Case du commandeur d'Édouard Glissant et Le Livre d'Emma de Marie-Célie Agnant, problématisent la relation entre l'individu et le collectif. Bien que publiés... more
Cet article cherche à montrer comment, au fil de l'histoire antillaise, La Case du commandeur d'Édouard Glissant et Le Livre d'Emma de Marie-Célie Agnant, problématisent la relation entre l'individu et le collectif. Bien que publiés respectivement en 1981 et 2001, ces deux romans sont encore d'une grande actualité, notamment en ce qui concerne leur traitement de la question identitaire dans laquelle nos sociétés contemporaines semblent de plus en plus s'enfermer. L'article se penche, tout d'abord, sur les modes de représentation littéraires du pouvoir (anti)colonial, en particulier la création d'identités collectives qui perdurent, puis la reprise de ces clivages par un certain discours nationaliste. Ce dernier tend ainsi à perpétuer l'opposition oppresseur-opprimé et, paradoxalement, empêche l'individu de se penser. Notre analyse porte ensuite sur le savoir postcolonial qui, né du pouvoir (anti)colonial, met l'accent sur la fragmentation et l'hybridation caractéristiques de l'histoire des Grandes et des Petites Antilles. Toutefois, la déconstruction dont ce savoir est porteur, si elle permet d'éviter tout essentialisme, peut également se révéler (auto)destructrice. Enfin, cet article tente de définir un avoir postcolonial qui, s'il peut être vu comme une addition (appropriation, revendication), se traduit en réalité par une soustraction (négation, aliénation). Seule la (re)conquête de l'unité originelle perdue, que permet la littérature, est à même de réduire la fracture identitaire dont souffre la communauté.
À première vue, il semble que tout oppose Assia Djebar et Shan Sa. La première, Algérienne ayant reçu une éducation française, s’inscrit pleinement dans cette Francophonie historique héritée du colonialisme.À l’inverse,... more
À première vue, il semble que tout oppose Assia Djebar et Shan Sa. La première, Algérienne  ayant  reçu  une  éducation  française,  s’inscrit  pleinement  dans  cette Francophonie  historique  héritée  du  colonialisme.À l’inverse, Shan Sa, auteure d’origine chinoise  écrivant  en  français,  a  choisi  librement  d’appartenir  à  cette  «autre» Francophonie caractérisée par son absence de lien avec l’Empire. À la révolte absolue de L’Amour, la fantasia(AF) fait écho l’absenced’engagement  de La  Joueuse  de  go(JG),  ces deux romans contemporains, publiés respectivement en 1985 et 2001, se situant aux deux extrêmes du spectre postcolonial.1Pourtant, il est possible d’établir un parallèle entre ces œuvres qui non seulement décrivent  deux  sociétés  sous  le  joug  colonial,  que  ce  soit l’Algérie occupée par les Français chez Assia Djebar ou la Mandchourie sous domination japonaise chez Shan Sa, mais s’interrogent  également  sur  la  place  des  femmes  dans  ces dernières.
Although Zola represents a world that his critics generally consider to be France, this point of view needs to be nuanced, especially concerning La Curée. The writer, who felt it was his duty to explain the novel, when it came out in... more
Although Zola represents a world that his critics generally consider to be France, this point of view needs to be nuanced, especially concerning La Curée. The writer, who felt it was his duty to explain the novel, when it came out in 1871, assuming the literary and critical qualities of the work had not been understood, was perfectly conscious of the vices of his era. Thus, in this second installment of the Rougon-Macquart, Zola hoped to shed light on the social weaknesses of the Second Empire, especially its inordinate obsession with gold and flesh. Capitalism and imperialism are inextricably intertwined in La Curée, as are domestic and foreign politics, issues in the metropolis and the colonies. We will show that the representation of foreign politics, through the couple Saccard/Renée (colonizer-colonized), and of different forms of imperialism and oppression which characterized France at that time, allows the writer to make a statement about the domestic situation and to establish a picture of the global context (ethnic allegiances, geographical origins, imperial conquests,
Franco-British relations), thereby opening up a new reading of the local issues (conflicts between the sexes and between social classes).
Si les études actuelles portant sur l'enseignement du FLE et du FLS mettent en évidence l'aspect positif que revêtent les contacts linguistiques dans l'apprentissage des langues, celles-ci portent le plus souvent sur la forme ou «... more
Si les études actuelles portant sur l'enseignement du FLE et du FLS mettent en évidence l'aspect positif que revêtent les contacts linguistiques dans l'apprentissage des langues, celles-ci portent le plus souvent sur la forme ou « interférences linguistiques » (Ilani 32). Toutefois, la même chose nous semble pouvoir être dite à propos du fond ou « interlangue », entendue ici au sens de dialogue qu'entretiennent différentes langues et usages au sein d'un texte littéraire donné. Cela est particulièrement vrai dans le cas des œuvres et écrivains francophones, ces derniers ayant pour caractéristique commune de s'être construits à la jonction de plusieurs aires linguistiques, culturelles et géographiques, ce qui les amène bien souvent à proposer, à travers leurs œuvres, « une réflexion sur la langue et sur la manière dont s'articulent les rapports [entre les] langues dans des contextes différents » (Gauvin 8). Si le rapport des écrivains francophones aux langues a été largement exploré, les relations qu'entretient la langue d'un texte donné avec les autres langues qu'elle met en scène, qu'elles soient littéraires ou non, françaises ou non, l'est moins. Si la notion d'inter est au coeur des littératures francophones, il en va de même du théâtre, l'espace scénique étant par essence dédié aux interactions. Il n'est donc pas surprenant que ce genre littéraire trouve un tel écho dans les réflexions contemporaines sur l'enseignement des langues étrangères (Cocton 71). C'est la raison pour laquelle nous avons choisi de circonscrire notre étude à la pièce Incendies de Wajdi Mouawad, cette dernière s'inscrivant au sein d'une tétralogie, « Le sang des promesses », composée des pièces Littoral (1999), Incendies (2003), Forêts (2006) et Ciels (2009). Notre parti pris consiste à appliquer, par récursivité, le triptyque théâtral metteur en scène/acteurs/scène à l'étude du texte littéraire. L'enseignant est pensé comme le metteur en scène (médiateur favorisant la relation du texte au lecteur), dont les apprenants seraient les acteurs 1 (co-constructeurs du sens de l'oeuvre). L'oeuvre théâtrale constitue la scène au sens de théâtre d'apprentissage, tandis que les langues du texte deviennent « le décor où évolue[nt] le[s] personnage[s] » (Côté 72). Notre analyse, qui se veut purement théorique, vise à étudier la mise en fiction de la langue par elle-même ou comment cette dernière, de sujet représentant, devient objet représenté dans le texte littéraire.
Colloque de l'APFUCC 2017